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Blasons des communes de la Somme.

Croixrault

Publié le 24 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Tyrel de Poix, en changeant les émaux.

 

 

Croixrault 

 

 

La commune a eu les mêmes seigneurs que Poix.

 

Croixrault

Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées d'or.

 

Le fief de Grand-Pré appartenait à Chrétien de Mauchevalier, écuyer, capitaine du château de Poix.

Croixrault

Mauchevalier : d'argent, à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accompagnée de six merlettes de gueules.

Sa fille Isabelle épousa vers 1448 Charles de Moyencourt.

Croixrault

De Moyencourt : de gueules à la bande d'argent, chargée en chef d'une croisette fichée de sable à plomb, au chef d'or chargé de trois croisettes potencées de sable.

Jacqueline de Moyencourt apporta le fief par mariage, en 1508, à Jean de Mailly

Cette famille le conserva jusqu'en 1755. 

Ensuite le fief se démembra en deux parties.

En 1755, Pierre-Placide de Mailly, et autres, cédèrent Grand-Pré et Petit-Pré au comte de Noailles.

                                                         *

                                         Eglise Saint Jean-Baptiste 

Composée d'éléments d'époques différentes.

Croixrault

aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Croixrault

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Eplessier

Publié le 22 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet proposé par Jacques Dulphy associant trois croix recroisettées au pied fiché des Tyrel de Poix et le fort de Pérempuits sur sa motte.

 

Eplessier

 

 

 

Fut primitivement et sans doute jusqu'à la fin du XVème siècle un simple hameau de Poix, avec son rôle d'ouvrage avancé du château de cette commune, et y avait donc les mêmes seigneurs.

Eplessier

Tyrel de Poix : de gueules à la bande d'argent, de six croix recroisettées et fichées d'or.

 

Il y avait d'autres fiefs.

 

Le fief de Perempuits.

Comprenait un chef-lieu seigneurial composé d'un donjon sur motte entouré de constructions, on peut encore la deviner dans le bois de ce nom.

Cité dès 1206, il n'a jamais cessé d'appartenir aux seigneurs de Poix.

 

Le fief du Carel

Comprenait lui aussi un lieu seigneurial où demeurait en 1402 Pierre du Carel.

Bien plus tard en 1722, Madeleine de Trudaine, veuve de Philippe-Auguste du Fay; et en 1789 la famille des Forges de Caulières.

 

Le fief Valimat ou Valminon

Aurait été situé en 1688 près de l'église actuelle, c'était une ferme considérable.

Charles de Cohen, écuyer, en 1557.

Puis Anne Bernard et autres au XVIIème siècle.

Et enfin les seigneurs de Poix en 1722.

                                                       *

                                 Eglise Notre-Dame de la Trinité

Eplessier

 

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque municipale d'Abbeville

Imposant bâtiment du XVIème siècle, que les réparations des XVIIIème et XIXème siècle et la reconstruction du clocher en 1784, ont achevé de défigurer.

Il n'y subsiste que des fonts baptismaux Renaissance.

Eplessier

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Saint-Germain-sur-Bresle

Publié le 19 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Monsures (en ne gardant que trois fermaux), en y associant un dragon symbolisant Saint Germain l'écossais et deux burelles ondées symbolisant la Bresle qui coule à St Germain et la Méline qui coule à Guémicourt.

 

Saint-Germain-sur-Bresle

 

 

L'abbé de Saint-Fuscien en était le seigneur.

Un fief important appartenait en 1540 à Pierre de Saint-Souplis.

Puis en 1653 par Philippe Godard et en 1789 à N.Grouchet.

Le fief du Boc Béranger à Jean de Caumont en 1522.

 

 

Hameau de Guémicourt 

Absorbé en 1973.

L'écu qui timbre la porte d'entrée du manoir d'une accolade gothique, est celui des Monsures, seigneurs du lieu.

Saint-Germain-sur-Bresle

de sable, à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.

Jean III de Monsures épousa Jeanne Le fèvre de Saint-Rémy, dame de Sainte-Segrée et Guémicourt en 1430.

Saint-Germain-sur-Bresle

Le Fèvre de Saint-Rémy : de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatres aigles de même.

En 1462, cette dernière fit don à son fils Raoul de Monsures à l'occasion de son mariage avec Jeanne de Caulaincourt.

En 1505, à la mort de Raoul, Jehan de Monsures prit la succession et rend aveu au comte d'Aumale.

Viennent ensuite Adrien de Monsures, échevin d'Amiens, en 1518.

Charles, son fils , en 1524, et Jean son petit-fils qui rend aveu en 1556 pour son château et ses dépendances.

Il meurt peu après, car 3 ans plus tard sa veuve en secondes noces , Gabrielle d'Ongnies épouse Edmé de Mailly-Haucourt. qui habite le château de  Saint-Leger-au-Bois.

La terre revient alors à un autre Jean de Monsures, époux de Marie de Rune.

Puis à son fils Antoine qui épouse Suzanne d'Humières et meurt en 1620.

Nicolas d'Arandel qui rend aveu pour la seigneurie de Guémicourt, est l'héritier de Mathias d'Arandel, sieur de la Feuillie, seul survivant des cinq fils de Claude de Monsures et de Claude d'Arandel.

Saint-Germain-sur-Bresle

d'Arandel : d'argent, au chevron accompagné de trois pies de sable. 

Ses descendants se succèdent jusqu'à Marie-Françoise d'Arandel qui en 1741 vend terre et seigneurie à son voisin, le marquis d'Estrade, moyennant 28300 livres.

En 1778, Louis Sanson de Frières rachète Guémicourt et Beaucamps-le-Jeune pour une somme globale de 410.000 livres dont la majeure partie sert à désintéresser les créanciers de la succession.

Saint-Germain-sur-Bresle

 

Sanson de Frières : d'or à trois sansonnets de sable, membrés de gueules.

10 ans plus tard, un dénombrement fait par Jean-Louis Sanson de Frières fait état d'un manoir seigneurial qui fut incendié en partie, enclos de fossés autrefois remplis d'eau vive, et se fermoit jadis par un pont-levis, à présent détruit.

Saint-Germain-sur-Bresle

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville.

Saint-Germain-sur-Bresle

en 1912

Le manoir de Guémicourt,  longtemps inclus dans une exploitation agricole, a été acheté par Henry Dulphy en 1942, auprès de Louise-Caroline Des Mazis ( fille de Gabriel des Mazis et de Victorine Sanson de Frières), demeurant au château de La Briche (Seine-et-Oise). L'acquéreur mourut deux ans plus tard. Après son décès, le domaine fut vendu.
Le manoir a depuis, après un long temps d'abandon et presque de ruine,  fait l'objet d'une remarquable restauration générale.

Saint-Germain-sur-Bresle

photo: Jean-Noël Marchiset-Héraut

Saint-Germain-sur-Bresle 

                                                            photo : François Goglins

*

Eglise Saint-Germain-l'Ecossais

Saint-Germain-sur-Bresle

aquarelle d'O.Macqueron en 1860-bibliothèque d'Abbeville.

Cette église du XVIIIe siècle est construite de brique et de silex. Elle offre une grande sobriété architecturale. Son plan est rectangulaire et comprend la nef et le chœur, il n'y a pas de transept. Une tour-clocher en brique est accolée au côté nord de l'édifice. L'édifice est voûté de bois, une poutre de gloire surmontée d'un groupe sculpté représentant la Passion du Christ sépare la nef du chœur. Le tombeau de Germain l’Écossais, classé monument historique, se compose d'un sarcophage du IXe siècle surmonté d'un gisant sculpté en pierre

Saint-Germain-sur-Bresle

 

Saint-Germain-sur-Bresle

 

Chapelle Sainte Geneviève de Guémicourt

Saint-Germain-sur-Bresle

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville.

 

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Le Meillard

Publié le 18 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant un néflier fruité de gueules et les boeufs de Saint-Fursy, patron de l'église.

 

Le Meillard 

 

Autrefois Meslers, Mellers.

D'après Jacques Dulphy, un meillard était en picard un lieu planté de meillers, c'est à dire de néfliers.

Les seigneurs sont peu connus.

Au 13ème siècle on trouve Adam de Meslers puis son fils Engéran.

Marguerite de Mellers épouse Hugues Frétel (1169-1230), seigneur de Vismes.

Puis leur fils Robert de Frétel (1203-1270) qui transmet à sa fille Jeanne, mariée à Jacques d'Humières.

Cette dernière vend la terre à Aubert de Le Lacques en 1350.

Beaucoup plus tard, au 18ème siècle, Jacques Le Blanc en 1732.

Puis son fils François Le Blanc en 1747. 

Le Meillard

ferme du Grand Meillard

Le Meillard

 

                                                         *

                                             Eglise Saint Fursy

Le Meillard

Ancienne église en 1872, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

 

Reconstruite à la fin du 19ème siècle en style néo-gothique.

Le Meillard

nouvelle église en 1884, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

 

Le Meillard

 

 

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Terramesnil

Publié le 16 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles De La Salle, du Chastel et les gerbes de blé des de Briois.

 

 

Terramesnil 

 Avec ses nombreux corps de ferme, ses grand’portes et son église, la commune offre un témoignage visuel de son riche passé. Du XVIe au XVIIIe siècle, Terramesnil appartient à l’Artois espagnole et, comme de nombreuses communes du territoire, est en proie aux guerres de religion et aux conflits opposants la France à l’Espagne. Le 24 août 1595, une sanglante bataille a lieu entre Terramesnil et Beauquesne, au lieu-dit « le Volpin ».

Jusqu’en 1790, le village était succursale d’Orville. Au début du XVIIIe siècle, il se compose d’une cinquantaine de maisons pour un peu plus de 130 habitants. Avec la Révolution, les habitants se libèrent des droits féodaux et deviennent libres possesseurs de leurs terres. Au XIXe siècle, le village suit les évolutions en remplaçants les maisons en torchis par des constructions en briques et en ardoises. Le niveau de confort de vie augmente et la richesse du village se base sur l’exploitation de phosphate. La population bondit alors à plus de 750 habitants au milieu du XIXe siècle. 

 

Autrefois un château, une maladrerie et 4 chapelles.

Jean de Sachy (1490-1561) est seigneur du lieu au 16ème siècle.

Son fils Robert de Sachy lui succède, né en 1521 ou 1522, il décède en 1612.

Terramesnil

de Sachy : armes anciennes : d'azur à trois chassis de fenêtre d'or, accompagnés en chef d'un soleil de même.

Les de Sachy furent anoblis ou confirmés nobles en 1699, ils changèrent leurs armes en un échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.

Terramesnil

 

On trouve ensuite Antoine de Briois.

Terramesnil

de Briois : de gueules à trois gerbes d'or, à la bordure du même chargée de huit tourteaux de gueules.

Sa fille Marie de Briois, dame de Termaisnil (Sic) épouse Pierre de La Salle.

Terramesnil 

de gueules à trois bandes d'argent

gouache de Marcel Stiennon 1971

 

Leur fille, Marie de La Salle, dame de Termesnil (sic) épouse Jérôme-Philippe du Chastel de Blangerval.

Puis leur fils Maximilien du Chastel.

Terramesnil

du Chastel : d'azurau chevron d'or, accompagné de trois croix pommelées au pied fiché du même.

 

En dernier lieu M.De Ruymbeck qui a vendu ses propriétés en 1792.

*

Eglise Saint-Pierre

L'ancienne église était à l'état de ruines

Un nouvel édifice majestueux fut érigé au XIXème siècle par l'architecte Delefortrie dans un style néo-gothique.

Créée à l'initiative de l'abbé Morin, elle fut achevée en 1858.

Son clocher originel a cependant été raccourci.

Terramesnil

aquarelle d'O.Macqueron en 1876, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Terramesnil

en 1915.

                    

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Vaux-en-Amiénois

Publié le 9 Décembre 2023 par remus80

Vaux-en-Amiénois

http://armorialdefrance.fr/ 

 D'argent au chef d'azur; à l'église du lieu d'argent, ajourée et essorée de sable et brochant sur le chef; au tambour d'argent, cerclé de gueules, lacé d'argent et noué de gueules, dans une branche de coudrier [noisetier] feuillée de cinq pièces et fleurie de deux, le tout au naturel et brochant sur le tout, en pointe.

                                                                     *

Il a été créé en 1991 à la suite d'une sollicitation de la population par le bulletin communal, qui s'appelle "Le tambour". Le dessin final en a été fait par Philippe Vaquette.
Le tambour est une allusion au nom du bulletin communal, ainsi qu'une référence à un son et lumière présenté dans la commune en 1991, dont le "fil conducteur" était le garde champêtre avec un tambour. Les feuilles et les chatons de noisetier (ou coudrier) sont une allusion à une espèce très répandue dans les haies locales.

(Jacques Dulphy)

                                                               *                                           

Vaux-en-Amiénois doit son nom au vallon dans le creux duquel s'abrite le village, déjà connu sous l'appellation de Vallis (en latin) ou Vals (forme française) dès le 12e siècle.

Selon la tradition, saint Firmin aurait prêché dans la paroisse : l'église lui est dédiée.

Le chapitre cathédrale d'Amiens possédait une forte emprise sur Vaux depuis le Moyen Age : il y avait notamment une grange dimière (déjà disparue au 17e siècle), et détenait la seigneurie locale depuis le 12e siècle. Depuis 1144, un écart est attesté sur le terroir de Vaux : Frémont.

Vaux-en-Amiénois

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

*

Eglise Saint Firmin

L'église de Vaux est dédiée à saint Firmin le martyr, premier évêque d'Amiens. Elle fut construite au xvie siècle. Avant la Révolution française, l'église dépendait du chapitre cathédrale d'Amiens. Celui-ci fit peindre ses armes à l'intérieur de l'église en 1696, lorsqu'on abattit le jubé qui séparait la nef du chœur. Au xixe siècle, la nef fut agrandie et le portail réparé en 1875.

 Le mur pignon du XVI ème siècle est percé d'une porte en anse de panier, surmontée d'un arc en accolade. La petite piéta sculptée malheureusement mutilée, qui surmonte la porte sud est elle aussi du XVIe siècle.

Vaux-en-Amiénois

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville

 

Vaux-en-Amiénois

1934.

Vaux-en-Amiénois

 

*

Vaux-en-Amiénois

Eglise de Frémont, commune de Vaux-en-Amiénois. - [Aquarelle dOswald Macqueron], daprès nature, 12 sept. 1882. - [Nota : dans le hameau de Frémont, annexe de Vaux-en-Amiénois, se trouve une grande chapelle édifiée à lextrême fin du XVIIIe siècle ou au tout début du XIXe siècle (elle fut bénie en 1802) et placée sous linvocation de saint Pierre. Sa façade a été refaite en style néo-gothique dans la deuxième moitié du XIXe siècle]. 

 

Vaux-en-Amiénois

 

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Pierregot

Publié le 9 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les armes de l'évêché d'Amiens en écu central, un loup "regardant" pour la légende du loup de Pierregot, en pointe, et dans les deux quartiers en chef, une anille symbolisant le moulin Arrachart et deux pics de carriers symbolisant la gresserie. 

 

Pierregot

 

Le nom de Pierregot apparait dans les textes au XIIIème siècle sous la forme Pierregort en 1262 ou encore Piergort en 1280, le village était, à cette époque, le siège d'une seigneurie appartenant aux évêques d'Amiens par acquisition de Guillaume de Mâcon,à Dreux de Buiercourt du consentement de Buridan de Walincourt, sire de Daours pour la somme de 1300 livres tournoi.

Pierregot

Chapitre de la Cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

Pierregot

sceau de Dreux de Buiercourt (archives de la Somme)

Située sur l’ancienne voie Romaine d’Amiens à Arras, la localité se serait développée à l’époque Gallo-Romaine, comme l’attestent les monnaies, poteries et statuettes retrouvées dans le courant du XIXe siècle. En 1842, des fouilles mettent d’ailleurs au jour un petit pont en grès ainsi que des vestiges de l’ancienne voie. Une borne milliaire romaine (équivalent de nos bornes kilométriques actuelles) est également découverte lors de travaux de démolition en 1988.

Dès le XIIIe siècle, Pierregot va connaitre un essor conséquent avec l’extraction du grès. Liée d’abord à la construction de fortifications ou de bâtiments religieux, la « gresserie » s’est ensuite développée pour le pavage et la construction d’édifices publics et privés. Les archives des communes nous permettent parfois de connaître l’origine et la destination des grès extraits. Parmi les chantiers les plus importants : les soubassements de la cathédrale d’Amiens et les murailles de la ville au XIIIe siècle, mais aussi les fortifications de Doullens au début du XVe siècle. 

 Le moulin Arrachart construit en 1769, dont la tour est encore dressée fièrement devant Notre Dame O Pie, ne transforme plus le blé en farine mais demeure le vestige d’une période faste, aujourd’hui révolue.

Pierregot

                                               *

                            Eglise Saint Jean-Baptiste

Pierregot

Aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

 construite en craie sur soubassement de grès et comprenant des parties de brique, date du xviie siècle. Elle repose sur des fondations plus anciennes. Son plan très simple, se compose d'une nef rectangulaire et d'une abside à trois pans. D'importants travaux furent entrepris au xixe siècle, notamment sur le clocher. Le pignon du chœur fut également refait en 1820, et les fenêtres sur les élévations nord et sud, furent reprises en 1835.

Pierregot

                     Chapelle Notre-Dame O-Pie ou Notre-Dame d'Huppy   

Pierregot

aquarelle d'O.Macqueron 1877 , bibliothèque municipale d'Abbeville.

  • Au nord du village, au bord de la route d'Amiens à Pas-en-Artois, surgit une chapelle isolée entourée du cimetière communal. Cet édifice solitaire du xvie siècle, remanié au xixe siècle, construit en craie sur un soubassement de grès, est érigé sur le lieu où l'on découvrit, au xiiie ou au xive siècle, une statue de Notre Dame. Une niche fut construite pour abriter son effigie. Un édifice de plus grande ampleur fut ensuite élevé par le seigneur de Baizieux ; il honorait un vœu prononcé avant son départ pour la guerre. Le chevalier aurait fait ériger une abbaye pour desservir la chapelle, mais ces bâtiments conventuels ont disparu.
  • Pierregot

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Mirvaux

Publié le 8 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de l'évêché d'Amiens, l'épée de Saint Martin (protecteur de la paroisse) et deux escoudes de carriers rangées en sautoir (évoquant la gresserie).

 

Mirvaux

 

Mirvaux a été le siège d'une seigneurie appartenant à l'évêque d'Amiens et comprenant un manoir avec moulin et four banaux, Regnault d'Amiens, chevalier, seigneur de Vignacourt (et en partie de Mirvaux), en avait vendu la moitié à Geoffroy d'Eu, évêque d'Amiens, en 1224.

Mirvaux

Chapitre de la cathédrale

Des fabricants de grès exercent dans le village au Moyen Âge et ont produit les matériaux pour le soubassement de la cathédrale d'Amiens au xiiie siècle.

Le village subit des destructions de guerre au xviie siècle : incendie en 1636, lors de la guerre de Trente Ans, pillage en 1650, pendant la Fronde.

Les muches (souterrains-refuges), redécouverts à la fin du xixe siècle par le curé de Mirvaux, témoignent de cette histoire tumultueuse.

Un ermitage mentionné au xviiie siècle, a disparu.

 
                                                                   *
                                                   Eglise Saint Martin
 

Mirvaux

 

aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville

 

 
L'édifice remonte sans doute au 16e siècle, et comportait à l'origine un collatéral au nord, dont il ne reste plus que trois arcades murées. Le choeur fut refait au 18e siècle, peut-être en 1733 car des travaux sont signalés à cette date. Un siècle plus tard, en 1833, d'importantes réparations furent effectuées par l'architecte Marest. Enfin le décor intérieur fut refait à la fin du 19e siècle, grâce à la générosité du chanoine Valembert, curé de Dury natif de Mirvaux. 

Mirvaux

 

Mirvaux

fonts baptismaux du XIIème siècle

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Bonneville

Publié le 7 Décembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Bucy, en inversant les émaux, avec en franc-canton, brochant, une croix de Malte évoquant l'ancienne commanderie templière puis hospitalière.

 

Bonneville

 

 

 

 

En 1197, les Templiers installés à Fieffes succèdent aux Bénédictins et font de Bonneville une succursale. L'ordre des Templiers est supprimé en 1311 par le pape Clément V. Leurs biens passent aux mains des Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le maître prend alors le titre de commandeur de Fieffes et Bonneville.

1310 : Mile (Emile) de Bonneville, maire d'Amiens en 1314.
1352 : Enguerran de Bonneville
1438 : Valéran de Bonneville.
1486 : Charles de Lafray.
1624 : Claude de Humicault, "dame de Fieffes et de Bonneville", épouse au début du XVIIe siècle (1624) le 5e fils  de Jean de Mailly. Le domaine tombe ainsi aux mains des De Mailly.

Bonneville

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

 
Leur 12e fils, Louis-Henry, sgr de Fieffes, devint cornette-colonel de cavalerie légère de Savoie.
Son fils Nicolas fut assassiné à Doullens en 1657 par 3 officiers de la garnison.
1682. M. de Pingré de Sourdon

Bonneville

Pingré de Sourdond'argent, au pin arraché de sinople, fruité d'or, surmonté d'une grive de sable.

1772 : le comte de Bucy, dernier seigneur.

Bonneville

de Bucy : d'or à dix billettes de gueules. dessin d'Arcady Voronzov.

En 1792, les biens du seigneur ,le château et 57 ha de terres, sont vendus comme Bien nationaux
 
                                                                     *
                                                     Eglise Sainte Anne
 

Bonneville

Ancienne église en 1876, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Reconstruite par l'architecte Paul Delefortrie, ouverture au culte le 7 août 1898.
 

Bonneville

Bonneville

de nos jours, les clochetons ont disparus.

 
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Fort-Mahon-Plage

Publié le 6 Décembre 2023 par remus80

Fort-Mahon-Plage

 

http://armorialdefrance.fr/

Taillé: au 1er d'argent à la tour de sable battue d'un flot d'azur, au 2e d'or à trois crevettes de sable; à la barre d'azur chargée de trois fleurs de lis à plomb, brochant sur la partition.

*

Le blason évoque le nom de la commune: le fort (souvenir d’un fortin, ou corps de garde, créé au 1XVIIe siècle dans les dunes et démantelé en 1815) et les crevettes grises, abondante en baie d’Authie, et qu'on pêchait ici. Les fleurs de lis rappellent que le Marquenterre était, sous l’ancien régime, apanage du comte d’Artois.
Un poste de garde avec une tour a été construit vers la fin du XVIIe siècle (à cause de la guerre contre les Anglais) pour surveiller l'entrée de la baie d'Authie. Elle a été démantelée en 1815. Les ruines de cette tour étaient encore visibles près de la plage au début du XXe siècle.
(Jacques Dulphy)

*

Fort-Mahon-Plage est une localité dont l'existence n'est pas très ancienne. Il semble établi que rien n'y existait avant le xviiie siècle, à part bien sûr d'importantes dunes de sable et la mer toute proche. Alors jugée plutôt froide et sauvage, la côte n'aurait accueilli que des pêcheurs et ramasseurs de coquillages occasionnels. Le hameau de Fort-Mahon ne figure pas sur la carte de Cassini mais est représenté sur le cadastre napoléonien de 1828 : en fait, la première agglomération a été relevée il y a seulement un peu plus de deux siècles, avec les premières et simples petites maisons de bergers relevées en 1790.

Fort-Mahon-Plage

 

aquarelle d'O.Macqueron 1886, bibliothèque municipale d'Abbeville

 

C’est en 1790 que les premières maisons (simples masures de bergers) seront construites au bout des actuelles rues de l’Yser et de Robinson. Ce hameau fut appelé Fort-Mahon. L’année suivante la commune du Marquenterre était dissoute  au profit de deux communes : Quend et Saint-Quentin-en-Tourmont.

En 1791, Fort-Mahon et les dunes ne font pas partie de Quend, mais de Saint-Quentin en Tourmont. C’est en 1899 que Quend récupérera un front de mer. Entre temps, les dunes qui avaient appartenu au comte de Valois, ont été achetées par un Mr Petit. Ses fils créent une route et vendent des terrains. Cela se passait en 1886 : Fort-Mahon-Plage était née en tant que station balnéaire. Elle se séparera de Quend et deviendra une Commune en 1923.

 

Jean Pierre Pérard

*

Église Notre-Dame-de-l'Assomption 

 architecte, Louis Quételart ; inaugurée en 1931 

 

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