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Blasons des communes de la Somme.

Fins

Publié le 31 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en écartelant les armes des d'Amerval et celles des Gallois

Fins

  

Possession d'un certain Hugues de Fins au début du 13ème siècle.

La seigneurie fut acquise au milieu du 15ème par Antoine d'Amerval, il avait épousé en 1470 Antoinette de Bouchavesnes.

Fins

d'Amerval : d'argent à trois tourteaux de gueules.

En 1557 Simon d'Amerval, puis Philippe d'Amerval qui épousa en 1622 Louise de Longueval et en 1628 Marie de Monceaux d'Auxy , c'est lui qui aurait fait construire le château. 

Le château dut être restauré après le passage des troupes en campagne par son fils Henri qui épousa en 1658 Henriette du Clozel.

la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à son achat par la famille Gallois en 1714.

Fins

Gallois : de gueules, au chevron d'argent, sommé d'un croissant du même, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Héritier de la terre, François-Nicolas Gallois, chanoine de la collégiale de Saint-Quentin, en fit don en 1773 à ses petits-neveux Hébert ; Marie-Marguerite Gallois avait épousé vers 1755 Claude Garde de Muret dont elle avait eu Marie-Madeleine, épouse de Michel Hébert (1735-1816).

Ce dernier fut avocat au Parlement et maître particulier des Eaux et Forêts de Chauny, puis maire de Fins sous l'Empire, et conseiller général.

Entré par alliance dans la famille Magniez et vendu vers 1890 à M.Caudeliez, le château appartenait en 1914 à la famille Waxin.

Il fut occupé par les troupes allemandes.

Fins

 

Fins

En août 1916, Ernst Jünger, blessé à Combles, fut transporté dans l'église de Fins, convertie en hôpital.

Le village est en ruines en 1918, du château, on reconnait encore le mur de soutennement du parc et un portail brique et pierre, situés sur la hauteur boisée derrière l'église.

Fins

 

***

Eglise Saint Martin

Reconstruite après 1918

Fins

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Embreville

Publié le 30 Janvier 2021 par remus80

 

 

Embreville

http://armorialdefrance.fr/

Parti au 1er, mi-partie d'or à une croix ancrée de gueules; au 2ème, d'azur à trois croisettes pattées d'argent rangées en pal, à une tête de loup arrachée d'argent, lampassée de gueules et brochant en coeur sur le tout.

 

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté le 4 juin 2021.
Au premier parti figurent les armes de la famille De Monchaux, qui donna les seigneurs de 1380 à 1440. Au deuxième parti, les trois croix pattées d'argent et champ d'azur, sont empruntées aux Gaillard d'Embreville, seigneurs aux XVIIe et XVIIIe siècles. Et sur le tout, la tête de loup évoque le nom du hameau de Hucqueleux, en picard "hurle loup". Il existe par ailleurs un conte en picard d'Armel Depoilly intitulé "Chés leus d'éch Bos d'Hucleux" (Les loups du bois d'Hucqueleux).
(Jacques Dulphy)

                                                                    *

En 1200, Thomas d'Embreville, chevalier.

Cette famille jusqu'en 1380, puis Jean de Monchaux, chevalier.

Son fils Jacques en 1407.

Embreville

de Monchaux : d'or, à la croix ancrée de gueules.

1440, Bernard de Paillart, cette famille jusqu'en 1604 par la vente de Marie de Paillart à Jean Gaillard.

Embreville

De Paillart : d'argent, à une croix de sable frettée d'or (Grand armorial de France de Jougla de Morenas).

Puis les Gaillard jusqu'en 1780, Marie-Françoise-Charlotte Gaillard épouse Jacques Foucques de Teuffles.

Embreville

Gaillard : d'azur, à un chevron d'argent accompagné de trois croix pattées de même.

 

Fief et hameau d'Hucqueleux (littéralement Hurle-loup)

La seigneurie a appartenu de tout temps à l'abbaye du Lieu-Dieu, consistait en une maison d'habitation et bâtiments ruraux avec 300 journaux de terre et 9 de bois.

La ferme fut incendiée à la fin du 18ème siècle et ne fut jamais rétablie.

                                                           *

                               Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Embreville

 

 Construite au 18e siècle, l'église, dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, est jusque dans les années 1770 une succursale de la paroisse de Beauchamps.

À cette époque, le vicaire Desmarest, qui officie à Embreville, prend le titre de curé. En 1778, le comble et la voûte sont restaurés.

En 1826, la municipalité entreprend une demande de secours afin de réalisée des réparations d'urgence de l'église qui menace de ruines. En 1829, les travaux sont réalisés par l'entrepreneur Embrevillois Celestin Gest, sous la direction de l'architecte Plisson. En 1900, le clocher menace de s'effondrer. Il présente de larges fissures et les contreforts se désolidarisent. Des travaux de consolidation sont entrepris par l'entrepreneur de Feuquières Paul Wammain.

Au nord-ouest de l'édifice, se tenait jusque dans les années 1870, le cimetière communal. En 1877, il est translaté au sud-est de l'agglomération, suite à la donation à la commune de la veuve Dohen.

Embreville

Embreville

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Favières

Publié le 29 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason  soumis par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Licques et celles des Essars avec en chef les ailes rappelant l'épopée des frères Caudron, nés dans la commune, la divise ondée symbolise les nombreux cours d'eau traversant le territoire.

Favières

 La commune possède quatre hameaux : Becquerel, Le Pontplimont, Le Hamelet et La Mollière.

 

Le chapitre de la collégiale Saint-Vulfran d'Abbeville possédait la moitié de la seigneurie et l'autre moitié avait son seigneur qui n'y résidait pas.

 

Seigneurs de Favières:

En 1362, Jean d'Avesne, dit Rifflart, écuyer.

En 1378, Jacques Hénart, écuyer.

En 1650 Claude Vaillant, conseiller du roi.

En 1691 Philippe Vaillant, conseiller du roi et magistrat en la sénéchaussée du Ponthieu

Favières

Vaillant : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules (armorial Waignart, Abbeville, fin 16 e-début17e)

De 1728 à 1777, Marie-Gertrude Vaillant, dame de Favières, épouse le marquis François-Joseph de Licques.

Favières

de Licques : bandé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

En 1789, Charles-Antoine Pappin de Caumesnil, chevalier, par achat sur les héritiers de la marquise de Licques.

 

Seigneurs du Hamelet

1500, Philippe du Crocq, écuyer.

1531, Catherine du Crocq épouse Louis des Essars de Meigneux

Cette famille jusqu'en 1789 avec Charles-Marie-Hubert des Essars, seigneur de Françières.

Favières

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Belleval (Fiefs et seigneuries 1870) à qui on doit cette liste précise que la famille des Essars a fait démolir le château du Hamelet, et en a converti les dépendances en ferme.

 

                                         Eglise  Saint Jean-Baptiste  

Remaniée à différentes époques

Favières

En 1850

Favières

FavièresFavières

 

*

Chapelle Saint Corneille au Hamelet

Favières

Favières

Favières

 

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Bourdon

Publié le 26 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Blin de Bourdon (avec la variante des trèfles de sinople) et une divise ondée symbolisant la Somme.

 

Bourdon

 

 

 

En 1548 Claude Gorin acheta quatre des cinq fiefs qui existaient.

Sa fille Marie épousa François Bertin, aïeul de Madeleine Bertin qui, en 1638, les apporta en mariage à Antoine Blin, seigneur de Rainvillers en Beauvaisis et capitaine au régiment de Bachivillers.

Le ménage dut s'installer à Bourdon où, en 1645 naquit leur fils Claude, futur cornette de chevau-légers.

 

Bourdon

Blin : d'argent, à trois trèfles renversés de sable, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef.

Vinrent ensuite Pierre-Claude Blin, cornette de cavalerie, qui mourut en 1742 et Pierre-Louis qui acheta l'année suivante le 5ème fief, réunissant ainsi la seigneurie.

Bourdon

Il existait avant le 16ème siècle une habitation seigneuriale qu'il fit démolir pour  faire reconstruire un château plus vaste après 1748, date de son mariage avec Marie-Claude de Fouquesolles.

Bourdon

Fouquesolles : d'argent à trois quintefeuilles de sable.

BourdonBourdon

Bourdon 

 

Incarcéré à Amiens pendant la Terreur, mais sauvé de la guillotine, il mourut en 1797 à Bourdon.

Louis-Marie, son fils,ancien lieutenant de dragons au régiment d'Artois, avait épousé en 1781 Elisabeth Pingré de Fieffes et s'était installé à Amiens.

Il semble s'être surtout intéressé à son domaine de Gézaincourt.

A la fin du 19ème siècle, Raoul, vicomte Blin de Bourdon, député de la Somme, habita le château du Quesnel en Santerre, et moyennant un loyer symbolique mit celui de Bourdon à la disposition dune oeuvre relgieuse qui y installa un hospice.

En 1929, un incendie ravagea l'établissement dont les murs ruinés subsistèrent pendant plus de trente ans.

Uniques vestiges, la grille et ses piliers de pierre ont été remontés davant le château de Namps-au-Mont.

Bourdon

Château de Namps-au-Mont

                                                       *

                                        Eglise Saint Martin

Bâtie en 1719 avec une tour-clocher et une flèche de pierre ajourée comme de la dentelle.

BourdonBourdon

 

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Flers-sur-Noye

Publié le 25 Janvier 2021 par remus80

Flers-sur-Noye

D'or au chevron engrelé de sinople.

*

Certes , de la manière dont il est rédigé,le blasonnement de la commune paraît bien singulier mais le nom de ce village viendrait du latin flexus et désignerait une haie enchevêtrée de protection en courbe ou en coude ce qui expliquerait le chevron de sinople. Ces armes seraient donc parlantes.
(Patrick Cavelier)

***

Ce n’est que le 9 août 1889 que la commune de Flers est devenue Flers-sur-Noye (elle se nommait Flers depuis 1793) pour éviter les confusions car une autre commune de la Somme, près de Péronne, porte également le nom de Flers.

*

Au 16ème siècle, Jean Le Cat en était le seigneur.

Antoine du Bos fut adjudicataire en 1632 sur François de Rivière, moyennant 13810 livres.

Flers-sur-Noye

Philippe du Bos était lieutenant au régiment de Picardie infanterie, gouverneur des Pages en 1711, il avait épousé Françoise Beaudouin, dame de Fossemanant.

Son fils Pierre-Louis du Bos (1717-1783) épousa en 1743 Marie-Louise de Fransures et fit construire le château en 1746.

Flers-sur-Noye

Leur fils Louis-François du Bos épousa en 1775 Marie-Thérèse Le Quieu de Moyenneville, et passa prudemment la période révolutionnaire dans sa terre en se consacrant à l'amélioration des techniques de culture et au développement des soins médicaux dans le voisinage.

Flers-sur-Noye

Demeuré plus d'un siècle dans sa descenfance, il fut vendu en 1921 à M.Leroy.

Occupé pendant la Seconde Guerre par les Allemands.

Le château fut détruit par un incendie en 1944, quelques mois après la libération, on en voit les ruines dans la rue menant à l'église, le colombier polygonal subsiste.

 

Le château était une belle demeure orientée NO-SE, composée d’un corps de logis marqué par un avant-corps central surmonté d’un fronton semi-circulaire et flanqué d’ailes latérales en légère saillie du côté de l’arrivée (la façade sur le parc était rectiligne). Les façades étaient en briques, la pierre venant encadrer les ouvertures et marquer, par des chaînes à refends l’avant-corps central et les ailes latérales.

Flers-sur-Noye

 

***

Eglise Saint Pierre

du 18ème siècle, en partie réédifiée en 1898.

Flers-sur-Noye

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Millencourt-en-Ponthieu

Publié le 24 Janvier 2021 par remus80

Millencourt-en-Ponthieu

D'argent au chevron de sable accompagné en chef de deux roses de jardin de gueules, tigées et feuillées de sinople, posées dans le sens du chevron et en pointe d'un soleil non figuré d'or.

 

Blason fautif: métal sur métal.

En 2003, à l'initiative du Syndicat de pays du Ponthieu-Marquenterre, une vingtaine de communes volontaires de ce territoire étaient sollicitées pour rédiger une notice historique et pour concevoir l'illustration, avec un blason pour les localités qui en étaient dotées, de panneaux d'information patrimoniales. Ces tableaux ont été conçus sur les plaques de lave émaillées, encore en place dans les villages concernés.
Millencourt-en-Ponthieu, sur la proposition de M. Berthelot, maire, et vice-président du syndicat de pays, était au nombre des communes participant à ce projet. La commune avait alors choisi de faire figurer sur ces plaques le blason -à enquerre suivant: d'argent au chevron de sable, accompagné de deux roses de gueules tigées et feuillées de sinople en chef, et d'un soleil non figuré d'or, soudé en pointe.
Curieusement, ces armes ne correspondent, en tout ou partie, à celles d'aucune ancienne famille seigneuriale du lieu, qui sont toutes connues, depuis et avant les De Malicorne au XVe siècle, et les D'Aigneville ensuite jusqu'à la Révolution. Quinze ans après sa création, l'argumentaire de ce blason a été oublié. Seuls les panneaux, officiels, témoignent de son existence éphémère.
(Jacques Dulphy)

***

Ce projet de blason mêlant les familles d'Aigneville et de Malicorne aurait été historiquement plus judicieux.

Millencourt-en-Ponthieu

 

*

La seigneurie de La Couture sise à Millencourt a appartenu à Gérard de Fretel de Vismes, comme en témoigne un aveu de 1388.

En 1407, Colart de Malicorne, maïeur d'Abbeville, en est le seigneur, puis son fils, également prénommé Colart, en 1430.

Millencourt-en-Ponthieu

 

d'azur, à la bande d'or accompagnée de deux licornes du même.

Hugues de Malicorne de 1463 à 1475, maïeur d'Abbeville et panetier du Roi, il meurt sans postérité.

Son neveu Guillaume d'Aigneville hérita de la seigneurie.

Millencourt-en-Ponthieu

d'Aigneville : d'argent à l'orle d'azur.

Le village sera brûlé en 1554 par le duc de Savoie puis en 1635 par les Espagnols.

Cette famille d'Aigneville jusqu'en 1789  Marie-Josèphe d'Aigneville épousera Alexandre de Carondelet, baron de Potelles.

Vendu à la Révolution à Gabriel -Vincent d'Hantecourt.

En 1813, les terres sont vendues, c'est à partir de là qur l'histoire du château est énigmatique. 

Le château probablement construit sous Louis XIII  dont on n'avait pas gardé de traces, a ressurgi avec les fondations  mises à jour en 2005 lors de la construction d'un lotissement à proximité de l'église.

Millencourt-en-Ponthieu

 

 

* Un autre fief restreint appartenait à la famille Abraham dès 1450.

Puis à la famille de Dampierre de 1635 à 1789.

Millencourt-en-Ponthieu

Abraham de Millencourt : d'argent, à la fasce de sable accompagnée de six billettes du même, trois en chef et trois en pointe.

Millencourt-en-Ponthieu

Dampierre de Millencourt : d'argent, à trois losanges de sable.

 

***

Eglise Saint-Martin

présente un clocher en forme de tour ronde sur une base carrée.

Millencourt-en-Ponthieu

La date de construction est gravée au-desus du portail.

Millencourt-en-Ponthieu

 

Dans l'église furent inhumés en 1680, Marie de Saint-Souplis, épouse d'André d'Aigneville, qui lui fut inhumé en 1753.  

*

La vieille croix en tuf, datant vraisemblablement de la bataille de Crécy, donc du 14ème siècle.

Millencourt-en-Ponthieu

Photo : APictche

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Sailly-Flibeaucourt

Publié le 22 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

S'est appelée Sailly-le-Sec jusqu'en 1906.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des Le Vasseur en 1, celles des de Saint-Blimond en 2 et 3 et celles des de Monchy en 4.

Sailly-Flibeaucourt

 

 

Descendant de Colart Le Vasseur, seigneur de Sailly à la fin du 14ème siècle, Pierre Le Vasseur fut maïeur d'Abbeville à sept reprises dans le dernier tiers du 15ème.

Sailly-Flibeaucourt

Le Vasseur : d'argent à la bande d'azur, accompagné de six billettes de gueules.

Sa petite-fille Marie, dame de Sailly, épousa en 1530 Nicolas de Saint-Blimond.

Sailly-Flibeaucourt

d'or, au sautoir engrelé de sable.

Marie-Margueritte de Saint-Blimond, dame de Sailly et de Ponthoile, épousa en 1600 Jacques du Caurel.

Leur fille Marie du Caurel épousa en 1619 Charles de Monchy, baron de Vismes, et fit entrer la terre dans l'une des plus anciennes familles du Vimeu.

Sailly-Flibeaucourt

de gueules à trois maillets d'or

Au début du 18ème siècle, François de Monchy habitait habituellement Sailly, après sa mort en 1715 à Francières, chez son fils André, le château dut rester inhabité jusqu'en 1758, date à laquelle le second de ses petis-fils, également prénommé André, ancien capitaine de cavalerie, le racheta à son frère Benoit-Alexandre.

A sa mort de ce dernier en 1768, André hérita du titre de marquis de Monchy et continua à habiter Sailly où il mourut en 1782 sans postérité.

Hortense Le Roy, sa veuve, se remaria l'année suivante avec Charles-Marie, marquis des Essarts, ancien capitaine de dragons et neveu de son premier mari.

Sailly-Flibeaucourt

des Essarts : de gueules à trois croissants d'or.

Elle aussi préféra habiter Sailly et l'année suivante racheta à sa belle-mère la nue-propriété des seigneuries de Sailly, Flibeaucourt, Ponthoile et Morlay.

En octobre 1791, le marquis et la marquise des Essarts émigrèrent en Hollande avant de partir pour l'Angleterre.

Laissant son mari, Hortense des Essarts rentra en France pour éviter la confiscation de ses biens, non sans difficultés car en octobre 1792 elle dut quitter Sailly dont la population était venue la menacer.

Incarcérée en mars 1793, elle ne fut libérée qu'en octobre 1794 pour trouver son château pillé et entièrement vide.

Rentrée en jouissance en 1797, elle retrouva son mari en 1802 et s'installèrent à Maison-Ponthieu.

Au début du 20ème siècle, le château appartint à Eusèbe Hecquet de Beaufort qui y mourut en 1926.

Sailly-Flibeaucourt

Hecquet de Beaufort : de gueules, à un pélican avec sa piété d'argent, au chef de même chargé de trois croisettes de gueules.

Sailly-Flibeaucourt

Il passa ensuite à Jacques-Noël Stremler, industriel à Sailly, puis à sa fille Madame Bernard Durosoy.

Il fut vendu en 1976 à La commune et abrite aujourd'hui la mairie.

L'édifice remonte partiellement au XVIe siècle, date à laquelle le domaine entre dans la famille de Monchy, c'est principalement au XIXe siècle, que le château subit la plupart de ses modifications. Fait à la fois de briques et de pierres, les murs de l'édifice attestent de ces nombreux remaniements.

Sailly-Flibeaucourt

Sailly-Flibeaucourt

 ***

Quant au château de Flibeaucourt, construit en briques en 1850 par M.Sangnier, magnat du rail parisien.

Cette famille l'a gardé jusqu'à la Première guerre mondiale, puis donné à l'église pour en faire un établissement d'enseignement catholique pour garçons, à cette époque deux ailes sont rajoutées.

Lorsque l'école fut fermée, c'est l'agriculteur voisin qui en prit possession avant de parceller le terrain.

Vendu en 2005 à la famille Lutz qui l'a transformé et donné son cachet actuel.

Il appartient depuis 2013 à un couple Anglo-Hollandais Tim et Margreeth Alexander qui en a fait un hôtel avec chambres d'hôtes. 

Sailly-Flibeaucourt

 

Sailly-Flibeaucourt

 

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Eglise Saint Martin

Le 14 juillet 1714 l'évêque Sabbatier consacra l'église

Sailly-Flibeaucourt

Sailly-Flibeaucourt

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Cramont

Publié le 19 Janvier 2021 par remus80

Cramont

 

http://armorialdefrance.fr/

De sinople à la croix d'or chargée de cinq coquilles d'argent.

*

Le choix d'un blason pour Cramont semble marqué d'une succession d'incompréhensions, ou d'erreurs.
En 1988, M. Pierre Damlencourt, maire, s'informe auprès des Archives Départementales de l'existence ou non d'un blason pour sa commune, car il voudrait le faire figurer sur les documents communaux et les plaques de rues.
On lui conseille de reprendre les armes des de Boubers, car Marie (ou Mariette de Boubers), épouse de Jacques du Hamel de Bellenglise, en fut seigneur au début du XVIe siècle. On lui conseille donc une croix, cinq coquilles. La mode est au sinople, on choisit donc une croix de sinople pour ne pas copier exactement les armes des "grands" Boubers, qui sont: d'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'or.
Or, ces Boubers-là sont les seigneurs de Bernâtre, le village voisins, et sont issus de la plus vieille noblesse du Ponthieu. Tandis que Marie (ou Mariette) de Boubers, de Cramont, est issue d'une autre famille, plus modeste, originaire de Saint-Riquier, et portant un autre blason. Mais tant pis, le choix est fait. Et le blason aux coquilles apparaît pour la première fois sur le programme de la fête locale de juillet 1989.
Deuxième erreur: lors de la commande des plaques de rues, vers 1992, le sinople de la croix devient le sinople du champ, et les coquilles se retrouvent en enquerre sur la croix d'or. Tant pis encore, l'erreur est validée. Et Cramont porte désormais, et fait usage, sans délibération pour autant, de sinople à la croix d'or chargée de cinq coquilles (soudées) d'argent.
(Jacques Dulphy)

***

Marie (ou Mariette) de Boubers épousa en 1508 le baron Jacques du Hamel de Bellenglise .

Puis les descendants de cette famille.

Cramont

de gueules, au chef d'or chargé de trois molettes d'éperon de sable.

En 1750, la seigneurie appartenait à Alexis-Jean, marquis du Chastelet, gouverneur de Bray sur Somme.

Cramont

du Chastelet : de gueules, à la fasce d'argent accompagnée de trois tours d'or.

Il vendit vers 1766  à Julien-Ghislain de Pestre, comte de Seneffe.

Puis son fils Jean-Baptiste-Paul de Pestre, jusqu'en 1789.

Cramont

de Pestre : de gueules, à une clef d'or renversée en pal, accostée de deux étoiles à six rais d'argent.

*

Hameau du Ménage

Aujourd'hui quartier

Il existait une motte féodale dans le bois

La famille Gannelon tenait le fief au 15ème siècle.

Puis  Antoine d'Aigneville par son mariage en 1525 avec Jeanne de Gannelon.

Puis Guy de Chantelou en 1555 par son mariage avec Jeanne d'Aigneville.

En 1560, Jeanne de Chantelou épouse Louis de Vaudray, ils vendent en 1564 à Galois de Carpentin, capitaine de Saint-Riquier.

Puis ses descendants. 

Cramont

 de Carpentin : d'argent, à trois fleurs de lis au pied coupé de gueules.

***

Eglise  Saint-Martin

L'ancienne était en pierre, le clocher avait la forme d'une cloche surmoné d'une flèche effilée.

L'édifice actuel a été reconstruit un peu plus loin, en bordure de la route, de facture néo-gothique comme ce fut la mode dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Cramont

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Bussu

Publié le 14 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason de Jacques Dulphy associant les armes originelles de la famille de Bussu (en changeant le champ d'argent en or) et celles des Montmorency-Laval avec les deux alérions d'azur.

 

Bussu

 

 

En 1167 Pierre de Buissu (sic), chevalier, souscrit à une charte de Philippe d'Alsace et en 1174 fit plusieurs donations à l'abbaye de Long-Pont.

Bussu

d'argent à la bande de sable, chargé de trois coquilles d'or.

Au XVème Artus de Bussu.

Sa fille Marie de Bussu épouse René II de Laval (1495-1532)

Jacques de Laval (1526-1579)  posséda la seigneurie qu'il tenait de sa mère Marie de Bussu, morte en 1572. 

Possession au XVIème siècle de la famille Piedfer, comme on le voyait par les tombes sépulcrales dans l'église.

Bussu

Piedfer : échiqueté d'or et d'azur

La seigneurie comportait un château-fort qui dut disparaître au cours des guerres du XVIIème.

La maison seigneuriale qui le remplaça fut démolie au milieu du XVIIIème.

Claude-Adrien de Court (1705-1755) l'acheta vers 1740.

Bussu

 

d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

Puis sa fille Marie-Louise de Court (1732-1822) qui épousa en 1757 Alexandre-Nicolas De Bray (1729-1785) seigneur de Flesselles. 

Bussu

De Bray de Flesselles : d'azur à deux flèches passées en sautoir, accompagnées de deux demi-vols, le tout d'argent.

 

En 1769, rapporte l'abbé Decagny, M.Witasse habitait la maison seigneuriale qu'il céda en 1780 au marquis d'Estourmel.

A la veille de la guerre de 1914-18 qui vit sa complète destruction, le château appartenait aux Tournière.

Le château était le quartier-général allemand du 15/10/1914 au 7/10/1915.

Bussu

 

en 1914

 

Bussu

 

Bussu

 

*

Eglise Saint Martin

L'ancienne dont le choeur fut achevé en 1533 et la nef en 1550, ces dates étaient gravées sur le mur extérieur de l'abside.

Détruite pendant la Première Guerre.

Bussu

ancienne église en 1914

Bussu

Eglise actuelle.

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Talmas

Publié le 11 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

Mais fait usage d'un logo 

Talmas

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec le tilleul plusieurs fois centenaire, l'écu central aux armes des de Monchy, et sur la terrasse trois trèfles rappellant les premiers sires de Talmas.

Talmas

 Pierre de Thalemars (Talmas) est seigneur au 14ème siècle, lieutenant du gouverneur du Baillage d'Amiens en 1388. 

Les sires de Talmas portaient sur leur sceau un écu au chevron, accompagné de trois trèfles.

Essai de reconstitution du sceau de Pierre de Thallemars, seigneur de Talmas, lieutenant du gouverneur du baillage d'Amiens (1388).

 

Sceau rond de 22 millimètres, archives de Saint-Omer. Ecu au chevron accompagné de trois trèfles, soutenu par un ange, supporté par deux lions, dans un trilobe. Inscription : [SEEL DE PI]ERRE DE THALEMARS. . Dessin de JACQUES DULPHY

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Puis les de Mailly au 15ème siècle et début du 16ème.

Au 16ème siècle, le château est occupé par une dame de Monchy en 1597.

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de gueules à trois maillets d'or

Fils cadet de François de Monchy, baron de Vismes, Georges de Monchy est le seigneur au 17ème siècle, capitaine des gardes du duc d'Elbeuf.

Il avait épousé  Marie-Louise de Ghistelles qui mourra en 1673.

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de Ghistelles : de gueules au chevron d'hermine

Leur fils Armand-Georges, comte de Monchy, seigneur de Talmas et de Beaucamps-le-Vieux, mourut prématurément en 1723, laissant Thérèse de Widebien, dame d'Ignaucourt, son épouse, élever au château ses quatre filles.

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En 1736, le dénommé François Lenglet est le cuisinier de la comtesse de Monchy au château de Talmas.

Henriette-Marie de Monchy, l'une des quatre filles, née en 1715, épousa en 1740 à Talmas Joseph-Hypolite de Fléchin, marquis de Wamin, qui meurt en 1780.

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Fascé d'or et de sable

Gouache de Marcel Stiennon 1975.

Cette demeure n'a pas laissé de vestiges.

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Le tilleul surnommé ch'Carcan.

Situé au centre du village, près de la mare de la Ville, ce tilleul serait âgé de plus de 400 ans et aurait servi de gibet. Beaucoup de ces tilleuls ont été plantés à l’occasion de la naissance du Dauphin, futur Louis XIII, fils d’Henri IV et de Marie de Médicis.

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                                             Eglise Saint-Aubin

Reconstruite en 1822 sur l'emplacement d'une église du 18ème siècle, ravagée par un incendie en 1804.

Le choeur ne fut réalisé qu'en 1853. 

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en 1910

                                                                     *

 Hameau de Val-de-Maisons

 Sur ces terres qui appartenaient à l'abbaye de Saint-Jean, par une donation de Jean, comte de Ponthieu, les moines avaient édifiés une chapelle pour les fermes du Val. Reconstruite à plusieurs reprises, elle a traversé les siècles pour assurer la continuité d'une présence religieise dans ce hameau.

L'édifice actuel dédié à Sainte Marguerite date de la seconde moitié du 19ème siècle.

Talmas

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