Ancienne commune créée en 1829 par la fusion d'Ainval et de Septoutre, jusqu'en 1965 où elle fut rattachée à Grivesnes.

AINVAL

La seigneurie relevait pour la plus grande partie de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye.

Guillaume d'Ainval fut seigneur au XIVème siècle et épousa Barbe d'Amerval.

d'Ainval : d'argent à un chef émanché de gueules et une bande coticée d'azur brochant sur le tout, accomagnée en chef d'une molette d'éperon du même posés sur l'argent.

Puis Charles Formé dont la famille conserva le domaine jusqu'en 1537 avec le mariage de Marie Formé avec François de Partenay.

de Partenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.

Son fils également prénommé François épouse Barbe d'Ainval en 1577.

Charles de Partenay épousa en 1614 Anne du Plessier.

Le château fut brulé à la fin du XVIIème siècle.

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                                            Eglise Saint Martin

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

SEPTOUTRE

Seigneurie relevant de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye

Appartenait au XVème siècle à Françoise d'Encre, dame de Rouvrel, elle épouse en 1497 Jean II de Boufflers.

Leur fils Jean en 1532.

Barbe d'Ainval marié en 1577 à François de Partenay, elle habitait encore le château en 1596.

En 1640, François de Herte devient le seigneur lorsqu'il épousa Yolande de Goussencourt.

En 1702, Angélique de Herte, dame de Septoutre,épousa Charles-Henri Le Royer de Montclot, futur maréchal de camp. 

En 1765, leur fille Barbe-Angélique se marie avec Louis de Goussencourt et réunit le domaine à celui de Grivesnes.

de Goussencourt : D'hermine au chef de gueules.

Vraisemblablement élevé à la fin du XVIIème siècle, le château ne servit plus, dèslors, que de rendez-vous de chasse aux Goussencourt de Grivesnes.

Angélique de Goussencourt épousa en 1801 Antoine de La Myre, elle donna le domaine de rapport affermé à sa fille Charlotte qui, entrée en religion, n'y habita naturellement pas.

Héritier en 1871, Charles de Beaurepaire-Louvagny s'en défit en 1901.

Le château fut reconstruit après 1918 dans un style proche de l'ancien.

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                                          Eglise Saint Léonard

                               Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

La commune ne possède pas de blason officiel.

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant trois arbres en chef évoquant l'étymologie du lieu avec les armes de la maison de Roye qui fut suzeraine en partie, et une ancre rappelant le passage du canal du Nord ouvert en 1965.

L'étymologie attestée est petit bois entouré d'une haie.

La seigneurie appartenait en partie à la maison de Roye et à l'abbaye Saint Barthélémy de Noyon.

En 1374, Mathieu de Roye y possédait un  manoir.

de Roye : de gueules à la bande d'argent

Il y avait un château d'architecture médiévale à 4 tours détruit en 1917 lors de la Première Guerre mondiale, quelques vestiges existent encore près du nouveau château, reconstruit en 1925.

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Eglise Saint Médard

Entièrement détruite en 1917, reconstruite en 1925.

Ancienne église en 1875. aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

La commune ne possède pas de blason officiel.

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes originales de la famille de Lessau avec ses limaçons, en changeant la couleur des émaux par celles bleue et or du Ponthieu. 

La commune ne possède pas de blason officiel.

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Belloy avec une oie rappelant l'étymologie populaire et légendaire

 Une étymologie populaire, non avérée mais solidement légendaire donne pour Auchonvillers le sens de "village des oies"  (oie, en picard, se dit euson,  ou aujon).

On ne trouve pas trace de châtelain portant le nom d'Auchonvillers. La seigneurie d'Auchonvillers était mouvante du château d'Aveluy. 

Au XVIIIème siècle, vers 1752,la seigneurie appartenait au marquis Benjamin de Belloy (1717-1791), ancien colonel d'artillerie.

de Belloy : de gueules à sept losanges d'or.

Il épousera en 1748 Marie-Joseph de Valicourt, il rajoutera son nom au sien.

Puis son fils Marie-Bonaventure de Belloy (1756-1822).

Une deuxième seigneurie appartenait au comte d'Hésecques.

Le lieu-dit, la Bataille, sur le territoire communal laisse à penser que se déroula à cet endroit un combat entre Français et Impériaux. Le fort de la Tour du Pré qui existait autrefois semble accréditer cette hypothèse.

Le village a été totalement détruit au cours de la Grande Guerre.

                                             Eglise Saint Vincent

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

avant 1914.

reconstruite dans les années 1920.

La commune ne possède pas de blason officiel.

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant deux des maillets de sinople de la famille de Mailly et une croix templière en franc quartier.

Rigobert de Raincheval (1168-1220) en était le seigneur, marié en 1192 à Jehanne de Domart.

Une commanderie de Templiers s'est installée au lieu-dit Belle-Eglise, XIIème et XIIIème siècle.

On trouve en 1507 Antoine de Vadencourt.

Charles de Moyencourt (1488-1578), seigneur de Moyencourt, Vadencourt et Arquèves.

Cyprien de Montebenne 1600-1660), seigneur d'Hérissart, maréchal des camps et armées du Roi.

Sa fille Charlotte apporte la seigneurie par mariage en 1660 à René-Jean de Mailly.

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

En 1743, Marie-Louise-Françoise-Victoire de Mailly épouse le comte d'Hésecques, ce sera le dernier seigneur.

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Eglise Saint-Martin

Fin XVIIIème, façade restaurée en 1876.

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.