Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Laleu

Publié le 28 Mai 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de Guillaume Du Breuil, prieur de Laleu, avec celles de Jeanne de Cambron, dame de Laleu en 1520, dans un écu en losange.

 

Laleu

 

 

 

Appartenait "pour partie"à l'abbaye de Saint-Valery, de l'ordre de Saint Benoît, avec une église aujourd"hui détruite. Le domaine appartenant au prieur dépendant de l'abbaye.

Présence d'un prieuré fondé par les sires d'Airaines. Le prieur était, de fait, "seigneur" du village.

Laleu

 

ruines du Prieuré. - Extrait de La Picardie historique et monumentale.

collection Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Etymologiquement d'ailleurs, Alleu signifie : terre dont le possesseur ne doit pas d'hommage ou de reconnaissance à un seigneur.

- L'autre partie du domaine de Laleu appartenait en 1485 à Jean Gaillard.

Jeanne de Cambron est dame de Laleu en 1520. 

Laleu

de Cambron : fascé de gueules et d'or de huit pièces.

- Guillaume du Breuil, prêtre chancelier de la cathédrale d'Amiens, est prieur de Laleu (Armorial général, édit de 1696), et à ce titre quasiment seigneur de Laleu. Il portait : "d'azur au lion d'argent couronné d'or, au franc-quartier d'hermine."

Laleu

Attention : il convient de ne pas confondre un autre Laleu, situé aussi en Vimeu, mais en Vimeu côtier, ajourd'hui commune de Lanchères, dont les De Vaudricourt étaient seigneurs.

 

Il n'y a pas d'église dans le village. 

Laleu

commentaires

Templeux-le-Guérard

Publié le 19 Mai 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé en accord avec Jacques Dulphy associant la croix pattée des Templiers et les armes des comtes de Messey, qui furent parmi les derniers seigneurs du lieu.

 

Templeux-le-Guérard

 

 

Une tradition orale invérifiable, associée à une hypothèse étymologique tout aussi hypothétique, associe le nom de Templeux aux chevaliers templiers. Aucun document n'atteste leur présence, mais la légende est indéracinable. Un projet héraldique ne saurait donc l'ignorer.
D'autant que l'idée de "temple" est bien antérieure à celles des temples protestants, qui vinrent aux temps modernes.
Avant la Révolution de 1789, la seigneurie  faisait partie du domaine de Ronssoy, aujourd'hui commune voisine.
Templues en 1276," Guérard du premier maître vraisemblablement, qui en a été le fondateur". Ce village formait autrefois une seule paroisse avec le village voisin de Ronssoy. "A une époque plus ancienne il y eut vraisemblablement des seigneurs particuliers ; mais les annales du lieu n'en ont point conservé souvenirs. En dernier lieu, le domaine en était réuni et enclavé dans la puissante chatellenie de Rons(s)soy et avait les mêmes ressorts" .
Templeux-le-Guérard ayant eu durant un fort long temps les mêmes seigneurs que Le Ronssoy, on peut considérer qu'ils furent :
- En 1595 : Léonor de Hallewin .

Templeux-le-Guérard

 

D'argent à trois lions de sable armés, lampassés et couronnés d'or

- Avant 1705 : François du Crocq (époux de Marguerite Godard), mort en 1705.
- En 1729 le comte de Messay, seigneur du Ronssoy, Berteaucourt et AL., époux de Marguerite-Françoise de Lattaignant.

Templeux-le-Guérard

Les De Messay (famille venue du Languedoc) portaient : d'azur au sautoir d'or.
Claude-René de Messey, dit le comte de Messay, marié en 1713 à Marguerite-Françoise de Lattaignant, seigneur du Ronssoy et de Templeux-le-Guérard, d'où René, né en 1716.         
                                                                                  *
                                                               Eglise Saint Médard

Templeux-le-Guérard

Aquarelle d'O.Maqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

Templeux-le-Guérard

en 1906.

Détruite comme le village pendant la Première Guerre mondiale.

Templeux-le-Guérard

Reconstruite en 1928.

Templeux-le-Guérard

 

commentaires

Ovillers-La-Boisselle

Publié le 14 Mai 2024 par remus80

Ovillers-Laboisselle

https://armorialdefrance.fr/

Écartelé: au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 2e échiqueté d'argent et de sable, au 3e de gueules à trois lionceaux d'or, au 4e d'argent à trois roses de gueules; à la divise ondée d'argent brochant sur la partition.

 

Création Jean-François Binon.
Adopté le 17 juillet 2015.

 

En 1178, Johannes d'Auvillae, seigneur d'Ovillers, fut l'un des signataires de la charte communale d'Encre.

Le territoire d'Ovillers appartenait pour partie au marquisat d'Ancre, pour partie à l'hôtel-Dieu de Corbie et pour partie à M. de Sachy de Saint-Aubin.

Il existait également un fief du nom de Machaux.

Une partie de La Boisselle appartenait au marquisat d'Albert, et le fief de La Turotte appartenait au roi. La seigneurie de La Boisselle était possédée par la famille de Lagrenée 

Ovillers-Laboisselle

de Sachy : échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.

*

 

                                        Eglise Saint-Pierre de La Boisselle

Ovillers-La-Boisselle

 

Aquerelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville. 

 

Eglise Saint Vincent d'Ovillers

Ovillers-La-Boisselle

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

 

Ces deux églises ont été détruites pendant la Première Guerre.

Ovillers-La-Boisselle

 

commentaires

Heudicourt

Publié le 1 Mai 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'échiqueté des comtes de Vermandois avec une croix symbolisant la croisée des chaussées (qui reprennent aujourd'hui le tracé de deux voies antiques) et une colombe porteuse de la Sainte Ampoule pour Saint Remi, patron de l'église. 

Heudicourt

 Suivant la tradition, ce nom viendrait de son fondateur Eudes 1er, comte de Vermandois. 

Heudicourt

Comtes de Vermandois : échiqueté d'or et d'azur.

D'après la généalogie d'Etienne Pattou sur la maison de Wavrin.

La seigneurie appartenait à la famille de Waziers dès le 13ème siècle.

En 1413, Louis de Wavrin-Waziers, seigneur d'Heudicourt et de Gouzeaucourt, épouse Jeanne de Flavy, il sert le parti bourguignon et rend hommage en 1417 pour sa tour d'Heudicourt (Hendicourt), il meurt en 1435.

Puis son fils Jean 1er (1415-1473), ambassadeur et conseiller de Philippe Le Bon, il se marie avec Alix de Saveuse.

Leur fils Gilles 1er de Wavrin-Waziers (1440-1508) qui épouse en 1490 Marguerite de Rebreviettes puis en seconde noces  Marie de Noyelles en 1495.

Puis Antoine de Wavrin-Waziers (1496-1536).

Heudicourt

D'azur, à un écusson d'argent en abîme brisé d'une cotice de gueules brochant sur le tout.

                                                                               *

                                                              Eglise Saint Remi

Heudicourt

ancienne église en 1876-aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

Heudicourt 

Avant 1914

 

Heudicourt 

Sans la flèche du clocher. 

Détruite avec le village en 1917.

Heudicourt 

                                          Nouvelle église reconstruite après guerre

commentaires

Hallu

Publié le 28 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Dames chanoinesses de Maubeuge, en changeant l'émail du champ en azur, avec la colombe et la crosse.

 

Hallu

 

La seigneurie appartenait aux Dames chanoinesses de l'abbaye de Sainte-Aldegonde de Maubeuge.

L'histoire n'a retenu aucun seigneur de ce nom.

Ce petit village du Santerre n'avait alors pour notables que le curé et le fermier des Dames chanoinesses.

Hallu

De gueules à une sainte Scholastique assise sur une chaise à l'antique, tenant en sa dextre une crosse, le tout d'or, et en sa senestre un livre ouvert d'argent, et à ses pieds ayant un écusson en losange d'or chargé de trois chevrons de sable.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696).   

Hallu

Ferme seigneuriale en 1875

Aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

                                                 

                                                                   *

                                                    Eglise Saint Pierre

Hallu

 

Ancienne église en 1875, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

 

Hallu

 

Vers 1910

 

Détruite lors de la Première Guerre

Hallu

 

 

Hallu

photo: APictche

 

On remarque aussi dans la chapelle de sainte Anne, située à gauche du chœur, une dalle de tombe sur laquelle on lit :

Chi gist Lopiz Geranlt Maudhuit laboureur Fermier des Dames de Maubeuge à Hallu Quy trespassa l'an mil cinq cens cinquante huict, priez Dieu pour son ame.

On voit gravé sur cette pierre tombale un personnage, la tête nue, les mains jointes, en costume du xve siècle plutôt que du xvIa. Sur un tableau en bois peint placé dans le cimetière au chevet de l'église, se trouve cette autre épitaphe :ICI REPOSEnt LES CORPS DU SIEUR JEAN-BAPTISTE GOGUET RECEVEUR DES DAMES DE MAUBEUGE DECÉDÉ LE XXII FÉVRIER 1777, AGÉ DE 63 ANS  et DE DEMOISELLE CÉCILE SERPETTE DE LA FERNE SON ÉPOUSE DÉCÉDÉE LE XIII AVRIL 1787, AGÉE DE 67 ANS.

 

commentaires

Rouy-le-Grand

Publié le 20 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Gand-Vilain avec un chef ondé (territoire longé par le canal du Nord et celui de la Somme), en y ajoutant un roseau pour l'hypothèse étymologique du nom.

 

Rouy-le-Grand

 

 

Vers l'an 1015 , le chapitre des chanoines de la cathédrale de Noyon reçut de l'évêque Hardouin de Croy, son bienfaiteur, des biens considérables à Rouy-le-Grand. Ces bénéfices sont confirmés en 1153 (Decagny).

Selon certains étymologistes, Rouy viendrait du mot celtique rouhr signifiant roseau, pour d'autres, il devrait son nom au chanvre : dans les siècles reculés il existait ici un droit de roage : voir le mot rouir, rouissoir. L'activité de rouissage du chanvre était favorisée par la présence de la rivière de l'Ingon.

Il y eut des seigneurs de ce nom comme Regnault de Rouy qui se distingua au 14ème siècle( on ne connait pas leur blason).

Hugues de Rouy au 16ème siècle qui s'allia à Mariette de Monchy.

Leur fille Françoise de Rouy épousa Guillaume de Lannoy, seigneur de La Boissière.

En 1567 parait Antoine de La Fons, marié à Marie de Mailly, leur fils Adrien était en 1605 seigneur du lieu, il avait épousé Marguerite de Crécy.

Nous trouvons en 1584 François Des Fossés (Des Fossez), écuyer, qualifié de seigneur en partie des deux Rouy.

Rouy-le-Grand

De gueules, à deux lions d'or adossés et passés en sautoir, lampassés d'azur, les queues doublement entrelacées.

Nicole Des Fossés, dame de Rouy, épousa en 1588 François-Héroual de Rouvroy, vicomte de Rouy, qui demeurait en 1610 au château de Rouy-le-Petit. 

Puis son fils, Louis-Hercule de Rouvroy marié à Madeleine Le Fournier de Wargemont qui décède en 1692 et sera inhumée dans l'église de Rouy-le-Petit.

En 1717, Henri-François Des Fossés.

En 1748, Angélique-Louise Des Fossés, vicomtesse de Rouy, épouse Jean-Guillaume-François-Marie de Gand-Vilain.

Rouy-le-Grand

de sable au chef d'argent.

*

Eglise Saint Etienne 

 

  • A l'origine l'église de Rouy-le-Grand était l'édifice religieux élevé pour la paroisse des deux villages. D'époque romane, elle portait une croix de Malte en relief, que l'on peut expliquer par la partie des dîmes que Rouy payait au commandeur d'Éterpigny. En partie rasée par les allemands lors de la Première Guerre Mondiale, l'église, à l'origine en pierres, fut reconstruite en briques en 1925. A l'intérieur, on peut admirer un grand portrait en toile de Saint-Étienne, réalisé par le peintre Lobjeois, qui a beaucoup peint dans les églises reconstruites de la Somme. L'église n'est ouverte qu'une fois par an, lors de la fête du village, le 1er week-end de septembre.
    Source : Panneau historique de la Communauté des communes du Pays Neslois.

 

Rouy-le-Grand

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

 

Rouy-le-Grand

Rouy-le-Grand

photo: Claude Deroletz.

 

commentaires

Rouy-le-Petit

Publié le 17 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois hures de sanglier de la famille de La Fons et la croix de Malte des hospitaliers d'Eterpigny, co-seigneurs du lieu.

 

Rouy-le-Petit

 

 

Les gros décîmateurs et seigneurs, en partie, étaient les chanoines de Nogent et la commanderie Saint-Jean d'Eterpigny.

A ce titre au-dessus de la fenêtre circulaire du portail de l'ancienne église Saint-Etienne de Rouy-le-Grand, qui était commune aux deux Rouy jusqu'au 15ème siècle, se trouvait une croix de Malte en relief.

Rouy-le-Petit

 

 

Devient une paroisse indépendante au 15ème siècle.

En 1567, Antoine de La Fons, chambellan et bouteiller de Vermandois, est le seigneur , il épouse Marie de Mailly en 1572.

En 1605, leur fils Adrien de La Fons prend la succession, il épouse en 1600 Marguerite de Crécy.

Son château fut rasé à la Révolution.

Rouy-le-Petit

*

Eglise Saint-Eloi

L'ancienne église paraissait être du 16ème siècle.

Rouy-le-Petit

Aquarelle d'O.Macqueron en 1876-Bibliothèque d'Abbeville.

 

Rouy-le-Petit

 

Fortement endommagée lors de la Première Guerre

Rouy-le-Petit

reconstruite en briques rouges entre les deux guerres.

Rouy-le-Petit

commentaires

Puzeaux

Publié le 14 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par jacques Dulphy associant les armes de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras et celles de la famille de La Personne.

 

Puzeaux

 

*

La seigneurie appartenait dès le VIIème siècle à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras.

Puzeaux

d'or à la croix ancrée de gueules.

 

Une inscription gravée sur une pierre tombale mentionnait avant la Grande Guerre la mort de Gilles de Puzeaux en 1279. La notice monographique des instituteurs de 1897 dit : "Un monument curieux sous plus d'un rapport nous donne d'abord le nom d'un seigneur de Puzeaux inconnu jusqu'alors : Gilles de Puchesiaues, qui vivait au 13e siècle". On ne sait rien de ce personnage, et la pierre a disparu dans la ruine de l'église durant la Grande Guerre. Sans doute seigneur d'un fief restreint sur la localité.

A son sujet, Marchand (Notes diverses sur diverses localités des cantons de Chaulnes, de Nesle et de Rosières) écrit encore, en 1873, au sujet de l'église de Pozières :

 

"A l'entrée du choeur, on lit sur une dalle en pierre de liais l'inscription suivante (note perso : en lettres gothiques) : "Chi gist Gilles de Puchesiaues qui trespassa en l'an de l'Incarnation de J.C 1270"

 

On trouve également Jehan de La Personne en 1394, seigneur entre-autres de Chaulnes.

Né en 1330, décédé en 1404

Puzeaux

 

*

Eglise Saint-Vaast

 

Puzeaux

ancienne église en 1867, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Détruite en 1918.

Reconstruite en 1925.

Puzeaux

photo : A.Pictche

commentaires

Estréboeuf

Publié le 10 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un pairle inversé, la crosse de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme, seule suzeraine d'Estréboeuf avec les trois molettes d'argent sur azur empruntées aux de Lesperon, derniers seigneurs de Neuville et les trois merlettes de sable empruntées aux Picquet de Noyencourt, derniers seigneurs de Drancourt.

 

Estréboeuf

 

 

 

 Estréboeuf appartenait à l'abbaye de Saint-Valery.
 Hameaux de Drancourt, de Neuville.
 
 Drancourt avait pour seigneurs au 15e siècle les De Mailly, au 16e siècle les De Brestel, au 17e siècle les du Bos ; vendu en 1719 à Jacques Senault. 

Estréboeuf

 

                             D'or, à trois branches d'aubépine de sinople fruitées de gueules
                                                            gouache Marcel Stiennon 1972
 
En 1780, Guy-Antoine Picquet, chevalier, marquis de Noyencourt, chevau-léger de la garde du roi, est seigneur de Drancourt. Les Picquet de Noyencourt portaient : d'azur à la bande d'or chargée de 3 merlettes de sable .

Estréboeuf

Estréboeuf

château de Drancourt

Neuville : les seigneurs au 15e siècle étaient les De Fontaines, au 17e, on trouve les Doresmieulx (ou d'Oresmieux), aux 17e et 18 siècles (jusqu'en 1782)  les De Lesperon, qui portaient : d'azur à trois molettes d'éperons d'argent.

Estréboeuf

 

Estréboeuf 

château de Neuville

aquarelle d'O.Macqueron 1859-bibliothèque d'Abbeville 

Estréboeuf

château de Neuville.

*

Eglise Saint Jean-Baptiste

Estréboeuf

ancienne église en 1850, aquarelle d'O.Macqueron.

Estréboeuf

reconstruite , aquarelle d'O.Macqueron en 1866

Estréboeuf

en 1906.

 

 

 

commentaires

Hedauville

Publié le 7 Avril 2024 par remus80

Hedauville

https://armorialdefrance.fr/

 

Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople à trois croisettes recroisetées au pied fiché d'or, au 2e d'or à la fleur de coquelicot tigée et feuillée au naturel, au 3e d'azur à l'agneau pascal couché d'argent tenant une crois haute d'or à la bannière d'argent chargée d'une croisette de gueules.

                                                                    *

Création Jean-François Binon.

Hedauville

*

 

Au XIIème siècle la terre était en possession du prieuré Saint-Denis d'Amiens.

Le sire d'Aveluy possédait la seigneurie au 13ème siècle.

Vendue en 1361 à Gilles de Mailly.

Hedauville

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

 

 

Le château est construit en 1724 par Antoine de La Chesnet, conseiller du Roi.

En 1753, Louise-Adélaïde de La Chesnet l'avait apporté en dot par son mariage avec François-Marie d'Hestrus de Goussencourt.

En décembre 1779, ils vendent le domaine au marquis de Lameth, d'Hénencourt.

Hedauville

de LamethDe gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orle.

Ce dernier cherche à louer le château dès 1786  et en 1789, sans succès, il se résolut à céder le domaine en 1790 à Philippe de Verdière, ancien capitaine d'infanterie, qui ne le garda pas longtemps lui non plus.

En 1808 lui succéda Augustin Musnier de la Converserie.

Puis en 1828 M.Barlet, en 1842 le comte de la Fontaine-Solare et enfin en 1877, la comtesse de Riencourt, née de Lameth.

Situé dans le secteur tenu par l'armée anglaise en 1914-1918, le château servit de cantonnement.

Les projectiles allemands détruisirent les dépendances mais ne causèrent que des dommages superficiels au château.

Louis Carré qui y avait installé son exploitation agricole, en confia la restauration à Charles Leredde, architecte à Albert.

L'ensemble était à nouveau en fort mauvais état en 1975 lors de l'acquisition par Yves Lecoq qui lui a redonné sa vocation résidentielle.

Hedauville

*

église Saint Jean-Baptiste

19ème siècle

Hedauville

aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

Hedauville

 

 

 

commentaires
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 > >>