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Blasons des communes de la Somme.

Nampty

Publié le 28 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en inversant les émaux de la famille Duval de Nampty, derniers seigneurs du lieu.

Nampty

 

 

La seigneurie se divisait primitivement en deux parties, l'une laïque, l'autre ecclésiastique, qui semblent avoir été réunies au XVIème siècle.

 

Au commencement du XIVème siècle, Clémentine de Nampty était l'épouse de Roger, seigneur de Cury (fief à Vers), capitaine des chasses et bois de l'évêque d'Amiens, il décéde en 1347.

Le manoir seigneurial construit près de la rivière était ruiné en 1372.

Firmin Le Clerc en donna aveu en 1372, longtemps sa famille en garda la possession, en 1516 Antoine Le Clerc se déclarait seigneur, sa fille Etiennette fut la dernière de la branche.

La seignerie passa ensuite aux du Caurel, en 1580 Antoine du Caurel et son épouse Jeanne de Carvoisin.

NamptyNampty

Carvoisind'argent à la bande de gueules et un chef d'azur.

Cette famille réunit les deux parties de la seigneurie dans la seconde partie du XVIIème, puisque Anne du Caurel, chevalier, en faisait relief à l'Abbaye de Corbie en juillet 1676.

Puis en septembre 1700, Jean-Guislain duval, écuyer, seigneur des Alleux, qui se fit appeler Duval de Nampty, il avait épousé en 1743 Marie-Madeleine Brunel de Bus..

Cette famille jusqu'à la Révolution.

Nampty

Duval de Nampty : de gueules, à un chevron d'or accompagné en chef de deux fers de piques d'or posés en pal, les pointes en bas, et en pointe d'une molette d'éperon aussi d'or.

 

*

Eglise Saint Brice

18ème siècle

Nampty

Aquarelle d'O.Macqueron 1873, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Nampty

Nampty

*

Chapelle Notre-Dame des Vertus

Nampty

Une chapelle fut édifiée au Moyen Âge, la mention la plus ancienne de l'édifice date de 1175. La chapelle actuelle a été édifiée au XVIe siècle, son clocher date du XVIIIe siècle. C’est au XIXe siècle que la chapelle de Nampty acquiert sa notoriété avec le développement du culte marial ; la chapelle prit alors le nom de Notre-Dame des Vertus.

 

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Cannessières

Publié le 28 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en chef les armes des Cannesson à celles des de Rambures à dextre et à celles des La Roche-Fontenilles à senestre.

Cannessières

 

 

Plusieurs seigneuries portaient ce nom, la plus anciennement connue appartenait déja vers le XIIème siècle à la famille de Rambures et fut presque toujours sa propriété.

Au XVIème siècle, elle racheta une autre seigneurie du même nom que ses descendants et la conserva jusqu'au XVIIIème siècle.

Cannessières

de Rambures : d'or, à trois fasces de gueules.

Cette seigneurie eut à l'origine des seigneurs portant le nom de cette terre comme Alexandre de Cannessières en 1311, puis Férand en 1337 et Hugues en 1391.

Au XVème, on trouve Catherine de Cannesson, dame de Quennessières (Cannessières), épouse de Simon IV du Hamel.

Cannessières

Cannesson : d'azur à trois couronnes d'or.

avec comme cimier : un cygne essorant.

Cannessières

du Hamel : d'argent, à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or.

Puis Nicolas Le Vasseur, écuyer, en 1516.

Au XVIIème siècle, Marie-Renée de Rambures fit passer la seigneurie au duc de Caderousse par son mariage, lui meurt en 1698 et elle en 1710, sans postérité, la succession passe à la famille De La Roche-Fontenille.

Cannessières

de La Roche-Fontenilles : d'azur aux trois rocs d'échiquier d'or.

 

 

                                                                 *

                                         Eglise St Jean-Baptiste

Du XVIIIème siècle, très restaurée en 1842.

Cannessières

Aquarelle d'O.Macqueron 1880, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Cannessières

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Fossemanant

Publié le 22 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy constitué des armes des Bauduin, seigneurs du lieu  du 16ème au 18ème siècle, agrémenté du lion de sable de la famille du Bos, qui furent les derniers seigneurs.

Fossemanant

 

Les premiers possesseurs de la seigneurie en prirent le nom : Hue de Fossemanant en 1243, Philippe en 1279 et Witasse en 1321.

En 1389, Marguerite, vidamesse d'Amiens, et  Baugeois d'Ailly son fils, vendirent la seigneurie à Raoul de Raineval, panetier de France.

Fossemanant

de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent.

En 1406, on trouve une autre vente faite par Thomas Le Sergent, curé de Sourdon, à Isabelle de Conty, dame de Raineval.

Puis entra dans la famille d'Ailly, les dilapidations de Jean d'Ailly, vidame d'Amiens, amèneront la vente à vil prix de ses biens et Fossemanant fut adjugé à Hue de Mazinghem en 1466.

Jean de Calais en fit don en 1546 à Jean de Fransures, dit de Villers (Villers-Tournelle), époux de Marie Le Blond.

Fossemanant

Son petit-fils Louis II de Fransures institua son héritier Guy Bauduin, conseiller du Roi, en 1599.

Fossemanant

Bauduin : d'azur, à un chevron d'argent chargé de deux lions de gueules et accompagné de trois trèfles d'or.

Pierre-Hyacinthe Bauduin (1675-1714) ne laissa de son mariage avec Françoise de Fransures, qu'une fille Françoise qui épousa en 1713 Philippe du Bos, seigneur d'Hornicourt et de Flers.

Cette famille gardera la seigneurie jusq'à la Révolution.

Fossemanant

d'argent, à un lion de sable, armé et lampassé d'azur.

 

Una ancienne ferme circulaire sur un vestige de motte féodale

Fossemanant

Fossemanant

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Eglise Saint Nicolas

Fossemanant

Aquarelle d'O.Macqueron 1873, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Fossemanant

 

Fossemanant

Pierre tombale de Pierre-Hyacinthe Bauduin et  Françoise de Fransures.

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Salouel

Publié le 16 Décembre 2021 par remus80

Autrefois Salouel faisait partie de Saleux, la séparation s'est réalisée en décembre 1864.

Salouel

 

  http://armorialdefrance.fr/

D'azur à la barre d'or chargée de quatre abeilles de gueules posées à plomb, accompagnée de deux ruches d'argent couvertes d'or.

 

La rivière Selle est symbolisée par la barre d'or.

Cette rivière lui a permis, sans doute depuis le Moyen âge, de développer l'artisanat et de petits ateliers.
La commune, restée cependant très rurale jusqu'au XXe siècle, produisait un miel très estimé, notamment des Amiénois.

Aujourd'hui, et depuis le développement des années 1970 en marge d'Amiens, la commune est aussi le siège du Groupe hospitalier régional, du campus universitaire, de la faculté de lettres et de droit, de la bibliothèque universitaire, ainsi que de nombreuses entreprises, raisons pour lesquelles le blason communal est tout aussi justifié, aujourd'hui, par la présence des laborieuses abeilles et des ruches.
(Jacques Dulphy)

                                                                     *

On cite comme premiers seigneurs des membres d'une famille portant le nom du lieu, comme Hugues, seigneur de Saleux et Salouel  en 1165-1169, son fils Robert en 1176 et son petit-fils Gilbert en 1211.

Au XVème siècle, la seigneurie était en possession des châtelains de Picquigny, Raoul d'Ailly et son épouse Jacqueline de Béthune de 1415 à 1455.

Salouel

d'Ailly  De gueules à deux branches d'alizier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'argent et d'azur.

Leur fille Isabeau (Isabelle) porta la seigneurie en dot en 1464 à Allard de Rabodanges, bailli de Saint-Omer et la vendit au Chapitre de la cathédrale d'Amiens le 1 août 1476, pour se libérer d'une rente de 30 saluts d'or dont la terre était grévée envers le Chapitre.

Fief des moulins

Tenu du vidamé d'Amiens, Jean de Salouel, fils d'un autre Jean, et sa femme Jeanne, le cédèrent par échange vers 1387 à Jean Rabuisson, citoyen d'Amiens.

En 1599, il appartenait à Jean de Belloy puis à son fils également appelé Jean.

Puis à Jean-Baptiste Berthe, seigneur de Pont-de-Metz, mort en 1694.

Sa fille Thérèse-Rose Berthe hérite et épouse en 1730 Jean-François Bernard (de Cléry), greffier en chef au Présidial d'Amiens, il décède en 1781. 

 

                                                        *

                                           Eglise Saint-Quentin

Salouel

Construite au début du XVIIème siècle, a subi de nombreuses restaurations à la fin du XIXème et du début du XXème.

Salouel

Le nombre d'inhumations dans l'église laisse à penser que l(édifice a pu être la chapelle du manoir voisin du fief des moulins.

Salouel

 

 

 

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Saleux

Publié le 13 Décembre 2021 par remus80

Saleux

 http://armorialdefrance.fr/

D'argent à l'épi de blé tigé de sinople posé en barre, au marteau de gueules contourné et posé en pal, à la roue crantée du même, chaque figure sur-brochant la précédente, à la bande d'azur brochant sur le tout.

 

Le blason de Saleux a été adopté en 1977.
La bande d'azur évoque la rivière de Selle, qui traverse la commune. La roue dentée et le marteau symbolisent le travail du fer: la commune comptait autrefois plusieurs forgerons, et on y a construit des machines agricoles; les moulins à eau, sur la Selle, permettaient de forger.
Au-delà de ces activités anciennes, la roue et le marteau confirment le maintien d'une industrie locale.
L'épi de blé évoque l'agriculture; cinq fermes et une coopérative céréalière étaient encore recensées en 1959. Depuis, la commune s'est modernisée, a doublé le chiffre de sa population, et appartient à la grande couronne amiénoise.
Les armes de Saleux sont représentées, en couleurs, sur la façade de la mairie, avec celles de Mögglinger (Allemagne) avec laquelle elle est jumelée.
(Jacques Dulphy)

                                                              *

La seigneurie appartenait en partie au chapitre de la cathédrale d'Amiens par suite de donations et l'autre partie relevait de la chatellenie de Picquigny.

En 1255, on trouve comme seigneur Warin de Saleux, chevalier.

Au XVème siècle, apparait la famille de Béry avec Guillaume, écuyer, en 1440, il joua un grand rôle dans l'histoire d'Amiens, plusieurs fois maïeur de la ville, seigneur également de Pont-de-Metz, il meurt en 1471.

Saleux

De Béry : d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

Cette famille garda la seigneurie pendant un siècle, jusqu'à ce que Charlotte de Béry, dernière du nom, épousa en 1539 Antoine Boileau, seigneur de Martimont et capitaine de 300 mousquetaires.

Saleux

Boileau : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de trois trèfles du même.

 

Suzanne Boileau épousa en 1607 Philippe Le Prévost, seigneur de Pendé et Ribeauville.

Saleux

Puis son fils François Le Prévost en 1668 et son petit-fils Pierre-Maximilien qui décède en 1684, s'intitulaient encore seigneur de Saleux alors que déja Antoine de Lestocq, conseiller au Bailliage d'Amiens, prenait la qualité de seigneur du lieu, décédé en 1677 ! On ignore comment s'est opéré ce changement. 

Saleux

de Lestocq : d'azur semé de billettes d'or, à la bande d'argent brochant sur le tout, chargée de trois molettes de gueules.

La petite fille d'Antoine de Lestocq, Marguerite-Agnès, épousa Jean Le Caron, seigneur de Louvencourt en partie, veuve en 1719.

Son fils Jean-Henri Le Caron laissa en 1725 à ses soeurs qui conjointement avec leur mère, vendirent la seigneurie à Jean-Philippe Vrayet et son épouse Françoise-Rose-Renée Roussel de Cavillon.

Leur fille Françoise-Geneviève Vrayet de Franclieu épousa en 1760 André-Vincent Boistel, seigneur d'Exauvillers, président-trésorier de France à Amiens 1778-1790.

                                                        *

                                          Eglise Saint-Fuscien

L'ancienne église se trouvait dans le cimetière actuel, elle fut désaffectée en 1872.

Saleux

La nouvelle église fut recontruite dans le village, les travaux débutèrent en 1869, un ouragan l'endommagea en 1876 et s'achèveront en 1878.

Saleux

 

Saleux

Deux épitaphes de l'ancienne église y ont été replacés :celle de Pierre de Béry mort en 1558 et celle de Antoine de Lestocq mort en 1703. 

 

Saleux

Vue des fondations de l'ancienne église, on distingue les sdépultures fouillées et au centre de l'église le sarcophage unique, ainsi que les trous de poteaux de l'église primitive en bois du VIIème siècle (INRAP)

     

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Poulainville

Publié le 9 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes des familles de Poulainville et de Saveuse, les deux navettes en sautoir rappellent l'important artisanat du tissage qui occupa la commune, principalement au XIXe siècle. En 1856, on recensait à Poulainville 96 ateliers de tissage  (314 tisserands) et 9 coupeurs de velours à domicile, pour une population active de 542 habitants.

 

Poulainville

 

La seigneurie se divisait en deux parties.

Pour la première : Robert de Riencourt, sire de Bovelles, vendit à Jean de Nouvion en 1297 ses terres, cens, rentes....de Poulainville.

En 1300, Colaye, épouse de Jean de Nouvion vendit la seigneurie en partie au chapitre de la cathédrale qui parait l'avoir conservée jusqu'à la Révolution.

 

Pour la deuxième : elle relevait de l'évêché, le seigneur était maréchal féodal de l'évêque et avait un manoir.

Les premiers seigneurs portaient le nom de la commune comme Thibaut de Polainville (sic) en 1212.

Gilles en 1225 et son frère Jean en 1265.

Poulainville

de Poulainville : de gueules, à trois pals de vair au bâton d'or brochant sur le tout.

Beaudoin de Glisy en 1384

Arnoul Frérot, seigneur d'Estrées et de Guyencourt sur Noye,en 1440

Jean de La Motte, seigneur de Ville, en 1507

Jean (Jehan) Le Flameng en 1567

Josse de Saveuse, seigneur de Coisy, baron de Poulainville en 1607

Poulainville

de Saveusede gueules, à la bande d'or accompagnée de six billettes du même.

Son fils Antoine en 1622

puis son petit-fils François en 1652 et son épouse Françoise d'Estourmel.

Poulainville

Leur fille Louise-Charlotte de Saveuse épouse en 1694 François de Montmorency.

Puis la Baronne de Wasnaire, demeurant à Gand, douairière de Louis-Ernest-Gabriel de Montmorency, comme  mère et tutrice de Louise-Auguste-Elisabeth-Marie, princesse de Montmorency, unique héritière en 1771.

Poulainville

de Montmorency :  d'or, à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, ordonnés 2 et 2.

Et enfin le prince de Vaudémont, époux de la princesse en 1779.

il nomma Antoine LETIERCE praticien a Arquevres a la qualité de notaire-tabellion, de la terre, Seigneurie et Baronnie de Poulainville et de Greffier des terres et Seigneurie de Coisy, Poulainville et la Cardonnette le 6 aout 1779. Antoine LETIERCE devait donner toute satisfaction au Prince car nous le voyons chargé de plus en plus de responsabilités   le 25 février 1786 procuration générale lui fut donné par le Prince pour régir, gouverner et administrer les terres de Coisy, Poulainville et la Cardonnette.

Au cours de l'An III les 216 hectares 89 ares de terres et de bois de Coisy et de Poulainville, appartenant a l'émigré VAUDÉMONT, sont vendus par la nation .

* Texte issu d'Histoire de Poulainville par Ulysse Perodeau.

 

Pas de château car il fut construit à Coisy.

 

                                                                    *

                                              Eglise Saint Pierre

L'ancienne église était bâtie près de l'actuelle.

En mauvais état, sa réparation fut un temps envisagée puis abandonnée au profit de la construction d'une nouvelle, qui débutera en 1868.

Poulainville 

photo de Ulysse Perodeau 

Poulainville

aquarelle d'O.Macqueron 1872

Poulainville

 

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Neuville-lès-Loeuilly

Publié le 8 Décembre 2021 par remus80

Elle a fusionné avec Lœuilly et Tilloy-lès-Conty pour former, le 1er janvier 2019, la commune nouvelle de Ô-de-Selle

 

La seigneurie relevait en partie de la châtellenie de Conty et de celle de Picquigny.

Les premiers seigneurs portaient le nom de la commune comme Eustache de Neuville en 1277.

Neuville-lès-Loeuilly

sceau d'Eustache de Neuville, molette à Huit rais, ne subsiste que la partie droite (Archives départementales de la Somme)

La suite est inconnue....

Au XVIIIème siècle, on trouve la famille Petyst de Morcourt avec Louis-Antoine (1707-1777), avocat du roi au bailliage d'Amiens, seigneur de Morcourt.

Neuville-lès-Loeuilly

 Marie-Madeleine-Thérèse épouse en 1753 Gilles-Henri de Lhomel (1726-1796), conseiller-secrétaire du Roi, il sera inhumé à Neuville.

Henriette-Adrienne de Lhomel (1764-1840) épouse en 1796 à Neuville, Nicolas Manessier, seigneur de Wacourt, officier de cavalerie.

Neuville-lès-Loeuilly

château en 1915.

Neuville-lès-Loeuilly

 

Neuville-lès-Loeuilly

façade arrière

*

Eglise Saint Martin

Neuville-lès-Loeuilly

Aquarelle d'O.Macqueron 1873, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Neuville-lès-Loeuilly

 

Neuville-lès-Loeuilly

 

Neuville-lès-Loeuilly

Fonts Baptismaux XIIIème siècle. (Photo Richesse en Somme)

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Hébécourt

Publié le 6 Décembre 2021 par remus80

 La commune ne possède pas de blason officiel, mais fait usage d'un logo en forme de blason montrant l'église (ancienne chapelle).

Hébécourt

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy avec les armes des Coucy-Boves  en y associant celles du Chapitre de la cathédrale , agrémenté d'une grappe de raisin, symbole du vignoble d'autrefois ainsi que d'une roue évoquant le relais de poste.

Hébécourt

 

Commune érigée par décret du 11 juin 1878, c'était auparavant un hameau de Vers-Sur-Selle.

 

Au XIIème siècle, Hildebrand seigneur de Vers, fit un don d'un grand domaine de terres et de bois à Hébé (Herbert ?) son cousin germain, qui y construisit un château et une ferme; ce serait l'origine du nom d'Hébécourt.

Son fils Arnoul y éleva une chapelle et son petit-fils Hector vendit son domaine en 1241 à Robert de Coucy, seigneur de Boves.

Hébécourt

Coucy-Boves : de gueules à la bande coticée d'or

Durant un siècle la seigneurie appartient aux descendants des châtelains de Boves.

Ade de Coucy, épouse de Hugues de Rumigny, céda au chapitre de la cathédrale d'Amiens en 1257 la suzeraineté de la seigneurie et n'en garda que le fief.

Hébécourt

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

Après la mort d'Isabeau de Rumigny en 1331, le chapitre avait la pleine possession de la seigneurie et la garda jusqu'en 1355, époque à laquelle ce fief fut engagé à Guillaume de Bacouel, écuyer, seigneur de Taisnil.

Hébécourt

de Bacouel : De gueules semé de croisettes recroisetées d'argent à deux bars adossés du même brochant.

Il mourut en 1381 et fut remplacé par son fils Raoul.

En 1419 Jean de Ferlache, écuyer, apparait comme seigneur engagiste, il reconnait devoir au chapitre pour la seigneurie diverses redevances en nature.

En 1468, François de Sachy reçut la seigneurie et en rendit hommage au chapitre.

Hébécourt

de Sachy : échiqueté d'argent et de sable à la bordure d'azur.

Sion fils Pierre étant mort sans postérité en 1512, le chapitre la reprit et la garda plus d'un siècle.

En 1623, Claude Moreau, bourgeois d'Amiens et receveur de Vers pour le chapitre, obtint la seigneurie.

Son successeur en 1688 est Jean-Baptiste d'Amiens.

Hébécourt

En 1710, la seigneurie appartient à Guy Mouret, conseiller au bailliage d'Amiens, qui avait épousé Jeanne du Fresne.

Le chapitre conserva la suzeraineté jusqu'à la Révolution.

                                                                  *   

                                   Eglise Saint Côme et Saint Damien

Hébécourt

 

Hébécourt

Hébécourt

 

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Le Bosquel

Publié le 3 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les trois jumelles de la famille de Rubempré et un hêtre brochant évoquant l'étymologie du nom : Boscus ellum (petit bois).

Le Bosquel

 

 

En 1456 parait Robert de Rubempré (ou plus sûrement Jean II de Rubempré mort en 1477).

Le Bosquel

de Rubempré : d'argent à trois jumelles de gueules.

Puis après une interruption vint la famille de Baulgis avec Charles de 1539 à 1562.

Jean en 1580 et un autre Charles en 1589.

Un troisième Charles vendit la seigneurie en 1625 à Charles-Maximilien d'Halluin, seigneur de Wailly.

Le Bosquel

d'Halluin : d''argent à trois lionceaux de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

 

Depuis Le Bosquel a les mêmes possesseurs que Wailly.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 7 juin 1940, le village est défendu par le 50ème régiment d'infanterie et essaie de résister à l'avancée de l'armée allemande.

A l'issue des combats 95% du village est détruit.

Le Bosquel

*

Eglise Saint Blaise

L'ancienne était en pierres avec une tour-clocher en façade et portait la date de 1790.

La nef était de 1760 environ et le choeur de 1790 comme la tour.

Le Bosquel

Détruite en 1940

Reconstruite en briques

Le Bosquel

 

 

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