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Blasons des communes de la Somme.

Namps-Maisnil

Publié le 31 Mars 2017 par remus80

* Commune regroupant depuis 1972 les anciens villages de Namps-au-Mont, Namps-au-Val, Taisnil et Rumaisnil

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Bonnaire.

Namps-Maisnil

 

NAMPS-AU-MONT

Dès 1235, apparait une famille de Namps, Hugues, chevalier, puis Mathieu, écuyer.

Un siècle plus tard en 1382, on trouve Hue de Dompierre, chevalier.

La seigneurie changea encore de mains quelques années après en 1407 avec Charles de Beauchamp, chevalier, dont la fille Aelips, la porta dans la maison de Bournel, en épousant Hue, chevalier, seigneur de Thiembronne et capitaine de Rue.

Leur fils Guichard de Bournel, reçut de sa mère la terre de Namps, à condition de reprendre les armes de Beauchamp, il fut bailli de Guines, capitaine d'Ardres et du Crotoy, il mourut en 1465.

Namps-Maisnil

de Bournel : d'argent à un écusson en abîme fascé de sinople et d'hermine (Beauchamps), accompagné de huit papegais(perroquets) de sinople, becqués et membrés de gueules, rangés en orle.

Les terres de Namps et Puisieux avaient été données à Guichard par sa mère le 28 août 1419 à charge pour lui de porter les armes de Bauchain (fascé de sinople et d'hermine). En fait, ain si que le montre les armoriaux de l'époque, c'est l'écusson en abîme qui était aux armes de Bauchain en remplacement de l'écusson de gueules habituel que portèrent successivement les frères aînés Charles et Louis. Quant au quatrième frère, Guillaume, il brisait les armes de Bournel d'un lambel d'azur.

En 1564, Gabriel de Bournel en était le seigneur.

Au 17ème siècle, Jean-Paul de Bournel se qualifiait marquis de Namps et vicomte de Lambercourt, son fils Jean-Charles abandonna ce titre pour celui de marquis de Monchy.

Le dernier de la famille Marc-Charles, chevalier et marquis de Bournel, paraît être le dernier possesseur de Namps, sa veuve remariée au marquis de Cabaret, la revendit en 1746 à Meneslée-Hyacinthe de Bonnaire, brigadier des armées du Roi et chevalier de Saint-Louis.

Namps-Maisnil 

dessin de J.Dulphy

De Bonnaire : d'azur au senestrochère armé d'or issant d'une nuée d'argent, tenant une épée d'argent garnie d'or, posée en barre, accompagnée en chef de deux croissants d'argent.

Il épousa en 1759 Marie-Anne Guérard et fait reconstruire le château vers 1760, il y habita jusqu'à sa mort.

Namps-Maisnil

Son fils Pierre-Victor (1760-1837), officier au régiment de Flandres, fut nommé louvetier du Roi en 1785, bien qu'arrêté en 1794 et enfermé à Bicêtre, il traversa la Révolution sans trop de dommages.

La seigneurie passe ensuite par alliance au vicomte Blin de Bourdon, puis au baron de Vassart d'Andernay.

Le château  est précédé d'une grille transférée du château de Bourdon.

Namps-Maisnil

Namps-MaisnilClic pour agrandir

Il ne reste que le blason de droite : un chevron accompagné de trois fleurs de lys qui pourrait correspondre à celui des Vassart d'Andernay : de gueules au chevron d'or accompagné de trois fleurs de lys d'argent.

Namps-Maisnil

 

NAMPS-au-VAL

La terre appartenait en 1398 à Jean Le Catelain, bourgeois d'Amiens.

Laurent de Fresnoy qui avait épousé Jeanne de Fay, en était seigneur en partie , en 1455.

En 1465, ils vendirent leurs deux fiefs tenus de Picquigny et de Namps-au-Mont, à Jean Mauchevalier, dit Olivier, seigneur de Wailly.

Depuis lors, Namps-au-Val et Wailly n'ont cessé d'avoir les mêmes possesseurs. 

Namps-Maisnil

Namps-Maisnil

 

En 1 : de Croÿ IV : d'argent à trois fasces de gueules

En 2 : de Mauchevalier : d'argent à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accostée de six merlettes de sable.

En 3 : d'Halluin : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, ornés et couronnés d'or.

En 4 : de Renty : d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chefs adossés.

 

TAISNIL

Possession au 13ème siècle d'une famille de Taisnil.

Pui au 14ème à Guillaume de Bacouel et au début du 16ème à Jean du Caurel, échevin d'Amiens en 1510, puis Guillaume du Caurel, écuyer, bailli d'Amiens en 1560.

En 1716, l'Amiénois Pagès cite les familles de Bellingan et Rouvroy.

La terre échut ensuite à François Pinguet, écuyer, seigneur de Rouvroy, inhumé en 1753 dans le choeur de l'église.

Les héritiers revendent le domaine à François-Xavier Boulanger de Rivery, conseiller au Parlement de Paris, son épouse Anne-Alexandrine Bosquillon, dame de Rosières, meurt à 20 ans, lui meurt en 1788 et inhumé aussi dans le choeur de l'église.

Namps-Maisnil

Boulanger de Rivery : de gueules à trois pals de vair, au franc canton d'or.

 

M.Bosquillon de Rosières lui aurait succédé l'année suivante.

Acquis à la fin du 19ème siècle par M.Paulus qui fit élever une chapelle au fond du parc.

Namps-Maisnil

En 1883

Cette gentilhommière appartient aujourd'hui à M. et Mme Bernard Neviaski.

Namps-Maisnil

Namps-Maisnil

Namps-Maisnil

Vers 1850 M.Paulus fait installer cette girouette avec les deux premières lettres de son nom 

 

RUMAISNIL

La seigneurie relevait de la châtellenie de Picquigny lorqu'elle fut vendue en 1282 au chapitre d'Amiens par Jean dit d'Artois, clerc, et Marie sa femme ainsi que par Simon de Neuville, autre clerc, et Agnès sa femme, en 1289.

En 1789 la terre dépendait du chapitre de la cathédrale d'Amiens.

Namps-Maisnil

église Notre Dame en 1873

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Thennes

Publié le 27 Mars 2017 par remus80

Thennes

http://armorialdefrance.fr/

 

d'or au tau de gueules entrelacé avec la lettre H de sinople.

 

Quand la mairie-école fut reconstruite, après les destructions de la première guerre mondiale, les architectes conçurent d'orner le fronton de l'entrée principale d'un écu moderne en accolade. Comme ce fronton était réalisé en carrés de faïence, les décorateurs choisirent, faute de blason municipal, d'utiliser de tels carreaux pour inscrire à l'intérieur de l'écu, sur fond blanc, deux lettres superposées.

Thennes

 

Aussi, aujourd'hui, la commune de Thennes ne connaît pas d'autres armoiries que celles-ci.

Le village de Thennes, qui appartenait depuis le VIIIe siècle pour sa plus grande partie à l'abbaye de Corbie qui la conserva jusqu'à la Révolution, bénéficia pourtant d'un statut communal, et les premiers maïeurs furent porteurs du nom.

Ainsi, Eustache de Thennes est maïeur en 1222. En 1294, Pierre de Thennes (Pieron le maeur de Tanes), écuyer et maïeur de Thennes, échange avec l'abbaye de Corbie "son manoir de Thennes, sa part du moulin et de la pêcherie". Son sceau appendu au bas du parchemin a été conservé: il s'agit d'un écu à la fasce ondée, accompagnée de trois étoiles en chef. On ignore les couleurs de ce blason; le sceau est conservé aujourd'hui avec le parchemin aux Archives de la Somme, en provenance de l'abbaye de Corbie.

Thennes

Archives départementales

Avec une restitution de couleurs (les couleurs originales ne sont pas connues), le blason des maïeurs de Thennes aurait pu inspirer un autre blason pour la commune de Thennes.
(Jacques Dulphy)

*

Eglise Saint-Quentin

Partagée avec la commune voisine de Berreaucourt-les-Thennes

Thennes

aquarelle d'O.Macqueron 1875

 

Thennes

en 1913

Thennes

détruite en 1914-18

Reconstruite en 1926

Thennes

 

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Berteaucourt-les-Thennes

Publié le 26 Mars 2017 par remus80

Berteaucourt-les-Thennes

http://armorialdefrance.fr/

d'argent à deux bars adossés de sable, accompagné de sept croix recroisetées de gueules.

 

Issu d'une famille connue en Picardie depuis le 13e siècle, Jehan de Berteaucourt, chevalier, seigneur de Berteaucourt-lès-Thennes, premier échanson du duc de Bourbon, maître des eaux et forêts du comte de Clermont en Beauvaisis, capitaine de La-Neuville-en-Hez, meurt vers 1485-1490.

Sa pierre tombale, gravée à son image, est conservée dans l'église de La Neuville. Y sont gravées ses armes qui, comme celles des Clermont (qui sont ducs de Bar) , portent étonnamment, elles aussi, deux bars adossés et des croisettes recroisettées.

Berteaucourt-les-Thennes

 

Ces armes sont également sculptées sur la plate-tombe de François de Berteaucourt, décédé en 1504, capitaine de la Neuville-en-Hetz (60) et maître des eaux et forêts du comte de Clermont. Cette tombe gravée se trouve encore dans la chapelle du cimetière de Rogy (80). Cette pierre tombale armoriée, qui fut aussi celle d'un seigneur de Rogy, a été redécouverte par hasard en 1964 par Pierre Dequen. (J.Dulphy)

Berteaucourt-les-Thennes

 

On distingue les armoiries de Berteaucourt au milieu.

En bas à gauche, le blason en parti de Berteaucourt et d'Inchy, Jeanne d'Inchy était la mère du défunt.

En bas à droite, le blason en parti de Berteaucourt et de Saveuse, Jeanne de Saveuse était son épouse.

Berteaucourt-les-Thennes

d'Inchy : fascé d'or et de sable de six pièces à la bordure de gueules.

de Saveuse : de gueules à la bande d'or, accompagnée de six billettes de même.

 

En 1605, Philippe de Sacquespée, seigneur de Thézy, fit l'acquisition de la seigneurie, qui restera dans la famille jusqu'à la Révolution.

Berteaucourt-les-Thennes

Berteaucourt-les-Thennes

 

*

Pas d'église

L'église St Jean-Baptiste de Thennes

sert aux 2 communes.

 

Berteaucourt-les-Thennes

aquarelle d'O.Macqueron 1875.

 

Berteaucourt-les-Thennes

 

en 1913

Berteaucourt-les-Thennes

 

en 1918 

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Warvillers

Publié le 23 Mars 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des de Louvel-Lupel avec la symbolisation d'une motte féodale des premiers seigneurs.

Warvillers

*

Warvillers

Warvillers

 

 

Le lieu fut qualifié de cité à partir du 13ème siècle, 1214 est la date la plus ancienne où le nom de Wavillers (sic) apparait, il s'agissait d'une seigneurie relevant alors de la châtellenie de Beaufort-en-Santerre.

Le premier seigneur connu est Fulcon de Wavillers, homme-lige de Philippe-Auguste.

Marguerite de Wavillers est citée en 1226.

Une motte castrale existait.

Charles de Héricourt en était le seigneur vers 1575.

Situé au coeur du village, le château dut être incendié comme lui par les troupes de Turenne et de Condé, lors du siège de Roye en 1653.

Reconstruit à la fin de ce siècle, daté par les ancres de 1696.

Warvillers

Fronton aux armes des de Louvel

Il appartenait vers 1720 à Etienne de Louvel, auquel succéda son fils Marie-Antoine, seigneur de Warvillers, Arvillers et autres lieux, qui y habitait en 1769.

Vinrent ensuite Charles-Gilles, comte de Louvel, qui épousa en 1758 Marie-Anne de Guillebon, il meurt en 1818.

Puis Marie de Louvel, marquis de Warvillers, qui fut incarcé à Amiens en 1793, libéré à la suite d'une manifestation des habitants du village, il mourut peu de temps après son retour.

Après l'assassinat du duc de Berry par un nommé Louvel, en 1820, les Louvel de Warvillers ont sollicité du roi une ordonnance changeant leur patronyme en Lupel.

Warvillers

d'or à trois hures de sanglier de sable.

Warvillers

 

Le château a échappé par miracle aux destructions de la Première Guerre Mondiale, légèrement touché par l'artillerie mais intérieurement dévasté par les troupes qui l'ont occupé.

Warvillers

Restauré par la comtesse de Louvel-Lupel, née Montalembert.

Laissé à l'abandon et privé de la plupart des éléments de son décor intérieur.

Il fait actuellement l'objet d'une remise en état par son propriétaire M.Senez.

                                                                    *

                                          Eglise Saint Martin

Reconstruite au 18ème siècle, le transept fut ajouté au 19ème, restaurée après les dégats de la Première Guerre.

Warvillers

en 1875

Le caveau des châtelains sous la chapelle seigneuriale fut vandalisé par les troupes, les cercueils éventrés et les restes des ancêtres de la famille Lupel éparpillés.

Warvillers

Warvillers

Noël du Payrat : d'argent à un chevron de gueules, accompagné de trois étoiles du même

Warvillers

 

Portail armorié de l'église Saint-Martin

Warvillers

 

Warvillers

Blason sur une des fenêtres de l'église

Warvillers

Warvillers

janvier 1915

 

Warvillers

église en 1916

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Suzanne

Publié le 21 Mars 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason associant, à dextre, les armes des premiers seigneurs, les de Suzanne et, à senestre, celles des d'Estourmel, dernier seigneur du lieu. La partie ondée (champagne) symbolisant les étangs de la Somme et un cygne évoquant à la fois les étangs et le cimier des armoiries des d'Estourmel.

 

Suzanne

 

 

 

Suzanne

 

Le domaine appartint à des seigneurs de ce nom dont le premier dont l'histoire a conservé le souvenir est Robert Fauviaus de Suzanne (Fauvel de Suzanne) mort en l'an 1260.

Sa tombe en pierre noire se trouvait dans l'abbaye du Mont-Saint-Quentin près de Péronne

Suzanne

 

Suzanne

Fauviaus de Suzanne : de gueules à trois jumelles en chevron d'or.

 

 

Suzanne

De Valpergue : fascé de gueules et d'or, à une plante de chanvre de sinople, fleurie d'argent, brochant sur le tout.

Suzanne

blason sur le château

 

C'est en 1619 que Georges de Valpergue, lieutenant des chevau-légers du connétable de Montmorency, devenu par son mariage avec Françoise de La Pierre  (descendante des Suzanne-Cerny), seigneur de Suzanne, fit élever le noyau du château actuel sur un site neuf, face au marais de la Somme qui avaient constitué une défense naturelle pour l'ouvrage fortifié antérieur.

Suzanne

D'Estourmel : de gueules à la croix dentelée d'argent

6 ans plus tard, le mariage de sa fille Louise de Valpergue avec Louis d'Estourmel fait entrer Suzanne dans cette famille dont les titres de gloire remontent aux Croisades avec Reimbold Creton, seigneur d'Estourmel en Cambraisis, compagnon de Godefroi de Bouillon, il en a ramené une relique de la vraie Croix et une devise pour sa famille "Vaillant sur la crête" .

Suzanne

Louis d'Estourmel, lieutenant au gouvernement de Péronne, maréchal de camp puis gentilhomme de la Chambre du Roi, représente une branche cadette qui va conserver un peu plus de 3 siècles la terre de Suzanne, il meurt en 1657.

Son fils Louis II, vicomte de Fouilloy, baron de Cappy et premier marquis d'Estourmel déçu dans ses ambitions militaires, fait en 1678 remanier et agrandir le château, il contracte une alliance avantageuse avec Marie-Edmée, fille du marquis d'Hautefort, il meurt à Suzanne en 1702.

Suzanne

 

Suzanne

Son fils ainé Louis, capitaine de cavalerie à 19 ans, devient maréchal de camp, mais meurt sans alliance en 1741 sur le front du Rhin.

Son frère François-Louis, officier supérieur lui aussi, épouse 2 ans plus tard Louise Le Veneur, puis en 1748 Marie-Anne de Maizières.

Il meurt en 1777 en son château qu'il a fait moderniser et agrandir.

Suzanne

Suzanne

Né à Suzanne en 1744, Louis-Marie, 4ème marquis d'Estourmel, quitte l'armée à 40 ans comme maréchal de camp et revient dans ses terres où en 1788, il reçoit un illustre visiteur : le prince de Condé.

Suzanne

D'Estourmel Louis-Marie, noblesse d'Empire : de gueules à la croix dentelée d'argent, soutenue d'une burelle d'or et contre-soutenue d'une champagne de gueules au signe des chevaliers

Il avait  épousée en 1776 Philiberthe-Renée de Galard de Brassac de Béarn

Lieutenant-général en 1792, il est mis en accusation et passe 1 an en prison, son épouse elle aussi emprisonnée, parvient à sauver la relique de la vraie Croix cousue dans l'ourlet de sa robe.

Elu en 1795 dans le canton de Bray, il oeuvre sous le Directoire à la reconstitution des unités de cavalerie et siège sous l'Empire au Corps législatif avant de mourir en 1823.

Son fils ainé Reimbold a épousé Delphine de Castellane et vit surtout à Paris où il meurt en 1843.

Louis-Henri qui lui a succèdé, s'interesse davantage à son domaine picard et entreprend la restauration du château de 1855 à 1861.

En 1914-1918 le château est éprouvé par le souffle et les éclats des projectiles ainsi que par le passage des troupes.

A nouveau restauré, il est quasiment abandonné après la mort de la marquise d'Estourmel en 1960.

Suzanne

Tué dans un accident de la route en 1978, Gilles, dernier marquis d'Estourmel lègue le château à l'Etat avec son mobilier à la condition de l'ouvrir au public, le legs est finalement refusé....

En 1979, des cambrioleurs le vident de son mobilier.

Suzanne Photo Somme de Tef

Cheminée monumentale avec la statue de Jean d'Estourmel, héros du siège de Péronne en 1536, on admire également le plafond à solives peintes et armoriées.

Suzanne

Mis en vente, le domaine est acquis en 1981 par Yves Lecoq, artiste de variétés, qui s'est attaché à lui rendre son éclat.

Il a revendu le château en 1993.

Suzanne

 

Suzanne

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Remaisnil

Publié le 18 Mars 2017 par remus80

 La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Mailly et celles des d'Hyaucourt.

Remaisnil

 

Remaisnil

 

La maison de Mailly possédait le domaine au Moyen-âge, comme Jean de Mailly en 1372.

Remaisnil

de Mailly : d'or, à trois maillets de sinople.

En 1478, ce fut Hutin de Mailly .

En 1507, Robert de Mailly, qui a épousé Françoise d'Yaucourt, il fut tué à la bataille de Pavie en 1524 .

Remaisnil

d'Hyaucourt : d'or à trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules.

 

Lui succéde son fils Jean de Mailly dit "le boîteux", gouverneur de Doullens.

Anne de Mailly,  l'apporta en mariage en 1601 à Philippe d'Averoult, dont héritèrent François puis Louis d'Averoult (1628-1698) qui épousa Marguerite de La Porte ( 1737-1766).

Remaisnil

D'Averoult : fascé d'or et de sable de cinq pièces, au franc canton d'hermine (gouache de Marcel Stiennon).

 

Petit-fils de Théodore de La Porte et de Jeanne-Françoise Boudart de Couturelle, Théodore-Lamoral de La Porte(1737-1766) épousa Henriette de Cerf de Wintershove et fit construire le château vers 1755.

 

Remaisnil

 

de La Porte : d'or à la bande d'azur.

Remaisnil

 

Remaisnil

De Beaulaincourt : d'azur à deux lions d'or léopardés, assis et adossés, les queues passées en sautoir et surmontées d'une couronne, le tout d'or.

Mis en vente après la mort de Théodore-Jean-Joseph de La Porte en 1825 et de son épouse Isabelle de Beaulaincourt, le domaine fut acquis par Charles -Jean, comte de Butler qui fut maire de la commune en 1828.

Remaisnil

Chapelle funéraire des de Butler dans le cimetière.

Remaisnil

Remaisnil

De Butler : écartelé : aux 1 et 4, d'azur au chef endenché d'or

aux 2 et 3, de gueules portant trois coupes couvertes d'or, deux en chef, une en pointe. 

 

Avec son épouse Marie-Zéphyrine de Lagrené, ils donnèrent de grandes fêtes et de belles chasses.

Remaisnil

De Lagrené : de gueules à deux chevrons entrelacés, l'un d'argent renversé et mouvant du chef, l'autre d'or.

Vendu après la mort du vicomte Gaston de Butler, le domaine revint en 1910 à Jules-Désiré Elby, président des Mines de Bruay et vice-président des houillères de France, il fit remanier et agrandir le château.

Fin mai 1940, le château hébergea quelques temps le général Von Manstein.

Longtemps délaissé après-guerre, il fut acquis en 1960 et restauré par M. et Mme Bernard Riollot.

A nouveau vendu en 1970, il appartint pendant une quinzaine d'année à Bernard et Laura Ashley qui s'en défirent au profit de Mr et Mrs Adrian Doull.

Remaisnil

 

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Eglise Saint-Barthélémy

18ème siècle

Remaisnil

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Occoches

Publié le 14 Mars 2017 par remus80

Occoches

 http://armorialdefrance.fr/

D'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules.

 

 Le blason de la famille D'Occoches a directement inspiré les armes de la commune d'Occoches.

Cette famille n'était déjà plus seigneur du lieu quand, en 1402, Yvain de Beauval rendit hommage "pour la seigneurie d'Aucoch". Sans doute, le dernier seigneur d'Occoches en Picardie fut Hugues d'Occoches, chevalier vivant en 1323, seigneur d'Occoches (80) et de Mézerolles (80), village immédiatement voisin -ce qui ôte tout doute sur le lieu d'origine- époux de Jacqueline de Framecourt, père de Jacqueline d'Occoches (1336-1390) et de Porrus d'Occoches (1340-1412), seigneur de Manchicourt et d'Autheux.
On retrouve les armes de la famille D'Occoches sur la plate-tombe gravée du seigneur de Lambercourt Guillaume de Bours (16e) dans l'église de Miannay, où elles a été remisée dans la cave de la nouvelle église après avoir échappé vers 1980, brisée de toutes parts, au remblaiement d'un chemin. Les trois coqs y sont nettement apparents, allusion parlante à la forme ancienne et picarde du lieu, qui se prononçait originellement: Ococ.
Une autre famille au nom approchant: les D'Ocoche, était seigneur du hameau du même nom, aujourd'hui commune de Maisnil, en Artois (62) qui utilise le même blason. Il ne faut pas confondre -mais beaucoup l'ont fait- ces deux familles.
Un fief d'Occoches est connu en Vimeu, sur l'actuelle commune de Maisnières (80); il avait pour seigneur, en 1488, Pierre d'Occoches, écuyer.
Henri Jougla de Morena (Grand Armorial de France, tome 5, 1948) évoque sans dates une famille D'Ocoche de Manchicourt, sur la foi de Rietstap (Armorial Général, 1934) "Flandres. Seigneur du Fay, de Courcelles", avec les mêmes armoiries.
(Jacques Dulphy)

                                                       **************

Firmin Campdavène de Beauval est seigneur en 1201

En 1402 Yvain de Beauval rendit hommage pour la seigneurie d'Aucoch

Fille de Philippe, seigneur  d'Occoich, Isabeau de Beauval épousa vers 1480 Guyon Le Roy, écuyer d'écurie de Louis XI, qui fit une brillante carrière : vice-amiral de Charles VIII en 1485, il participa sous Louis XII à la prise de Gênes, il devint général des armées navales en 1513 puis vice-amiral du roi en Normandie en 1524.

En 1551, Jean d'Ostrel est le seigneur.

Sa fille Jehanne épouse Louis de Festart, seigneur de Hangard.

Ensuite leur fille Françoise épouse François de Quérecques, seigneur de Forceville, et vend le domaine à Jean Larcher.

Vers 1687 Pierre Sanson-Monck en est le seigneur.

En 1745 sa petite-fille épouse Charles-Constant Malet de Coupigny, seigneur de Fouquières.

Occoches

Malet de Coupigny : d'azur à un écusson d'or, augmenté d'un chef de gueules à trois fermeaux d'or.

Occoches

Occoches

Le château qu'ils font bâtir est saisi en l'an II sur l'émigré Malet, mais revient à ses fils Philippe et Charles de Coupigny qui s'en défont finalement en 1802.

Occoches 

Chapelle funéraire des comtes Malet de Coupigny dans le cimetière.

 

Occoches

 

OccochesOccoches

 

photos de Jacques Dulphy 

Les acquéreurs Louis Mélin et Marguerite Beaudron pour les 2/3 et à Justine Canchy, son épouse séparée pour l'autre tiers, le louent quelques années à M. de La Houssoye qui chasse le loup avec le marquis de Fercourt.

Pierre-Louis Mélin s'y installe en 1834 après son mariage avec Eugénie Le Fèvre de Wadicourt, le domaine reste plus d'un siècle dans sa descendance.

Il appartient aujourd'hui à la comtesse Arnould de Looz-Corswarem

Occoches

écartelé : aux 1 et 4, burelé d'or et de gueules

aux 2 et 3, d'or à deux fasces de sable

sur le tout , d'hermine à deux fasces de gueules

 

Occoches

Sépulture de Louis Melin, mort en 1819 et de son épouse née Marguerite Beaudron

 

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Thézy-Glimont

Publié le 13 Mars 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en partageant les armes des de Sacquespée et celles des Le Prévost de Glimont.

Thézy-Glimont

 

Thézy-Glimont

Thézy-Glimont

 

Possession d'un certain Jehan de Taysi au début du 14ème siècle.

La seigneurie fut acquise par Renaud de Roye qui la donna aux Chartreux du Mont-Renaud, près de Noyon.

Passé aux Charteux d'Abbeville vers 1390.

Deux siècles plus tard les religieux se défont du domaine, Philippe de Sacquespée l'acheta en 1582, fidèle à la cause royale, il aida Henri IV à soumettre Abbeville et fut nommé en 1591 gentilhomme servant de la Bouche du Roi, il commanda en 1596 les garnisons d'Abbeville et Pont-Rémy.

Thézy-Glimont

Son mariage célébré en 1585 avec Antoinette des Groiseliers, du hâter les travaux de construction de sa demeure de Thézy, car le motif qui en couronnait le toit portait les armoiries d'Henri III.

Son fils François, capitaine au régiment d'Epagny, acquit en 1634 la baronnie de Fouencamps.

Mousquetaire du roi en 1708, puis capitaine aux mousquetaires noirs et chevalier de Saint-Louis, René II de Sacquespée avait en 1743 plus de 50 ans lorsqu'il devint mestre de camp de cavalerie et épousa Marie-Geneviève de Grouches, la fille du marquis de Chepy.

Thézy-Glimont

De Grouches : d'or à trois fasces de gueules

 

Gravement blessé cette même année à Dettingen, il obtint de se retirer avec 2000 livres de pension et fit bâtir le château actuel entre 1756 et 1759, il meurt en 1771 à 79 ans.

La marquise de Thézy réunit en 1778 la terre de Glimont.

Elle meurt en 1788, deux ans avant son fils René III, mousquetaire du roi, la seigneurie revint à sa fille Henriette-Julie, épouse de Jacques Witasse de Vermandovillers, chevau-léger de la Garde du roi.

Thézy-Glimont

De Witasse : d'azur à trois bandes d'or

 

Au 19ème siècle se succèderont Henri et Gustave de Witasse-Thézy, puis René mort sans postérité en 1923, laissa le domaine à son frère Henri, aïeul de Jean de Witasse, marquis de Thézy.

La grille d'entrée portait les armes de Gustave de Witasse-Thézy et de Valentine Acquet de Férolles, mariage en 1846.

Thézy-Glimont

Acquet de Férolles : de sable à trois paniers ou seaux d'or

De nos jours, cette grille porte les armes des : de Witasse et de Sacquespée

Thézy-Glimont

Thézy-Glimont

 

Seigneurie de Glimont

Thézy-Glimont

Sceau de Raoul de Glimont (1295). (archives de la Somme)

écu semé de fleurs de lis, barré d'une fasce.

 

Dont le château fut élevé à la fin du règne de Louis XIV pour Maximilien Le Prévost.

Thézy-Glimont

écartelé : aux 1 et 4,de sable, à une bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable; aux 2 et 3, de sable à trois bandes d'argent, et sur le tout, d'argent à un lion de gueules , à la bordure du même.

Il fut mis en vente en 1777 et vendu l'année suivante par François Le Prévost et Angélique Picquet du Quesnel.

Acheté par la marquise de Grouches qui le remit en vente en 1790.

La construction de la ligne de chemin de fer au 19ème siècle fit disparaitre les derniers vestiges du château.

 

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Cocquerel

Publié le 6 Mars 2017 par remus80

Coquerel

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D'azur à trois coqs hardis d'argent.

 

Adopté en 1989.
Ce sont, bien sûr, des armes parlantes. Ce sont aussi les armes (avec des émaux différents) d'une famille De Cocquerel, originaire du lieu quoique n'ayant jamais donné de seigneurs au village, qui s'illustra, selon quelques auteurs, aux XIIIe et XIVe siècle, à Amiens. Selon ces auteurs, en effet, c'est du village de Cocquerel près de Pont-Rémy que sont originaires Jean de Cocquerel, maire d'Amiens en 1241 et 1250 (la famille de ce nom portait de gueules à trois coquelets d'or)

Coquerel

 Firmin de Cocquerel (maire en 1302), Jean de Cocquerel (seigneur en 1319) ou encore Firmin de Cocquerel, maire d'Amiens en 1355, 1358, 1359 et 1361, lieutenant du bailli d'Amiens en 1361. A cette famille appartenait aussi Firmin de Cocquerel, chanoine de nombreuses église, doyen du chapitre de Notre-Dame de Paris en 1345, évêque de Noyon et chancelier de France en 1348, mort en 1349. D'autres historiens font descendre ces De Cocquerel d'une famille Coquerel du Beauvaisis. Cette famille-là portait: d'azur à trois coquelets d'or. Ces Coquerel du Beauvaisis, auraient quitté ce pays au milieu du XIIIe siècle pour s'établir à Amiens, ou ils devinrent De Cocquerel. Sans couleurs, les armes des De Cocquerel (ou des Coquerel), à trois coqs, sont sculptées au milieu de la grande rosace (refaite au XVIe siècle) qui se trouve au-dessus du grand portail de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.

Coquerel

La commune de Cocquerel a utilisé un blason "d'azur à trois coqs hardis d'argent" sur son bulletin communal, à la fin des années 1980.
(Jacques Dulphy)

Coquerel

 

Possession des Waencourt depuis 1380, la terre de Cocquerel fut acquise en 1451 par Jean V de Créquy qui la rattacha à celle de Pont-Rémy.

Elle passa par alliance aux La Trémoille en 1687 qui, moyennant 16000 livres, la cédèrent en 1710 à François de Calonne.

Saisie en 1768 sur Jean-Baptiste, comte de Calonne, mousquetaire de la Garde du Roi, et adjugée deux ans plus tard à Marie-Louis Roulleau, trésorier de France.

Elle fut finalement achetée en 1784 par Louis-Simon Malot, procureur au Parlement de Paris, pour un prix de 73340 livres.

Cocquerel

Le château avait dû être élevé par Pierre-Jules du Maisniel de Saveuse, ancien garde du corps de Louis XVIII, dans les années qui avaient suivi son mariage avec Ida de Boubers, célébré en 1832.

Coquerel

Du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

Coquerel

 

Sépulture des Maisniel de Saveuse au cimetière

 

Coquerel

 

CoquerelCocquerel

 

armoiries au bas d'un vitrail de l'église, des du Maisniel et de Mesre de Pas

Coquerel

Le Mesre de Pas : de gueules à trois quintefeuilles d'argent

Fernand-Pierre du Maisniel, son fils, épousa à Pont-Rémy sa cousine Marthe du Maisniel de Liercourt, et laissa le domaine à sa seconde fille, la comtesse Le Mesre de Pas, à laquelle succéda sa petite-fille, la comtesse de Robien.

Coquerel

De Robien : d'azur, à dix billettes d'argent.

Coquerel

Sépulture au cimetière

Cocquerel

Ruiné au cours des combats livrés en mai 1940 pour le passage de la Somme, le château a été remplacé par une agréable demeure.

Cocquerel

église Saint Martin

du 16ème siècle

L'édifice est de style gothique finissant. La nef est voûtée de charpente avec blochets sculptés de figures de saints ; on reconnaît : saint Adrien, sainte Barbesaint Christophesaint Jacquessaint Sébastien ainsi que : Charlemagne et l'Annonciation. Le chœur, plus élevé que la nef, a été construit au xvie siècle, il conserve un maître-autel du xviie siècle. Le porche roman est du XIIème siècle, Le clocher-porche a été construit au xviie siècle, surmonté d'une flèche de pierre.

Sur la façade sud de l'église, on voit encore la trace d'un cadran solaire gravé sur la pierre avec la date de 1726. Il est incomplet car on a percé une ouverture sur une partie de son emplacement. Des chiffres arabes gravés sont visibles dans l’arc de la couronne. Il n’y a ni devise, ni stylet.

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Dompierre-sur-Authie

Publié le 3 Mars 2017 par remus80

Dompierre-sur-Authie

 

http://armorialdefrance.fr/

  D'or à trois fasces de gueules; à l'écusson parti échiqueté d'or et de gueules et d'azur à deux fasces d'argent, brochant sur le tout au premier quartier. 

 

Ce nouveau blason a été adopté le 4 septembre 2020, sur un projet présenté par Jacques Dulphy et dessiné par Daniel Juric.

La commune de Dompierre-sur-Authie relevait jusqu’alors, avec un usage modéré, et sans en avoir délibéré, les armes de la branche aînée de la maison De Rambures, dont étaient issus ses plus illustres seigneurs, et constructeurs de l’église.
Or, ces armes (d’or à trois fasces de gueules) sont identiques à celles de la commune de Rambures (80), dans le même département. Alors, à la faveur de sa sélection de l’église du village au titre de régional dans le cadre d’une restauration financée en partie par le Ministère de la culture, la Mission Bern et la Fondation du Patrimoine en 2020, la commune a choisi de délibérer officiellement et d’apporter une variante à ses armes, qui se voient désormais complétées d’une brisure: elles reprennent celles d’André II de Rambures (+ 1442 à Pont-Audemer), chevalier, seigneur de Rambures, de Drucat et de Dompierre, grand maître des Eaux et forêts en Ponthieu et Picardie.
Le premier connu du nom, Anseau de Rambures, seigneur de Rambures, est cité en 1058. Les De Rambures furent seigneurs de Rambures jusqu'au dernier du nom en 1676; les mêmes furent aussi seigneurs et châtelains de Dompierre de 1415 à 1676. Le père d'André, premier du nom parmi les seigneurs de Dompierre, était David de Rambures, époux de Catherine d'Auxi, grand maître des arbalétriers de France, tué à Azincourt (1415) avec trois de ses fils et son beau-père Philippe d'Auxi, seigneur de Dompierre, et que Shakespeare mettra en scène en 1599 dans sa pièce "Henry V" sous le nom de "Lord Rambures".
Aux armes de la famille, André de Rambures ajoutait un écusson brochant à dextre sur la première fasce: parti au premier échiqueté d'or et de gueules - qui est d’Auxi (par sa mère Catherine d'Auxi) - et au deuxième d’azur à deux fasces d'argent - qui est de Marigny (par sa bisaïeule maternelle) - .
(Jacques Dulphy)

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Dompierre-sur-Authie

Blason dans la salle des fêtes (photo J.Dulphy)

 

Historique

La famille de Bailleul possédait la seigneurie depuis le début du 12ème siècle jusqu'en 1331.

Le roi l'avait alors confiée à Thomas de Marigny dont avait hérité sa soeur Isabelle, épouse de Hugues d'Auxy.

Dompierre-sur-Authie

d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules de cinq tires.

En 1376 Enguerrand d'Auxy rendait aveu pour son chastel et forteresse.

Au début du 15ème siècle lui avait succédé Philippe d'Auxy, chambellan du Roi, nommé sénéchal du Ponthieu en 1403, devenu bailli d'Amiens en 1414, il fut tué l'année suivante à Azincourt.

La seigneurie revint à son neveu André de Rambures, le fils de son beau-frère David de Rambures.

Il céda Dompierre en 1441 à son fils Jacques qui eut l'honneur d'y recevoir Louis XI en 1464.

L'Authie étant devenue frontière du royaume, le château garda son intérêt stratégique, en 1554, le duc de Vendôme prit le château et l'embrasa.

Les ruines devaient cependant conserver un certain intérêt puisqu'en 1589, la ligue y fit garnison.

C'est sous Louis XIII que Charles de Rambures donna à l'édifice son aspect définitif, daté de 1627, le logis brique et pierre porte son monogramme sur plusieurs consoles supportant la corniche.

Dompierre-sur-Authie

Dompierre-sur-Authie

 

Dompierre-sur-Authie

Capitaine de 50 hommes d'armes, gouverneur de Doullens et du Crotoy, le "Brave Rambures" veuf de Marie de Montluc-Balagny, épousa en 1620 Renée de Boulainvilliers, il mourut en 1633 à Paris d'anciennes blessures.

Dompierre-sur-Authie

 

De Boulainvilliers : d'argent, à trois fasces de gueules

 

Dompierre-sur-Authie

Armes de la famille De Rambures sculptées sur une clé de voûte
(XVe ou XVIe siècle) de l'église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie.
Les tenants sont deux lions, le cimier une tête d'oiseau dans un vol.
(Photo Jacques Dulphy, 2013) 

 

Son fils Jean lui succéda.

Délaissé par Charles, marquis de Rambures et de Courtenay, mort en 1671, le château n'est plus au 18ème siècle qu'un domaine de rapport.

En 1711, le marquis de Fontenilles, héritier des Rambures, le cède à Charlotte de Nogent-Bautru, veuve de Nicolas d'Argouges, marquis de Rânes.

Dompierre-sur-Authie

Nogent-Bautru : d'azur au chevron accompagné en chef de deux roses et en pointe d'une tête de loup arrachée, le tout d'argent.

 

Déclaré bien national et confisqué lors de la Révolution, l'édifice est restauré vers 1900 par Gustave Padieu.

Il appartient aujourd'hui à M.Bruno Maquet.

 

cheminée dans la grande salle du 1er étage

Dompierre-sur-Authie

monogramme sur une clef de voûte 

Dompierre-sur-Authie

 

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Second château

A quelque distance de l'ancienne forteresse, s'élève une gentilhommière du 18ème siècle.

Dompierre-sur-Authie

La tradition veut que le commanditaire de cette maison de campagne soit un certain marquis de Canteleu, et remonte à 1750, date gravée sur une pierre aujourd'hui dissimulée par un enduit.

Elle fut mise en vente en 1778, l'acquéreur fut probablement Louis-Charles Guéroult de Boisrobert, ancien capitaine et pensionné du roi, qui s'était retiré à Montreuil avec son épouse Renée-Thérèse du Breil de Pontbriand.

Dompierre-sur-Authie

du Breil de Pontbriand : écartelé, aux 1 et 4, d'azur au lion d'argent armé, lampassé et couronné de gueules (du Breil) ; aux 2 et 3, d'azur au pont à trois arches d'argent , maçonné de sable (Pontbriand).

Leurs biens furent un moment confisqués en 1792. 

Dompierre-sur-Authie

Plaque funéraire dans l'église de Dame Jeanne-Thérèse Lasnier, morte en 1734, épouse de Guy-Joseph-Armand du Breil de Pontbriand ( Parents de Renée-Thérèse). merci à J.Dulphy)

Remis en vente par la suite, le domaine fut acheté vers 1835 par M.Tellier, qui dut faire poser la grille sur la rue.

Charles Dault son petit-fils, né à Dompierre en 1866, dut faire modifier les bâtiments de la cour.

Dompierre-sur-Authie

Plaque funéraire dans l'église de Jacques-Joseph-Nicolas Taverne de Montdhiver, mort en 1801 à Dompierre, et de son fils aîné Nicolas-Honoré-Marie-Anne Taverne, mort en 1808. (merci à J.Dulphy)

Dompierre-sur-Authie

écartelé : aux 1 et 4, de sable à l'ancre d'argent; aux 2 et 3 , d'or à cinq trèfles de sinople ordonnées en sautoir.

 

Eglise Saint-Pierre

L’église Saint Pierre, construite au début du XVIe siècle, s’élève au centre du bourg . Elle représente dans la Région un bel exemple d’église paroissiale soutenue par un puissant lignage, la famille de Rambures. C’est André de Rambures, avec sa femme Jeanne d’Halluin, conseiller et chambellan du Roi, Sénéchal et Gouverneur du Ponthieu, grand Maître des eaux et forêts de Picardie, Seigneur de Rambures, Drucat et Dompierre, qui fit construire cette église sur des fondations anciennes avant 1513.  

 

Dompierre-sur-Authie

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