La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason de Jacques Dulphy reprenant les armes des de Morgan en remplaçant l'argent par l'or avec une charrue.
La seigneurie fut vendue par Jean de Vaux en 1541 à Antoine de Monthomer, représentant d'une famille originaired'Abbeville.
Son fils Nicolas de Monthomer ajouta en 1587 les terres de Doudelainville et de Warcheville à celles de Frucourt.
Au lendemain des guerres de religion, il contribua à la restauration de l'église paroissiale et fit relever le château.
Portail de l'église avec le cartouche de la Charité Saint Martin dégradé à la Révolution et la date de 1583
En 1612, son fils Oudart en fit donation à son petit-fils Henri à l'occasion de son mariage avec Marie Abraham, demoiselle de Millencourt et Yzengremer.
Il firent d'importants travaux sur le château et sur les dépendances situées en contrebas où la date de 1633 apparait à deux reprises.
Ils firent également bâtir le moulin seigneurial fortifié, isolé sur le plateau, leurs armes apparaissaient (effacées à la Révolution) avec la date de 1641.
de Monthomer : d'azur à la fasce d'or, accompagnée de dix besants du même, quatre en chef et six en pointe, posés 3,2 et 1.
Henri de Monthomer mourut sans postérité en 1649 laissant ses biens à son neveu Charles Michel qui se maria avec Madeleine de Vassé, ils eurent une fille unique Marie-Anne qui épousa en 1678 Louis IV de Saint-Simon, marquis de Sandricourt.
De Vassé : d'or à trois fasces d'azur
En 1745, leur fils finit par se défaire du domaine, l'acquéreur fut Jacques Morgan, négociant et juge consul.
Il meurt en 1750 et fut inhumé dans le coeur de l'église où le rejoindra trois ans plus tard son épouse Marie-Anne de Boicervoise.
de Boicervoise : de gueules à trois coquilles d'or
Leur fils Jean-Baptiste fait poursuivre les travaux d'embellissement et se lança dans l'industrie textile.
Son fils Jean-Baptiste-Maur de Morgan partit combattre aux côtés des Insurgés en Amérique, il deviendra Maréchal de camp et chef de la garde nationale d'Amiens en 1791, incarcéré en février 1793, il sera libéré en mai 1795, il meurt en 1830.
Ses successeurs se partagèrent entre Frucourt et Amiens jusqu'à la fin du XIXème siècle.
Après la mort du comte Franck de Morgan en 1870 et celle de son épouse Henriette Fitz-William en 1881, le domaine revient au comte de Pleurre.
Grille du château aux initiales MF pour Morgan-Fitz-William
Mis en vente à la mort de Julia Fitz-William survenue en 1912, le domaine fut acquis par le comte de La Salle de Rochemaure, ancien chambellan du pape Léon XIII et duc romain.
Il échoit en 1920 au comte Philippe de Forceville qui y réside jusqu'à sa mort, avec son épouse la nièce du compositeur Reynaldo Hahn.
M. et Mme Charles de Croisset de Forceville leur ont succédé.
Fronton actuel du château avec armoiries non identifiées
Les anciennes armoiries ont été retirées lors de dernière restauration du château, c'étaient celles des de Morgan et des Fitz-William, ci-dessous représentées par L.Gillard.
Devise : Patientia Victrix : patience victorieuse
De Morgan : D'argent à trois rencontres de boeuf de sable
Fitz-William : Losangé d'argent et de gueules
Chapelle de Morgan au cimetière
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Eglise Saint Martin
En 1858