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Blasons des communes de la Somme.

Le Boisle

Publié le 30 Août 2020 par remus80

Le Boisle

 

http://armorialdefrance.fr/

De gueules au saule têtard écourté d'argent; au chef échiqueté d'argent et d'azur.

 

Adopté le 30 juin 2017, sur un projet sollicité par la commune auprès de Jacques Dulphy.

L'ancien domaine du Boisle était confondu avec celui de Labroye, qui comprenait Labroye-Artois et Labroye-Ponthieu, ce dernier aussi désigné sous le nom de Le Boisle. Tous les seigneurs du Boisle furent les mêmes que ceux de LabroyeLabroye et Le Boisle eurent pour seigneurs principaux, de 1415 à 1698, les D’Ailly, originaires d'Ailly-en-Ponthieu (aujourd'hui: Ailly-le-Haut-Clocher). Ce sont d'ailleurs les armes de cette famille qu'a relevées la commune de Labroye (62). Les D'Ailly portaient en chef un échiqueté de trois traits; la commune de Labroye n'en met que deux.

Le Boisle

d'Ailly : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois traits.


Il apparaissait indispensable que le commune du Boisle relève, aussi, les armes des D'Ailly. Outre Labroye (62), ces armes sont portées, notamment, avec des variantes diverses, par les communes d'Ailly-le-Haut-Clocher (qui ajoute un clocher), d'Ailly-sur-Somme (qui ajoute deux branches d'alisier d'argent) et de Démuin (qui ajoute deux branches d'alisier d'or). Comme ces autres communes qui eurent aussi les D'Ailly pour seigneurs, il importe que Le Boisle apporte sa différence. Et cette différence apparaît évidente quand on sait que Le Boisle fut la capitale picarde de l’osier et de la vannerie. Le Boisle ne se résume pas à son osier, et est fière de son marais, où le saule est roi, ce qui lui apporta sa spécialité artisanale. Car avant l'osiériculture, les rameaux d'osier était coupés sur les saules têtards, de coupe basse, d’où le saule «écourté» sur le blason.
(Jacques Dulphy) 

Le Boisle

Dessin d'Arcady Voronzov (Russie).
(Avec son aimable autorisation)

*

En 1130 Guy d'Amiens, chevalier, est seigneur du village.

Une charte communale est accordée en 1194 par Guillaume III, comte de Ponthieu

La famille d'Ailly a détenu la seigneurie de 1415 à 1698.

En 1635 les Espagnols ravagent les environs.

En 1770 le seigneur est Emmanuel Durfort, duc de Duras, lieutenant général des armées.

En 1790, la commune obtient son indépendance de Labroye.

Le Boisle

***

        Eglise Saint-Vaast

Construite au 17ème siècle, le clocher s'est écroulé et a dû être reconstruit en briques au début du 20ème siècle.

Le Boisle

en juin 1850 esquisse d'O.Macqueron

Le Boisle

église sans clocher 1925

Le Boisle

Le Boisle

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Rogy

Publié le 28 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason Proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de La Chaussée d'Eu.

Rogy

 

La famille d'Inchy possédait la seigneurie au 15ème siècle avec Jean d'Inchy qui épousa Jeanne-Jacqueline de Rouvroy Saint-Simon.

Rogy 

gouache de Marcel Stiennon

Fascé d'or et de sable de six pièces

Leur fille Jacqueline d'Inchy épousa en 1469 Jean Le Galois de Créquy, il décède en 1508.

Rogy

D'or au créquier arraché de gueules (Marcel Stiennon)

Une de ses descendantes, Antoinette de Créquy épousa en 1591 Laurent de La Chaussée d'Eu, gentilhomme de la Chambre du Roi, il meurt après 1631.

Son fils Henri-Louis de La Chaussée d'Eu, baron de Rogy, lieutenant de la compagnie des gendarmes du duc de Longueville, fit réparer les bâtiments du domaine en 1676.

Rogy

de La Chaussée d'Eu : d'azur semé de croissants d'argent, à trois besants d'or (d'après Belleval)

Puis Louis-Henri de La Chaussée d'Eu qui décède en 1714, sa fille Anne-Joséphine de La Chaussée d'Eu épouse en 1715 Antoine-Louis de Barandier de Chavannes, vicomte de La Gorge.

Leur fils François-Bruno de Barandier, comte de La Chaussée d'Eu, capitaine au régiment de Touraine, épousa en 1751 Marie-Anne-Augustine de La Vieuville, ils demeuraient habituellement au château de Rogy.

Le 24 décembre 1774, la seigneurie et son château sont mis en vente. 

Adjugé en 1775 pour 366.000 livres par Louis-Mathieu Bidé, colonel d'Etat-Major.

Rogy

Bidé La Grandville : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné à dextre et en chef d'un croissant d'azur, à senestre et en chef d'une étoile de gueules, et en pointe d'une autre étoile du même.

Sept ans plus tard, il obtint de Louis XVI son érection en baronnie sous le nom de La Grandville, ces jours fastes furent sans lendemain et en l'An II, on procéda à la vente des meubles et effets appartenant à l'émigré Bidé La Grandville.

Rien ne subsiste du château, si ce n'est quelques anciennes dépendances en pierre blanche près de l'église.

                                                                *

                          Chapelle de l'ancienne maladrerie dans le cimetière

Rogy

Renferme la pierre tombale du seigneur Pierre de Berteaucourt, mort en 1504 à Rogy.

Rogy

 

 

On reconnait quelques blasons, celui du centre à gauche est celui des Berteaucourt.

Rogy

D'argent à deux bars adossés de sable, accompagnés de sept croix recroisettées de gueules

Celui d'en bas à gauche est parti de Berteaucourt et d'Inchy, Jeanne d'Inchy était en effet la mère du défunt.

Celui d'en bas à droite est parti  Berteaucourt et de Saveuse, Jeanne de Saveuse étant son épouse.

***

Eglise Saint Pierre

du XVIème siècle

Rogy

en 1877

Rogy

Rogy

Rogy

Plaque funéraire de Joseph de Ponthieu, lieutenant de la seigneurie.

 

 

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Remaugies

Publié le 25 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille d'Hangard et celles des de Mailly.

Remaugies

 

La seigneurie est très ancienne et parait avoir appartenu d'abord à des seigneurs de ce nom, Dreux de Remaugies prête serment à Philippe Auguste vers 1215.

Elle passa dans la famille de Hangard, en 1359 Jacques de Hangard s'intitule seigneur, il fut maire d'Amiens en 1369.

Son fils Antoine de Hangard épousa Gabrielle de Mailly.

Remaugies

de Hangard : de gueules à trois molettes d'argent.

La dernière héritiaire de cette famille, Marie de Hangard épousa en 1527 René de Mailly et lui apporta en dot la seigneurie.

Thibaud, le second de ses fils, fut en 1577 l'un des signataires de la Ligue, il épousa en 1575 Françoise de Belloy (décédée en 1592), puis Françoise de Soyecourt en 1593, héritier de la baronnie de Mailly, il fut inhumé en 1616 dans le choeur de l'église de Remaugies.

Remaugies

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

René II, son fils, fonda en 1640 une chapelle d'un gros revenu dans son château de Remaugies, il meurt en 1642.

Charles-Louis, son fils, laissa la seigneurie à son frère René III, marquis de Mailly, où se fixèrent définitivement ses successeurs.

Louis de Mailly mourut sans postérité en 1774.

Les de Mailly sont inhumés dans une cave sous l'église.

En 1775, on annonce la vente des terres et seigneuries , le château fut vendu et démoli, il se trouvait à l'extrémité de la place sous laquelle courent d'immenses souterrains, d'après les traditions locales.

La comtesse de La Myre possédait la seigneurie en 1789.

Rien ne subsiste aujourd'hui, ni du château, ni de la chapelle

                                                 ***

                                        Eglise Saint-Leger

Elle semble dater de la fin du XVème siècle, remaniée au XVIIIème.

Remaugies

en 1875

Remaugies

Remaugies

 

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Bouillancourt-la-Bataille

Publié le 21 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

La seconde partie du nom fut ajoutée par décret après la Grande Guerre.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, associant les armes des de Mailly et celles des de Gouffier, avec une croix de guerre en abîme (attribution en 1920).

Bouillancourt-la-Bataille

 

Odon de Bouillancourt est cité comme seigneur au XIIème siècle.

La terre appartint longtemps à la famille de Mailly, Gilles VI de Mailly fut le premier qualifié de  seigneur vers 1370.

Bouillancourt-la-Bataille

De Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

En 1507 Antoine de Mailly, conseiller et chambellan du Roi, rendit hommage pour la baronnie.

Après lui vint Olivier de Parisy, tuteur et curateur de François de Mailly en 1514.

Puis Pierre Hennequin, conseiller au Parlement, acquéreur en 1556.

Gilberte de Blanchefort, dame d'Applaincourt, en 1613 qui céda en 1627 à Charles-Antoine Gouffier, seigneur de Brasseuse et d'Heilly.

Bouillancourt-la-Bataille

de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

C'est dans le château, encore pourvu de douves et de pont-levis, que le 21 novembre 1636, il reçut le cardinal de Richelieu après la reprise de Corbie.

Ses successeurs en firent leur demeure, en particulier Marie-Marguerite Briet d'Alliel, épouse de Jean-Alexandre de Gouffier, colonel de dragons qui mourut en 1704 à la bataille d'Hochstedt, elle mourut en 1743 au terme d'un long veuvage et sera inhumée dans l'église.

Bouillancourt-la-Bataille

de Briet (armes anciennes): de gueules à la croix d'argent, chargée de cinq mouchetues d'hermine de sable. 

César-Alexandre de Gouffier, marquis d'Epagny, mourut sans postérité en 1754, laissant à son frère Joseph, chanoine de N-D de Paris, ses biens considérables.

François-Charles de Cambray hérita de la seigneurie mais préféra faire construire le château de Chaussoy-Epagny en 1777, il laissa ses biens à son frère Maximilien, comte de Villers aux Erables qui mourut sans postérité à la veille de la Révolution.

Bouillancourt-la-Bataille

de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné, au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

En 1791, ses soeurs vendirent le domaine à Antoine Boula de Mareuil, il fit reconstruire le château, il meurt en 1825.

Bouillancourt-la-Bataille

Sa famille le possédait toujours lors de l'offensive allemande de 1918, qui vit la destruction totale du château.

Bouillancourt-la-Bataille

l'ancienne porte seigneuriale d'accès à l'église par le cimetière.

Bouillancourt-la-Bataille

 

pierre avec le blason des de Gouffier encastrée sur la gauche du portail.

      Eglise Saint-Martin

L'ancienne église datait du XVIème siècle, détruite pendant la Première Guerre, elle a été reconstruite en 1920. 

Bouillancourt-la-Bataille

ancienne église en 1876

Bouillancourt-la-Bataille

Bouillancourt-la-Bataille

 

Bouillancourt-la-Bataille

de nos jours (photo Claude Deroletz)

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Ennemain

Publié le 19 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes du Chapitre de la cathédrale de Reims en y ajoutant une merlette de la famille d'Estrées.

Ennemain

 

 

Le domaine appartenait depuis des temps très anciens au chapitre de la cathédrale Notre-Dame Reims.

Ennemain

 

Chapitre ND de Reims : d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.

Une branche cadette de la maison d'Estrées y forma à partir de 1419 un fief seigneurial qui en relevait.

Ennemain

d'Estrées : d'argent fretté de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.

Pierre d'Estrées dit Carbonnel, bourgeais de Péronne devenu écuyer, acquit en 1434 un petit fief, son fils Antoine acquit à son tour le fief de Valieu en Santerre, quant à Antoine II son petit fils, arrière grand-père de Gabrielle d'Estrées acheta encore un autre fief et fut en 1482 capitaine du château de Briost.

Un château-fort avait été construit à la fin du Moyen-Âge, restauré en 1564.

La seigneurie passa par alliance en 1527 à la famille de Hennin puis vers 1540 à celle de Bovelles, puis aux d'Essigny de Bellevallée.

En 1660 Claude Vinchon en fait l'acquisition.

Ennemain

Vinchon : d'azur parti d'or, à deux croissants posés en fasce de l'un de l'autre.

C'est à ses descendants qu'il faut semble t-il attribuer la reconstruction du château en 1769, qu'ils habitèrent jusqu'au début du 20ème siècle.

Ennemain

Ennemain

Charles-Antoine Vinchon dit du château épousa Marie-Josèphe Perdrix, il décède en 1823, son fils Charles-Louis Vinchon, dit d'En haut ( 1775-1837) sera maire de la commune.

M.Objois en fut l'héritier et le dernier propriétaire.

Le château fut détruit lors de la Première Guerre, seul subsistait en 1918 le pavillon nord qui existe toujours, une grande maison a été reconstruite accolée à lui, à l'emplacement du corps de logis principal.

* Fondée vers 1525 par Antoine d'Estrées dont l'écu figurait sur le portail, la chapelle votive Notre-Dame des Joies s'élevait sur le site du Val-Bataille, elle fut détruite en 1916.

Ennemain

en 1909

*

Eglise Saint Martin

Elle a été détruite lors de la Première Guerre mondiale.

Ennemain

Ancienne église en 1876.

Ennemain

avant 1914

Ennemain

en ruines

Ennemain

de nos jours

 

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Lincheux

Publié le 16 Août 2020 par remus80

Ancienne commune Lincheux-Hallivillers, devenue commune associée d'Hornoy-le-Bourg en 1972.

 

Guy de Lincheux possédait la terre vers le milieu du 12ème siècle, puis son fils Jean cité en 1166, leurs successeurs portèrent le nom jusqu'en 1240.

En 1402 on trouve Philippe de Fricamps puis Jean Bertin originaire de Guerbigny à la fin du 15ème.

Lincheux

de Bertin : losangé d'argent et de gueules.

A Jean Bertin, seigneur de Lincheux en 1507,  succède Adrien, maréchal des logis d'une compagnie d'armes des Ordonnances du roi.

On attribue la construction de l'ancien château à cette famille, construit en briques avec tours et donjon, murs fortifiés, fossés et pont-levis.

 Sa fille Marie Bertin épouse Antoine Clabault, seigneur de Vaux-les-Amiens et Vercourt, issu d'une ancienne famille de maïeurs d'Amiens.

Lincheux

Clabault : de sinople à l'escarboucle pommelée d'or, au franc quartier de sable à la croix ancrée d'argent.

La cloche de l'église paroissiale portait la mention "L'an MDC LXXII fut faite par Antoine Clabault"

En 1547 sa fille Jeanne Clabault épouse Flour d'Ardres, sieur de Crésecques, capitaine d'Abbeville l'année suivante puis colonel du régiment de Picardie en 1555.

Lincheux

d'Ardres : d'argent à l'aigle bicéphale de sable, armée et becquée de gueules.

En 1611, le mariage de Françoise d'Ardres avec Philippe de Biencourt, seigneur de Poutrincourt, capitaine de cavalerie, fit entrer Lincheux dans cette famille qui conservera plus de deux siècles l'important domaine agricole, sans jamais habiter le château.

Charles-Nicolas de Biencourt, le fils de Louis-Charles marquis de Poutrincourt et baron de Meisnières, vendit le domaine en 1818 et mourut célibataire en 1833 à Mesnières.

Lincheux

de Biencourt : de sable, au lion d'argent armé et lampassé de gueules, couronné d'or.

Démoli peu après, vers 1840, le château n'est connu qu'à travers plusieurs dessins des Duthoit, avec une façade Renaissance ornée d'arabesques, de médaillons et de bustes sculptés avec goût et élégance.

Lincheux

Quelques uns des médaillons sauvés de la destruction servirent à orner la façade du prebytère construit sur les fondations du château, ils ont malheureusement disparus en 1895, vendus par la commune à des antiquaires.

                                                            *

                                         Eglise Saint-Pierre

Début du 16ème siècle, la nef a été reconstruite en 1885.

Lincheux

en 1876, avant la reconstruction de la nef.

Lincheux

Lincheux

photo: Pierre Deroletz

 

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Villers-aux-Erables

Publié le 10 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Cambray en y ajoutant une molette pour l'équilibre et une feuille d'érable venant remplacer le trèfle en pointe, allusion au nom du village.

Villers-aux-Erables

 

Le premier seigneur connu est Guillaume de Villers en 1207.

A partir du 14ème siècle, la seigneurie est la propriété de la famille de Fontaines.

François de Fontaines en était le seigneur en 1571.

Claude de Fontaines vendit la seigneurie à la fin du 16ème à Maximilien de Cambray (1639-1719), capitaine d'infanterie.

Il fit construire le château au nord du village dans les années 1680.

Mort sans alliance, il laissa ses biens à son neveu Florimond, seigneur de La Neuville, mort en 1763, auquel succéda son fils Maximilien-Eugène de Cambray, comte de Villers, qui mourut en 1787 sans enfants, après avoir recueilli la succession de son frère, le marquis d'Epagny.

Villers-aux-Erables

de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

Louis-Antoine de Cambray-Digny, son neveu et héritier, né en 1751, officier d'artillerie, avait combattu aux côtés des Insurgents américains et avait obtenu le grade de colonel de cavalerie.

Villers-aux-Erables

Il fut inquiété pendant la Révolution, mais en ventôse de l'An II les autorités reconnurent qu'il avait combattu 25 ans pour des républiques, ils firent lever les scellés apposés sur son mobilier.

Il mourut sans postérité à Villers en 1822.

Trois ans plus tard son neveu fixé à Florence (Italie) céda le domaine à Edouard Cadeau d'Acy (1795-1860), maire de la commune en 1824, conseiller général et député de la Somme, père de la marquise de Rougé et grand-père du comte Jacques de Rougé, il avait épousé Mlle Pauline Tripier de Sénerville, il meurt en 1860.

Villers-aux-Erables

Cadeau d'Acy : d'azur à trois bandes ondées d'argent.

Sa fille Anne-Marie Cadeau d'Acy épousa en 1860 Théodorite-Bonabes-Félicien, marquis de Rougé (mort en 1864).

Villers-aux-Erables

De Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent

Le château était une demeure classique de dimensions modestes, habitué à des demeures plus grandioses, le comte de Rougé et son épouse Antoinette d'Havrincourt, firent dès 1909 transformer et agrandir le bâtiment, deux ans de travaux rendirent presque méconnaissable l'édifice.

Villers-aux-Erables

Villers-aux-Erables

De tout cela la guerre de 1914-1918 n'a laissé subsister que de maigres vestiges, abattus depuis.

Villers-aux-Erables

 

Villers-aux-Erables

 

 

***

Eglise Saint Sulpice

L'ancienne église de trouvait dans le parc du château, très petite et couverte de chaumes, un incendie la détruisit quelques années avant la Révolution, elle renfermait une chapelle castrale bénite en 1420.

L'église fut reconstruite à la fin du 18ème siècle aux frais de M.de Cambray, au centre du village, elle fut détruite lors des combats de 1918.

Villers-aux-Erables

EN 1877

Villers-aux-Erables

en 1918

*

La chapelle sépulcrale

Construite de 1862 à 1864 par Mme veuve Cadeau d'Acy et ses enfants.

Elle a échappé aux destructions de 1918.

Villers-aux-Erables

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Foucaucourt-en-Santerre

Publié le 9 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy (parmi d'autres) reprenant deux des trois glands des Morel de Foucaucourt avec un bleuet symbolisant la bataille du 9 octobre 1914, au cours de laquelle l'armée française reprit le contrôle du village, l'or et l'azur sont les couleurs des Morel et se retrouvent également sur les armes des deux communes marraines de la reconstruction.

 

Foucaucourt-en-Santerre

 

 

Petit-fils de Claude Morel, écuyer, seigneur de Crémery, et de Madeleine Le Fèvre de Caumartin, Adrien Morel acquit la seigneurie au milieu du 17ème siècle.

Foucaucourt-en-Santerre

On attribue la construction du château au début du 18ème, sûrement à Adrien Morel de Foucaucourt, conseiller au bailliage d'Amiens en 1709.

Foucaucourt-en-Santerre

Jean-Charles Morel du Tronquoy (1727-1817) épousa en 1760 Pélagie de Monet, soeur ainée de Jean-Baptiste de Monet, chevalier de Lamarck.

Héritière du domaine, sa petite-fille Henriette-Alexandrine épousa en 1817 Adolphe de Sèze (1783-1867), sous-préfet de Compiègne, gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X.

Foucaucourt-en-Santerre

de Sèze : d'azur, à trois tours d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même.

Leur fils Anatole de Sèze céda le château vers 1872 à son cousin germain Gaston Morel de Foucaucourt, qui le revendit vers 1895 à l'industriel Léon Normand, propriétaire de la sucrerie de Dompierre en Santerre.

Le château disparut entièrement au cours des furieux combats de 1915, il se trouvait à la sortie du village en direction d'Estrées.

Foucaucourt-en-Santerre

Ruines du château, dessin de 1917.

***

Eglise Saint Quentin

Détruite pendant la Première Guerre mondiale

Foucaucourt-en-Santerre

Ancienne église en 1877

Foucaucourt-en-Santerre

en 1912

Foucaucourt-en-Santerre

Foucaucourt-en-Santerre

 

Foucaucourt-en-Santerre

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Belloy-en-Santerre

Publié le 1 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

La commune pourrait très bien reprendre les armes anciennes ci-dessous des de Tassart, d'autant que la famille est éteinte depuis 1701.

Belloy-en-Santerre

 

 de Tassart : de sable, à la bande d'or chargée de trois coquilles de gueules et accompagnée d'un croissant d'argent ( armes anciennes 15ème siècle).

 

Jean Tassart dit Gavin, écuyer, avait acquis en 1460 la terre, il épousa en 1516 Jeanne de Bar.

Son ultime descendant Louis de Tassart, se maria en 1697 avec Marguerite Morel, dame de Foucaucourt, il mourut en 1701 sans postérité.

Sa veuve laissa Belloy à sa petite-nièce Marie Françoise, qui n'avait que 17 ans en 1755 lorsqu'elle épousa au château Claude-François-Félix Boulenger de Rivery, lieutenant-civil à Amiens, qui en avait 30.

Belloy-en-Santerre

Boulenger de Rivery : de gueules, à trois pals de vair, au franc canton d'or.

Il disparut prématurément trois ans plus tard, sa veuve se remaria avec M.d'Aumale et laissa finalement la terre à son neveu, le lieutenant-colonel  Marie-Jean-Edouard Morel de Foucaucourt (1773-1813), il épousa en 1795 Louis-Alexandrine-Henriette Aubé de Bracquemont.

Belloy-en-Santerre

Morel de Foucaucourt : d'azur, à la fleur de lys d'or, accompagnée de trois glands effeuillés du même, les tiges en bas.

Devise : Nescit labi virtus (La bravoure ne saurait trébucher).

Belloy-en-Santerre

Aubé de Braquemont : de gueules, à huit losanges d'argent mis en croix.

Leur fils Louis-Edouard fit construire une nouvelle demeure au sud du village, élevée à l'est de l'ancien château.

Belloy-en-SanterreBelloy-en-Santerre

Belloy-en-Santerre

 

Son petit-fils Robert-Edouard de Foucaucourt épousa en 1893 Andrée d'Aubigny.

En 1907, il vendit le domaine à M.Dermigny et s'installa cinq ans plus tard à Monsures.

Le château fut entièrement détruit au cours de la Première Guerre.

Belloy-en-Santerre

ce qui resta du château.

 

***

Eglise Saint Martin

Belloy-en-Santerre

Eglise avant guerre

Belloy-en-Santerre

Belloy-en-Santerre

Reconstruction de la nouvelle église entre les deux-guerres.

 

 

 

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