Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Woincourt

Publié le 31 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason conçu par Jacques Dulphy sur des dessins de Daniel Juric.

WoincourtWoincourt

Projet de blason associant deux roses empruntées au blason des Du Gardin, le panneton rappelle la serrurerie présente dans la localité et les deux piles (pointes renversées) évoquent le W de Woincourt ; le deuxième projet avec une troisième rose et sans clé.

                                                                   ***

 En 1430, Colart Abraham de Millencourt et son épouse Isabelle de Nibas.

Woincourt

Abraham de Millencourt : d'argent à la fasce de sable, accompagnée de six billettes du même, trois en chef et trois en pointe.

Au milieu du XVème siècle Jeanne Abraham, dame de Woincourt, épousa Jean de Caumont.

Woincourt

de Caumont : de gueules, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à trois molettes d'éperon d'or.

En 1583 à la mort de Jacques de Caumont, la terre revint à sa soeur Michèle qui avait épousé Antoine de Fontaines, représentant la branche de Cerisy.

Né en 1660, Nicolas de Fontaines est capitaine au régiment de Fontenilles.

Son fils Charles-Louis, capitaine de cavalerie, mis la terre en vente et se retira à Eu où il mourut.

 

Woincourt

de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

L'acquéreur dans les années 1730 fut Philippe du Gardin, mousquetaire du Roi, demeurant ordinairement à Abbeville , il avait déja acquis les terres de Bernapré et Boismont, il avait épousé Marie-Barbe Godart en 1696 .

Woincourt

Du Gardin de Bernapré : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent tigées et feuillées du même, boutonnée d'or.

L'héritière est sa fille Anne-Barbe,  qui épouse en 1725 Pierre-Wulfran Briet de Rainvilliers,capitaine de gardes-côtes, la seigneurie échut à son petit-fils Philippe Briet de Rainvilliers qui ne la garda pas.

Le 21 octobre 1786, on annonçait la mise en vente des terres et château,  l'acquéreur fut Etienne Baudoin.

Woincourt

Briet de Rainvilliers d'argent au sautoir de sable accompagné de huit oiseaux (ou perroquets) de sinople.

 

Il ne reste du château qu'un corps de dépendances et un portail flanqué de pavillons brique et pierre.

                                                          ***

                                                Eglise Saint-Martin

Du XVIème siècle, le choeur est vouté en pierre, les clés de voûte portent un soleil.

Woincourt

Woincourt

commentaires

Regnière-Ecluse

Publié le 29 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Un projet de blasonnement a été proposé par Jacques Dulphy .

Associant le fretté des de Soyecourt aux feuilles d'érable symbolisant les Canadiens qui ont libéré la commune en 1944.

Regnière-Ecluse

 

D'argent fretté de gueules, au chef d'or à trois feuilles d'érable reliées par une même tige de sinople.

***

Regnière-Ecluse

 

 

Le domaine n'est jamais passé en vente depuis les Tyrel de Poix au XIème siècle jusqu'à nos jours.

Regnière-Ecluse

 

Au XVème siècle, Péronne de Soissons-Moreuil épousa Jean II de Soyecourt.

 

Regnière-EcluseRegnière-Ecluse

 

Soissons-MoreuilD’azur, semé de fleurs de lys d’or, au lion issant d’argent posé en cœur »

De Soyecourt : d'argent fretté de gueules

Regnière-Ecluse

 

Une centaine d'années plus tard, entre 1575 et 1581, François de Soyecourt, seigneur de Tilloloy, décida d'abandonner le vieux manoir de Wacogne, situé dans la vallée au milieu des étangs, et de faire bâtir une nouvelle demeure sur la colline.

Regnière-Ecluse

En 1596, sa soeur Françoise hérite du domaine, puis Maximilien de Belleforière qui en 1624 y installe une verrerie.

Héritier du domaine en 1828 le jeune comte Herman d'Hinnisdal en fait une résidence occasionnelle pour y chasser.

Regnière-EcluseRegnière-Ecluse 

                                                             gouache de Marcel Stiennon                  

d'Hinnisdal : de sable au chef d'argent, chargé de trois oiseaux de sable becqués et membrés de gueules.

Il fait réaménager le pavillon et l'aile sud auxquels il donne dès 1835 un décor néogothique dans le genre troubadour.

A la fin des années 1840 il fit encore agrandir le château, les travaux sont ralentis après la mort de son épouse née Marie Bryas ,en 1846.

Regnière-Ecluse

en 1841 par Ricois.

Les travaux reprennent  après son remariage avec Mlle de Choiseul.

Il meurt en 1877, sa descendance habitera le château jusqu'au début de la Première Guerre mondiale.

L’armée anglaise occupa, pendant la Première Guerre Mondiale, le château et le parc qui se trouvèrent à l’abandon de 1918 à 1939; à son tour, l’armée allemande y établit un hôpital jusqu’au dernier jour de la Seconde Guerre Mondiale. Puis une colonie de vacances occupa les lieux jusqu’en 1962, date à laquelle commencèrent les travaux de restauration qui permirent le retour des descendants des Tyrel de Poix, des Soyecourt et des Hinnisdal, en l'occurence la marquise de Nicolay qui en entreprend la restauration complète avec le concours de son fils Raymond.

Regnière-Ecluse

Le domaine a retrouvé un éclat incomparable.

Regnière-Ecluse

 

Le drapeau flotte avec les armoiries des Soyecourt

 

La partie la plus ancienne semble dater du troisième quart du XVIème siècle, l'année 1553 est gravée sur la cheminée en pierre de la bibliothèque.

Au XIXème pendant près de 20 ans, les frères Duthoit, ornementistes amiénois, sculptent l'ensemble.

Regnière-Ecluse

Regnière-Ecluse

 

Blason d'Hinnisdal sur les écuries

Regnière-Ecluse

 

Blason d'Hinnisdal au-dessus de la fenêtre

Regnière-Ecluse

 

blason de Soyecourt au-dessus de la fenêtre

commentaires

Brailly-Cornehotte

Publié le 27 Décembre 2019 par remus80

Brailly-Cornehotte

http://armorialdefrance.fr/

De gueules à la licorne saillante, ailée d'argent, accornée et onglée d'or, accompagnée en pointe d'un écusson d'argent à la croix pattée et alésée de gueules.

***

Création Jacques Dulphy, Daniel Juric sur une suggestion du maire, Joël Debacker.
Adopté le 14 avril 2011.
Armes parlantes: Cornehotte - corne haute; les ailes donnant plus de hauteur encore.
Depuis plusieurs années, la licorne ailée, mais la tête contournée, était utilisée comme logo par la commune. L'écusson en pointe rappelle la présence au Moyen âge, au hameau du Grand Bellinval, d'une commanderie templière, devenue après la dissolution de l'ordre une commanderie hospitalière.

***

Brailly-Cornehotte

Antoine de Buigny, lieutenant-sénéchal de Ponthieu en 1542, est l'ancêtre de Jean-François, comte de Buigny, mousquetaire du roi puis capitaine de cavalerie, qui mourut en 1773 en son château de Brailly.

Brailly-Cornehotte

de Buigny : d'or à la bande de gueules, chargée de trois lions d'argent, accompagnée de deux buis de sinople.

Trois ans plus tôt, sa fille Alexandrine, avait épousé Antoine-Joseph du Maisniel de Saint-Léger, capitaine de cavalerie et gouverneur de Crécy, ils résidaient ordinairement à Abbeville, en leur hôtel de la rue des Minimes.

Brailly-Cornehotte

du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

Ils entreprirent la reconstruction du château en 1775, en y consacrant des sommes importantes.

Brailly-Cornehotte

 

Merci à Jean-Noël Marchiset-Héraut pour les photos du château

Parti pour l'émigration en 1792, Antoine-Joseph du Maisniel retrouva l'essentiel de ses biens sous le Directoire et fut maire de la commune de 1807 jusqu'à sa mort en 1822.

Son petit-fils, François-Charles Drillet de Lanigou lui succèda jusqu'en 1891 date de son décès.

Brailly-Cornehotte

Brailly-Cornehotte

Mis en vente, le domaine fut acquis par le comte Le Bas du Plessis et son épouse Josèphe-Paule de Forceville qui firent profondément remanier le château.

Brailly-CornehotteBrailly-Cornehotte

 

Le Bas du Plessis : d'or au lion de gueules accompagné de trois arbres arrachés de sinople.

de Forceville : de gueules au sautoir d'argent, cantonné de quatre merlettes du même.

Leur fille Isabelle épouse du comte Maxime de Ganay en hérita en 1917 et le revendit en 1926 à un marchand de moutons...puis racheté en 1929 par le comte de Montmorot.

Le château fut pillé en 1940 puis en 1944.

Finalement acquis en 1947 et restauré par le vicomte Raymond de Chabot-Tramecourt.

Le château est toujours dans la descendance.

Brailly-Cornehotte

écartelé : aux 1 et 4 : d'or à trois chabots de gueules (Chabot)

aux 2 et 3 : d'argent à la croix ancrée de sable (Tramecourt)

Les boiseries de la chambre dite de Florian portent les initiales J.D.A.B correspondant à Joseph Du Maisniel et Alexandrine de Buigny

Brailly-Cornehotte

 

Brailly-Cornehotte

 ***

Eglise Saint Martin

reconstruite en 1882, la cloche est datée de 1624.

Brailly-Cornehotte

Nouvelle église 1882

Brailly-Cornehotte

Brailly-Cornehotte

commentaires

Beaucourt-en-Santerre

Publié le 26 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes de deux familles suzeraines: les de Festart et de l'Aubespine.

Aux 1 et 4 : de Festart ; de gueules à trois fasces d'argent.

Aux 2 et 3 : de l'Aubespine; de gueules à trois quintefeuilles d'aubépine d'argent.

Beaucourt-en-Santerre

 

 Léguée en 1537 par Pierre de Fouencamps à son neveu Jean de Festart, la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à la fin du XVIIème siècle.

Beaucourt-en-Santerre

de Festart : d'argent à trois fasces de gueules, parfois l'inverse.

Le château fut vraisemblablement élevé vers 1670 par Charles de Festart, premier marquis de Beaucourt.

Beaucourt-en-Santerre

 

En 1687, Marie-Anne de Frestart, fille unique de Charles de Festard, marquis de Beaucourt, épousa Etienne-Claude de l'Aubespine, marquis de Verderonne qui fut tué à Fleurus trois ans plus tard.

Beaucourt-en-Santerre

Son second fils Etienne-Louis hérita du marquisat de Beaucourt, il épousa en 1718 Françoise de Grolée-Virville et mena joyeuse vie, dilapidant allègrement sa fortune.

La terre fut mise en vente et acquise par Etienne de Tiercelin de Brosse, à sa mort en 1759 il fut inhumé dans le choeur de l'église.

Beaucourt-en-Santerre

Tiercelin de Brosse : d'argent à deux tierces d'azur posées en sautoir, cantonnées de quatre merlettes de sable.

Lui succéda son gendre Barbe-Simon, comte de Riencourt, seigneur d'Andechy.

Beaucourt-en-Santerre

de Riencourt : d'argent à trois fasces de gueules frettées d'or.

Puis son petit-fils Augustin de Riencourt qui épousa l'une de ses voisines Marie-Honorine d'Ainval de Braches.

Sous le Directoire, en avril 1798, Marie-Françoise et Etiennette de Riencourt parvinrent à racheter le château et les 345 ha du domaine qui avaient été déclarés bien national et mis en adjudication.

Léon de Riencourt épousa en 1834 Eugénie de Lameth et mourut en 1891 à Hédauville.

En 1899 Léontine de Riencourt épousa Jean de Lantivy de Trédion, aïeul de l'actuel propriétaire.

Beaucourt-en-Santerre

Lantivy de Trédion : de gueules à une épée d'argent, la pointe en bas.

Le 30 août 1914, les allemands font leur entrée à Beaucourt, rapidement repartis non sans mettre à sac le château, il ne fut pas endommagé mais les archives ont disparu.

Le château fut gravement endommagé en 1918 et eut la malchance d'être incendié accidentellement l'année suivante par les prisonniers chargés de déblayer les décombres.

Beaucourt-en-Santerre

M. de Lantivy le fit partiellement restaurer en 1930-32, seuls ont été remis en état le corps central et le pavillon de droite, de l'autre côté la tourelle cylindrique rappelle l'ampleur des bâtiments disparus. 

Beaucourt-en-SanterreBeaucourt-en-Santerre

 

Yvonne Marie-Anne de Lantivy de Trédion (née en 1930) épouse en 1956 Jacques-Marie-Joseph Boudoux d'Hautefeuille (1928 Hangard-décédé en 2012).

Leur fils Yvy Boudoux d'Hautefeuille, né en 1956, épouse en 1981, à Ligescourt, Agnès-Marie d'Avout.

Ce sont les propriétaires actuels .

Beaucourt-en-Santerre

Boudoux d'Hautefeuille : d'or au chevron de gueules, accompagné de trois coquilles du même.

Beaucourt-en-Santerre

d'Avout : de gueules à la croix d'or chargée de cinq molettes d'éperon de sable.

 

 

***

Eglise Saint-Pierre

XVIIème siècle, restaurée au XIXème.

Beaucourt-en-Santerre

église et manège du château 1877 (bibliothèque d'Abbeville)

Beaucourt-en-Santerre

 

Beaucourt-en-Santerre 

 

                                      pierres tombales dans l'église

 

commentaires

Aumont

Publié le 25 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

Le blason ci-dessous n'a jamais été porté par la commune, ni ne correspond à aucune famille suzeraine du lieu.

Roger  de Figuières ( Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, 1892) donne cette explication fautive (comme beaucoup d'autres dans ses "armoriaux" autoproclamés : "armoirie des Carpentier, seigneurs en 1479". Mais aucun Carpentier n'a jamais été seigneur d'Aumont en Picardie. Les Carpentier, dits aussi Carpentier de Crécy, étaient seigneur d'un autre Aumont... en Cambrésis ! Jacques Carpentier, chevalier, était seigneur d'Aumont en Cambrésis et de Bertrier en 1479. Voilà l'explication de ce "faux blason", qu'ont repris allègrement les compilateurs de tout poil ! ( J.Dulphy)

Aumont

 

 

Un projet de blason s'inspirant des armes de l'abbaye de la Sainte Larme de Selincourt a été proposé il y a quelques années par Jacques Dulphy, resté sans suite.

Aumont

 

 

La seigneurie faisait partie du temporel de l'abbaye de la Sainte Larme à Selincourt, mais il existait aussi deux domaines appartenant à des familles amiénoises.

* Le premier appartenait à Nicolas Leleu, juge consul, qui le céda à Louis de Riencourt en 1697 pour 6000 livres, avec une maison et 70 journaux de terres.

Revendu en 1718 avec 111 journaux à Marie-Françoise Beaugrand, veuve de Pierre Michel.

Il échut par alliance à Jean-Pierre Galand, lui aussi juge consul à Amiens.

Remis en vente en 1773, il fut alors acquis par Charles-Antoine Danzel, seigneur d'Anville, capitaine au rgt de Bourbon-infanterie.

Aumont

Danzel d'Aumont : de gueules au lion d'or

Au lendemain de la Révolution, son fils Henri Danzel d'Anville fit bâtir la demeure actuelle en 1800, avant de mourir en 1812.

Aumont

Il y eut une restauration importante en 1876 par Arthur Danzel d'Aumont (1833-1905), époux de Marie-Gabrielle Le Mareschal (décédée en 1922).

Henri-Marie-Jean Danzel d'Aumont (1872-1960) épousa en 1902 Alix-Marie-Adèle Cochet d'Hattecourt.

 

Le domaine est toujours dans cette famille, le château appartient à Hervé Danzel d'Aumont époux d'Elisabeth Feugère des Forts, les dépendances du château sont converties en chambres d'hôte.

Aumont

Fronton avec les armes d'Arthur Danzel d'Aumont et de Marie-Gabrielle Le Mareschal

Aumont

Merci J.Dulphy

Le Mareschal : d'argent au chevron d'azur, surmonté d'un trèfle de sinople, accompagné en chef de deux étoiles d'azur et en pointe d'une ancre de sable.

Aumont

 

Photo : A.Pictche

Petite tourelle sur le mur d'enceinte du château

 

* Le second domaine nettement plus important appartenait au début du XVIIIème siècle à Meneslée de Bonnaire, ancien major de cavalerie.

Aumont

de Bonnaire : d'azur à un chevron d'or accompagné de deux coquilles en chef et d'une rose du même.

Il le vendit en 1731 à Adrien Cornet, négociant et ancien échevin d'Amiens, pour 30.000 livres qui contrastait avec la modestie du logis où cohabitaient propriétaire et exploitant.

Aumont

Cornet d'Hunval : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un huchet (cor de chasse), le tout de même.

Marie-Françoise Cornet l'apporta en mariage à André Renouard, receveur des tailles, sa fille s'en défit après son mariage avec Charles-Victor Pingré, seigneur de Thiepval.

Louis-François Danzel d'Anville, le frère de Charles-Antoine,l'acquit en 1773, mais après sa mort survenue 10 ans plus tard, Louis-Antoine Danzel le vendit à Louise-Françoise d'Urre, à laquelle succédèrent Paul Plantard en 1784 et Gabriel Le Coint-Darger, receveur des tailles à Abbeville, en 1788.

Le domaine échut finalement à Claude-Ferdinand de Caix de Rembures, qui mourut à Aumont en 1858, de même que ses successeurs Charles-Armand en 1881 et Charles-Etienne en 1907.

***

Eglise Saint Gervais

à clocher-mur du XVIème

L'ancienne datait du XIIème.

Aumont

 

En 1876

Aumont

commentaires

Aveluy

Publié le 22 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes des sires d'Aveluy : d'argent au lion de gueules, à la bordure engrelée d'azur.

Aveluy

 

Les premiers possesseurs ne portent pas le nom d'Aveluy, on les trouve confondus au XIIIème siècle avec les seigneurs de Beauvois en Vermandois.

On trouve en 1249 Jacques de Beauvois et en 1284 Beaudoin de Beauvois, chevalier, sire d'Aveluy, ils portent un écu chargé d'un lion, à la bordure festonnée ou engrelée.

Aveluy 

Merci à J.Dulphy

A la fin du XIVème siècle la seigneurie d'Aveluy est séparée de celle de Beauvois, on voit alors paraître Jean d'Aveluy dit Lioncel, en qualité de capitaine du château d'Ancre.

Ce fut sans doute lui, qui le premier se fixa à Aveluy et y éleva le château-fort.

Les chevaliers d'Aveluy participèrent aux batailles de Crécy en 1346 et d'Azincourt en 1415.

Aveluy

Lorsqu'en 1576, la terre d'Albert fut érigée en marquisat, celle d'Aveluy lui fut réunie.

Passée ensuite à la famille de Laval avec Thomas, assassiné en 1651.

Elle fut acquise en 1679 par Jean-Louis Linars, receveur du marquisat, qui dut faire reconstruire le château. 

Aveluy

 

En 1909

Aveluy

 

En 1915

Lieutenant de dragons au régiment du Dauphin, il fut anobli par une charge de conseiller du Roi à Rouen, il épousa en 1696 Louise du Plessier.

Aveluy

de Linars : d'argent au chevron d'azur, chargé de trois besants du champ, accompagné en chef de deux coqs d'azur et en pointe d'un lion du même.

Vinrent ensuite Jean-Gilbert de Linars qui épousa en 1726 Marie-Françoise de Louvencourt ; et François de Linars qui acheta en 1746 la seigneurie d'Ignaucourt en Santerre et la donna à sa fille, il avait épousé en 1757 Marie-Adélaïde de Gomer.

Saisi à la Révolution sur Alexandre de Linars, baron d'Aveluy, réputé émigré, le domaine fut mis en adjudication en 1794, mais la "citoyenne Mannessier-Linard" put recouvrer l'année suivante la jouissance du château.

En 1825 après la mort de son frère dont elle était l'unique héritière, la baronne d'Aveluy Adélaïde-Gabrielle de Linars obtint une indemnité de 285.000 francs en dédommagement de la vente du domaine de Selincourt.

Elle avait épousé en 1788  Marie-Laurent Monnier de Savigna.

Sous le Second Empire, Herminie de Linars, marquise de Fléchin, laissa Aveluy à son neveu Jean-Léon de Savigna (mort en 1889) qui possédait le domaine voisin de Thiepval.

Jeanne Monnier de Savigna (1853-1916) épousa le comte Jacques de Berg de Bréda (1849-1916).

Aveluy

 

Gouache de Marcel Stiennon, 1975.

De Fléchin : Fascé d'or et de sable de six pièces.

Entièrement détruit au cours de la Première Guerre.

Aveluy

 

***

Eglise Sainte Fare ou Faire

L'ancienne église primitive était construite dans l'enceinte de l'ancien château.

Détruite en même temps que le village au XVIème siècle.

Reconstruite dans le haut du village en 1631 par Jean de Linars et son épouse Michèle Pourcelet.

Reconstruite en 1851 par Hermine de Linars.

On y voyait dans le choeur, une grande dalle funéraire gravéen en pierre noire, ornée d'un écu ovale au chevron chargé de trois besants ou tourteaux accompagnés de deux coqs en chef et d'un lion en pointe (de Linars).

Cette dalle portait une inscription : "restaurée en 1868 par madame la marquise de Fléchin, née Hermine de Linart". 

Aveluy

En 1877 (bibliothèque d'Abbeville)

Aveluy

 

© musée de Picardie, © Guillaume

Détruite pendant la Première guerre 

Aveluy

Reconstruite une nouvelle fois

Aveluy

photo: A.Pictche

Aveluy

Vitrail datant de la reconstruction avec les armoiries de Jeanne Monnier de Savigna et de son époux Jacques de Berg de Bréda.

Aveluy

A gauche : De Berg de Bréda.  Ecartelé aux 1 et 4 d'argent au lion de gueules armé et lampassé d'or, à la bordure de sable chargée de 11 besants d'or ; aux 2 et 3 d'argent à 3 croissants de sable.
 
A droite : Monnier de Savigna. d''azur à la bande d'or accompagnée de 2 besants du même. Il y a erreur sur le vitrail : la bande est devenue barre !

Aveluy

commentaires

Fieffes-Montrelet

Publié le 17 Décembre 2019 par remus80

Les deux communes de Fieffes et de Montrelet ont fusionné le 1/1/1975

 

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Ci-dessous projet de blason soumis par Jacques Dulphy, associant les armes des De Fieffes et celles des de Monstrelet, l'écu en abîme laissant apparaître une croix de Malte stylisée, rappelant l'ancienne commanderie.

Fieffes-Montrelet

Fieffes-MontreletFieffes-Montrelet

 

à gauche : De Fieffes: d'......(émaux inconnus) à trois chevrons de vair.

à droite : de Monstrelet :   d'or au sautoir de vair (Rietstap)

 

Deux seigneuries coexistaient, la première appartenait à une commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean établie au 12ème siècle, dont l'établissement jouxtait l'église. Détruite aux 14 et 15ème siècles, elle fut relevée par la suite, mais disparue totalement après la Révolution.

La seconde, laïque,avait son siège dans le château qui s'élevait au nord, près du village de Montrelet, aujourd'hui rattaché à celui de Fieffes.

Il ne subsiste de cet édifice que quelques sections de murs ruinés, élevé sur un terre-plein entouré de douves alimentées par la petite rivière de la Fieffe.

Fieffes-Montrelet

 

Fieffes-Montrelet

Fieffes-Montrelet

Le châtelet semblait remonter au 16ème siècle avec de hautes tourelles brique et pierre en encorbellement.

Fieffes-Montrelet

Dessin des frères Duthoit 1823

Les premiers seigneurs portaient le nom de Fieffes du 12ème au 14ème siècle.

En 1160, Gérold de Fieffes, chevalier, seigneur du lieu. 
Halhaut de Fieffes, chevalier, sire de Ville en 1380, portait sur son sceau  un écu à trois chevrons de vair (d'après Demay , sceaux...). Marguerite, dame de Fieffes en 1300 (ou 1360 ?) portait aussi un écu à 3 chevrons sur son sceau (Demay). Nicolas de fieffes, vivant au 13e siècle, portait, lui, un écu au lion.

Fieffes-Montrelet

 Sceau de Marguerite de Fieffes (1300) Archives de la Somme. A la droite de la dame, le sceau aux trois chevrons de vair ; à sa gauche, un sceau au lion.
 

La seigneurie passa ensuite par mariage à Jean de Caumont, puis à Robert de La Haye par le mariage avec Jeanne de Caumont.

Fieffes-Montrelet

de Caumont : de gueules, semé de croix recroisettées au pied fiché d'or, à trois molettes d'éperon du même.

Marie de La Haye, dame de Fieffes et de Bonneville, épousa François de Humicault, puis leur fille unique Claude de Humicault épousa Yves de Mailly, seigneur de l'Espine, ardent partisan d'Henri IV.

Leur fils aîné Nicolas de Mailly, capitaine de chevau-légers, gentilhomme de la Chambre du Roi, maître des Eaux et Forêts de Picardie, il meurt en 1637, sans enfants de son mariage avec Isabelle de Ghistelles.

Fieffes-Montrelet

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

Passées à son frère cadet Louis-Henri, baron de Sourdon, les seigneuries de Fieffes, Montrelet et Bonneville revinrent finalement au plus jeune Antoine, brillant personnage qui avait commandé quelques temps l'armée navale devant La Rochelle.

Vraisemblablement mises en vente après la mort de Jacques de Mailly, elles appartenaient à la fin du 17ème siècle à Vincent Pingré, conseiller-secrétaire du Roi.

Fieffes-Montrelet

Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople, fruité d'or.

En 1823, Rose Haudouart de Fontaine, épouse d'Alexandre, chevalier de Bucy, qui mourut à 33 ans au château suivie peu-après par Marie-Louise Pingré, comtesse de Bucy de Fieffes.

Mis en vente 5 ans plus tard, le domaine fut adjugé en plusieurs lots et le château démoli vers 1850, il ne reste que deux piliers du portail et l'ancienne glacière au coeur du bois attenant.

Fieffes-Montrelet

* La toiture de l'ancienne glacière appartenant au château de Fieffes-Montrelet, curiosité patrimoniale, va bientôt être restaurée.

                                           ***

                          Eglise Saint-Pierre de Fieffes

église romane remaniée à la période gothique, dernier témoin d'une commanderie hospitalière de l'Ordre de Malte.

Fieffes-MontreletFieffes-Montrelet

en 1876 (bibliothèque municipal d'Abbeville)

Fieffes-Montrelet

Fieffes-Montrelet

Portail surmonté d'un ange très abimé.

**

Eglise Sainte Marie-Madeleine de Montrelet

Fieffes-Montrelet

 

En 1876

Fieffes-Montrelet

 

 

 

commentaires

Franvillers

Publié le 16 Décembre 2019 par remus80

 

Franvillers

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De sable fretté d'or entre-semé de fleurs de lis du même.

***

Ce blason combine les armes de la famille De Soyécourt et celles de la famille De Belleforière.
En 1293, Hue Haves de Soyécourt, seigneur de Soyécourt et de Franvillers, transmet les deux seigneuries à son fils, Huon de Soyécourt.

Dernière parmi les seigneurs du nom, Anne-Françoise de Soyécourt, épouse de Pontus de Belleforière, est seigneur en 1580.

Les De Soyécourt portaient: d'argent fretté de gueules; les De Belleforièrede sable semé de fleurs de lis d'or.

FranvillersFranvillers

 


Ce sont donc les armes combinées des familles De Soyécourt et De Belleforière 
Pour la commune, elles ont été modifiées pour le métal du fretté (ici d'or, et non d'argent) afin de ne pas ressembler aux armes de la commune de Tilloloy (80).
(Jacques Dulphy)

***

On a retrouvé les vestiges d'une motte féodale.

En 1536, le village fut ravagé par les troupes d'Henri de Nassau-Breda, au service de Charles-Quint.

En 1552, les troupes du comte de Roeulx brûlèrent le village, Le château fut détruit.

En 1636, une nouvelle fois dévasté par les Espagnols.

Au XVIIème la seigneurie fut divisée, la moitié à N.d'Arsy, épouse de Jacques de La Taille, seigneur des Essarts, qui la vendit en 1669 à Louis de Gouffier, marquis d'Heilly.

Franvillers

Gouffier : d'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

La deuxième moitié fut relevée en 1654 par Charlotte Guillard d'Arsy, veuve de Pierre d'Espinay, marquis de Boisgrou, à qui succèdera en 1710 François d'Epinay, époux de Marie-Constance de Chalon.

En 1719, leur fils François II d'Epinay vendit à Pierre de Neufchâteau et Marie d'O.

En 1721, Adélaïde d'Epinay en fit le retrait lignager.

En 1732, vente à Pierre Durieux, seigneur de Maricourt, secrétaire du Roi.

En 1755, Charles, marquis de Gouffier, en fit l'acquisition et réunit ainsi la totalité de la seigneurie.

**

Eglise St Cyr et Ste Julitte

Franvillers

 

En 1870

Franvillers

 

en 1909

commentaires

Oneux

Publié le 13 Décembre 2019 par remus80

Oneux

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 Taillé d'azur et d'argent; à la crosse d'or, mouvant de la pointe, brochant sur le tout, adextrée d'une étoile à six rais d'argent et senestrée d'une fleur de lis au pied nourri de gueules.

*

Adopté le 1er juillet 2013, sur la proposition de Manuel Leseur, conseiller municipal.
Création Jacques Dulphy, Daniel Juric et Manuel Leseur.

Explication du blason:
La commune est composée aujourd'hui des villages d'Oneux, de Neuville et du Festel.
- Le domaine d'Oneux était tenu de l'abbaye royale de Saint-Riquier toute proche. Aléaume II d'Oneux, chevalier, seigneur d'Oneux, avait vendu le domaine en 1274 à cette abbaye qui la conserva et en tira des bénéfices jusqu'à la Révolution.

La crosse d'or et le champ d'azur sont tirés des armes de l'abbaye, qui étaient "d'azur à la crosse abbatiale d'or accompagnée de trois fleurs de lis du même".

Oneux


- L'étoile à six rais d'argent est tirée des armes des sires de Neuville, seigneurs du lieu aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles, depuis Guillaume de Neuville en 1210 jusqu'à Bertrand de Neuville, dit "Le Désiré", écuyer en 1408.

Thomas de Neuville, chevalier, seigneur de Neuville, est connu par un acte de vente de dîmes à l'évêque d'Amiens, en 1275; cet acte est accompagné d'un sceau portant une étoile à six rais. Les couleurs d'origine ne sont pas connues.
- La fleur de lis au pied nourri de gueules est empruntée aux armes de la famille De Carpentin, suzeraine du hameau du Festel de 1547 à la Révolution, qui portait "d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules".

Oneux


(Jacques Dulphy)

Oneux

Blason sur la mairie (Photo Jacques Dulphy)

*

Eglise Saint Martin

XVIIIème siècle, conçue comme une église à campenard, un clocher fut construit au XIXème.

Oneux

En 1852

Oneux

En 1863

***

Eglise Saint Claude au hameau du Festel

Construite à la fin du XVème, elle sert de sépulture aux anciens seigneurs du hameau.

Oneux

En 1859

Oneux

De nos jours (photo A.Pictche)

 

 

 

 

commentaires

Devise

Publié le 11 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, resté sans suite....

Reprenant les armes des Crécy-Châtillon avec la rivière d'Omignon figurée sur le chef d'or.

Devise 

Les plus anciens seigneurs sont les Crécy-Châtillon qui ont fait construire le château-fort qui commandait le passage de l'Omignon.

 

Devise

En 1566, Anne de Crécy-Châtillon, dame de Devise, épousa François d'Hervilly, lieutenant pour le roi au gouvernement de Péronne.

Charles d'Hervilly, son fils, épousa Louise de Brouilly, dame de Canisy, et fut commandant de la ville et du château de Ham.

Devise

Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

Son petit-fils François-Paul épousa en 1681 Henriette de La Vérine.

Cité en 1713, Louis-François d'Herville, capitaine de cavalerie épousa en 1716 sa nièce, l'une des deux filles du marquis de Deniècourt, et quitta Devise pour Leschelle.

Il fit don de la terre à son fils Louis-César, lieutenant au régiment du Roi, qui lui succéda finalement à Leschelle, il vendit donc Devise en 1772 à M.Mégret de Méricourt qui trouva un ancien château assez hétérogène qui comprenait une sorte de donjon rectangulaire en grès, surélevé d'un étage en briques et d'une guette portant les armes des Crécy-Châtillon.

Devise

A ce vestige médiéval s'appuyait un corps d'habitation en briques et chaînes de pierre harpées, daté de 1646.

Devise

Claude-Louis Mégret de Méricourt entreprit en 1777 la construction d'un nouveau corps d'habitation, qui n'était pas achevé lorsqu'à la veille de la Révolution, il se retira à Salency.

Devise

A la fin de l'Empire, ses héritiers vendirent à Nicolas Loyaux, père de Marguerite Tattegrain dont le petit-fils Georges fut un peintre réputé, il y reçut souvent son ami compositeur Camille Saint-Saëns.

Au début du XXème siècle il fit poursuivre la construction de la grande façade ébauchée par les Mégret, avec fronton et terrasse

Devise

La Première Guerre Mondiale n'a rien laissé subsister, le village fut détruit en 1917.

                                  Eglise Saint Remi

La présence d'une église à Devise est attesté en 1225. Cet édifice vétuste fut reconstruit en 1783. Le village et son église ont été totalement détruits par l'armée allemande le 19 mars 1917, au cours de la Grande Guerre.

L'église actuelle, fut construite pendant l'entre-deux guerres.

 

Devise

Ancienne église en 1875.

commentaires
1 2 > >>