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Blasons des communes de la Somme.

Saint-Riquier

Publié le 30 Août 2016 par remus80

Saint-Riquier

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

D'azur semé de fleurs de lis d'or.

 

Armes de l'abbaye reprises par la commune.

"Saint-Riquier porte deux blasons!
Le premier, celui qui figure sur l'armorial de la Somme (1972) est: d'azur, semé de fleur des lys d'or.
Le second, déjà utilisé au XIXe siècle, ajoute un chef d'argent au semé de fleurs de lys.

Saint-Riquier


Il semble que le premier soit d'un usage récent, et ne soit pas antérieur à l'Armorial. C'est celui-là qu'utlise abondamment la ville aujourd'hui (panneaux d'entrées du bourg, rideau de fond de la salle des fêtes, etc.) Mais la mairie utilise toujours sur son tampon un blason avec un chef ,qui pourrait paraître plus authentique.

Déja utilisé en 1487.

Saint-Riquier


Le blason de Saint-Riquier est une reprise, par le conseil municipal, du blason de l'ancienne abbaye royale du lieu.

La version la plus utilisée aujourd'hui, par la commune, est aujourd'hui celle: d'azur semé de fleurs de lis. Celle au chef d'argent était plus connue au XIXe siècle."
(J. Dulphy)

 

Saint-Riquier

 

 

Saint-Riquiercliquer pour remettre à l'endroit

plafond du porche d'entrée de la mairie

 

Armorial de La Planche 1669 

Saint-Riquier

 

 

Saint-Riquier

 

Armoiries de l'abbaye : une crosse d'abbé accompagnée de trois fleurs de lis.

Saint-Riquier

 

 

Armoiries sur une statue, variante avec un destrochère tenant une crosse d'abbé accompagné de trois fleurs de lis. 

Saint-Riquier

Saint-Riquier

 

 

Saint-Riquier

 

Armoiries de Monseigneur Mioland, évêque d'Amiens, à qui on doit l'extension du petit séminaire.

Saint-Riquiercliquer pour agrandir

Saint-Riquier

 

 

Saint-Riquier

 

Saint-Riquier

Burelé d'or et d'azur de dix pièces, au chef d'azur chargé de trois soleils d'or

Armoiries de Charles d'Aligre sur les grilles du choeur , abbé commendataire pendant 52 ans, il dota l'abbatiale d'un riche mobilier (autels, stalles, lutrin...), de grilles séparant le choeur de la nef.

Saint-Riquier

Autre blason sur la grille du choeur

Gallien de Chabons, évêque d'Amiens de 1822 à 1837 (merci à Tef)

Saint-Riquier

d'azur au lion d'argent, à la fasce de sinople chargée de trois besans d'argent brochant sur le tout.

 

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Vecquemont

Publié le 27 Août 2016 par remus80

Vecquemont

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux gerbes de blé du même liées de gueules et en pointe d'une vache d'or.

 

Vecquemont (Vasquemont en 1778) est accolé à Daours, avec lequel il ne constitue d'une seule agglomération. A partir du XIVe siècle, Vecquemont eut les même seigneurs que Daours: La Trémoïlle, De Crévecoeur, D'Ailly, De Longueval, De Gomer, Vaïsse d'Allonville... Adrien Vacquette de Fréchencourt acheta la seigneurie en 1752 aux D'Allonville.

Les Vacquette portaient des armes parlantes: "d'argent à une fasce d'azur, chargée de trois vaches d'or, et accompagnée de trois molettes de gueules, deux en chef et une en pointe".

Vecquemont


Le domaine passa en 1770 à son beau-fils, Jacques-François-Joseph Le Quieu de Moyenneville, commandant le corps royal du Génie à Cambrai, issu d'une famille d'Artois anoblie en 1371 et qui portait: "d'azur au chevron d'or accompagné de trois gerbes de blé du même liées de gueules".

Vecquemont

Vecquemont

Armoiries des Du Bos et des Le Quieu de Moyenneville


Ce dernier mourut en 1780, passant la seigneurie à sa fille unique, Marie-Thérèse-Victoire, née en 1753 à Cambrai, épouse de Louis-François du Bos et dernier seigneur du lieu.

Vecquemont

Du Bos : d'argent à un lion de sable, armé et lampassé d'azur.

Le blason communal de Vecquemont, adopté en juillet 2013, associe les armes des Vacquette de Fréchencourt et des Le Quieu de Moyenneville: une vache des premiers, deux gerbes et un chevron des seconds.
(Jacques Dulphy)

 

Vecquemont

église en 1870

 

L'église Saint-Martin porte la date de 1633 et une sculpture de St Martin

Vecquemont

Vecquemont

 

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Daours

Publié le 26 Août 2016 par remus80

Daours

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant.

 

Ces armes relèvent celles qui sont attribuées à la famille De Daours, famille de chevaliers illustres, connue dès le XIe siècle sous le nom de Dour, Dours, Durs.

En 1214, Robert de Daours prend part à la bataille de Bouvines. Un sceau de Buridan (ou Baudouin) de Daours, conservé aux Archives de la Somme, daté de 1295 , montre un lion et un lambel à cinq pans, sans doute posé en brisure. (J.Dulphy)

Daours

 

 

Siège d'une châtellenie, leur château-fort commandait la vallée de la Somme, près du confluent avec l'Hallue qui en alimentait les fossés.

Le mariage d'Eléonore de Roye, dame de Daours, le fit entrer dans la maison de Châtillon, qui s'en défait en 1388 au profit de Pierre de La Trémoille, chambellan de Charles VI.

A sa mort en 1439, tué devant Folleville, la seigneurie passa à Jean de La Trémoille-Daours qui en 1453 y reçut Philippe Le Bon.

 

Daours

De La Trémoille : d'or, au chevron de gueules accompagné de trois aiglettes d'azur becquées et membrées de gueules, le tout bordé d'une flilière de gueules.

Le château (et non l'église comme le dit Hector Quignon dans son livre sur la commune) abritait un ex-voto en pierre sculpté représentant Jean de La Trémoille et sa famille, cette sculpture fut recueillie au siècle dernier par le duc de La Trémoille et transporté au château de Serrant (Maine et Loire).

Il y est représenté avec Jeanne de Créquy-Canaples sa  seconde épouse et ses 3 enfants, Jean II, Jeanne et Marguerite

Daours

La terre de Daours passa par alliance à Antoine de Crévecoeur puis à sa fille Philippote, épouse de Charles d'Ailly, baron de Picquigny en 1485.

Sous François 1er, Marguerite d'Ailly épousa Louis Bournel, baron de Thiembronne et bailli d'Amiens qui mourut sans postérité en 1549.

A la fin du XVI° siècle, le château avait encore assez d'importance pour que M.de Belleforière, gouverneur de Corbie, en fasse assurer la garde.

Le château fut rasé vers 1615, on en distingue encore la motte.

Daours

 

Passé aux Luynes, puis à Madeleine de Longueval, il appartient ensuite à Jean Vaysse qui en 1716 le céda à Adrien Vaquette de Frechencourt, lieutenant-général de police puis conseiller au bailliage d'Amiens et plusieurs fois maire de la ville.

Il se maria en 1709 avec Elisabeth Romanet dont il eut entre-autres enfants, le futur général Vaquette de Gribeauval.

Il mourut en 1749.

C'est à son fils Adrien-Pierre que l'on attribue la construction du château actuel, destiné à remplacer l'ancien château-fort rasé en 1615.

Daours

Vaquette de Frechencourt : D'argent à la fasce d'azur, chargée de trois vaches d'or, et accompagnée de trois molettes de gueules, deux en chef et une en pointe.

En 1772, Adrien-Pierre Vacquette de Fréchencourt fit don de la châtellenie à sa soeur Marie-Madeleine à l'occasion de son mariage avec Jacques-François Lequieu de Moyenneville, qui fit accoler une aile basse au château.

Daours

Le Quieu : d'azur au chevron d'or accompagné de trois gerbes de blé du même liées de gueules.

Vendu en 1907 par la famille Du Bos, devenu quelques années la propriété de Prosper Derode, industriel Lillois, il fut finalement acquis en 1911 par M.Raquet, directeur du Progrès agricole.

Longtemps inhabité après la dernière guerre, il fut acquis en 1977 et restauré par M. et Mme Gérard Holleville.

 Source : Gentilhommières de Picardie (Philippe Seydoux)

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Cayeux-Sur-Mer

Publié le 22 Août 2016 par remus80

Cayeux-Sur-Mer

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 

De sinople à trois bandes d'argent; à la croix ancrée d'or brochant sur le tout.

 

La commune a relevé les armes des anciens seigneurs de Caieu en modifiant les émaux et le champ.

Le blason de Cayeux-sur-Mer intègre la croix ancrée de la famille De Caïeu, seigneurs du lieu au Moyen âge, dont Guillaume de Caïeu (Wilelmus de Kehou, cité dans une charte de 1197, et plusieurs chevaliers croisés: parti d'or et d'azur à la croix ancrée de gueules brochant sur le tout et les trois bandes du Ponthieu ancien (d'azur à trois bandes d'or), car le Vimeu où se situe Cayeux était aux temps féodaux intégré au comté de Ponthieu.
A une date inconnue, sans doute dans les années 1960, la commune a mêlé ces deux blasons et leur a appliqué des émaux de fantaisie qui ont fait règle. Ornements extérieurs: deux branches de laurier et croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze.
(Jacques Dulphy)

Cayeux-Sur-Mer

Blason famille de Caïeu

Cayeux-Sur-Mer

La construction de l’église, en hommage à saint Pierre, le « prince des apôtres » date du xiie siècle. Elle se situait au sud de Cayeux, à côté du cimetière dans le quartier de La Vieille Église.

Cayeux-Sur-Mer

L'actuelle église, du même nom, a été construite plus au nord, et consacrée le 3 août 1902.

En 1426, le comte de Guise Jean de Luxembourg, épouse Catherine de Mammetz qui devient la dame de Cayeux, En 1475Louis XI, qui n’a pas souhaité donner la ville au roi Charles le Téméraire, met le feu à la commune qui en sort détruite. En janvier 1547, la ville et sa paroisse bénéficient grâce aux manuscrits de Henri II de France de privilèges, franchises et libertés.

Plusieurs incendies réduisent en cendre la ville en 1653 et en 1727.

Le phare (tour métallique en place depuis 1835) fut détruit en août 1944 par les Allemands.

La ville fut desservie de 1887 à 1972 par les Chemins de fer départementaux de la Somme, une compagnie de chemin de fer d'intérêt local à voie métrique. La ligne est désormais exploitée comme une ligne de chemin de fer touristique par le Chemin de fer de la baie de Somme.

Cayeux-Sur-Mer

 

Cayeux-Sur-Mer

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Rambures

Publié le 19 Août 2016 par remus80

Rambures

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'or à trois fasces de gueules.

Devise : Deo duce ferro comite : Dieu pour guide, l'épée pour compagne.

 

Tout comme Dompierre-sur-Authie (dans le même département) la commune a relevé les armes de la famille De Rambures. Le premier connu du nom, Anseau de Rambures, seigneur de Rambures, est cité en 1058. Les De Rambures furent seigneurs de Rambures jusqu'au dernier du nom de la branche aînée en 1676; les mêmes furent aussi seigneurs et châtelains de Dompierre de 1415 à 1676. David de Rambures, grand maître des arbalétriers de France, tué à Azincourt (1415) avec trois de ses fils, est ce seigneur que Shakespeare mit en scène en 1599 dans sa pièce "Henry V" sous le nom de "Lord Rambures". Le blason des De Rambures a été reproduit des centaines de fois, sur les tableaux de famille, sur les tapisseries du château féodal de Rambures, sur une quinzaine de sceaux dont le premier est celui d'André de Rambures (1302). Une branche cadette était connue connue dès le 15e siècle. Cette branche avait embrassé la religion réformée, ce qui lui valut le rejet de la branche aînée, qui lui contesta la parenté. Elle obtint par jugement de conserver le nom et la noblesse, et elle inversa les couleurs du blason.
(Jacques Dulphy)

 

Rambures

C'est au milieu du XI° siècle que le nom de Rambures se présente pour la première fois dans l'histoire, depuis cette époque la terre familiale a vu s'élever plusieurs constructions à l'écart de la vieille motte féodale.

Premier château "brique et pierre" de France présentant des innovations défensives, le château actuel est achevé au XV° siècle, le tout sur fond de guerre de Cent-ans.

Rambures

 

A partir du XIVème siècle, les Seigneurs de Rambures voient leur rôle déborder les limites du Ponthieu et occuper des places de premier plan, particulièrement pendant la Guerre de Cent ans.

En 1412, David de Rambures, grand Maître des Arbalétriers de France, la plus haute distinction militaire de l’époque, décide de construire un nouveau château à Rambures. Mais il est tué ainsi que 3 de ses 4 fils lors de la Bataille d’Azincourt en 1415 où l’armée française est écrasée par les Anglais d’Henri V. C’est le Lord Rambures du Henri V de Shakespeare.

André de Rambures, seul survivant, continue la lutte contre les Anglo-Bourguignons, il était présent au côté de Jeanne d'Arc à Orléans comme capitaine, ce qui vaut au château d’être confisqué par le Roi Henri VI d’Angleterre et à son propriétaire d’être retenu en captivité en Angleterre.

Rambures

Armes d'André II de Rambures

Le petit écusson brochant à dextre sur la première fasce :

a: échiqueté d'or et de gueules qui est d'Auxy (par sa mère Catherine d'Auxy)

b : d'azur à deux fasces d'argent qui est de Marigny (par sa bisaïeule maternelle)

 

Pendant son absence, un des hommes de son ancienne troupe et partisan du Roi de France, Charles Desmarets, réussit à reprendre le "Fort chastel de Rambures par échelle et d’emblée", c’est à dire par escalade et par surprise. De Rambures, il lance des expéditions contre les Anglais à Rue, Saint-Valery-sur-Somme et Dieppe.

Revenu d’Angleterre en 1436, André de Rambures prend part avec son fils Jacques à la reconquête du pays contre les Anglais.

Nous sommes en 1450. C’est à cette époque de paix relative que se situe le début de la construction du château actuel, premier château briques et pierres de France. La forteresse sera achevée vers 1470.

Rambures

Au XVIème siècle, les Rambures continuent à se consacrer à la carrière des armes et sont les seigneurs les plus puissants du Ponthieu. Le plus illustre d’entre eux est Charles de Rambures dit "le Brave Rambures". Il reçoit Henri IV traversant la Picardie pour remporter la victoire d’Arques et lui sauve la vie à la Bataille d’Ivry en 1590. Louis XIII s’en souviendra et évitera au château de subir le démantèlement total des forteresses féodales ordonné par Richelieu.

Charles de Rambures devient Maréchal de camp, Colonel du régiment de Rambures-Infanterie qui s’illustrera dans les grandes guerres du XVIIème siècle. Il prend part au siège de la Rochelle (1627-1628).

En 1676, La duchesse de Caderousse a hérité du domaine à la mort de son frère Louis- Alexandre de Rambures, tué accidentellement par une décharge de mousquet à 18 ans, elle laisse tout à son cousin germain, le Marquis de la Roche Fontenilles dont descend l’actuel propriétaire du château. Celui-ci fait re-disposer l’entrée du château et construire des dépendances.

Rambures

De La Roche-Fontenilles : d'azur à trois rocs d'échiquier d'or posés 2 et 1

 

Rambures

En 1798, sur pétition des Ramburois, le château qui avait été confisqué est rendu à la famille ainsi que les biens non encore vendus en biens nationaux. Le château est transformé en demeure de plaisance.

Rambures

En 1840, le Château Fort de Rambures est classé Monument Historique.

Le général de La Roche-Fontenilles fait restaurer le château où il meurt en 1867.

Dans les années 1885, Charles De La Roche-Fontenilles confie de nouveaux travaux de restauration au célèbre architecte Sanson, à sa mort en 1930 il lègue le domaine à son cousin le comte Blanchard, père de l'actuel propriétaire.

De 1940 à 1971, le château n’est plus habité.

En 1971, les descendants de Charles de la Roche Fontenilles décident d’ouvrir à la visite publique le château et le parc et entreprennent des travaux de restauration. En 1992, ces travaux sont pratiquement achevés et le Château Fort de Rambures peut être visité toute l’année dans son intégralité.

En six siècles, le château n'est ainsi jamais mis en vente

Rambures

Rambures

Ramburescliquer pour agrandir.

 

Grille du château avec les armoiries de la famille De La Roche-Fontenilles

Rambures

Pierre armoriée dans la cour intérieure du château

Rambures

Rambures

Chapelle funéraire aux armes des de La Roche-Fontenilles

Rambures

 

Rambures

Blasons des de Rambures(avec curieuses couleurs) et des de La Roche-Fontenilles au-dessus du porche de la ferme 

 

Rambures

Vitrail dans le choeur de l'église (Photo de J.Dulphy)

 

 

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Oisemont

Publié le 16 Août 2016 par remus80

Oisemont

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 

D'argent à la croix pattée alésée de gueules.

 

Adoptées le 3 mars 1970, ces armes rappellent qu'Oisemont fut une importante commanderie de l'Ordre du Temple.

Les seigneurs d'Oisemont étaient, jusqu'à la disparition de leur ordre, les chevaliers du Temple, qui y possédaient une importante commanderie.
En 1307, peu avant que Philippe le Bel supprimât l'ordre avec la violence que l'on sait en 1312, la commanderie avait été dévolue aux chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte.
Cette commanderie avait constitué une donation du comte de Ponthieu aux templiers d'Oisemont, tandis que cette localité était déjà, au XIIIe siècle, une bourgade importante, alors "capitale" du Vimeu, siège de sa prévôté et lieu de foires.
La commanderie, constituée en véritable forteresse, était bâtie contre l'église primitive, et fut détruite en 1346 par les Anglais en route pour Crécy. Les chevaliers de Saint-Jean, qui avaient aussi fondé une maladrerie, furent seigneurs jusqu'à la Révolution de 1789.
On peut encore voir à Oisemont, rue de la Commanderie, une pierre jaunâtre en forme de blason (d'environ 46 x 70 cm), marquée d'une croix templière, récupérée -dit-on- de l'ancienne commanderie et maçonnée à l'envers au fronton d'un garage moderne. Le blason "d'argent à la croix pattée alésée de gueules" a été adopté officiellement en réunion de conseil municipal le 3 mars 1970.
(Jacques Dulphy)

Oisemont

 

Possession au XII° siècle d'une famille chevaleresque portant le nom d'Oisemont, le château fortifié d'origine n'a pas laissé de vestiges.

Héritier de la seigneurie principale au début du XIV° siècle, Jean de Bailleul la céda à l'abbaye de Séry qui la possédait toujours au XVIII° siècle.

*Au bas de la rue Masson, la tourelle octogonale accolée sur le côté d'un pignon crayeux signale la présence d'un ancien manoir remontant probablement au XVI° siècle, le portail est daté de 1633.

Oisemont

Cette demeure appartenait vers 1770 à Marie-Anne d'Ault du Mesnil, épouse d'André de Louvel, seigneur de la Cour d'Auneuil.

Après la mort tragique du duc de Berry, poignardé en 1820 par un nommé Louvel, ses enfants obtinrent l'autorisation d'abandonner le nom de leur père au profit de celui de leur mère, ainsi Edouard d'Ault du Mesnil (1800-1870) fut officier d'ordonnance du maréchal de Bourmont lors de la prise d'Alger en 1830 et Geoffroy d'Ault du Mesnil (1843-1921) fut un éminent géologue et préhistorien.

Ce manoir appartenait à Elisabeth d'Ault du Mesnil, épouse de Raymond de Passilé, lorsque le soir du 27 mai 1940, le général De Gaulle vint y trouver le général Mac Creery qui y avait installé son P.C.

Vendu en 1960 par les héritiers à M.Jérôme de Tourtier.

Oisemont

de Tourtier : d'azur, au chevron d'argent chargé de trois merlettes de sable, accompagné de trois besants d'argent.

*Quant au château d'Oisemont proprement dit, détruit par un incendie au cours de la dernière guerre, il était situé dans le haut du bourg.

Oisemont

Vraisemblablement bâti vers 1760 pour Nicolas Sanson, c'était une agréable maison de campagne.

Fille de Louis Sanson de Berville et d'Elisabeth Michault, Elisabeth Sanson de Mainneval épousa en 1802 Théodore Godart de Vaudricourt, né en 1767 dans une famille du négoce amiénois, ancien mousquetaire de la Garde du Roi, il devint en 1807 juge de paix à Amiens avant de s'installer quelques années plus tard à Oisemont, dont il devint maire sous la Restauration et meurt en 1848.

Après le décès de sa fille Elisa en 1890 puis de sa petite-fille Isabelle de Fautereau en 1896, le domaine échut alors à Ernest du Castel qui le vendit à M.Specht, auquel succéda sa nièce, épouse de Louis Dammouse, céramiste à Sèvres.

A nouveau mis en vente en 1920, il fut acquis par Georges Duneufgermain.

Oisemont

 

*

Eglise Saint Martin

Une église paroissiale fut construite à Oisemont au xiie siècle, incendiée en 1787, restaurée en 1805. Elle possédait un portail de style roman et un clocher haut de 42 m comme le montre une aquarelle d'Oswald Macqueron de 1860.

Le 5 février 1953, la nef s’effondra à cause de l'instabilité du sol et la présence de muches. La restauration de l'édifice étant jugée impossible, une nouvelle église fut construite en brique et inaugurée le 24 mars 1960

Oisemont

 

Oisemont

en 1911

 

Oisemont 

église avec sa nef écroulée

Oisemont

Nouvelle église

 

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Frucourt

Publié le 15 Août 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason de Jacques Dulphy reprenant les armes des de Morgan en remplaçant l'argent par l'or avec une charrue.

 

Le comte Jean-Baptiste-Maur [de] Morgan de Frucourt (1754-1840), dernier seigneur du lieu, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, avait acheté le domaine de Frucourt en 1745 à Louis-François de Saint-Simon. Il était très ouvert aux "idées nouvelles" et il s'est consacré, sur son domaine de Frucourt, à l'amélioration des techniques agricoles, notamment par l'assolement , l'amélioration du cheptel bovin et à la modernisation des charrues. D'où la charrue !

 

Frucourt

 

Frucourt

 

La seigneurie fut vendue par Jean de Vaux en 1541 à Antoine de Monthomer, représentant d'une famille originaired'Abbeville.

Son fils Nicolas de Monthomer ajouta en 1587 les terres de Doudelainville et de Warcheville à celles de Frucourt.

Au lendemain des guerres de religion, il contribua à la restauration de l'église paroissiale et fit relever le château.

FrucourtFrucourt

Portail de l'église avec le cartouche de la Charité Saint Martin dégradé à la Révolution et la date de 1583

En 1612, son fils Oudart en fit donation à son petit-fils Henri à l'occasion de son mariage avec Marie Abraham, demoiselle de Millencourt et Yzengremer.

Frucourt

Il firent d'importants travaux sur le château et sur les dépendances situées en contrebas où la date de 1633 apparait à deux reprises.

Ils firent également bâtir le moulin seigneurial fortifié, isolé sur le plateau, leurs armes apparaissaient (effacées à la Révolution) avec la date de 1641.

FrucourtFrucourt

Frucourt 

de Monthomer : d'azur à la fasce d'or, accompagnée de dix besants du même, quatre en chef et six en pointe, posés 3,2 et 1.

Henri de Monthomer mourut sans postérité en 1649 laissant ses biens à son neveu Charles Michel qui se maria avec Madeleine de Vassé, ils eurent une fille unique Marie-Anne qui épousa en 1678 Louis IV de Saint-Simon, marquis de Sandricourt.

Frucourt

De Vassé : d'or à trois fasces d'azur

En 1745, leur fils finit par se défaire du domaine, l'acquéreur fut Jacques Morgan, négociant et juge consul.

Il meurt en 1750 et fut inhumé dans le coeur de l'église où le rejoindra trois ans plus tard son épouse Marie-Anne de Boicervoise.

Frucourt

de Boicervoise : de gueules à trois coquilles d'or

Leur fils Jean-Baptiste fait poursuivre les travaux d'embellissement et se lança dans l'industrie textile.

Son fils Jean-Baptiste-Maur de Morgan partit combattre aux côtés des Insurgés en Amérique, il deviendra Maréchal de camp et chef de la garde nationale d'Amiens en 1791, incarcéré en février 1793, il sera libéré en mai 1795, il meurt en 1830.

Ses successeurs se partagèrent entre Frucourt et Amiens jusqu'à la fin du XIXème siècle.

Après la mort du comte Franck de Morgan en 1870 et celle de son épouse Henriette Fitz-William en 1881, le domaine revient au comte de Pleurre.

Frucourt

Grille du château aux initiales MF pour Morgan-Fitz-William

 

Mis en vente à la mort de Julia Fitz-William survenue en 1912, le domaine fut acquis par le comte de La Salle de Rochemaure, ancien chambellan du pape Léon XIII et duc romain.

Il échoit en 1920 au comte Philippe de Forceville qui y réside jusqu'à sa mort, avec son épouse la nièce du compositeur Reynaldo Hahn.

M. et Mme Charles de Croisset de Forceville leur ont succédé. 

Frucourt

Fronton actuel du château avec armoiries non identifiées

Les anciennes armoiries ont été retirées lors de dernière restauration du château, c'étaient celles des de Morgan et des Fitz-William, ci-dessous représentées par L.Gillard.

Devise : Patientia Victrix : patience victorieuse

Frucourt

 

FrucourtFrucourt

De Morgan : D'argent à trois rencontres de boeuf de sable

Fitz-William : Losangé d'argent et de gueules

Frucourt

Chapelle de Morgan au cimetière

FrucourtFrucourt

 

*

Eglise Saint Martin

Frucourt

En 1858

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Airaines

Publié le 7 Août 2016 par remus80

Airaines

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

De gueules à l'aigle d'argent accompagnée de huit fleurs de lys d'or, ordonnées en orle.

 

"La commune a adopté les armes de la 'commune d'Airaines', telles qu'elles figurent sur un sceau du 15e siècle.
Les franchises communales d'Airaines (accordées par une charte de 1214 après qu'Henri d'Airaines, porte-bannière des milices de Picardie a été tué à Azincourt) furent confirmées en 1233. 
Le plus ancien représentant connu de la famille D'Airaines est (d'après René de Belleval, Nobliliaire du Ponthieu, 1862) Godard d'Airaines, chevalier, seigneur d'Airaines en 1100. Les D'Airaines restèrent seigneurs du lieu jusqu'au 13e siècle. D'autres D'Airaines, issus d'une branche cadette et seigneurs d'autres lieux, apparaissent jusqu'au 15e siècle. Ils portaient, comme la branche aînée: d'argent à trois fasces de gueules." (Jacques Dulphy)

Airaines

 

Airaines

Pierre tombale d'Henri d'Airaines dans l'église Notre Dame du Prieuré 

 

Airainescliquer pour agrandir

 

 

 

Il y eut deux châteaux qui dominaient la ville et tenaient le coeur du Vimeu.

Le premier, voisin du Prieuré, était une motte féodale sur laquelle Renaud de Saint-Valery fit construire un château de pierre blanche appelé le château de l'abbaye.

Relevé en 1358 sur ordre du roi, il tomba en 1422 aux mains des Anglo-Bourguignons qui le réparèrent et en confièrent la garde à Jacques de Liévin.

Repris en 1432 par les Dauphinois, il disparut définitivement en 1472 lorsque l'armée de Charles Le Téméraire l'incendia et le fit raser.

Le second situé non loin était celui des seigneurs d'Airaines, cités au XIème siècle parmi les compagnons de Guillaume Le Conquérant  et au début du XIIIème siècle à Bouvines.

Airaines

Détruit en 1422 par Jean de Luxembourg et ses Anglo-Bourguignons.

Relevé dix ans plus tard par les Dauphinois, Oudart de Biez en était le capitaine en 1523.

Il appartenait en 1589 à Henri d'Orléans, duc de Longueville et chef des armées royales lorsqu'il fut pris et démantelé par le capitaine Le Fort de Fermembrun, mandaté par les ligueurs d'Amiens.

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blason d'Orléans-Longueville : d'azur, à trois fleurs de lys d'or, au lambel et au bâton péri en bande d'argent.

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Maison d'Albert de Luynes :d'or, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur.

En 1620, Louis XIII le confisqua sur Charles d'Orléans-Longueville et en fit don à Charles d'Albert de Luynes son favori, qui entreprit de le relever, les deux tours jumelles restantes remontent à cette restauration, mais il mourut l'année suivante devant Montauban et le château fut définitivement abandonné.

Le donjon fut abattu en 1712.

AirainesExtrait de Picardie historique et monumentale

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L'église Notre-Dame du Prieuré, l'un des plus anciens édifices religieux de la Somme

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les anciennes halles

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