Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Buire-Courcelles

Publié le 31 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Princepré de Buire et une fasce ondée d'azur symbolisant la rivière Cologne.

 

Buire-Courcelles

 

 

La seigneurie et le château-fort avaient beaucoup d'importance dans les temps anciens.

Au 13ème siècle, on trouve comme seigneur Thierry de Buire.

En 1302, Marguerite de Buire avait épousé Pierre de Boucly.

Au 18me siècle la terre appartint à Nicolas Pincepré , avocat au Parlement, conseiller du Roi.

 

Buire-Courcelles

d'or, au pin de sinople fruité de deux pièces de sable; au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent, accosté de deux étoiles d'or.

Puis à son fils aîné Robert-Charles mort en 1746 sans alliance.

La terre revint à son frère Louis-Nicolas Pincepré, officier au Royal Artillerie puis bourgeois de Péronne et député du Tiers-Etat en mars 1789.

Buire-Courcelles

C'est lui qui fit vraisemblablement construire le château en 1748.

Cette même année 1789, il se défit des terres, fief et seigneurie au profit d'André-marie Petit, cultivateur au hameau de Courcelles.

Buire-Courcelles

La famille Petit possédait encore le château au début du 20ème siècle.Détruit au cours de la Première Guerre.

Il se trouvait à droite de l'église actuelle, son ancien parc sert aujourd'hui de pature et est encore entouré de murs.

                                                                     

                                                 Eglise Saint Martin

Buire-Courcelles

Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

Buire-Courcelles

ancienne église en 1915.

 

Détruite pendant la guerre de 1914-1918 .

Buire-Courcelles

Reconstruite toute en brique, Saint-Martin est évoqué sur le tympan du portail.

 

Buire-Courcelles

 

  

 

commentaires

Montonvillers

Publié le 29 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles Quiéret et  Clermont-Tonnerre.

Montonvillers

 

 

La seigneurie est attestée depuis le début du XVème siècle, possession de Jeanne Quiéret, épouse de Raoul de Créqui.

Montonvillers

Quiéret : d'hermine, à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.

Elle devint un siècle plus tard celle de Jacques de Bussu.

En 1574, Suzanne de Bussu en fit don à sa cousine Anne de Bournonville, veuve de Philippe de Lameth.

Montonvillers

de Lameth : de gueules,à la bande d'argent accompagnées de six croisettes recroisettées au pied fiché du même, rangées en orle.

Passée ensuite à Louis de Lameth, elle échut à son fils Germain qui mourut sans postérité en 1682, la léguant à son cousin Léonor-Chrétien de Monsures.

Mis en vente en décembre 1775 et consistait en un château bien bâti, très commodément distribué avec des cheminées de marbre dans tous les appartements, une  très belle orangerie, un pigeonnier neuf et très peuplé, moulin, plants....

Acquise en février 1776, moyennant 213.000 livres, par Alexandre-Nicolas de Bray de Flesselles, et finalement attribuée le 26 juin 1777, en vertu d'une sentence de retrait lignager, à Marie-Angélique de Lameth, marquise de Clermont-Tonnerre, qui la réunit à celle de Bertangles.

Situé face au portail de l'église, le château remontait vraisemblablement au milieu du XVIIIème siècle.

François-Nicolas Cornet d'Hunval qui acheta le domaine en 1804, moyennant 158.200 francs, appartenait à une famille de négociants amiénois, échevin de la ville en 1774, anobli en 1816, l'année de sa mort.

Montonvillers

Cornet d'Hunval : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un cornet contourné, le tout de même.

Il laissa le domaine à sa fille Marie-Geneviève, épouse de l'avocat Antoine Lennel.

En 1855, son petit-fils Théodore Lennel (1800-1886), conseiller à la Cour d'Amiens, fit abattre le château et le remplaça par la demeure actuelle, il avait épousé en 1826 Marie-Catheine Romanet, fille d'Aglaé Jourdain de l'Eloge.

Montonvillers

 

Montonvillers

 

La sculpture du fronton est due aux frères Duthoit.

Montonvillers

Resté dans sa descendance, il appartient ensuite à la famille Regnouf de Vains.

Occupé par les Allemands en1943, il est depuis ce temps là inhabité et se dégrade fortement.

Montonvillers

Montonvillers

la conciergerie

 

*

Eglise Saint Antoine

Montonvillers

L'église de Montonvillers a été construite au début du XVIe siècle pour la nef et le chœur, les chapelles latérales datent vraisemblablement de la fin du XVIe. La façade fut refaite en brique, en 1894. 

Montonvillers

L'édifice a été construit en craie sur un soubassement en grès. La façade est surmontée par un clocher d'ardoise. Sur le côté gauche de la façade, une tour quadrangulaire abrite un puits. La sacristie qui entoure le chevet date du XVIIIe siècle 

C’est au XIXe s. encore que fut refait le décor intérieur de l’église, peintures murales ocre avec vaguelettes rouges dans la nef et le choeur. Dans l’abside et les chapelles fut posé un lambris en bois imitant le marbre. La famille Lennel, bienfaitrice de l’église, y fit installer un magnifique tabernacle en bois peint et doré, de l’atelier du célèbre sculpteur amiénois Nicolas Blasset (1600-1659), provenant du couvent des Visitandines de la capitale picarde. 

Montonvillers

commentaires

Champien

Publié le 26 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des familles d'Estourmel et d'Hautefort.

Champien

 

 

A la fin du 16ème siècle Gédéon de Wault céda la seigneurie à Louis d'Ongnies, comte de Chaulnes, qui la vendit à son tour à Michel d'Estourmel, seigneur de Templeux-le-Fosse.

Champien

De gueules, à la croic engrelée d'argent.

 

En 1650, Marthe d'Estourmel épousa Gilles, Marquis d'Hautefort, futur Lieutenant-général des Armées du Roi et Premier écuyer de la Reine, il décèdera en 1693.

Ce sont eux qui firent contruire le principal corps de logis du château, lequel remonterait donc aux années 1650-1693.

Champien

d'Hautefort : d'or, à trois forces hautes de sable.

Leur fils Louis-Charles d'Hautefort, marquis de Surville, qui fit une brillante carrière militaire, il se retira en Picardie avec son épouse Anne-Louise de Crevant-Humières.

Puis leur fils Emmanuel-Dieudonné, mestre de camp, leur succèda , il exerça de 1749 à 1753 les fonctions d'ambassadeur de France à Vienne.

Il se montra particulièrement fastueux, il fit agrandir et remanier le château.

Champien

En 1773, mariage de son second fils, le vicomte d'Hautefort avec sa cousine Marie-Bertrande d'Hautefort de Vaudre.

En 1794, ils furent guillotinés sous les yeux de leur plus jeune fils, âgé de 6 ans,  qui en resta marqué à vie.

Demeuré célibataire Alphonse d'Hautefort mena une longue vie recluse.

A sa mort en 1877, ses héritiers, les cinq enfants de la baronne de Damas vendirent le château à M.Picard en 1879, laissé à l'abandon puis progressivement dépecé avant d'être en grande partie rasé en 1908, à l'exception de l'aile droite qui disparut à son tour au cours de la guerre 1914-18.

Champien

ruines du château en 1915

Ce bel et vaste ensemble se trouvait à proximité de l'église actuelle .

Champien

Champien

Ancienne église et entrée du château

 

*

Eglise Saint Pierre

L'ancienne église datait du 18ème siècle, elle fut incendiée lors de la Première Guerre mondiale.

Champien

aquarelle d'O.Macqueron 1875.

 

 

Reconstruite au même emplacement.

Champien

Champien

commentaires

Fontaine-les-Cappy

Publié le 22 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Louvel de Fontaine et celles des de Witasse.

 

Fontaine-les-Cappy

 

 N.de La Broye est seigneur au 16ème siècle, marié à Anne de Villiers.

En 1550, leur fille Catherine de La Broye, veuve de François de Monceaulx, est dame de Cappy et de Fontaine.

Antoine de Louvel de Fontaine qui fut huit fois maïeur de Péronne de 1643 à 1661, il décède en 1672.

Fontaine-les-Cappy

de Louvel : d'or, à trois hures de sangliers de sable, défendues d'argent.

La seigneurie passe alors aux de Witasse, ce sont eux qui firent reconstruire le petit château après 1807.

Jean-Baptiste de Witasse, écuyer, chevau-léger de la Garde du Roi, épousa en 1768 Marie-Françoise Compère, et mourut à Fontaine en 1803.

Fontaine-les-Cappy

de Witasse : d'azur à trois bandes d'or.

Ses deux fils Jean-Charles et Pierre-Marie épousèrent respectivement Catherine Serpette de Berseaucourt et Marie-Charlotte de Lestocq, et s'installèrent à Louvencourt et à Acheux en Amiènois.

Passé dans les premières années du 20ème siècle au colonel Raoul Amyot d'Inville qui l'habitait encore en 1914.

Fontaine-les-Cappy

Amyot d'Inville : d'azur à trois fasces d'or, à la bande d'argent brochant sur le tout, chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, posées dans le sens de la bande.

 

Le château a été pratiquement détruit au cours des combats de 1916.

 

Fontaine-les-Cappy

 

Fontaine-les-Cappy

Fontaine-les-Cappy

 

Fontaine-les-Cappy

Acquéreur du domaine dévasté Léon Normand fit construire un peu plus loin une habitation moderne accompagnée de dépendances agricoles.

Fontaine-les-Cappy

                                                                      *

                                                        Eglise Notre Dame

L'ancienne église était un petit édifice élevé en 1750, également détruite en 1916 et reconstruite après les combats de la Première Guerre mondiale.

Fontaine-les-Cappy

 

en juin 1916

 

Fontaine-les-Cappy

Fontaine-les-Cappy

 

 

 

commentaires

Fontaine-sous-Montdidier

Publié le 17 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy évoquant à dextre les armes des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem succédant en 1307 aux Templiers; et à senestre les armes de la famille de Formé, seigneurs de Framicourt.

Fontaine-sous-Montdidier

 

La terre et seigneurie appartenait à la Commanderie de Fontaines.

 Il est un fait certain, c'est que la terre et seigneurie de Fontaines passait pour être un des plus anciens fiefs qui aient appartenu aux Templiers

Le fondateur ayant établi les bâtiments de la Commanderie dans une prairie au pied d'une montagne avait pris pour armes de sa maison : d'azur, au chevron d'or, accompagnée de trois étoiles. pour rappeler que la Commanderie de Fontaines était des trois premières de l'ordre. 

Au XVème siècle, les commandeurs résidaient à Montdidier à cause de l'état de ruines où se trouvait l'hôtel seigneurial.

Au XVII ème siècle la maison du commandeur avait été rebâtie, elle formait un assez beau corps de logis construit en pierre, la chapelle avait été entièrement restaurée.

La Révolution confisqua et s'empara des biens de tous les chevaliers de St Jean de Jérusalem, la ferme fut vendue en 1792 et adjugée à un nommé Levavasseur.

Il ne reste aucun des bâtiments de la ferme, la chapelle St Jean est restée debout, mais changée même extérieurement, les fenêtres ogivales ont été remaniées et enfin bouchées, c'est maintenant une simple grange en pierre.

                                                      *

                                      Hameau de Framicourt

Il y avait une chapelle castrale Sainte Marguerite bâtie dans la maison seigneuriale près de la rivière des Trois-Doms en 1292 par Raoul de Framicourt, qui l'avait enrichi de fonfations du consentement de sa mère Anne de Cantignies.

Appartenait dès le XVème siècle à la famille de Formé.

Fontaine-sous-Montdidier

d'azur à trois bandes ondées d'argent (gouache Marcel Stiennon)

En 1489 Charles de Formé, un siècle plus tard en 1589 Gilles de Formé.

En 1739 Jean-Charles de Formé qui marie sa fille Marie-Antoinette en 1747 à M. de Monchy, seigneur de Cantigny.

En 1750, elle devint propriétaire de la terre par la mort de son père, en 1756, son mari fut tué lors d'un accident de chasse et restait veuve et tutrice de trois enfants.

La terre restant entre les mains de l'aîné Pierre-Antoine en 1770.

 

                                                  *  

Il existait aussi une demeure civile construite vers 1776 en pierres de taille, elle était à vendre en 1784, la guerre de 1914-18 n'en a rien laissé subsister.

De même qu'un autre château brique et pierre construit en 1861 pour un certain Graval, dont l'important décor sculpté avait été exécuté par les frères Duthoit. Il a appartenu ensuite à Gustave de Jenlis (1812-1892 à Fontaine), marié en 1855 avec Juliette du Bos de Gribeauval, il fut maire de la commune de1861 à 1870 et de 1871 à 1875.

Fontaine-sous-Montdidier

Bosquillon de Jenlis : d'azur,à trois serpettes d'argent emmanchées d'or, posées en pal 2 et 1, au chef aussi d'argent chargé de trois roses de gueules.

Puis à Jules Bosquillon de Jenlis (1859-1942), marié en 1882 à Fontaine avec Laure de Chambonnal.

 

Fontaine-sous-Montdidier

Fontaine-sous-Montdidier

 

Fontaine-sous-Montdidier

Fontaine-sous-Montdidier

                                               Eglise Notre-Dame

L'ancienne église fut détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite en 1925.

Fontaine-sous-Montdidier

On y trouvait dans le choeur une pierre tombale dont les dessins et les inscriptions étaient presque effacés, on pouvait cependant distinguer un chevalier revêtu de son armure et son épouse à ses côtés, on pouvait lire : En son vivant escuyer, seigneur.....

Fontaine-sous-Montdidier

commentaires

Fontaine-sur-Maye

Publié le 14 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les trois hures de sangliers des de Louvel associées au chef de Ponthieu,rappelant l'appartenance du village au pays et à l'ancien comté du Ponthieu.

 

 Fontaine-sur-Maye

 

Nous trouvons comme seigneur en 1345 Pierre de Beaufort.

En 1512 Charles Picquet.

Fontaine-sur-Maye

Picquet : d'azur, à une bande d'or chargée de trois merlettes de sable, surmontées d'un croissant de gueules pour brisure.

 

1532 Antoine Louvel puis en 1568 Pierre Louvel.

Fontaine-sur-Maye

Louvel: d'or à trois hures de sanglier de sable.

 

Vers 1600 Oudart Briet, capitaine du guet à Abbeville, prévôt général des maréchaussées de Picardie.

En 1690 Claude de Roncherolles, marquis de Pont Saint-Pierre, sénéchal et gouverneur du Ponthieu

Fontaine-sur-Maye

de Roncherolles: d'argent à deux fasces de gueules.

 

En 1741 Nicolas-Joseph Dompierre.

En 1750 Emmanuel-Marie-Eustache Le Boucher d'Ailly, officier de dragons au régiment de Chartres.

Fontaine-sur-Maye

Le Boucher: d'or, au sautoir engrêlé de sable, accompagné de quatre aiglettes du même, becquées et armées de gueules.

Et en 1780 Louis de Roissen.

 

                                                                      *

                                                  Eglise Saint-Martin

Date de 1727.

Fontaine-sur-Maye

 

Fontaine-sur-Maye

L'abbé Doremus, sous le porche.

commentaires

Mesnil-en-Arrouaise

Publié le 10 Octobre 2021 par remus80

Mesnil-en-Arrouaise

 

http://armorialdefrance.fr/ 

D'or à la bande d'azur chargée de trois arbres d'argent posés à plomb, accompagnée en chef d'une croisette ancrée de gueules et en pointe d'une maison de sinople.

*

L'Arrouaise est le nom d'une ancienne forêt, aujourd'hui pratiquement disparue, qui allait d'Albert dans la Somme à La Capelle dans l'Aisne.
Mesnil-en-Arrouaise (80) a adopté une composition héraldique dont la base est commune à celle de sa voisine Montigny-en-Arrouaise (02); elles ont toutes deux été créées par Norbert Quint, qui fut receveur des postes de 1996 à 2006 à Montigny.
Après avoir créé le blason de Montigny en 2006, Norbert Quint a proposé l'année suivante celles de Mesnil, qui ont été adoptées par la commune. Les trois arbres symbolisent l'ancienne forêt d'Arrouaise; la chaumière rappelle l'origine du nom Mesnil, qui signifiait hameau, ou maison isolée, du latin, «mansionilis»: petit domaine agricole. La croix ancrée rappelle que la seigneurie de Mesnil appartenait à l'abbaye de Saint-Waast d'Arras.

(Jacques Dulphy)

Mesnil-en-Arrouaise

*

La première occupation se fit autour d'un point d'eau, puis lors de période romaine un puits fut creusé. Il faudra attendre la période mérovingienne pour voir apparaître la construction d'une petite maison qui prendra le nom de « Mansionile ». La forêt appartenant ensuite aux religieux de Saint-Waast installés au village voisin de Moislains, cette mansionile fut confiée à un certain Arnould (Ernoult) et prit le nom de Ernoulmaisnil. Le défrichement de la forêt pour cultiver les terres permettant son expansion, elle devint un hameau. Sa situation en pleine forêt d'Arrouaise (Arrosiâ), à mi-chemin entre la grande abbaye d'Arrouaise et le village de Moislains, va permettre en 1177 la création d'une paroisse. Les religieux donneront à ce lieu le nom de « Mansionile in Arrosiâ » qui donnera Mesnil-en-Arrouaise. En 1322, c'est le déménagement de la prévôté de Moislains sur Mesnil qui favorisa fortement la croissance du village.

Le village ne connut pas de seigneurs, les abbés de Saint-Waast d'Arras en restant les propriétaires avec le titre de seigneur de Mesnil. Quelques fiefs seront rattachés au village avec çà et là quelques petits seigneurs (de 1547 à 1646).

À la Révolution, la prévôté fut détruite.

Le 26 décembre 1870, pendant les vêpres, les Prussiens firent leur première entrée à Mesnil. Le 2 janvier 1871, le canon tonnait sur Bapaume et plusieurs régiments ennemis traversèrent la commune pour rejoindre le front. Le 4 janvier, certains régiments ennemis se replièrent en direction de Saint-Quentin après avoir essuyé une lourde défaite lors de la bataille de Bapaume. Le 16 janvier, les troupes françaises traversèrent le village pour aller vers Saint-Quentin. En raison du sol gelé, les habitants répandirent des cendres et de la paille sur les chemins pour permettre le passage des troupes.

En 1914, lors des premiers combats de la Somme, le 263e régiment d'infanterie presque entièrement anéanti se retrouve à Mesnil, composé d'une petite poignée d'hommes. Sous le feu de l'ennemi, les derniers poilus sont abattus sauf le lieutenant Bonnefont et le sergent Philippon qui confièrent le drapeau du régiment à la famille Lefebvre qui l'enterra dans sa cave. Les deux soldats quittèrent de nuit le village encerclé et le lieutenant Bonnefond reviendra en mai 1919 récupérer la précieuse relique qui fut versée le 21 février 1962 au musée de l'armée de Paris.

Mesnil-en-Arrouaise

Au début de 1915, le curé de la paroisse, est chargé par l'occupant de remplacer l'instituteur mobilisé. Jusqu'à l'été 1916, les vingt élèves vont à l'école « comme au temps de la jeunesse du prêtre », d'abord dans la salle de classe puis dans un cabaret.

 

Lors du dernier conflit, le village fut bombardé le 17 mai 1940, faisant trois victimes civiles. Le 29 avril 1944, un bombardier américain se posa contraint au village voisin et tout proche de Sailly-Saillisel ce qui provoqua l'arrivée d'Allemands. Le village sera libéré le 2 septembre 1944 par les Américains.

                                                                                    *

                                                                   Eglise Saint-Etienne

Mesnil-en-Arrouaise

Entièrement détruite en 1914, elle a été reconstruite à l'identique mais en inversant sa position. Ainsi le clocher, qui se situait autrefois en arrière-plan, est aujourd'hui au premier plan.

 

Mesnil-en-Arrouaise

 

Mesnil-en-Arrouaise

 

Le porche est surmonté de gravures représentant une partition musicale

Mesnil-en-Arrouaise

.

commentaires

Offoy

Publié le 8 Octobre 2021 par remus80

Offoy

http://armorialdefrance.fr/ 

D'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules. 

 

En 1696, ou environ, un certain M. Doffois, (ou d'Offoy, précise Borel d'Hauterive, Armorial d'Artois et de Picardie, 1866) fait enregistrer un blason "d'argent au sautoir d'azur accompagné de quatre aiglettes de gueules".
Pourtant, il n'y a jamais eu de famille D'Offoy... Mais il y a eu des De Rune, seigneurs d'Offoy! Et ils portaient (d'après Jougla et Warren, 1934): "d'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules".
Jean de Rune, chevalier, seigneur d'Offoy et d'Avricourt, épousait en 1629 Charlotte Cornet. Son fils Jean, seigneur d'Offoy lui aussi, vivait en 1685. C'est sans doute lui qui fait enregistrer ses armes auprès des commis de D'Hozier.
La famille De Rune, dont plusieurs chevaliers du nom prirent part à la bataille de Bouvines en 1214, était originaire du comté d'Aumale en Normandie.
Le blason d'Offoy était déjà adopté dans les années 1920. Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham, sur la fresque héraldique de la gare de ham, peinte vers 1929.
La famille De Rune s'est éteinte avec Gabriel-Ulric, marquis De Rune, décédé sans alliance en 1892.
(Jacques Dulphy)

Offoy

Le blason de "N... d'Offois", seigneur d'Offoy.
Il s'agit en fait du blason de Jean de Rune,
chevalier, seigneur d'Offoy et d'Avricourt.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
26e volume, Picardie, Généralité d'Amiens, folio No 131.

*

La terre d'Offoy était un fief de la seigneurie de Ham.

En 1245, il appartenait à la famille de St Simon, Mathieu de St Simon en fait l'hommage au roi.

Offoy

de Luxembourg : burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, la queue fourchée passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout

Passa ensuite aux Luxembourg sous le titre de seigneurie, l'une des filles de cette maison la porta en dot à un Montmorency, ce sont eux qui firent élever la chapelle seigneuriale et l'église primitive, leurs armoiries se distinguaient au plafond du choeur.

Offoy

de MontmorencyD'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2

Puis la famille de Rune avec Jean de Rune, chevalier, qui épouse en 1629 Charlotte Cornet.

Leur fils prénommé également Jean meurt après 1685.

Charlotte-Thérèse de Rune, fille  de Charles II de Rune, épousa le marquis Louis d'Estrades et fit passer la seigneurie dans cette famille.

Offoy

D'estrades.

Elle fut transmise ensuite au marquis de Brancas, duc de Céreste.

Offoy

de Brancas : d'azur, à un pal d'argent chargé de trois tours de gueules, et accosté de quatre pattes de lion mouvantes des flans de l'écu, posées en chevron.

*

Eglise Saint Leger

Offoy

Composée de constructions de différentes époques: les plus anciennes étabt la chapelle seigneuriale du midi, l'intérieur de la nef et le portail.

Offoy

Dans la chapelle du midi se trouve la dalle funéraire mutilée d'une dame de Luxembourg.

Dans l'autre chapelle collatérale, la tombe de Georges Toupet, capitaine-gouverneur qui trépassa en 1622. 

Offoy

Offoy

 

commentaires

Aumâtre

Publié le 3 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes de la famille Journé et celles de la famille Faffelin. 

Aumâtre

 

 

La seigneurie dépendait de la commanderie de Saint Maulvis et dépendait de celle d'Avesne.

En 1480, on trouve Jean Journé, écuyer, il meurt en 1529 sans postérité.

Aumâtre

 Journé : de gueules à l'orle d'argent.

Son neveu Adrien Faffelin en hérite, armes : d'or à deux lions adossés de sable.

Aumâtre

En 1535, on trouve Nicolas de Fontaines, écuyer, qui épouse en 1538 Françoise de Pas de Feuquières.

Aumâtre

de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

En 1560, son fils Nicolas II de Fontaines, chevalier, qui épouse en 1575 Jeanne d'Estourmel.

En 1599, son fils  Jacques II de Fontaines, chevalier, qui épouse en 1605 Antoinette de Roussel.

En 1620, Nicolas III de Fontaines, chevalier, qui épouse en 1630 Marie de Belloy.

En 1663, la seigneurie passe à Jacques Gaillard, il meurt la même année, son fils Louis Gaillard prend la succession jusqu'à sa mort en 1704. 

Aumâtre

Gaillard : d'azur au chevron d'argent, accompagné de trois croix pattées de même.

 

Un autre fief appartenait en 1530 à Mathieu Le Sage, bourgeois d'Abbeville.

En 1560, son fils Jean Le Sage qui le donne en 1588 à son frère Nicolas.

En 1640, Marguerite Rouault, épouse de Charles Manessier.

En 1693, Joseph Manessier, capitaine au régiment royal des vaisseaux.

Aumâtre

de Manessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable, armées et éclairées d'argent, lampassées de gueules.

En 1730, Marie-Magdeleine Mannesier ,épouse de Claude-Charles de Boubers.

Elle a pour héritier en 1763 Charles-Joseph du Maisniel, maïeur d'Abbeville qui le gardera jusqu'en 1789.

Aumâtre

du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

*

Eglise Notre-Dame

Construite au XIIIème siècle.

Son aspect fut modifié par des rénovations successives jusqu'au XIXème.

Inscrite aux Monuments historiques en 1926.

Aumâtre

Aumâtre

Aumâtre

Aumâtre

 

commentaires

Rubescourt

Publié le 1 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, sur un dessin de Daniel Juric, reprenant les armes de la famille de Conflans derniers seigneurs du lieu, en inversant les émaux. 

La champagne de sinople évoque la rivière des Trois-Doms qui longe le territoire communal.

 

Rubescourt

 

Jacqueline de Tannay était à la fin du XVème siècle dame de Rubescourt, elle avait épousé Louis d'Ailly, seigneur de Conchy.

Elle mourut en 1502 et fut inhumée dans l'église du prieuré de Montdidier.

Elle laissa la seigneurie à son neveu Charles de Gapennes, chevalier et seigneur de Bony.

Rubescourt

de Gapennes : d'argent à l'écusson d'azur, accompagné de six billettes de même.

Celui-ci laissa en 1531 une fille Françoise de Gapennes qui épousa Louis Juvénal des Ursins et lui apporta en dot la terre.

Rubescourt

Juvénal des Ursins : bandé d'argent et de gueules de six pièces, au chef d'argent chargé d'une rose de gueules, soutenue d'une fasce d'or

De ce mariage naquit Gilles des Ursins qui épousa Charlotte Darche.

Ils eurent un fils Gilles II des Ursins.

En 1693, nous retrouvons un des descendants de cette famille Eustache de Conflans, marquis d'Armentières.

Rubescourt

de Conflans : d'azur semé de billettes d'or, au lion de même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout.

En 1724 Henriette de Bouillon, veuve de françois de Bouillon, duc de Lude, fut substituée à Henriette de Conflans par acte passé devant notaire en 1696.

Mais en 1761 Louis de Conflans, héritier de la dame de Lude, en devient le seigneur  et le resta jusqu'à la Révolution.

 

Hameau de Pas : c'était un prieuré-curat sous la règle de St Augustin, donné à l'abbaye St Martin aux Jumeaux d'Amiens en 1125, le prieur était en même temps sezigneur de Pas.

L'ancienne église St Martin s'y trouvait (voir ci-dessous).

Aujourd'hui simple ferme.

                                             *                          

Eglise Saint-Martin

L'ancienne se trouvait donc à Pas, elle était enclavée dans les bâtiments de la ferme, sans aucun caractère depuis que l'on avait abattu le clocheton qui s'élevait au-dessus de l'entrée.

Trop éloignée du centre du village , elle fut abandonnée en 1867 et remplacée par une nouvelle église dans le centre du village.

Rubescourt

On a laissé dans cette ancienne église, qui sert aujourd'hui de débarras, d'immenses pierres tombales portant encore quelques restes de dessins, les inscriptions sont illisibles.

Rubescourt

Nouvelle église

 

L'église ainsi que le village ont subi de gros dégâts lors de la Première Guerre, elle fut reconstruite après 1918. 

Rubescourt

 

 

Rubescourt

 fonts baptismaux dont la date est gravée dans la pierre (1648), proviennent de l'ancien Prieuré, détruit en 14/18 , qui était situé au hameau de PAS.

Le couvercle en bois est moderne.                                              

commentaires