D'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.
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Ces armes n'appartiennent, en Picardie, qu'à la famille De Vignacourt, l'une des plus considérables de la province par ses alliances.
Elles sont aussi celles, d'un usage constant depuis les années 1960, enregistrées à ce titre dans l'Armorial de la Somme de 1972 et figurant notamment sur les plaques de rues, de la commune du même nom, dont elles sont originaires.
Si les De Vignacourt sont connus depuis Simon de Vignacourt, seigneur du lieu et chevalier croisé en 1190, cette maison a aussi donné deux grands maîtres de l'ordre de Malte: Alof de Vignacourt (grand maître de 1601 à 1622), connu par un grand portrait du Caravage, et Adrien de Vignacourt (grand maître de 1690 à 1697), son neveu.
Mais depuis longtemps déjà, Vignacourt n'appartenait plus aux De Vignacourt.
Guy, comte d'Amiens en 1138, avait épousé la fille du seigneur de Vignacourt, qui lui apportait en dot cette terre et plusieurs autres.
La seigneurie tomba ensuite entre les mains des châtelains d'Amiens si on en croît une charte de 1151.
Comtes d'Amiens : de gueules à trois chevrons de vair
La seigneurie de Vignacourt passa à la fin du XIIIe siècle, par mariage, des mains des châtelains d'Amiens dans celles des vidames de Picquigny. Les vidames conservèrent la seigneurie de Vignacourt jusqu'en 1774.
Cette année-là, Liefman Calmer, bourgeois de La Haye, la rachetait aux créanciers du duc des Chaulnes, baron de Picquigny et vidame d’Amiens.
(Jacques Dulphy)
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Derrière l'abside de l'église on pouvait apercevoir une motte bien prononcée, sûrement l'ancien château médiéval, la rue du château l'avoisine.
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Eglise Saint-Firmin
Ancienne collégiale Notre-Dame en 1848
Bâtiment médiéval démoli en 1872
nouvelle église en 1882
La construction s'étala de 1872 à 1878
Le financement fut assuré par Isidore Godart-Dubuc, directeur des Bâtiments de la Couronne pendant le règne de Louis-Philippe 1er.
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Château du Parc
Dévasté par les Allemands