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Blasons des communes de la Somme.

Vignacourt

Publié le 31 Décembre 2018 par remus80

Vignacourt

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.

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Ces armes n'appartiennent, en Picardie, qu'à la famille De Vignacourt, l'une des plus considérables de la province par ses alliances.
Elles sont aussi celles, d'un usage constant depuis les années 1960, enregistrées à ce titre dans l'Armorial de la Somme de 1972 et figurant notamment sur les plaques de rues, de la commune du même nom, dont elles sont originaires.
Si les De Vignacourt sont connus depuis Simon de Vignacourt, seigneur du lieu et chevalier croisé en 1190, cette maison a aussi donné deux grands maîtres de l'ordre de Malte: Alof de Vignacourt (grand maître de 1601 à 1622), connu par un grand portrait du Caravage, et Adrien de Vignacourt (grand maître de 1690 à 1697), son neveu.

Vignacourt


Mais depuis longtemps déjà, Vignacourt n'appartenait plus aux De Vignacourt.

Guy, comte d'Amiens en 1138, avait épousé la fille du seigneur de Vignacourt, qui lui apportait en dot cette terre et plusieurs autres.
La seigneurie tomba ensuite entre les mains des châtelains d'Amiens si on en croît une charte de 1151.

Vignacourt

Comtes d'Amiens : de gueules à trois chevrons de vair


La seigneurie de Vignacourt passa à la fin du XIIIe siècle, par mariage, des mains des châtelains d'Amiens dans celles des vidames de Picquigny. Les vidames conservèrent la seigneurie de Vignacourt jusqu'en 1774.
Cette année-là, Liefman Calmer, bourgeois de La Haye, la rachetait aux créanciers du duc des Chaulnes, baron de Picquigny et vidame d’Amiens.

(Jacques Dulphy)

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Derrière l'abside de l'église on pouvait apercevoir une motte bien prononcée, sûrement l'ancien château médiéval, la rue du château l'avoisine. 

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Eglise Saint-Firmin

Vignacourt

Ancienne collégiale Notre-Dame en 1848

Bâtiment médiéval démoli en 1872

 

Vignacourt

 

nouvelle église en 1882

La construction s'étala de 1872 à 1878

Le financement fut assuré par Isidore Godart-Dubuc, directeur des Bâtiments de la Couronne pendant le règne de Louis-Philippe 1er.

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Château du Parc

Dévasté par les Allemands

Vignacourt

Vignacourt

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Fressenneville

Publié le 30 Décembre 2018 par remus80

Fressenneville

http://armorialdefrance.fr/ 

 

                                     D'argent à la croix ancrée de gueules.     

 

La commune de Fressenneville ne fait pas usage officiel d'un blason, dans la mesure où elle n'a jamais délibéré à ce sujet, mais utilise parfois, dans sa communication, un blason "d'argent à la croix ancrée de gueules".

Ce blason ressemble fort à celui de la commune de Frettemeule (80). Comme Frettemeule, la commune de Fressenneville possède pour plus vieux monument une croix de tuf du XIIe ou XIIIe siècle de forme ancrée.

La famille De Fressenneville, connue depuis Jehan de Fressenneville, chevalier, seigneur du lieu en 1155, se fondit dans celle des D'Abbeville (d'argent à trois écussons de gueules) en 1230, s'il faut justifier les couleurs actuelles du blason.

Fressenneville

Le sceau d'Hugues de Fressenneville (sur une charte de 1224, aux Archives de la Somme d'après Belleval) présente en effet un écu à la croix ancrée, mais les couleurs ne sont pas connues. La famille De Fressenneville s'est éteinte au 14e siècle.
(Jacques Dulphy)

                                                                  ***

Une motte castrale est encore présente, entourée d'un double fossé circulaire.

Fressenneville

La butte est actuellement plate à son sommet. Elle est protégée concentriquement par une levée de terre derrière laquelle court un fossé. Ancienne propriété du comte d'Hardivilliers, celui-ci fait exécuter des fouilles qui s'arrêtent face à une maçonnerie

Fressenneville

En 1164 on trouve Jean de Fressenneville, Hugues de Fressenneville en 1191, puis Enguerrand dont la fille Anscher se marie avec Ricolde de Bouvaincourt.

Vers 1230, leur fille Agnès transmet par mariage aux Girard d'Abbeville, le nom s'éteint avec elle.

Se succèdent ensuite Guillaume d'Abbeville, Girard, Jean, Louis, Edmond et Jeanne qui épouse et transmet ainsi la seigneurie en 1421 à Jean IV de Melun.

Fressenneville

de Melun : d'azur, à sept besants d'or, au chef du même.

En 1467, ils font donation à leur fille la comtesse d'Eu, épouse de Charles d'Artois.

Les de Melun possèdent ensuite la seigneurie jusqu'en 1580 quand Marguerite la transmet aux d'Ailly par son mariage avec Antoine.

A partir de 1588 jusqu'à la Révolution, c'est  à la famille de Coppequesne .

Fressenneville

de Coppequesne : de gueules à trois glands d'or

 

Gilles puis Jacques qui épouse Louise de Nointel.

De 1721 à 1760 Jérôme-René de Coppequesne, comte et capitaine au rgt de Monchy.

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Eglise Saint-Quentin

Fressenneville

L'ancienne église en 1853

Jugée trop petite fut démolie

Fressenneville

Ancienne église et la nouvelle en construction qui s'achèvera en 1906, le portail est inachevé ainsi que la tour du clocher, suite à mutinerie des ouvriers et de l'incendie du château du patron.

Fressenneville

                         

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Aubigny

Publié le 28 Décembre 2018 par remus80

Aubigny

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 D'or à trois lions couronnés de gueules; au comble ondé d'azur.

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Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté en juin 2012.

Les lions sont pris du sceau de Gautier d'Aubigny, écuyer, vivant en 1316, dont le lambel a été remplacé par un comble ondé symbolisant la Somme qui borde le territoire de la commune au nord.

Aubigny

Sceau de Gautier d'Aubigny: écu portant trois lions couronnés, au lambel de trois pendants.
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Possession dès 662 de l'abbaye de Corbie.

Le premier seigneur connu est Gamelon d'Aubigny au 11ème siècle.

En 1214, Baudoin d'Aubigny prit part à la bataille de Bouvines avec son fils Hugues, au côté du roi Philippe-Auguste.

En 1307, Denis d'Aubigny, bailli d'Amiens, arrêta les Templiers sur ordre de Philippe IV le Bel.

En 1325 Regnault d'Aubigny prêta hommage à l'abbé de Corbie.

Aubigny

 

Pierres tombales en grès retrouvées dans l'ancien cimetière, datées du 14ème siècle, elles sont dans l'entrée de l'église, sûrement celles de chevaliers du cru.

Aubigny

En 1476, Jean Vilain fit l'acquisition de la seigneurie, sa fille Marguerite Vilain épousa Jean de Saint-Delis.

En 1527, une église neuve est construite.

En 1572, le château était ceint de murailles entourées de douves alimentées par la Somme.

En 1603, Pierre de Saint-Delis vendit la seigneurie 

Aubigny

En 1636 le village est brûlé par les Espagnols.

La ferme du château date de 1670.

Aubigny

La seigneurie passa ensuite à la famille du Fresne jusqu'en 1789 avec Charles du Fresne, seigneur de Beaucourt sur Hallue où il résidait.

Aubigny

d'or au frêne de sinople

 

En 1821 on reconstruit l'église Sainte Colombe.

Aubigny

 

Aubigny

On distingue le mur d'enceinte du château

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Assevillers

Publié le 26 Décembre 2018 par remus80

 

Assevillers

 http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules à trois besants d'argent.

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La commune porte, en en inversant les émaux, les armes de la famille d'Amerval, et notamment de Philippe d'Amerval, chevalier, seigneur du lieu lors de l'enquête du Grand Armorial de France pour la Généralité de Picardie en 1697.

La famille d'Amerval, connue en Picardie depuis le XIVe siècle, a possédé la seigneurie d'Assevillers du XVe siècle au XVIIIe siècle.

leur devise était "Je seray tant que je vivray"

 

Les seigneurs d'Assevillers portaient : "d'argent à trois tourteaux de gueules posés 2 et 1".

Assevillers

 

Blason de la famille d'Amerval, seigneur d'Assevillers.
Gouache de Marcel Stiennon 1966.

Sachant qu'un tourteau passant au métal devient un besant, la commune d'Assevillers porte donc aujourd'hui : "De gueules à trois besants d'argent posés 2 et 1".

On ignore quand ces armes ont été relevées par la commune, si elles l'ont été de manière officielle. 

(Jacques Dulphy)

***

La commune d'Assevillers est une commune très ancienne et, aussi loin que l'on puisse remonter, Assevillers a toujours été une métairie c'est-à-dire un ensemble de bâtiments destinés au travail de la terre. Cette métairie était la possession d'un Seigneur. Ainsi avant le XVe siècle, le domaine d'Assevillers appartenait à la maison de Caulaincourt. On peut citer au passage Gaucher de Caulaincourt & Jeanne de Behurelle (XIVe ) qui cédèrent à leurs enfants le bien d'Assevillers.
(Dictionnaire de la noblesse TOME IV, p39, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois)

Assevillers

de Caulaincourt : de sable au chef d'or

Par la suite, le domaine passa aux mains de l'illustre famille D'amerval dont l'un des membres (Nicolas d'Amerval) s'unit à Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV .

 

Au XVIIIe siècle, Assevillers était la possession de Audard de Mailly Couronnel, Seigneur d'Assevillers, grâce au mariage qu'il contracta avec Marie-Louise d'Amerval, dame d'Assevillers.

Assevillers

Mailly-Couronnel : écartelé : aux 1 et 4, d'or à trois maillets de gueules

aux 2 et 3, d'argent à trois chevrons de gueules.

Il semblerait qu'un château ait existé à Assevillers.

L'ancienne église d'Assevillers abritait la sépulture d'Alexandre Joseph d'Amerval, Seigneur d'Assevillers, de Béthencourt, Matigny et autres lieux, Chevalier de l'ordre de Saint-Louis, Capitaine au régiment, Mestre de camp, Général des dragons, mort le 19 Octobre 1726 à 42 ans. (site de la commune)

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Eglise ND de l'Assomption

Assevillers1877

L'ancienne église datait des XVè, XVI et XVII ème siècle, détruite pendant la Première guerre, reconstruite en style Art-Déco dans l'entre-deux guerres sur les plans de l'architecte Louis Duthoit.

Assevillers

Assevillers

Assevillers

Assevillers

 

Assevillers

église actuelle

 

 

 

 

 

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Matigny

Publié le 25 Décembre 2018 par remus80

Matigny

http://armorialdefrance.fr/ 

 

Parti: au 1er d'argent à la croix pattée alésée de gueules, au 2e de gueules à trois fasces d'argent; à la vergette d'argent brochant sur la partition.

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On ignore quels sont les éléments qui ont contribué, dans les années 1920, à la conception du blason communal de Matigny. Toujours est-il qu'il figure, parmi les blasons des communes des environs de Ham, sur la frise hérladique de la gare ferroviaire de cette ville; frise exécutée vers 1929 par Fernande Van Driesten-Pary.

Matigny


Par déduction, notamment quand on consulte la monographie de Matigny par l'abbé Paul de Cagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1864) on peut supposer que le premier parti est une allusion à la commanderie (ou "maison de l'Hôpital") d'Eterpigny et le second la reprise des armes de Jean de Calandre, demeurant à Crépy-en-Laonnois (02) et co-seigneur du domaine de Matigny vers 1580 avec le chapitre de la cathédrale de Noyon.

 

Matigny

de Calandre : de gueules à trois fasces d'argent, chargées chacune de deux filets de sable.

Bien qu'ayant été de tous temps en possession des moines hospitaliers, la commanderie d'Eterpigny (80), déjà notée en 1158, a toujours eu localement et dans de nombreux écrits la réputation d'avoir constitué une fondation templière, d'où sans doute l'usage de cette croix. La commanderie d'Eterpigny, d'après un bail de 1621, percevait encore une redevance en grain ainsi que la grosse dîme sur 37 journaux de terre labourable situés à Matigny.

S'il a existé une famille de Matigny, dont Pierre, chambellan et grand écuyer de Charles IV Le Bel, seigneur de Moligneaux (80), il semble que l'on ait pu retrouver les armes de cette famille.
Sur les plaques de rues posées dans la commune il y a quelques années, une vergette d'argent a été ajoutée sur la partition.
(J. Dulphy)

Matigny

 

***

Eglise Saint Eloi

Le clocher massif porte la date de 1628, c'est un ancien donjon

Fortement endommagé lors de Grande Guerre

Restauré à l'identique.

La nef fut restaurée en 1921

Matigny

En 1876

Matigny

 

Matigny

en 1906

Matigny

 

Matigny

 

Matigny

Matigny

destructions en 1918

Matigny

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Combles

Publié le 25 Décembre 2018 par remus80

Combles

http://armorialdefrance.fr/  

 

D'argent au chevron de gueules accompagné de trois coeurs de même; au comble d'azur.

 

La commune a relevé les armes de l'abbaye d'Arrouaise, détruite à la Révolution. C'était l'une des plus anciennes abbayes de l'ordre de Saint-Augustin, et sa réputation a passé dans les pays étrangers, notamment aux 12e et 13e siècle, surtout en Angleterre et en Ecosse.

Cette abbaye avait été fondée en 1090 en forêt d'Arrouaise, à la limité des comtés de Flandre et de Vermandois.

Au blason aux trois coeurs de gueules et au chevron de même, l'abbaye substituait parfois un autre, qui était : d'azur, au pélican d'or.

Combles

D'Hozier, vers 1701, en enregistre un autre, qui est : coupé de gueules et d'azur par une fasce d'or, à un lion d'or sur le gueules et un croissant d'argent sur l'azur (Artois et Picardie, registre 1).

Au-dessus du blason aux trois coeurs, la commune a ajouté, en manière de brisure et comme pour ajouter une pièce "parlante" : un comble d'azur.

Ce blason communal de Combles figure, en 1972, sur l'Armorial de la Somme, publié par le Conseil Général, illustré par Mireille Louis.
La commune n'a jamais porté le blason "D'argent au pal contre-vairé d'or et d'azur."  qui figure sur le fronton de la mairie.(Jacques Dulphy)

Combles

 

(Jacques Dulphy)

Combles

Fronton de l'Hôtel de Ville.
"Le blason a été créé spécialement pour la reconstruction de la mairie dans les années vingt, afin de "porter" la croix de guerre. Il ne semble pas qu'il ait été utilisé autrement."
(Photo Jacques Dulphy, 2013)

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C'était un fief de la châtellenie de Péronne

La seigneurie était détenue par M. de Louvois, marquis de Sailly et M. du Priez

Il a existé un château-fort, dont les souterrains servirent aux allemands

Le village a été complètement détruit pendant la Première Guerre

 

Eglise Saint Vaast

Combles

Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville 

 

Combles

Avant 1914

Combles

Mairie et église en ruines

Combles

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Vironchaux

Publié le 23 Décembre 2018 par remus80

Vironchaux

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 De sinople au hêtre d'argent et à la scie de bûcheron du même brochant en fasce sur le fût de l'arbre; chaussé d'or chargé de deux foulques adossés de sable, becqués de gueules.

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Création Jacques Dulphy, Michel Violet, Daniel Juric et Arcady Voronzov.
Adopté le 11 octobre 2016.


La seigneurie principale de Vironchaux a appartenu, à partir de 1740 à la famille Foucques.

C'est la seule famille ayant porté dans son patronyme le nom de Vironchaux.

Pierre Foucques de Bonval était écuyer, seigneur de Bonval, de Toeufles, de Francqueville, de Vironchaux et autres lieux, né en 1694, maïeur d'Abbeville en 1740. Il avait acquis le domaine auprès de M. de Mons d'Hédicourt, époux de la dernière des Waignart.

Il était fils de Pierre Foucques, dont la pierre tombale est toujours visible dans la collégiale Saint-Vulfran à Abbeville. Fut également seigneur de Vironchaux jusqu'à la Révolution de 1789, Jean-Baptiste Foucques de Vironchaux, écuyer, fils du précédent.
La famille Foucques est éteinte. Elle portait: d'or à trois foulques de sable becquées de gueules.

Vironchaux

Ce sont bien sûr des armes parlantes. Les foulques (ou bléries en picard) conviennent parfaitement à Vironchaux où ces oiseaux sont nombreux.

Le blason populaire du village est "Chés lurots d'Vironcheu". A l'origine, le "lurot" désigne, en picard, le jeune canard. En 1964, le folkloriste René Debrie écrit à propos de ce surnom collectif: "Il y a encore de nombreuses mares dans le village". Avec les foulques, nous ne sommes pas loin des lurots! 

La commune, voisine de la forêt de Crécy, a favorisé les métiers du bois: bûcherons, scieurs de long, menuisiers, qui avaient une prédilection pour le hêtre blanc, très présent sur le massif domanial. Ces métiers, encore présents, sont symbolisés, à la demande de la municipalité, par la présence d'un hêtre et d'une scie. L'or et de le sable sont les couleurs des Foucques, le sinople celle de la forêt, l'argent celle des hêtres blancs.
(Jacques Dulphy)

Vironchaux

Pierre tombale de Pierre Foucques, décédé le 25 avril 1736.

Pierre en marbre blanc adossée au mur de la chapelle Saint-Firmin, à la collégiale Saint-Vulfran, d'Abbeville. Ces armes parlantes "à trois foulques" de Pierre Foucques, ont elles-mêmes pour supports deux foulques stylisés, et non deux paons comme il est souvent écrit.
(Jacques Dulphy)

                                                                 ***

Possession de la famille Aux Cousteaux, la seigneurie entre par alliance, au milieu du 16ème siècle, aux Roussel de Miannay.

La fille de Daniel Roussel, député général des protestants, Suzanne Roussel épousa en 1659 Daniel de Boubers.

La plupart de leurs enfants fidèles à leurs convictions, se réfugièrent en Angleterre et en Prusse lors de la Révocation de l'Edit de Nantes.

Vraisemblablement confisqué, le domaine appartient en 1690 à Nicolas Woignart, puis en 1740 à Pierre Foucques de Bonval qui meurt en 1755 en sa terre de Vironchaux.

Le château fut élevé au milieu du 19ème, semble-t-il .

Vironchaux

Somme-photos

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Fricamps

Publié le 20 Décembre 2018 par remus80

Fricamps

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

De gueules à la bande d'or, chargée en chef d'une étoile de sable, accompagnée de huit croisettes d'or ordonnées en orle.

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Dans les armes de la famille de Frécamps (sic), les croisettes sont recroisetées et il n'y a pas d'étoile (Brian Timms)
Les armes de la commune s'inspirent et combinent les armes de deux familles qui ont possédé, en tout ou partie la terre du lieu : les De Fricamps et les De Moyencourt.

Ces deux familles furent plusieurs fois alliées

Les De Moyencourt, qui étaient issus des Tyrel de Poix, portaient : de gueules à la bande d'argent, chargée en chef d'une croisette fichée de sable à plomb, au chef d'or chargé de trois croisettes potencées de sable.

Fricamps 

 

Les Fricamps, quant à eux, portaient : de gueules à la bande d'or semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or

 

 Fricamps

 

Hector de Moyencourt, né en 1448, écuyer, seigneur de Moyencourt en partie est aussi seigneur du fief de Saint-Martin à Fricamps.

La plus grande partie de la seigneurie de Fricamps était déjà passée en 1320 aux De Sarcus, par le mariage de l'héritière de la famille De Fricamps.

Fricamps

de Sarcus : de gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes.

La commune de Fricamps, outre le fait d'avoir combiné à juste raison les armes des De Moyencourt et des De Fricamps, a changé les croix recroisettées au pied fiché pour des croisettes ordinaires, et a remplacé la croisette de sable sur la bande par une étoile du même.
(Jacques Dulphy)

***

Le château apparaît dès 1322 dans un acte relatif à un litige survenu entre Rogues Tyrel de Poix et Pierre de Sarcus.

C'est seulement sous Louis XIII que les Pingré réunirent en leur main les 2 principaux fiefs et Pierre Pingré fit élever, vers 1620, le château qui devaient subsister jusqu'en 1941.

Fricamps

Pierre Pingré, issu d'une famille de négociants et d'échevins amiénois, occupa la charge de lieutenant au bailliage, il meurt en 1624.

Fricamps

Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople, fruité d'or. (parfois surmonté d'une grive)

Marie-Josèphe Pingré épouse Charles-Gabriel de Gomer

Son petit-fils Alfred de Gomer laissa le domaine à sa soeur Octavie du Faÿ, marié au comte Godmard Charles Octave du Faÿ.

Son neveu, le vicomte Joseph du Merle, sera l'héritier.

Le château était voisin de l'importante base aérienne de Poix, il fut occupé par la Luftwaffe lorsque un incendie le ravagea entièrement en 1941.

Remplacé en 1958 par une demeure traditionnelle dont le vicomte Jean du Merle en fait don à la Communauté des Soeurs de Bethléem.

Fricamps

Du Merle : de gueules à trois quintefeuilles d'argent.

Fricamps

 

Demeure actuelle ( merci à Jean-Noël Marchiset)

Il reste le beau portail de l'époque Louis XIII.

Fricamps

 

Fricamps

 

et la chapelle.

 

Fricamps

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Bettencourt-Rivière

Publié le 18 Décembre 2018 par remus80

Bettencourt-Rivière

 http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même; au comble de sinople plain.

 

Le blason de Bettencourt-Rivière, tel qu'il a été adopté par la commune et qu'il figure sur les plaques de rue (en 2011) est composé notamment des armes des De Damiette.
Les De Damiette furent seigneurs du lieu depuis Adrien en 1480, écuyer, jusqu'à Pierre de Damiette, qui vendit en 1710 à François d'Hollande de Friaucourt, trésorier de France à Amiens. Une tradition familiale, que rien n'établit, faisait descendre les De Damiette des De Domqueur, ils auraient conservé le chevron de gueules des de Domqueur mais changé l'or pour l'argent et ajouté une épée.

On trouve un Simon de Damiette maïeur d'Abbeville en 1211.

Bettencourt-Rivière

 

Les De Damiette portaient "d'argent au chevron de gueules, soutenu d'une épée haute du même". On voit parfois un champ d'or. Mais jamais les De Damiette n'ont porté un comble (ou un chef, mais sur le blason qui figure sur les plaques, il s'agit bien d'un comble) de sinople. Ce comble paraît être de fantaisie. Aucune autre famille n'ayant tenu la terre de Bettencourt-Rivière n'a porté chef ou comble de sinople.
(Jacques Dulphy) 

Bettencourt-Rivière

(Photo Jacques Dulphy) 

***

— 1450-1480, Jean LE PELLE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, Longuemort, Epaumesnil, dit Le Bel. Epoux d’Alix du Maisniel par son testament du 21 mars 1480, il fit don à sa femme des 2 dernières seigneuries que celle-ci transmis à Jacques et à Pierre ses neveux.

— 1480-1511, Adrien DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière légataire de (neveu du précédent). Epoux de Jeanette du Maisniel le 4 avril 1479.

— 1511-1525, Hubert DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, époux de Denise de Belloy, par contrat du 29 décembre 1511.

— 1525-1580, Antoine DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, époux de Marguerite de Fay, puis de Catherine Carpentin.

— 1580-1621, Antoine DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, époux de Gabrielle de Vaconssains.

— 1621-1654, Pierre DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, Saint-Remy, gentilhomme de la vénerie du roi. Epoux d’Henriette des Friches par contrat du 15 avril 1621.

— 1654-1700, Claude DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, Saint-Remy, Beaupré, Courchon, Condé-Folie, Infray. Epoux de Suzanne du Maisniel de Longuemort par contrat du 9 mars 1654.

— 1700, Pierre DE DAMIETTE, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière, Saint-Rémy, Infray, les Autheux, Wimille, Machiel, Hocquincourt, Malborgne, la Gloriette, Métigny, époux de Marie-Honorée Danzel par contrat du 14 juin 1692 puis de Jeanne de Monchy de Sénarpont en 1699, vend, pour payer les dettes de son père et se retire à Saint-Rémy-en-Rivière, au suivant :

— 1710, François D'HOLLANDE DE FRIAUCOURT, seigneur de Framicourt trésorier de France à Amiens en 1688.

— 1730, Marie-Madeleine DE HOLLANDE, femme en 1702 de Claude Barthélémy Honoré de Louvencourt, seigneur de la Cour de Fieffes. a pour héritier son oncle :

— 1749, Charles-François-Firmin, marquis DE LOUVENCOURT, qui a pour héritier son frère.

— 1780, Nicolas-Barthélémy, marquis DE LOUVENCOURT.

— 1789, Claude-François-Joseph, marquis DE LOUVENCOURT.  

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Eglise Notre-Dame de Rivière

Origine XIIIème, très restaurée

Bettencourt-Rivière

 

Eglise St Martin de Bettencourt

XVIème, très restaurée

Bettencourt-Rivière

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Allery

Publié le 18 Décembre 2018 par remus80

Allery

 

http://armorialdefrance.fr/ 

De sable à trois flanchis d'or accolés, posés et rangés en bande.

 

"Allery s'est inspirée du blason de la famille Du Hamel, qui fut seigneur du lieu, depuis 1460 avec Renault du Hamel dit Le Carpentier, écuyer, jusqu'à François du Hamel, seigneur en 1585, un des cent gentilhommes de la maison du roi (source : Belleval, Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, 1870).

La famille Du Hamel portait : d'argent à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or posés dans le sens de la bande. Cette famille était originaire du village du Hamel, près de Corbie (80), où elle apparaît en 1202.

La commune d'Allery porte : de sable à trois flanchis d'or, rangés en bande et posés dans le sens de la bande.
A noter que l'actuelle commune du Hamel (80) a adapté, elle aussi, les armes de la famille du Hamel : elle en a conservé l'argent du champ et a remplacé les flanchis par des croisettes, posées à plomb.
La maison du Hamel avait pour supports et cimier trois cigognes.

Allery

 

Les Du Hamel étaient châtelains de Bulles, seigneurs d'Allery, d'Aubigny, de Rancières, de saint-Rémy-en-Bouzemont, marquis de Bourseville, comte du Hamel-Saint-Rémy et du Hamel en Picardie, comte ou vicomte de nombreux autres lieux tant en Picardie qu'en Guyenne."

(Jacques Dulphy)

La seigneurie passa à Charles Le Fort de Fermenbrun par son mariage avec Jeanne du Hamel.

Allery

Le Fort de Fermembrun : d'argent, au croissant de gueules, accompagné de trois merlettes de sable.

Puis à François Le Roy de Valanglart par son mariage avec Antoinette Le Fort, en 1668.

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Le Roy de Valanglart : coupé d'or et d'hermine, à la fasce de sinople brochant, l'or chargé d'un lion léopardé de gueules.

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Il y eut un château fortifié en haut de la ruelle Lagache, totalement disparu.

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Eglise de la Trinité 

Remonte au XIIème siècle, remaniée au XVIème

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Fonts baptismaux du XVIème

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Alleryphoto: A.Guerville

Furent donnés par Lionel du Hamel (mort en 1544) et par son épouse Françoise d'Occoches.

D'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules

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On y voit leurs armes, avec une différence puisque les coqs d'Occoches sont sur la fasce centrale.

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Mise au tombeau en pierre polychrome du XVIème

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photo: André Guerville

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