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Blasons des communes de la Somme.

Ponthoile

Publié le 30 Décembre 2022 par remus80

Ponthoile

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or au sautoir engrelé de sable, cantonné en chef d'une étoile du même

 

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Ce blason copie celui de la famille De Saint-Blimond (d'or au sautoir engrelé de sable), originaire du village de Saint-Blimont, dans le Vimeu, dont elle a toujours donné les seigneurs.

Ponthoile


Le blason de Ponthoile ajoute une étoile de sable en chef, en brisure, tandis que la commune de Saint-Blimont en inverse les couleurs.
La seigneurie principale de Ponthoile, en Ponthieu, était tenue du roi.
Deux seigneuries secondaires existaient: une dont les possesseurs avaient le titre de "seigneurs de Ponthoile", l'autre, simple fief comprenant notamment un moulin à vent.
Les premiers "seigneurs de Ponthoile" connus furent d'abord les porteurs du nom, aux XIIIe et XIVe siècle.
Puis ce furent les De Saint-Blimond, par mariage vers 1380 de Jehanne de Ponthoile avec Bar de Saint-Blimond, écuyer.

Ces De Saint-Blimond, d'une branche cadette de ceux du Vimeu, tinrent la seigneurie de Ponthoile durant six générations; elle fut portée aux Du Caurel par le mariage vers 1592 de Marie-Marguerite de Saint-Blimond, dame de Sailly, de Flibeaucourt et de Ponthoile, avec le chevalier Jacques (ou Jehan) du Caurel. En 1619 Marie du Caurel épouse Charles de Monchy, baron de Visme. Cette famille gardera la seigneurie jusqu'à la Révolution.

 

Ponthoile

 

Ponthoile

de Monchy : de gueules à trois maillets d'or.

*

Eglise Saint Pierre

 le village avait son église avant l´an 1200 ; elle fut brûlée une première fois en 1345 lors du passage des Anglais au cours de la bataille de Crécy. En 1778, la paroisse fut séparée de Forest-Montiers : l´église située au centre du cimetière fut démolie et reconstruite à son emplacement actuel dans les années 1830. Elle devint trop petite pour une population de plus de 100 âmes. Située au centre du cimetière, l´église présentait alors l´aspect d´une grange en ruine couverte en chaume. Elle fut détériorée au cours des siècles par deux incendies. 

Il est décidé en 1836 de la démolir et de construite un nouvel édifice en brique.

Ponthoile

en 1850.

Ponthoile

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Méricourt-L'abbé

Publié le 28 Décembre 2022 par remus80

Méricourt-L'abbé

Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à la main dextre appaumée d'argent, aux 2e et 3e d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.

Armes de la famille De Waroquier (toujours existante) ayant donné d'anciens seigneurs de l'endroit.

Méricourt-L'abbé

Blason peint par les écoliers et inauguré le 11 novembre 2019
et placé en façade des ateliers communaux.

*

En 2016, la commune relève les armes des anciens seigneurs du nom de de Waroquier (ou de Varoquier), notamment celles de Vast de Waroquier, mort en 1537.

Originaire d'Artois, seigneur de La Motte et de Méricourt, il écartelait ses armes de celles de Vignacourt avec comme support 2 licornes d'argent et pour cimier un croissant d'argent.

Homme d'armes de Monsieur de Moyencourt, puis capitaine d'une compagnie des anciennes ordonnances.

Il mourut des blessures reçues au siège de Saint-Pol en Artois.

Inhumé dans l'église Saint-Michel de Doullens en la sépulture de sa mère Marie de Vignacourt.

Il fut marié à Marie du Moulinet, qui portait d'Argent à trois annilles de sable

Méricourt-L'abbé

La famille de Waroquier avait pour devise : Recta ubique et sic et cor, ce qui se traduit par : Je porte la droiture partout aussi bien que le coeur. 

 

Leur fils François de Waroquier, écuyer, seigneur de Méricourt, homme d'armes puis commissaire ordinaire des guerres et de l'artillerie sous François 1er et Henri II.

Marié en 1532 à Anne Thibault de Séry qui portait de gueules à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable.

Méricourt-L'abbé

 

Il mourut de fièvres contractées aux armées le 24 août 1554 et inhumé au prieuré de Saint Nicolas d'Arcy, près de Senlis (Oise) où l'on voit encore son épitaphe.

Méricourt-L'abbé

Méricourt-L'abbé

 

Clic pour agrandir. 

 

 

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Surcamps

Publié le 27 Décembre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des familles de Blottefière et Descaules avec une barre d'argent brochant sur le tout symbolisant la voie romaine dite Chaussée Brunehaut .

Surcamps 

 

La seigneurie était tenue de Maison-Ponthieu.

Les coutumes furent rédigées en 1507.

Les premiers seigneurs en portaient le nom, en 1400 Jean de Surcamps, écuyer.

En 1440, Marie de Surcamps épouse Jean de Houdenc, écuyer.

1480 Marie de Houdenc épouse Guillaume Descaules, écuyer .

Surcamps

Descaules : d'argent à la fasce de gueules, chargée de trois besants d'or.

Surcamps

 

 Descaules chez Waignart, vers 1590.

1500 Antoine Descaules, ecuyer, puis Jean Descaules en 1501.

Il vend en 1504 à Jean de Blottefière, lieutenant particulier du sénéchal de Ponthieu.

Surcamps

de BlottefièreD'or à trois chevrons de sable.

*

Eglise de la nativité de la Sainte Vierge

L'histoire de l'église n'est pas connue, mais sa structure révèle plusieurs campagnes de construction. La forme allongée avec chevet à trois pans, l'appareil en pierre de taille du flanc sud du choeur et partiellement de la façade occidentale, peuvent permettre de dater une première campagne de travaux du 16e siècle. Au 17e siècle, probablement, les murs de la nef, percés de baies en arcs surbaissés, et le mur nord du chœur sont relevés en appareil à assises alternées de brique et pierre, tandis que la façade occidentale est largement reprise selon ce même appareil.

 

Surcamps

aquarelle d'O.Macqueron 1869. 

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

 

Surcamps

 

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Publié le 25 Décembre 2022 par remus80

Ce site a pour but de passer en revue les communes de la Somme ayant un blason, en associant l'histoire et le patrimoine, et de proposer avec l'aide de mon ami Jacques Dulphy un blason aux communes qui n'en possèdent pas. 

 

Les armes ou armoiries sont un élément fortement visuel d'identification d'une commune qui exprime sous forme emblématique un ancrage dans l'histoire et dans le territoire.

Ces armes sont l'attribut du nom de la commune qui les arbore et donc de ses habitants, qui peuvent ainsi exprimer un attachement symbolique à leur histoire locale.

Les armes d'une commune se définissent dans un blason qui nécessite l'emploi d'un langage codifié, hérité d'une longue tradition au caractère symbolique très affirmé : le langage héraldique aux formes anciennes et dont le mystère participe à l'ancrage historique.

Les armoiries d'une commune peuvent cohabiter à côté d'un logo (logotype) de la municipalité, leur usage étant différent.

Il est conseillé de s'inspirer ou de reprendre un ou plusieurs blasons de seigneurs locaux en " brisant " ces armoiries pour signifier qu'il s'agit de celles de la commune et non celles d'une famille, cette brisure peut se faire soit en ajoutant un meuble ou une partition, soit en changeant une couleur ou en les inversant, soit encore en les inversant, soit encore par combinaison de plusieurs blasons.

 

Les dessins des blasons sont de Daniel Juric :http://armorialdefrance.fr/

* Certains dessins sont d'Arcady Voronzov, héraldiste russe.

* Les aquarelles et dessins : Bibliothèque municipale d'Abbeville,fond Macqueron

* Les textes sont issus de : Gentilhommières en Picardie de Philippe Seydoux

                                      : Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie

                                      : Dictionnaire des châteaux de France de Jacques Thiébaut

                                      : Châteaux disparus dans la Somme de Christian Du Passage

                                      : Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu de René de Belleval  

                                      : Jacques Dulphy, avec ses propositions de blasons, ses précieux renseignements et conseils   

                                      : Jean-Noël Marchiset-Héraut pour ses précisions généalogiques,

    ses documents et photos .                                          

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Le Broutel (Rue)

Publié le 23 Décembre 2022 par remus80

Commune et bailliage de Rue-en-Ponthieu

 

La seigneurie consistait en un château et 115 journaux de terres labourables.

Relié à la ville de Rue par une majestueuse perspective gazonnée, longue de 800m et autrefois bordée d'ormes.

Jean Loisel, capitaine au régiment de la Noue, combattit au côté d'Henri IV et perdit le bras droit, ce qui lui valut le surnom de "Le Gaucher" et le gouvernement de Rue, témoignage de la reconnaissance du roi.

Le Broutel (Rue)

Loisel Le Gaucher : de gueules au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux affrontés d'argent et en pointe d'un lévrier courant du même, colleté et bouclé d'or.

Jacques Loisel le Gaucher, son fils, seigneur de Broutelle-les-Rue et y demeurant, fut lieutenant de robe courte en la sénéchaussée du Boulonnais et prévôt de la Maréchaussée de Picardie.

Il épousa en 1649 Anne Le Mercier et mourut prématurément en 1658, deux ans après la naissance de son fils Jean qui contractera plus tard en 1680 une brillante alliance avec Françoise Le Roy de Saint-Lau, fille d'un trésorier de France à Amiens.

Veuf après quelques années de mariage, Jean Loisel Le Gaucher épousa en secondes noces Marie-Elisabeth de Montmignon, la fille du bailli de Rue, en 1685.

La tradition veut qu'il ai fait bâtir le château actuel avec des matériaux provenant de la citadelle, il en effet possible que le grès des soubassements proviennent des fortifications de Rue, démantelées en 1668.

Le Broutel (Rue)

Veuf pour la seconde fois, il épousa en 1692 Marguerite Danzel de Lignières, il obtint en 1705 des lettres de noblesse et mourut en 1721.

A son fils Jean-Baptiste succéda son petit-fils également prénommé Jean-Baptiste, cornette au régiment de dragons d'Orléans et capitaine des milices garde-côtes, il contractera lui-aussi trois alliances et devint maire perpétuel de Rue, il meurt en1788. 

Vint ensuite Jean-Nicolas Loisel Le Gaucher, capitaine d'artillerie de Montreuil, il épousa en 1789 Catherine de Bernes et partit pour l'émigration.

Rentré après la tourmente révolutionnaire, l'ancien émigré y mourut en 1824, après avoir fait restaurer et agrandir le château.

Le Broutel (Rue)

En 1900, Charles Loisel Le Gaucher céda le domaine à son neveu Arnold de Bernes, marquis de Longvillers, dont la famille le conserva jusqu'en 1973.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la 2ème armée allemande y a établi son QG.

Le château a longtemps appartenu à la famille Hautefeuille. Acheté par la famille Lasorne en 1974, il fait l'objet d'une première restauration. Il devient ensuite la propriété de Lionel Leroy (ancien directeur et fils du fondateur des établissements Leroy Merlin qui souhaitait en faire sa résidence privée à la campagne. La valorisation du château et son état d'entretien actuel datent de cette époque.

Dans les années 1990, l'édifice a été converti en hôtel et les impressionnantes écuries du XVIIIème siècle ont fait l'objet de travaux de rénovation.

À la fin du XXème siècle, le château a été vendu à une société britannique, Globebrow, qui a poursuivi les travaux sur les dépendances et les abords.

 

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Machiel

Publié le 19 Décembre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de bason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Manessier ramenées à une seule hure et l'aigle des de Mannay, sur champ d'or, avec celles des Le Fèvre de Caumartin.

La divise ondée symbolise la Maye qui traverse la commune.

Avec sur le tout un hêtre évoquant la forêt de Crécy et le bucheronnage.

Machiel

 

La commune possède deux hameaux : Wacourt et Rossignol.

 

La seigneurie appartenait jusqu'au XVIème siècle à l'abbaye de Forest-Montiers.

Au XVIIème siècle, on trouve en 1663 Pierre de Mannay, chevalier, capitaine de cavalerie.

Puis son fils Marc-Antoine-Augustin de Mannay en 1695, lui aussi capitaine de cavalerie.

Il a épousé en 1695 Marie-Angélique Le Fournier de Wargemont, dame de Camps.

Machiel

 

Le dernier seigneur en 1789 fut Pierre Foucques de Toeufles (1731-1809), mousquetaire de la garde du Roi, il avait épousé en 1759 Marie-Charlotte d'Embreville.

Machiel

Foucques : d'or à trois foulques de sable.

On trouve la trace d'un château de faible importance au lieu-dit "le château", démoli en 1820.

 

                                                                     *

                                                     Eglise Saint Pierre

                                                           XVIème et XVIIIème

Machiel

 en 1866 (L.Gillard)

Machiel

 

*

Wacourt

La seigneurie appartenait en 1575 à Nicolas Beauvarlet

Machiel

Beauvarlet : de sable au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant d'argent.

Puis Jean Beauvarlet

Isabeau Beauvarlet épousa Philippe Manessier

De 1743 à 1761 Josse-Nicolas-Louis Manessier.

Puis son fils Louis-Charles Manessier de Wacourt, officier de cavalerie, fut maire de Machiel de 1808 à 1827.

Son fils Charles-François-Nicolas Manessier (1768-1840), officier de cavalerie.

Machiel

Manessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable.

Ce sont eux qui firent construire l'ancien château dont le fronton central portait leurs armoiries, il fut donc construit entre 1766 et 1774.

Machiel

Le dernier Manessier de Wacourt s'étant éteint en 1868, le château échut par héritage à son cousin Louis-Nicolas-Robert Blondin de Saint-Hilaire(1837-1904), auquel succéda une de ses filles Henriette-Louise, vicomtesse Louis-Ghislain de France.

Machiel

Du fait de l'installation de rampes de V1 par les allemands dans les environs, le château fut bombardé par les Anglais en 1943 et 1944.

Le vicomte Paul de France, fils unique des précédents, l'a fait reconstruire dans le style de l'époque et au même emplacement.

Machiel

chapelle circulaire de la famille Manessier de Wacourt, près de l'église de Machiel

 

*

Rossignol

La seigneurie relevait de Neuilly-l'Hôpital

En 1540 Jean Le Fevre de Caumartin

Machiel

Le Fevre de Caumartin : d'azur à cinq trangles d'argent.

Puis ses descendants jusqu'à 1703, la seigneurie passa à Charles-Honoré d'Ailly, qui meurt en 1778, il sera inhumé dans le cimetière de Machiel.

 

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Foucaucourt-hors-Nesle

Publié le 16 Décembre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles d'Acheux, Marié de Toulle et Pingré.

 

Foucaucourt-hors-Nesle

 

 

La seigneurie était divisée en deux parties.

La 1ère appartenait aux commandeurs de St Maulvis.

 

La seconde était tenue de Huppy, ses premiers seigneurs en portaient le nom, on trouve vers 1230 Adrien de Foucaucourt puis Jean de Foucaucort dit Morant en 1347, dont la fille Marie s'allia vers 1350 à Guillaume d'Acheux.

Foucaucourt-hors-Nesle

d'Acheux : d'argent à la croix ancrée de sable.

Foucaucourt-hors-Nesle

ou également : d'argent à la croix ancrée de sable, parti d'argent à l'aigle au vol éployé de sable. (dessin d'après Arcady Voronzov

Leur fils Jean d'Acheux dit Poulain hérita de sa mère.

Cette famille gardera la seigneurie jusqu'à Antoine d'Acheux 1640-1680.

En 1686, la terre est vendue à François Pingré, échevin d'Amiens, marié à Geneviève de Lagrené. 

Foucaucourt-hors-Nesle

Pingré : D'argent au pin arraché de sinople fruité d'or.

 

Son fils Nicolas Pingré se maria avec Elisabeth Marié de Toulle, cette dernière vivait encore en 1754 et mourut sans enfant.

Son héritier fut son neveu Florimond Marié de Toulle, capitaine au régiment de Grammont, lieutenant de louveterie, qui décèdera à Amiens en 1792, il sera inhumé à Foucaucourt.

Foucaucourt-hors-Nesle

Foucaucourt-hors-Nesle

Marié de Toulle : d'azur, au chevron d'or surmonté d'une couronne du même, accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'un chêne fruité et terrassé du même.

 

Son fils Jean-Baptiste-Louis épousa Marguerite François, il meurt en 1808 à Foucaucourt.

Léonie de Chevigné et son mari Léon Dary, marquis de Sénarpont étaient propriétaire du château en 1887, Mme de Sénarpont le restera jusqu'à la Premierre Guerre.

Au lendemain du conflit le marquis du Paty de Clam et la marquise née Rostaing lui succèderont.

Ils céderont vers 1930 à M.et Mme Cosme.

 

Le château est une construction du XVIIIème siècle.

Quelques vestiges d'un château antérieur sont encore visibles.

Au XVIIIème siècle des modifications ont été effectuées dans le bâti.

Foucaucourt-hors-Nesle

Foucaucourt-hors-Nesle

 

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Eglise Notre-Dame

Foucaucourt-hors-Nesle

aquarelle d'O.Macqueron 1860

avec une partie en bois et torchis, murs en colombages du XVIIème siècle.

Monogrammes religieux sur la façade

Foucaucourt-hors-Nesle

Foucaucourt-hors-Nesle

 

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Grattepanche

Publié le 12 Décembre 2022 par remus80

grattepanche

 

D'argent à l'anneau de sinople chargé de l'inscription de sable « COMMUNE DE GRATTEPANCHE », au portail d'église du lieu du champ, fermé de tenné, essoré d'azur, mouvant de la pointe, le clocher girouetté d'un coq contourné d'argent, au dindon contourné au naturel brochant sur le tout en coeur.

*

Le blason de Grattepanche, qui tient d'avantage du logo, possède une explication intéressante, qui s'inspire directement du blason populaire en picard attribué à ce village par les villageois voisins. Il n'a fait l'objet d'aucune délibération municipale, mais il est d'un usage municipal généralisé, suivant un dessin qu'en a fait (dans un écu en tiers-point à la façon suisse) son concepteur en 1993: Denis Navarre.
Le maire de l'époque était M. Hanin. Celui-ci avait sollicité la population pour la conception de ce blason. Denis Navarre était conseiller municipal à l'époque; il est maire aujourd'hui.
Ce blason est composé du fronton de l'église du lieu, sur lequel "broche" un dindon, et qui est surmonté d'un coq-girouette plus gros que de coutume. Une enquête, réalisée auprès des instituteurs au début du 20e siècle indique que le village est réputé pour sa production de volailles, et notamment de dindons et de dindes, dont il est produit 800 têtes par an. En conséquence, la commune porte depuis un temps immémorial le surnom de "chés codins d'Grattepanche" (les dindons de Grattepanche). On raconte aussi que les habitants, enrichis par la production de ces "codins" avaient fait placer sur la flèche de l'église un coq surdimensionné, ce qui provoqua la jalousie des villageois voisins qui virent bientôt dans ce coq un dindon; dindon qui permettait de "donner la mesure de l'esprit des habitants de cette paroisse" (Alcius Ledieu, Blason populaire de la Picardie, 1905).
On trouve aussi la forme plus française "chés dindons d'Grattepanche"; c'est celle que retient Ledieu; mais la forme "chés codins" était encore relevée en 1989 auprès des plus vieux habitants de l'endroit.
(Jacques Dulphy, Blason populaires, dictons et on-dit des commune de la Somme; enquête générale, 7 tomes, inédit, 1988-1989).

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La famille de Saint-Sauflieu possède la seigneurie au 12 et 13ème siècle, Simon de Saint-Sauflieu marié à Clotilde de Bussy décède en 1216.

grattepanche

D'azur à la croix d'or cantonnée de quatorze croisettes du même, quatre ordonnées 2 et 2 dans chaque canton du chef et trois ordonnées 2 et 1 dans chaque canton de la pointe.

Leur fille Aglaé de Saint-Sauflieu, héritière du lieu, épouse Wallerand de Riencourt et amène la seigneurie dans cette famille.

Leur fils Robert 1er de Riencourt épouse Isabeau de Conty.

 

grattepanche

de Riencourt : D'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.

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Eglise Saint Cyr et Sainte Julitte

date du début du XVIème siècle.

grattepanche

en 1877 (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron)

grattepanche

en 1918

grattepanche

de nos jours.

 

 

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