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Blasons des communes de la Somme.

Braches

Publié le 25 Juillet 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant le chef émanché des D'Ainval de Braches, le champ d'hermines et les bars adossés des de Gaucourt, la coquille d'azur est empruntée au sceau de Pierre de Braches. 

Braches

 

l'annexe de Filescamps se trouve à 1 km.

 

En 1295, l'abbaye de Corbie abandonna le domaine à Raoul de Gaucourt .

Braches

d'hermine à deux bars (ou barbeaux) adossés de gueules.

Braches

sceau de Raoul de Gaucourt (1295) aux archives départementales de la Somme.

En 1465, Raoul d'Ailly, seigneur d'Airaines, reçut de son père la terre de Braches, de son épouse Marie de Filescamps il eut une fille Jacqueline, dont hérita au début du 16ème siècle Jean de Bruges, seigneur de La Gruthuse, gouverneur d'Abbeville.

Braches

de Gueulluy : d'or au chevron de gueules accompagné en pointe d'une aigle d'azur, becquée et membrée de gueules.

Pierre de Gueulluy acheta en 1642 la seigneurie et en 1703 sa petite-fille Yolande du Hollondel, l'apporta en mariage à son voisin Charles d'Ainval, dont la famille originaire du Vimeu possédait depuis la fin du 16ème siècle la seigneurie de Filescamps, isolée entre Braches et Hargicourt.

Braches

d'Ainval : d'argent, à un chef émanché de gueules et une bande d'azur accostée de deux cotices du même, brochant sur le tout, accompagnée en chef d'une molette d'éperon d'azur reposant sur l'argent.

Louis d'Ainval de Braches, leur fils, fut page de la Petite Ecurie du Roi en 1730 et mourut en 1778.

L'une de ses filles fut abbesse du Paraclet et son fils Charles-Louis, comte de Braches (1738-1817), ajouta à ses revenus le produit de l'exploitation des tourbières voisines.

En juillet 1789, il reçut plusieurs gardes du corps du Roi, ses collègues, ce qui le fit accuser de complot, devenu suspect aux autorités révolutionnaires, il finit par émigrer, ce qui entraîna la mise de ses biens sous séquestre et la dispersion de ses meubles en l'An II, la reconstruction n'était pas achevée.

Braches

Antoinette Boula de Mareuil, l'épouse du comte de Braches, resta sur place, divorça et s'arrangea pour faire racheter le château et une partie des bois voisins et remit le tout à son mari, à son retour.

Braches

Boula de Mareuil : d'azur à trois besants d'or.

En 1839, après la mort d'Albert d'Ainval de Braches, ses filles vendirent le domaine à Urbain-Dominique de Beaurepaire-Louvagny qui s'était fixé en Picardie à la suite de son second mariage en 1827 avec Alexandrine de La Myre, il fut un candidat malheureux à la députation, il meurt en 1859 et son épouse en 1869.

Braches

Beaurepaire-Louvagny : de sable à trois gerbes d'avoine d'argent.

Son petit-neveu Henry de Beaurepaire-Louvagny le possédait lors de sa destruction au cours de l'offensive allemande de mars 1918. 

Braches

sépulture d'Ainval dans le cimetière.

                                                          *

                                               Eglise Saint-Martin

L'ancienne remontait au 16ème siècle, elle fut détruite en 1914-1918.

Braches

En 1876.

reconstruite en 1927

Braches

 

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Orival

Publié le 14 Juillet 2020 par remus80

Ancienne commune, devenue commune associée d'Hornoy-le-Bourg en 1972.

 

Dès 1160, il y eut une famille d'Orival paraissant d'ancienne chevalerie. 

Fille d'Henri Le Cornu, seigneur d'Orival, Jeanne Le Cornu épousa en 1400 Jacques de Riencourt, dont les descendants allaient garder la terre pendant près de Quatre siècles.

Fils d'Adrien, reconnu noble en 1573, François de Riencourt reçut en 1573 de la princesse Marie de Lorraine la charge de gouverneur du duché d'Aumale, il épousa Diane de Mailloc qui fut inhumée en 1638 à Orival, comme le furent ses successeurs jusqu'à la Fin de l'ancien régime.

Son fils François épousa en 1626 Catherine de Senemont, fille du seigneur de Monsures.

Son petit-fils épousa en 1642, à Brocourt, Marie de Moreuil.

Vinrent ensuite Jean-Augustin de Riencourt, allié en 1683 à Marie Anne Desfriches de Brasseuse.

Orival

de Riencourt D'argent à trois fasces de gueules frettées d'or.

 

Charles-François de Riencourt épousa Marie d'Angennes, il fit une brillante carrière militaire et obtint l'érection en marquisat de sa terre dans laquelle il se retira et mourut en 1771, à l'âge de 86 ans, il fit embellir l'intérieur du château dans les années 1760.

Son successeur fut son petit-fils Charles-Olivier de Saint-Georges, marquis de Couhé-Vérac qui continua l'embellissement et dota l'église d'une relique de la Vraie Croix, lieutenant général du Poitou et colonel des grenadiers de France, le marquis de Vérac (1743-1828) mena une brillante carrière diplomatique, il épousa en 1760 Marie-Charlotte de Croÿ (décédée en 1779).

Orival

de Saint-Georges : d'argent à la croix de gueules

devise : Nititur Per Ardua Virtus

A la Révolution il partit pour l'émigration et son château fut déclaré bien national  et adjugé à des récupérateurs de matériaux, le 18 thermidor an III la municipalité dénonça, sans résultat, les acquéreurs de l'émigré Vérac qui arrachaient les arbres et démolissaient le château.

Ce château devait remonter au XVIème siècle et avait été agrandi dans la première moitié du XVIIème.

                                                                      *

                                                        Eglise Notre-Dame

L'ancienne fut détruite lors de la bataille du Liger en juin 1940, la nouvelle date de 1954.

Dans l'ancienne, il y avait trois pierres tombales de la famille de Riencourt.

Orival

en 1876.

Orival

Orival

Eglise actuelle

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Bresle

Publié le 8 Juillet 2020 par remus80

Bresle

http://armorialdefrance.fr/ 

 

d'azur aux trois gerbes de blé d'or

*

Ce sont d'abord les armes de la famille De Bresle, connue pour avoir donné d'anciens seigneurs du lieu.
Ce blason est décrit notamment dans l'Armorial général de Rietstap (1884). Le domaine de Bresle était sous l'ancien régime divisé en trois seigneuries.

1) l'une mouvante du fief de Morlaine qui relevait de l'évêché de Beauvais, appartenant aux Ceslestins d'Amiens.

2° L'autre mouvante du comté de Corbie, appartenant en 1186 à Wautier d'Heilly, en 1294 à Colard de Breele (forme ancienne du nom), en 1337 à Wautier de Breele.

Vers 1490 à Adrien d'Hénencourt, doyen du chapitre de la cathédrale d'Amiens, dès lors l'histoire se confond avec la seigneurie d'Hénencourt.

Bresle

d'Hénencourt : d'argent à trois maillets de sable.

 

3) la troisième, dite de Brunalieu, assisie en parties sur les territoires de Ribemeont et d'Heilly, était tenue en pairie de l'abbaye de Corbie, son sort était lié à celui de Ribemont et d'Heilly.

Le village fut envahi et pillé par les Espagnols en 1636, lors du siège de Corbie. 

***

Eglise Saint-Léger

Bresle

en 1877

Bresle

La cloche est datée de 1768 et porte les armes et les noms de ses parrain et marraine : Henri-Louis, marquis de Lameth et Marie-Thérèse de Broglie, comtesse douairière de Lameth.

Bresle

Bresle

Bresle

BresleBresle

 

de Lameth : écartelé ; aux 1 et 4 : de gueules, à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisettées au pied fiché du même (Lameth Picardie).

Au 2 : d'argent à trois maillets de sable (Bussy)

Au 3 : d'or, fretté de gueules, brisé d'un franc canton d'or chargé d'une étoile à six rais d'azur (Neuville-Artois)

De Broglie : d'or, au sautoir ancré d'azur.

 

 

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Bovelles

Publié le 2 Juillet 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armoiries de la famille Vaquette de Gribeauval avec un lys de jardin au naturel symbolisant Notre-Dame de la Nativité, patronne de l'église.

Bovelles

 

 

Le plus ancien seigneur connu est Robert de Riencourt en 1297, seigneur en partie; on trouve ensuite Gilles de Loveroy en 1326 et Jean de Loveroy en 1387.

Regnier La Porte, sur lequel Antoine de Lorraine, seigneur de Boves, exerça le retrait féodal en 1419.

Charles de Lorraine, duc d'Aumale, vendit sa partie à Jean de Herte en 1587, mais la vente aura été annulée car il revendait l'année suivante à François de Boubers, seigneur de Vaugenlieu.

Pendant ce temps, dès 1364, Jacques Compère, bourgeois d'Amiens, était aussi seigneur de l'autre partie.

Puis en 1469 François de Bilques, dont la famille conserva la seigneurie jusqu'à Jeanne de Bilques qui épousa François de Boubers en 1588, réunissant ainsi les deux parties.

Cette famille conserva la seigneurie jusqu'à Marie-Thérèse de Boubers, dont son petit-neveu  Charles-Louis de La Fons des Essarts, héritier des Boubers, vendit la terre en 1769 à Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, lieutenant-général des armées du Roi.

Bovelles

Vaquette de Gribeauval : d'argent, à une fasce d'azur chargée de trois vaches passantes d'or et accompagnée de trois molettes d'éperon de gueules.

Il fit entreprendre la construction du château qui dura une dizaine d'années, terminé semble-t-il en 1786.

Bovelles

 

Bovelles

Demeuré célibataire, il décède en 1789 et laisse son domaine à son neveu Jacques Le Quieu de Moyenneville, lieutenant-colonel d'infanterie, dont hérita sa fille Marie-Victoire qui épousa Victor de Francqueville, maire de la commune de 1810 à 1866.

Bovelles

Le Quieu : d'azur à un chevron d'or, accompagné de trois gerbes de blé de même, deux en chef et une en pointe.

Bovelles

de Francqueville : d'azur à une étoile  à cinq rais d'or, surmontée d'un lambel du même à trois pendants.

C'est Madame de Francqueville (1788-1863) qui donna au château son aspect définitif.

Bovelles

A sa mort elle lègua le domaine à son neveu Auguste du Bos, descendant d'une soeur du général, il sera maire de 1867 à 1892.

Bovelles

d'argent, à un lion de sable, armé et lampassé d'azur.

A Henri du Bos, succédèrent son fils Jean, tué en 1915, puis son neveu Georges, décédé en 1957, père de France du Bos (décédée en 2017) épouse de Jacques de Larosière de Champfeu (né en 1929).

Cette famille est toujours propriétaire du château.

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de Larosière : d'or, à trois roses de gueules boutonnées d'or et pointes de sinople.

 

Occupé en 1940 par l'armée allemande puis par la division SS Hohenstaufen, le château a été restauré.

Bovelles

 

Bovelles

photo : Jean-Noël Marchiset

La demeure du XVIIIème siècle en briques, située près de l'église doit être celle de la famille d'Elisabeth Romanet, épouse d'Adrien Vaquette de Gribeauval et mère du futur général et de ses six frères et soeurs.

Bovelles

Bovelles

photo: Markus3

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Eglise Notre-Dame de la Nativité

Reconstruite de 1868 à 1870 dans le style néo-classique, grâce aux dons de la famille de Franqueville, bénite en 1874.

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En 1870

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