Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Vaire-sous-Corbie

Publié le 30 Décembre 2020 par remus80

Vaire-sous-Corbie

 De sinople à deux bandes d'or, à l'écusson de gueules à la croix endentée d'argent brochant en abîme ; au chef d'or chargé de trois corbeaux de sable

                                                             *

Création Jacques Dulphy.
Adopté le 15 janvier 2021.
Le domaine de Vaire appartenait à l'abbaye de Corbie; elle en inféoda plusieurs parties avant le XIVe siècle, ne conservant que la suzeraineté et haute justice sur les fiefs. L'abbaye de Corbie est symbolisée sur ce blason par les trois corneilles, qui furent se armes parlantes et qui constituèrent sa légende.
En 1550, François de Sarcus, seigneur ainsi inféodé, vendit la seigneurie à Robert de Boffles. Cette famille portait un blason de sinople à deux bandes d'or. Elle resta en possession du domaine jusqu'en 1621, année où Jossine de Boffles épousa Jean d'Estourmel.
L'illustre famille d'Estourmel, qui conserva le domaine jusqu'en 1719, portait de gueules, à la croix dentelée d'argent.

(Jacques Dulphy) 

*

Toute la terre et seigneurie appartenait jadis à l'abbaye de Corbie, elle en inféoda plusieurs parties avant le 14ème siècle, ne conservant que la suzeraineté et haute justice sur les fiefs.

 

* Fief dit de Vers ou de Sarcus.

Les premiers seigneurs portèrent le nom de Vers depuis 1100.

En 1387,Jeanne Marguerite de Villers en hérita.

En 1398, Regnault de Sarcus époux de la précédente, puis sa famille.

En 1550, François de Sarcus vendit à Robert de Boffles.

Vaire-sous-Corbie

de sinople à deux bandes d'or.

Cette famille jusqu'en 1621, Jossine de Boffles épouse Jean d'Estourmel.

Vaire-sous-Corbie

de gueules, à la croix dentelée d'argent

L'abbaye de Corbie leur fit défense de prendre le titre de seigneurs du village qui appartenait à l'abbaye, mais elle leur concéda le droit de s'intituler "seigneurs de Vers".

En 1662, Marie d'Estourmel, veuve de Nicolas de Fay, puis cette famille jusqu'en 1719 quand Charles-Antoine de Fay vendit à Louis de la Gauterie.

Vaire-sous-Corbie

de la Gauterie : de gueules, à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre, chargé chacun sur l'épaule d'un croissant du champ.

Sa fille Louis épousera Nicolas-Louis de Fay (second du nom), en 1755 Marie-Jeanne-Louise de Fay, leur fille, épouse Jean-Armand de Macquerel de Pleineselve.

Vaire-sous-Corbie

 

* Fief de Canchy

Avec une maison seigneuriale, au centre d'une boucle formée par la Somme.

On trouve une famille de Vadencourt vers 1386

En 1422 une famille d'Obbegny (Obigny)

En 1442 Madeleine de Guisy, épouse d'adrien de Gand, proche parente de Jean d'Obigny fit le retrait lignager.

En 1489 leur fils Hue de Gand puis son frère Jean jusqu'en 1576.

Acquis par François Aux Cousteaux et son épouse Marguerite des Essarts,puis leur fils Antoine jusqu'en 1600.

Baltazar de Fay en fut l'acquéreur, sa famille gardera jusqu'en 1639 quand Barbe de Fay épousera Noël de la Gauterie.

Ses successeurs garderont la seigneurie jusqu'en 1716, Louise de la Gauterie épouse Nicolas-Louis de Fay.

Vaire-sous-Corbie

de Fay : d'argent semé de fleurs de lis de sable.

En 1755 Marie-Jeanne de Fay épouse Jean-Armand Macquerel de Pleineselve, il est donc seigneur de Vaire.

A l'écart du village, près du cours de la Somme, se profile le château appareillé en assises alternées de brique et de pierre, élevé sur un soubassement de grès, remontant à la fin du 18ème ou au début du 19ème, accessible par un pont de pierre franchissant un fossé.

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

***

Eglise Saint-Germain l'Auxerrois

L'ancienne datait du 17ème siècle, après les invasions Espagnoles.

Elle fut détruite en 1918.

Vaire-sous-Corbie

ancienne église en 1877

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-CorbieVaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

Reconstruite dans l'entre-deux guerres, elle fut terminée en 1927

commentaires

Sailly-le-Sec

Publié le 28 Décembre 2020 par remus80

Sailly-le-Sec

D'or à la bande de sable chargée de trois ancres d'or posées à plomb, accompagnée de deux saules arrachés de sinople.

*

NOTES, COMMENTAIRES, BIBLIOGRAPHIE


Les armes de la commune de Sailly-le-Sec (80) ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa réunion du 11 février 2021.
Après une demande exprimée par la commune auprès de Jacques Dulphy, plusieurs projets ont été élaborés avec la participation de Rémy Godbert, Daniel Juric et Arcady Voronzov.
La bande de sable et le champ d’or sont empruntés aux armes de Pierre Dragon de Gomiecourt, capitaine aux grenadiers de France, dernier seigneur châtelain de Sailly-le-Sec à sa mort en 1788.
Les trois ancres sont tirée des armes de la famille De Lancry, qui donna les seigneurs du lieu au XVIIe siècle.
Les deux saules rappellent l’étymologie de Sailly: lieu planté de saules.

Ornements extérieurs: deux banches de saule, couronne murale et croix de Guerre 1914-1918. 

Sailly-le-Sec

 

Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)
(Avec son aimable autorisation)

En 1294, Guy de Chastillon, comte de Saint-Pol, donne à l'abbaye de Corbie l'avouerie et toute la justice haute et basse de la seigneurie de Sailly-le-Sec.

En 1340, Mathieu d'Heilly donna à l'abbaye de Corbie tout le bien qu'il possédait dans la commune.

En 1347, Jean Boitoire, citoyen d'Amiens et sire de Contay et Marie le Mondière, son épouse, seigneurs de Sailly le Sec échangent la seigneurie avec l'abbaye de Corbie contre celle d'Omecourt.

En 1533, Charles de Raincheval, écuyer, est seigneur du Petit Sailly et du fief d'Etouvy, il épousa Marie de Soissons et en eut quatre enfants, dont Jeanne qui épousa en 1559 Nicolas Judas, conseiller au présidial d'Amiens, le nom de Judas était affecté aux aînés de la famille du Souich.

Sailly-le-Sec

Judas : coupé, au 1er, d'azur à deux merlettes d'argent surmontées d'un croissant de même, poé au milieu du chef ; au 2, de gueules à deux trèfles d'or en chef et d'une merlettes de même en pointe.

Leur fils Louis Judas, avocat, épousa Magdeleine de Morlancourt.

Leur fille Françoise Judas, dame de Sailly le Sec vendit la seigneurie à Christophe Laignel, moyennant 600 écus.

Il en fit le dénombrement en 1614.

En 1623, Charles de Sarcus est qualifié seigneur de Sailly le Sec et Libermont lors de son mariage avec Marie de Gard.

En 1631, il acquiert à nouveau deux fiefs.

Sailly-le-Sec

de Sarcus : de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même.

Une de ses filles, Françoise de Sarcus transmet la seigneurie dans la maison de Lancry en épousant en 1646 René de Lancry, seigneur de Carouge.

En 1639, nous trouvons un autre seigneur, Louis Arthus, receveur de la seigneurie de Plessier-Rozainvillers, qualifié bourgeois d'Amiens.

Jean de Lancry, fils de René, lieutenant au regiment de Limoges, épousa entre 1667 et 1673 Jeanne Clément du Vault.

Sailly-le-Sec

de Lancry :d'or à trois ancres de sable

Leur fille Eléonore transmit le domaine à François Rémond Pavée de Villevieille, seigneur de Vaux sur Somme, qu'elle épousa en 1709.

Sailly-le-Sec

 Puis en 1732 son fils Louis-Bernard de Pavée qui meurt en 1759.

Ensuite Pierre Dragon de Gomiecourt, capitaine aux grenadiers de France, chevalier de Saint-Louis.

Sailly-le-Sec

Dragon de Gomiecourt : d'or à la bande de sable

 

Il épousa en 1782 à Sailly Marie-Sophie-Caroline Cannet dont l'amie, l'illustre Madame Roland fut témoin de leur mariage, il meurt le 13 décembre 1788.

En 1789, Marie-Sophie Cannet prit part aux assemblées de la noblesse tenues à Amiens comme tutrice de ses enfants mineurs.

Cette année là, assignation est donné à Firmin-Paul-François de Bosquillon de Frescheville, écuyer, seigneur du fief de Sailly.

En 1844, le château appartenait au comte de Valenglart.

Il n'en reste rien aujourd'hui si ce n'est l'enclos et le dessus du portail.

Sailly-le-SecSailly-le-Sec

 

 

Le fief d'Etouvy 

Il appartenait en 1663 à Claude Bourgeon, écuyer, premier capitaine au régiment de Speltz, anobli en 1659, il meurt en 1673.

Sailly-le-SecSailly-le-Sec

 

Bourgeon : d'azur, à deux épées d'argent posées en sautoir, garnies d'or, accompagnées en chef d'un croissant montant d'argent et de trois étoiles d'or, 2 et 1.

Sailly-le-Sec

anciens fonts baptismaux en 1877 avec les armes des Bourgeon.

 

Son épouse Dame Claude Eudel meurt en 1709 à l'âge de 87 ans.

Marie-Antoinette Bourgeon, dame d'Etouvy et de Sailly le Sec en partie en fit donation à la cure et à la fabrique en 1718, c'est ainsi que les curés de Sailly devinrent successivement seigneurs de ce fief.

                             Pierres tombales dans l'église Saint Martin

Sailly-le-Sec

pierre tombale de Claude Bourgeon, de son épouse Claue Eudel et de leur fille Alix morte à 18 ans.

Sailly-le-Sec

Pierre tombale de Marie-Antoinette Bourgeon, décédée le 28 avril 1733

***

Eglise Saint Martin

Elle fut reconstruite au commencement du 18ème siècle, l'évêque d'Amiens en fit la consécration le 14 juillet 1714.

Sailly-le-Sec

acquarelle en 1877

Sailly-le-Sec

 

 

Elle fut totalement détruite lors de La Première Guerre

Sailly-le-Sec

Sailly-le-Sec

reconstruction de l'église actuelle

Sailly-le-Sec

 

 

commentaires

Méharicourt

Publié le 27 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Blescourt et d'un fuseau de laine symbolisant  l'industrie lainière très florissante autrefois.

Méharicourt

 

Pierre de Méharicourt vivait en 1248.

Gilles VI de Mailly en 1372.

Méharicourt

de Mailly : d"or à trois maillets de sinople

François de Mailly en avait hérité par testament, mais sous tutelle, la seigneurie semble aux mains de Jean de Sarcus et d'Antoinette de Saveuse, comme garanties de créances.

Puis Antoine I d'Auxy qui s'est remarié en seconde noces avec Antoinette de Saveuse.

Méharicourt

d'Auxy : d'or, échiqueté de gueules

Jacques d'Auxy en hérite en 1567 et achète en 1602 le reste de la seigneurie.

Suzanne d'Auxy en hérite en 1602 lors du partage fait du vivant de son père, elle a épousé Gallois de Blescourt.

Méharicourt

de Blescourt : de gueules, au lion d'argent

Leur fils, Louis de Blescourt , chevalier, vicomte de Tincourt et capitaine au régiment de Piemont, il épousa Marie de Marle dont il eut quatre enfants, l'un deux, Denis de Blecourt lui succèda.

Puis Alexandre-Charles-Louis de Fay et son épouse Marie-Louise de La Goille de Selles

Méharicourt

de Fay : d'argent, semé de fleurs de lys de sable

Louise-Adelaïde de Fay épouse Loui-Alexandre Aubé (1737-1799)

Méharicourt

d'Aubé : de gueules, à huit losanges d'argent en croix.

 

Le village subit d'importantes destructions lors de la Première Guerre

***

Eglise Saint Martin

Elle datait de 1607, le clocher avait été reconstruit en 1842

Détruite lors de la Première Guerre

Méharicourt

en 1875

Méharicourt

avant 1914

Méharicourt

en 1909

Méharicourt

1915

Méharicourt

Méharicourt

Méharicourt

 

 

Méharicourt

Nouvelle église reconstruite dans l'Entre-deux guerres

 

commentaires

Breilly

Publié le 25 Décembre 2020 par remus80

 

http://armorialdefrance.fr/

D'azur à la colline d'or mouvant du flanc senestre, au moulin à vent d'argent, maçonné de sable, ouvert essoré et ailé de gueules, brochant à senestre, accompagné d'un canard d'argent couché au milieu de brins d'herbe de sinople.

 

Le blason montre "les deux visages du village: la vallée de la Somme (eaux, canard, en bas) et le coteau (colline, moulin à vent, en haut)."
(Jacques Dulphy)

*

La famille de Breilly tenait la seigneurie jusqu'au 12ème siècle

Elle passe ensuite aux seigneurs de Gorenflos.

Breilly

de Gorenflos : de gueules, au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même

En 1368, Jehan de Gorenflos vend la terre à Raoul de Raineval, grand panetier de France, qui meurt sans héritier.

Breilly

de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent.

Son héritière sera sa nièce Marguerite de Picquigny qui épouse Robert d'Ailly.

Breilly

d'Ailly : de gueules, à deux branches d'alisier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent.

Dès lors la terre n'eut d'autre seigneur que celui de Picquigny.

En 1751, bénédiction d'une nouvelle cloche par Ferdinand d'Albert, duc de Chaulnes et de son épouse, née Bonnier de La Mosson.

Le duc de Chaulnes la posséda jusqu'en 1774, il n'y avait vraisembleblementpas de maison seigneuriale digne de ce nom.

Ce n'est qu'au milieu du 19ème siècle, vers 1850, qu'Adolphe Fougeron et son épouse Louise Coulon, firent élever un imposant château brique et pierre, dans un style Louis III assez élaboré.

Breilly

Son fils Léonce exploitera la ferme et sera maire de la commune pendant près de deux décennies.

En 1881, un incendie ravagea l'édifice, il renonça à le faire restaurer et les ruines se dégradèrent progressivement pendant plusieurs dizaines d'années.

Breilly

On en reconnait l'emplacement en haut d'un vallon bois, à l'extrémité d'une longue allée d'arbres.

Jean Courier de Méré après son mariage avec la fille de Léonce, sera le nouveau propriétaire, mais le jeune couple quitte la ferme rapidement, pour la mettre en location vers 1900, avant de la vendre définitivement après la 1ère Guerre.

Ainsi se termine la présence des châtelains à Breilly.

Ce sont des agriculteurs du village, la famille Pecquet, qui rachetèrent la propriété en 1924.

Breilly

La ferme connait de violents combats en mai 1940 où de nombreux bâtiments furent détruits.

 

Breilly

 

Breilly

 

***

Eglise Saint Sulpice

Reconstruite en 1834

Breilly

en 1867

Breilly

Breilly

 

commentaires

Englebelmer

Publié le 24 Décembre 2020 par remus80

Englebelmer

 http://armorialdefrance.fr/

  Écartelé: au 1er d'or fretté d'azur, au 2e d'or à la rose des jardins de gueules, tigée et feuillée de sinople, au 3e de gueules à la tête coupée de cheval d'or, au 4e d'argent fretté de sable; à la médaille de la Croix de Guerre brochant sur le tout en abîme.

 

Création de l'association "Cercle historique des Hauts de l'Ancre".
Adopté le 7 octobre 2021.

Les armes d'Englebelmer réunissent en un écartelé: 1 Les armes de la maison d'Englebelmer citée du XIIIe au XVe siècles à Englebelmer (en inversant les émaux), 2 une rose, attribut de Notre-Dame de Vitermont, 3 le cheval symbolisant saint Martin, patron de l'église d'Englebelmer, 4 les armes de la famille d'Humières ayant possédé la seigneurie de Vitermont aux XVe et XVIe siècles. Et la Croix de Guerre sur le tout. (La règle veut que la Croix de Guerre ne figure pas sur l'écu mais qu'elle y soit appendue)

 

 

On sait peu de chose de la famille d'Englebelmer qui donna les premiers seigneurs de l'endroit;

Elle portait comme blason : d'azur, fretté d'or.

 

Englebelmer

A la fin du 15ème siècle, on trouve la famille de Miraumont

d'argent à trois tourteaux de gueules

Englebelmer

 

Au 17ème siècle, on trouve un Pierre d'Avoust qui se dit seigneur du lieu.

Puis au début du 18ème, des de Villers, seigneurs d'Englebelmer et d'Authieule.

Il semble que les derniers seigneurs soient les Damiens, en 1728 Antoine Damiens, avocat au Parlement et maître de la confrérie de Notre-Dame du Puy à Amiens.

En 1769, Augustin-Pierre Damiens vend le fief de Val-de-Maison ainsi que le quart des fiefs, terres  et seigneuries de Gomicourt aux terroirs d'Englebelmer et Vitermont.

Englebelmer

Damiens : d'azur, à une fasce engrêlée d'or.

*

Eglise Saint Martin

Englebelmer

en 1877

Englebelmer

avant 1914

Englebelmer

 

détruite pendant la Première Guerre mondiale

Englebelmer

reconstruction 1932

 

Vitermont

Ancienne paroisse rattachée en 1801

Pierre-Auguste Damiens avait acheté cette seigneurie en 1670.

Augustin-Pierre Damiens, né en 1723, avocat réputé, homme de lettres, ajouta de Gomicourt à son nom suiteà l'attenta contre le roi Louis XV en 1757 par un nommé Damiens (sans parenté).

*

Ancienne église Notre Dame de l'Assomption désacralisée et transformée en salle polyvalente.

Englebelmer

en 1877

Englebelmer

en 1913

commentaires

Guillaucourt

Publié le 21 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Warluzel avec le marteau de Saint-Eloi (Saint-patron de l'église).

 

Guillaucourt

La seigneurie relevait de l'abbaye de Corbie

 

En 1284, on trouve Mathieu de Guillaucourt et Dame Marie son épouse.

Jean 1er d'Avroult (Averhoult)( mort en 1409) avait épousé Jeanne de Sercus (Morte en 1412)

Guillaucourt

d'Averhoult : d'or, à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermines

Aléaume II d'Averhoult, écuyer, épouse en 1475 Bonne de Launay.

Son fils aîné Christophe d'Averhoult, mort en 1520.

Puis son fils Robert III d'Averhoult qui épouse en 1543 Isabeau de Joyeuse, sans descendance, son oncle Guillaume IV reprend l'héritage.

Au 16ème siècle, Jean d'Averhoult, chevalier du Roi et lieutenant de 100 hommes d'armes, en est le seigneur.

Il épouse en 1ères noces : Françoise de Verrières, puis en seconde noces en 1562: Marie de Varmoise et enfin en 3ème noces Claude Deschamps en 1596.

 

En 1661, Marie-Louise de Blécourt,épouse Louis-Adrien de Faÿ, seigneur de Guillaucourt.

Guillaucourt

de Faÿ : d'argent, semé de fleurs de lis de sable.

Leur fils Alexandre-César de Fay épousa en 1717 Charlotte d'Inger, il meurt en 1741.

En 1772, la famille de Warluzel.

Guillaucourt

 

Guillaucourt

château actuel devant l'église

 *

* La commune d'Enguillaucourt a été absorbée par Guillaucourt

La seigneurie était tenue par la famille de Tassart

***

Eglise Saint Eloi

Guillaucourt

en 1875

La partie la plus ancienne est le choeur élevé au Moyen-Âge.

La nef et les bas-côtés furent reconstruits durant la seconde moitié du 18ème siècle ainsi que la facçade en pierre, ornée d'un décor d'ailerons en volutes, la date de 1772 est inscrite sur le pignon du bas-côté nord, tandis que la clef du portail porte celle de 1781.

Restaurée en 1842, on reconstruit les bas-côté en briques et on démolit le clocher pour le reconstruire en briques.

Endommagée pendant la Première Guerre, elle fut restaurée par Paul Martin, architecte du village.

Guillaucourt

en 1918

Guillaucourt

Les statues avaient été évacuées au château de Chantilly.

commentaires

Wiencourt-L'Equipée

Publié le 19 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des Dumolin et celles des Thierry de Genonville.

Wiencourt-L'Equipée

 

* L'Equipée était un hameau nommé L'Esquipée en 1567, il ne contenait qu'une seule ferme qui a disparu au 19ème siècle.

La seigneurie dépendait de l'abbaye de Corbie.

Elle était divisée en deux pairies.

La première, dont le plus ancien seigneur connu est Thomas de Wiencourt en 1384.

Puis Pierre d'Ault à partir de 1397 auquel succède sa famille jusqu'à Catherine d'Ault qui, veuve de Jean Le Caron, puis de Denis Doire, donne la seigneurie en 1632 à son fils François Le Caron.

Wiencourt-L'Equipée

d'Ault Écartelé: au 1er d'azur à la croix ancrée d'or cantonnée de quatre croissants d'argent, au 2e cinq points d'azur équipolés à quatre d'argent, au 3e d'or à trois chevrons de gueules, au 4e d'argent à la croix de gueules.

Le village fut totalement détruit par les Espagnols en 1636.

En 1677, c'est Jean Thierry, seigneur de Génonville qui en est le seigneur.

 

Wiencourt-L'Equipée

Thierry de Genonville : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'or.

Puis de 1750 à 1756, Jean-Baptiste Thierry, puis son frère Adrien Thierry, seigneur de Becquigny.

Enfin Jean-Batiste Bernard Dumolin, neveu du précédent, puis sa famille jusqu'à la Révolution.

Wiencourt-L'Equipée

Dumolin : d'azur, à un chef d'or et une tour d'argent maçonnée de sable et crénelée de gueules, les créneaux brochant sur le chef.

Wiencourt-L'Equipée 

château avant 1914, détruit en 1918.

 

* La seconde pairie était détenue par Robert d'Avroult (Averhoult) en 1533.

Elle fut cédée en 1567 à sa fille Guillemette, épouse de Jean-Valeran d'Anglure.

 

Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale, il fut en partie détruit en 1918.

 

                                                       ***

                                          Eglise Saint Nicolas

Date du 16ème siècle, endommagée en 1918, réparée en 1922.

Wiencourt-L'Equipée

En 1875

Wiencourt-L'Equipée

en 1912

Wiencourt-L'Equipée

Wiencourt-L'Equipée 

                                                                 en 1922

Wiencourt-L'Equipée

 

 

commentaires

Hailles

Publié le 17 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Herte, en chef, et une haie palissée symbolisant le nom de la commune (Haille signifiant haie en picard).

Hailles

 

Fils d'un échevin d'Amiens, anobli en 1594 par Henri IV, Jean II de Herte, seigneur de La Montoye et de Hailles fut conseiller du Roi, trésorier de France et général des finances en Picardie de 1616 à 1643.

Hailles

de Herte : d'azur à trois fleurs de soucis d'or, tigées et feuillées de même.

 

Puis Nicolas de Herte (1709-1778) qui avait épousé Marie-Louise de Linars d'Aveluy.

Hailles

 

gouache de Marcel Stiennon 

de Linars : d'argent au chevron d'azur, chargé de trois besants du champ, accompagné en chef de deux coqs d'azur et en pointe d'un lion du même.

 

Le château a été construit au 18ème siècle, tout en pierre, à proximité de l'église.

Hailles

Hailles

façade arrière

Son fils Gilbert-Nicolas de Herte (1756-1825) siègea en 1789 au Conseil permanent des Trois-Ordres, il dirigeait à Hailles une manufacture de laine et coton employant 400 ouvriers.

En 1791, un détachement d'Amiens fut chargé de protéger le château et la manufacture, menacés par une bande de forcenés.

C'est pourtant là qu'en 1793 il vint s'y réfugier au plus fort de la Terreur.

Son épouse Marie-Adienne Thierry de Genonville fut arrêtée à Cagny avec ses deux filles.

Hailles

Thierry de Genonville : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'or.

De nouveau inquiété en septembre 1797 mais relâché, il céda le château à son épouse qui le vendit en 1800 à François Barbier d'Aucourt, ancien administrateur militaire, apparenté aux Berthe de Villers-Bocage, il devient maire de la commune.

En 1815, il échangea son domaine de Hailles contre celui de l'Epinoy à Moreuil, avec Charles-Alexandre Prévost d'Arlincourt, ancien officier d'ordonnance du maréchal Murat et général d'Empire. 

Plusieurs fois vendu par la suite, le château fut finalement acquis en 1837 par Eugène de Bonnault d'Houët, originaire du Berry, fixé en Picardie à la suite de son mariage avec Louise Bosquillon d'Aubercourt.

Hailles

HaillesHailles

 

de Bonnault d'Houët : d'azur, à un chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un dauphin d'argent, couronné d'or.

Bosquillon d'Aubercourt :d'azur, à trois serpettes d'argent emmanchées d'or, posées en pal 2 et 1; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules 

 

Très endommagé au cours de la bataille de l'Avre en mars-avril 1918, le château a été abattu à l'exception de l'aile droite, d'un pavillon et de quelques dépendances.

Hailles

Hailles

 

en 1919

***

Eglise Saint Vaast

L'ancienne était en pierres avec soubassement en grès, datée du XVIème siècle.

Détruite pendant la Première Guerre

Hailles

en 1870, portail du château sur la droite.

Hailles

ancienne église en 1909

Hailles

En 1921

Elle sera reconstruite en 1923

Hailles

 

 

commentaires

Thiepval

Publié le 11 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Wasservas, qui sont les derniers seigneurs, en inversant les couleurs. 

Thiepval

 

Possession de la famille de Baynast au 16ème siècle.

Thiepval

de Baynast : d'or, au chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces de même.

Puis au 17ème aux Schidman, colonel d'un régiment suisse, Jean-Jacob Schidman, baron d'Authieule, il épouse Antoinette de Hinel.

Son fils Pierre, protestant,resta fidèle à ses convictions et préféra quitter le royaume en abandonnant ses biens.

La seigneurie fut acquise par Charles-Victor Pingré de Fricamps, dont hérita en 1735 son fils et homonyme.

Thiepval

Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive).

C'est à ce second Charles-Victor Pingré (1723-1790), capitaine de cavalerie, que l'on attribue la reconstruction du château, les travaux durent être entrepris après son mariage en 1759 avec Béatrix Renouard.

Thiepval

Né en 1761, Augustin Pingré mit fin à sa carrière militaire à 30 ans et se retira à Thiepval, il épousa en avril 1792 Marie-Opportune Jourdain de Thieulloy.

Il défendit ses biens contre les menées d'excités du voisinage, mais ne put échapper l'année suivante à l'incarcération, libéré quelques mois plus tard en qualité de cultivateur utile à la nation...il meurt paisiblement à Thiepval en 1821.

Son fils Jean-Charles lui succéda mais mourut prématurément 4 ans plus tard, ses héritiers vendirent le domaine à Etienne Cavé d'Haudicourt, colonel de la Garde Nationale d'Amiens, qui le revendit presque aussitôt à François de Wasservas.

Thiepval

de Wasservas : d'azur, à trois aiguières d'or, posées 2 et 1.

Par alliances successives, le château échut à Jean-Léon Monier de Savignac, qui meurt en 1889.

Puis à la comtesse Jacques de Bréda, née Savignac.

Thiepval

Elle s'en défit quelques années avant 1914, au profit d'Henri Portier, ingénieur à Paris, qui fit faire d'importantes réparations en 1913.

Le château fut endommagé dès les premiers combats, puis totalement détruit au cours des furieux combats de septembre 1916.

Thiepval

Thiepval

***

Eglise Saint Martin

Thiepval

L'ancienne église avait la nef plus ancienne que le choeur, reconstruit peu de temps avant 1793

Endommagée puis totalement détruite pendant la Première Guerre

Thiepval

 

Thiepval

 

Reconstruite en 1931( photo Claude Deroletz).

*

Saint-Pierre-Divion

Hameau, plus important autrefois

Le château-fort appartenait à une famille de ce nom, c'était une des plus anciennes forteresses du royaume.

En 960, d'après la chronique de Frodoard, le roi de France vint faire le siège du château dont le comte de Vermandois s'était emparé.

En 1429, Marguerite de Divion épouse Charles de Longueval.

Cette seigneurie mouvait d'Albert et appartenait au 18ème siècle à la maison d'Aveluy.

Thiepval

église en 1877 

 

commentaires

Behencourt

Publié le 9 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Warluzel à dextre, celles des Le Fournier de Wargemont à senestre et celles des Petyst d'Authieulle en coeur.

Behencourt

 

Le nom du village est attesté depuis le 12ème siècle, avec l'existence d'une seigneurie, on cite Simon de Béhencurt, chevalier, en 1190.

 

 La famille de Warluzel possédait la terre depuis le 15ème siècle jusqu'à 1629 avec Marie de Warluzel.

Behencourt

de Warluzel : de sinople à la fasce d'argent, à la bande losangée de sept fusées accolées de gueules, brochant.

A partir des années 1680, le château appartenait semble t-il à Gabrielle de Saint-Souplis, héritière de Marie de Warluzel, sa mère.

De son mariage avec Jean Truffier, seigneur d'Allenay, mort en 1684 à Behencourt, elle eut Gabrielle Truffier, dame de l'Heure et de Behencourt, qui épousa en 1698 François-Bernard Le Fournier de Wargemont, son voisin de Ribeaucourt.

Behencourt

Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules, posées 2 et 1.

En 1722, Josèphe-Françoise de Wargemont apporta en mariage la terre à un autre voisin, le marquis de Lameth, seigneur d'Henencourt.

Dans les années 1760, la comtesse de Lameth s'efforça de créer une filature de coton dans les bâtiments dont elle n'avait pas l'usage.

Elle ajouta en 1768 une manufacture de mousseline et de toiles, le succès ne fut pas au rendez-vous....

Mis en vente dans les années 1770, le domaine fut acquis par Antoine-Pierre Petyst d'Authieulle auquel on attribue la construction de l'édifice qui figure sur un plan du début du 19ème siècle.

Behencourt

Petyst d'Authieulle : d'azur, au pélican d'argent ensanglanté de gueules en son aire d'argent, accosté de deux étoiles d'or et surmonté d'un croissant du même.

 

 Le château attaché à cette seigneurie est toujours en place, même si les bâtiments datent essentiellement des 17e et 19e siècles, et servent actuellement de ferme, Le château actuel est une construction en briques, agrémentée de tourelles, caractéristique des années 1880.

Devenu propriété de la famille de Nazelle.

Behencourt

Behencourt

Behencourt

 

Behencourt

photo : J-N Marchiset

Il a abrité en 1916 un état-major anglais et en 1917 les officiers du Chinese Labour Corps, chargé des travaux de retranchements et de fortifications.

                                                     ***

                                            Eglise Saint Martin    

Behencourt

en 1871

Behencourt

 

Behencourt

Date du 16ème siècle, le clocher porte la date de 1580, le bas-côté nord fut ajouté plus tard, sans doute au 17ème.

2 cadrans solaires, l'un peint et l'autre gravé.

BehencourtBehencourt

 

commentaires
1 2 > >>