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Blasons des communes de la Somme.

Esmery-Hallon

Publié le 29 Janvier 2019 par remus80

Esmery-Hallon

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'azur au croissant d'or accompagné de cinq étoiles d'argent.

 

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Le premier seigneur du nom de d'Esmery, seigneur d'Esmery, dont il soit fait question est Jean d'Esmery, cité dans un aveu de 1341.

Le nom de d'Esmery apparaît, comme nom de famille, tout au long du Moyen Age, en Santerre et en Vermandois. On retrouve les d'Esmery seigneurs d'Avricourt : le premier seigneur de ce nom y est Jacques d'Esmery, vivant en 1360.

C'est le blason de cette famille, avec quelques modifications, qu'a repris la commune, et qu'on voit aujourd'hui sur les plaques de rues.

 

Esmery-Hallon

Le blason d'Esmery-Hallon était déjà adopté dès les années 1920. Il figure, avec un champ de sable parmi les blasons de la région de Ham figurant sur la frise héraldique de la gare de Ham, peinte vers 1929.

Esmery-Hallon

Une légende locale attribue le nom de ce village, et le blason de ses premiers seigneurs (avec croissant et étoiles) au séjour que fit à Esmery la princesse musulmane Ismérie. Ismérie était la fille du sultan du Caire, et elle avait accompagné le retour de trois chevaliers croisés, seigneurs d'Eppes, qu'elle avait aidés à s'enfuir des geôles de son père. Elle adjura le Coran, et reçut, avec le nom de Marie, le baptême en 1134.

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Esmery-Hallon

ancien château

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Eglise Saint Martin

Esmery-Hallon

Ancienne église en 1875

Esmery-Hallon

 

Esmery-Hallon

Esmery-Hallon

Nouvelle église en 1928

 

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La Faloise

Publié le 28 Janvier 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des de Montmorency, les clous étaient d'une qualité réputée, on venait de loin en acheter jusqu'au 19ème siècle, ils apportent une brisure bien venue aux armes (simplifiées) des Montmorency, si souvent reprises. 

La Faloise

 

La Faloise

 

Cette ancienne petite forteresse occupe une situation avantageuse, commandant la vallée de la Noye, sur le bord de la falaise crayeuse qui a donné son nom au village.

La Faloise

Possession de Jean de Montmorency, mort en 1337, elle fut détruite en 1358 au cours de la Jacquerie.

La Faloise

Montmorency: d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur.

Sommairement relevée au début du XVème siècle, elle échut à Catherine de Montmorency-Beaussault qui l'apporta en mariage en 1424 à Mathieu III de Roye.

La Faloise

Montmorency-Beaussault : même que Montmorency avec brisure d'un franc quartier d'argent, chargé d'une étoile de sable.

Elle servit de base d'opération à une garnison anglaise, en 1441 Philippe de Saveuse, capitaine d'Amiens, en fit le siège et s'en empara.

Redevenu propriété des Bourguignons, Charles le Téméraire, de retour de Beauvais, s'y installa puis ordonna de la faire démanteler, les travaux ne durent pas être menés à leur terme car en janvier 1589, l'ouvrage avait encore suffisamment d'importance pour que l'échevinage d'Amiens envoie des hommes d'armes garder la forteresse.

La Faloise

Elle appartenait alors au prince Louis de Bourbon-Condé, héritier des de Roye.

La Faloise

Acquise en 1628 par le duc de Sully-Béthune.

La Faloise

Sully-Béthune : d'argent à la fasce de gueules

Puis en 1736 par messire Paul-Maximilien Hurault, marquis de Vibraye.

La Faloise

Hurault de Vibraye : d'or à la croix d'azur cantonnée de quatre ombres de soleil de gueules.

En 1772, un état des lieux révèle une sérieuse dégradation, il ne subsiste que l'entrée du château, il est proposé à la vente pour la succession du marquis de Vibraye.

La vente a lieu en juin 1775, l'acquéreur est Louis du Gard, écuyer de la Grande écurie du roi.

Puis Alexandre-Joseph Debray en 1793.

Louis-Frédéric Bourgeois de Mercey en 1804, il avait épousé en 1796 à Amiens, Marie-Anne-Hélène Dottin qui décédera en 1840 à La Faloise.

Puis son fils Frédéric Bourgeois de Mercey, qui décédera au château de La Faloise en 1860, il avait écrit plusieurs ouvrages sous le pseudo de "Frédéric de La Faloise".

Et Alexandre Duflos,négociant, membre du Conseil général..

"Remis à neuf" d'après l'acte de vente de 1839, l'édifice avait l'aspect qu'il a gardé de nos jours.

 

La Faloise

De l'ancien château-fort, seul subsiste l'ouvrage d'entrée en craie taillée avec sa porte en tiers-point encadrée de tourelles hautes et étroites, profilées en éperon.

En août 1918, le général Mangin y installa son QG.

La Faloise

 

                                                                     *                                                   

  • Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge du xvie siècle
Sa création remonterait au xiie siècle et elle a été saccagée en 1536, lors de la guerre d'Espagne. Elle a été remaniée au xixe siècle.
Incendiée en 1940, elle est reconstruite par les habitants avec d’anciennes pierres du château, avant d’être rendue au culte en 1952. 

La Faloise

En 1875

 

La Faloise

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Canaples

Publié le 26 Janvier 2019 par remus80

Canaples

http://armorialdefrance.fr/  

 

D'or au créquier arraché de sinople.

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"Thibaud de Canaples, chevalier, était seigneur de Canaples en 1252. Son sceau équestre, conservé aux Archives de la Somme, ne permet plus d'en lire le blason.

La seigneurie passa par mariage aux illustres Créquy (qui portait : d'or au créquier de gueules, armes parlantes) une famille, connue depuis le Xe siècle en Artois.
Jehan, sire de Créquy, Fressin et Canaples (né vers 1400, mort en 1472) était premier chambellan, capitaine et diplomate.

Canaples

gouache de Marcel Stiennon 

D'autres seigneurs de Canaples, parmi lesquels Charles 1er de Blanchefort-Créquy (1575-1638à), prince de Poix, seigneur de Créquy, Fressin et Canaples, maréchal de France, ont marqué l'Histoire.

La branche des seigneurs de Canaples s'éteignit avec Jean-Antoine de Créquy, chevalier, baron de Frohard, dit Le comte de Canaples, allié en 1729 à Charlotte de Rohan.

Canaples

 

D'autres communes, surtout d'Artois, ont relevé les armes des Créquy, notamment Fressin (62), Planques (62) et Créquy (62). Fressin les accompagne d'un chef au bélier, Planques les utilise en écartelé, et Créquy telles.

La commune de Canaples a relevé elle aussi le blason de la famille de Créquy, mais en a judicieusement changé l'émail du créquier, qui passe de gueules en sinople." (Jacques Dulphy)

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Au Moyen Âge, un château dominait le village. Aujourd'hui, il n'en reste plus rien. Il se situait à l'ouest de l'église actuelle (ancienne chapelle du château). Depuis le xiie siècle, divers écrits relatent l'existence des seigneurs de Canaples  

  • en 1140, Dreus d'Amiens ;
  • en 1252, Thibault, fonda la chapelle Saint-Hubert du château .
  • La seigneurie est associée à la famille de Créquy depuis le milieu du XIIIème siècle

 

                                                          Le château

Canaples

Canaples

Façade postérieure en 1920

 

En 1887, Benjamin Hordequin, fils d'un pharmacien de Doullens, fait construire un chalet d'agrément au lieu-dit Himont (matrice des propriétés bâties), sur un terrain appartenant à la famille de son épouse, née Marie-Louise Carette.

 

Son père, Amédée Hordequin, ayant fait fortune entre temps dans l'exploitation du phosphate à Beauval, le propriétaire fait construire la demeure actuelle en 1898 sur les plans de l'architecte amiénois Anatole Bienaimé,

Le médaillon aux initiales H et C (Hordequin et Carette) tendrait à prouver que la demeure était réservée à l'usage du couple. Dans le même temps, l'ancien chalet est converti en bâtiment rural , peut-être s'agit-il de l'actuel bâtiment des communs. 

Canaples

Canaples

 

Quelques années après, Benjamin Hordequin cède la propriété en cadeau de mariage à sa fille unique Lucie (1879-1969), qui épouse vers 1902 le vétérinaire Joseph Leroy.

 la grille d'entrée monumentale, datée de 1908 et surmontée d'un médaillon ajouré aux initiales L et H (Leroy et Hordequin). Cette grille, comme celle de la basse-cour, est signée P. Carpentier, entrepreneur à Doullens. 

Canaples

 

Durant la guerre de 1914-1918, les châtelains logèrent des officiers français et alliés. Les anglais y fixent leur état-major qui reçoit, à l’hiver 1917, la visite du Prince de Galles, devenu plus tard l’éphémère roi Edouard VIII d’Angleterre, des troupes indiennes y cantonnent.

 

Réquisitionnée par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale pour abriter le commandement militaire local (Ortskommandantur).

En 1971, les quatre enfants de Lucie Leroy vendent la propriété, qui changera de propriétaires à nouveau 1989, en 1998 et en 2010.

                                                               Eglise Saint Nicolas

Canaples

En 1876

La première mention de l'église de Canaples remonte à 1164. La cure était à la nomination du prieuré d'Epécamps, qui était également le gros décimateur de la paroisse, avant que les biens et droits du prieuré passent en 1178 à l'abbaye de Saint-Martin-aux-Jumeaux d'Amiens, notamment la ferme de Rhin et sa chapelle. L'église a dû faire l'objet de travaux au 16e siècle, dont subsiste une baie à archivolte du mur sud de la nef. Comme le laisse penser l'abside à trois pans, le portail occidental, et les baies de la nef, l'édifice a été largement reconstruit au 18e siècle. Sous l'Ancien Régime, la cure était à la nomination de l'évêque et de l'abbé de Saint-Martin-aux-Jumeaux, et la dîme était partagée entre l'évêque, le curé et le prieur de Saint-Pierre d'Abbeville. Lors des travaux de restauration de 1839, la pente du toit a été abaissée, tandis que le dôme qui couvrait la tour-clocher a été remplacé par une flèche octogonale, probablement lors des travaux de restauration réalisés vers 1890. Au 19e siècle, la paroisse de Canaples est constituée en église succursale avec fabrique. L'église est toujours entouré du cimetière, considérablement agrandi au 20e siècle.

Canaples

Début XXème

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Woignarue

Publié le 22 Janvier 2019 par remus80

Woignarue

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Coupé: au 1er parti au I de sable à la bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, au II d'argent à trois bandes de sable, au 2e d'argent à trois tourteaux de gueules; sur le tout, d'argent à la bordure de gueules.

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Le blason de Woignarue a été adopté à la fin des années 1980 sur proposition de Daniel Toulet, président du comité de jumelage avec Werden (Allemagne), d'après les recherches historiques de Charles Lecat, historien et conteur du Vimeu, originaire du village (1898-1988).
Ce blason combine les blasons de deux familles qui habitaient Woignarue au XVIIe siècle: les d'Amerval (d'argent à trois tourteaux de gueules)

Woignarue

et les Le Prévost de Romerel (écartelé, aux 1 et 4 de sable à une bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine; aux 2 et 3 d'argent à trois bandes de sable; un écusson d'argent bordé de gueules sur le tout).

Woignarue


La seigneurie ne leur appartenait pas, mais était tenue par l'abbaye de Saint-Valery. François d'Amerval, écuyer, seigneur en partie de Montigny-en-Vimeu (fief à Citernes), habitait Woignarue en 1660; les frères Le Prévost, Charles et Antoine, écuyers, seigneurs du Romerel (fief, sans doute à saint-Valery-sur-Somme), y habitaient en 1693.
(Jacques Dulphy)

Woignarue

 

Dalle funéraire en pierre calcaire gravée. Représentation d’un homme en armure, les mains jointes, une épée pendante à la ceinture, un heaume et des gants à ses pieds ; chevelure mi-longue aux extrémités recourbées encadrant le visage qui porte moustaches et barbiche. Sous les pieds, blason supporté par deux lévriers colletés sommé d’un heaume entouré de lambrequins, Ecartelé en 1 et 4 à trois besants sommés d’un croissant et en 2 et 3 d'une croix double. Inscription sur le pourtour de la dalle « CY DESSOVBZ GIST LE CORPS DE FRANCOIS DE DAMERVAL VIVAT ESCVIER SEIG[NEU]R DE MAISON LEZ PONTHIEV BONEVAL NOLLETTE EXETERA CAPIT[AI]NE DE CENT HO[MM]ES DE PIED POUR LE SERVICE ( …) V(…) LEQVEL DECEDA A SON RETOVR DE LARMEE A NOL(…)E LE 28E DE SEPTEMBRE 1622 ». Picardie, premier quart du XVIIe siècle, vers 1622  François d’Amerval l’Ainé fut écuyer, c’est -à-dire un noble gentilhomme qui n’est pas chevalier, Seigneur de Nolette, de Maison-Ponthieu et de Montigny. Il appartient à la branche des seigneurs de Fresnes car il acheta la Seigneurie par décret le 2 décembre 1600 pour la sommne de 1210 écus. Il épousa Louise de Javaillac en 1593 puis Anne de Bresdoul en 1603. Il fut inhumé dans l’église de Woignarue en 1623.

 

 

Cette dalle n'est plus dans l'église et se retrouve à vendre aux enchères  

Woignarue

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Eglise Ste Marie-Madeleine

16ème et 19ème siècle

L’édifice dépendait de l’abbaye de Saint Valery. La découverte d’objets gallo-romains à proximité témoigne de l’ancienneté d’occupation du site. L’église comporte deux parties distinctes qui correspondent à des campagnes de travaux nettement différenciées : le chœur de style flamboyant domine la nef plus basse qui a été tellement remaniée au XIX° siècle qu’elle a perdu tout caractère.

Woignarue

en 1853

Woignarue

Woignarue

 

 

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Fransures

Publié le 22 Janvier 2019 par remus80

Fransures

http://armorialdefrance.fr/ 

  

 

D'argent à la fasce de gueules chargée de trois besants d'or.

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La commune relève les armes de la famille De Fransures.
Cette famille est d'ancienne chevalerie. Bergues de Fransures, seigneur du lieu, se croisa en 1199. Trois branches de cette maison ont été maintenues nobles en 1698. Le dernier porteur de ce nom et de ces armes fut le comte Oswald de Fransures, conseiller général, châlelain de Villers-Tournelle (80) où il mourut en 1899, n'ayant que des filles.
(Jacques Dulphy)

Fransures

sceau de Pierre de Fransures avec écu à la fasce chargée de trois besants, brisé d'un lambel à cinq pendants (Archives de la Somme)

Le château seigneurial a été détruit lors des troubles liés à la Jacquerie en 1358.

Charles de Fransures donna aveu de sa seigneurie en 1384.

La famille de Fransures détient la seigneurie jusqu'au début du XVIème siècle, où elle parait avoir deux possesseurs.

1) En 1507, Jacqueline d'Auchy, dame de Raimboval, épouse de Jean de Créquy.

Louise de Créquy en 1557 puis un autre Jean de Créquy.

Fransures

Créquy : d'or au créquier de gueules.

Antoinette de Créquy la fit entrer par son mariage en 1591, dans la maison de La Chaussée d'Eu.

Fransures

de La Chaussée d'Eu : d'azur, semé de croissants d'argent à trois besants d'or.

Cette famille la conserva jusqu'à Marie-Anne-Joséphine de La Chaussée d'Eu, dernière du nom, qui épousa en 1ère noces Antoine-Louis de Barandier de la Gorge, et en 2ème noces Georges-François-Léonard, comte de Runes.

De son premier mariage, elle laissa François-Bruno de Barandier, comte de la Grand-Ville, qui fut le dernier seigneur.

 

2) Josse de Saveuse en 1564 et Marie de Saint-Fuscien en 1591, veuve d'Imbert de Saveuse.

Fransures

de Saveuse : De gueules à la bande d'or accompagnée de six billettes de même.

Beaucoup plus tard, Jeanne de Saveuse fut veuve en 1710 de Henry-Robert, comte de Lamarck et de Braine, baron de Sérignan.

 

Fransures

Détail de la scène du vitrail central du choeur de l'église de Villers-Tounelle, représentant l'adoubement du premier comte de Fransures par Saint-Louis.

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Eglise Saint-Gilles

En partie du XVIème, nef du XIXème et portail XVIIIème

Fransures

Fransures

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Boismont

Publié le 19 Janvier 2019 par remus80

Boismont

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D'argent à l'oiseau essorant de sinople.

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Quand il s'est agit, à Boismont, de poser des plaques de rues vers 1975, la question s'est posée de savoir s'il fallait y mettre un blason: la commune n'en portait pas, et n'en avait jamais porté.
Dans l'histoire du village, si un blason constant fut porté, c'est celui de la famille Briet, toujours représentée localement, et qui fut seigneur du lieu de 1690 à la Révolution sous le nom de Briet de Rainvillers.

L'un des plus récents porteurs du nom, Louis Briet de Rainvillers, entré en Résistance dès 1940 dans le secteur de la Baie de Somme, rejoignit le réseau Pat O'Leary, fut arrêté et mourut en déportation en 1945; une rue du village porte son nom.
La famille Briet de Rainvillers portait: d'argent au sautoir de sable accompagné de huit oiseaux (ou perroquets) de sinople.

Boismont


La commune n'a pas relevé ce blason, mais en a extrait un de ses éléments: un oiseau, aussi de sinople, qu'elle a placé en vol (essorant). Ce n'est pas un perroquet: la proximité de la baie de Somme a inspiré un oiseau plus local, sans doute un verdier, mais néanmoins de sinople.
Certaines plaques présentent un fond de gueules: c'est une faute d'enquerre qui ne se justifie pas. Le blason de Boismont est: d'argent à l'oiseau (au verdier?) essorant de sinople.
(Jacques Dulphy)

Boismont

Plaque de rue.
(Photo Jacques Dulphy, 2012)

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Boismont

Cercle d'arbres au lieu-dit "le donjon" révèle l'emplacement d'une fortification qui près de l'embouchure de la Somme défendait le passage obligé du fleuve, appelé gué de Blanquetaque.

  La selgneurie de Boismont fut achetée à Nicolas Danzel par Philippe du Gardin, écuyer, seigneur de Bernapré, cornette au régiment Royal-Cravattes en 1693, mousquetaire de la Garde du Roi en 1695, anobli en 1699.

C'est à Philippe du Gardin et à Marie-Barbe Godart, son épouse, que l'on devait la construction du château de Boismont qui fut détruit dans sa presque totalité par un incendie en 1947.

Boismont

Plusieurs fois restauré, il avait conservé la date "1737" gravée sur quatre pierres de l'attique du corps de logis en brique et au milieu de la façade se voyaient les armoiries accolées des seigneurs qui l'avaient fait construire.

Par le mariage, le 2 janvier 1725, de Anne-Barbe du Gardin, fille unique de Philippe du Gardin, avec Pierre Wulfran Briet, écuyer, Seigneur de Rainvillers, le domaine passa dans cette famille qui le possède toujours aujourd'hui.

 

Boismont

Le château actuel, construit à l'emplacement de l'ancien, étant la propriété de M. de Lauzon et de son épouse, née Briet de Rainvillers.

Boismont

 

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Boismont

 

château de Bretel du 19ème siècle

Appartenait en 1985 à Mme Simone de Ramecourt, décédée en 2007.

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Eglise Saint Valery

Boismont

L'édifice est dédié à saint Valery et non à saint Martin comme il est parfois écrit.

Dans la nef, une inscription de la sablière nord placée entre les troisième et quatrième entraits, permet de dater cette partie de l´édifice de 1510 : "En len mil chinc cet X fut che coble fait". Le choeur date lui de 1527, d´après l´inscription sur la sablière nord, entre les deux premières nervures secondaires : "la mil Vc trois fois IX fut che coble fait tout noeuf". L´édifice semble donc avoir été bâti en deux parties.

D´après Hubert Quilliot, l´église est épargnée pendant la Guerre de Trente Ans au cours de laquelle tout le Ponthieu est pillé et détruit par les Espagnols en 1635. Mais en 1689, d´après le pouillé, le choeur est en très mauvais état, découvert et dépavé.

D´après Darsy, les hameaux de Bretel et Pinchefalise sont unis à la paroisse selon la déclaration du 18 décembre 1729. Les charges prévoient la réparation du choeur de l´église et du presbytère.

D´après le POS, l´église, devenue temple de la Réforme au moment des guerres de Religion, connaît les mutilations de la Révolution. En effet, les blochets sont décapités pendant la Terreur (1792-1794) sur l´ordre de Dumont par les habitants eux-mêmes. D'après une habitante, ils auraient reçu en récompense une parcelle de terre située derrière le terrain de boules qui ne peut toujours être vendue (en bas du village, dans les marais).

En l'an X (1801), l'église pouvait contenir les 410 habitants de la commune.

D´après le devis de juillet 1931, ainsi que les cartes postales, l´église présentait en façade un clocher-porche en brique à deux arcades en plein cintre, contenant une seule cloche.

D´après la documentation fournie par l´ARPP (Agence Régionale pour la Protection du Patrimoine), la façade ouest avec ses deux contreforts talutés à ressaut intermédiaire, formant arc-boutants dans leur partie supérieur, et son clocher à une arcade brisée et toit en bâtière, a été entièrement refaite en brique et pierre dans les années 1920. Auparavant, les armoiries, déjà très mutilées, étaient situées au tympan. Elles ne sont plus visibles aujourd'hui.

En 1940, lors de l´attaque allemande, le clocher fut touché par un obus, et fortement endommagé. Il fut reconstruit grâce aux dommages de guerre. Il était auparavant pourvu de deux cloches. Une seule fut installée car la restauration aurait coûté trop cher pour accueillir les deux cloches. Sous le seuil à talus en larmier, est gravée une inscription en deux vers ; le premier est malheureusement presque effrité. M.... DE ..... [DIX H]VICT [M]OIS (rosaces) (rosaces) HA.ESTE.PRISE.S.VALLERI.HVICT.FOIS. aux deux bouts, signature : PIERRE [...] NICOLAS F..HAVLT (Flahault ?) FI.... Cette inscription est en très mauvais état ; elle semble commémorer les diverses prises et reprises de Saint-Valery pendant les guerres de la Ligue.

Boismont

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Pinchefalise

Adrien Huguet retrace l´histoire des seigneurs de Pinchefalise. Le dernier du nom dans le Vimeu, Guillaume de Pinchefalise, est en 1488 dans une situation difficile. Criblé de dettes, il dut vendre le domaine à Robert de Saint-Blimond, homme d'armes des ordonnances du roi. La seigneurie est alors tenue en trois fiefs et hommage : de l'abbaye de Saint-Valery, de Colart des Auteulx (ou des Hoteux) et de la seigneurie de Bretel. Renaut de Saint-Blimond, fils de Robert, récupère une partie des terres de Pinchefalise à la mort de son père en 1493. La seigneurie passe à la famille de Boubers en 1650.

Jean-Jacques Delegorgue (1700-1772), négociant à Abbeville, consul de cette ville en 1732 et juge des marchands en 1768, épouse le 30 octobre 1729 Jeanne de Ribeaucourt, une des filles du seigneur de Pinchefalise, qui passe ainsi dans la famille Delegorgue

Boismont

chapelle st Valery 1866 (dessin L.Gillard)

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Sorel

Publié le 15 Janvier 2019 par remus80

Sorel

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De gueules à deux léopards d'argent, couronnés d'or, l'un au-dessus de l'autre.

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Le blason que relève la commune de Sorel est celui de la famille De Sorel, issue des chevaliers du lieu. Deux familles portaient ce nom dans l'actuel département de la Somme: les De Sorel (en Vimeu) et les De Sorel (en Vermandois), et ils sont souvent, comme leurs armes, confondus.

Le premier seigneur connu de ce nom, en Vermandois, est Gauthier de Sorel, chevalier, cité en 1187.

En 1214 Gauthier de Sorel tenait du roi sa maison, la forteresse et une partie du village de ce nom.

L'abbé Paul Decagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1869), précise que ces De Sorel ont pour armes: "De gueules, à deux léopards d'argent, l'un sur l'autre, couronnés, lampassés et armés d'or".

Sorel

En 1414, Pierre de Sorel reçoit le château et la terre de Remy-en-Beauvaisis. En 1421, un Regnault de Sorel, du Beauvaisis, est exécuteur testamentaire de Jean II d'Hangest. Il devient, d'après Jacques Le Vasseur (doyen du chapitre de Noyon au XVIIe siècle), l'époux d'Agnès Sorel (+1450), future favorite du roi Charles VII. Mais celui-là est sans doute issu d'une autre famille De Sorel, ou plus exactement De Soreau, ou Soreau, qui a donné les seigneurs de Coudun. Les historiens débattent encore du lieu de la naissance de la "Dame de Beauté", de l'origine de sa famille et de son nom. Certains la disent tourangelle, d'autres picarde. Qu'importe, elle portait sur son blason un sureau (comme les Soreau de Coudun).

La famille picarde des De Sorel (en Vermandois) portait, elle, deux léopards couronnés. Ce sont ces armes que la commune de Sorel, dite Sorel-le-Grand, a reprises.
(Jacques Dulphy)

Sorel

Blason sur la mairie

Sorel

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Les Sohier de Vermand possesseurs de vastes domaines ont construit à Sorel une forteresse assez imposante mentionnée dans le dénombrement de 1214. Des habitations se sont élevées à l'abri de ce château fort et un noble chevalier à qui la garde fut confiée a donné naissance aux seigneurs du domaine. L’importante chapelle du château était desservie par des chanoines de l'abbaye de Revelon.

Les seigneurs de Sorel avaient fondé une maladrerie ou hôpital pour y soigner les malades ; l'hôpital est tombé en ruine vers 1550.

Le premier seigneur connu est Gauthier de Sorel, chevalier du Santerre. Il est cité en 1187 comme l'un des principaux chevaliers d’un tournoi donné par Raoul Ier, sire de Coucy.

En 1214, Gauthier de Sorel tenait du roi sa maison, la forteresse et une partie du village plus une partie de Fins, village voisin. Il est rappelé dans une charte du roi Philippe Auguste en faveur de l’abbaye du mont Saint-Quentin.

Son fils nommé aussi Gauthier, figure avec distinction dans le célèbre tournoi de Hem, où, dit le trouvère sarrasin, monté sur un beau destrier (cheval) noir il jouta contre Piéron de Bailleul. Gérard de Sorel son frère parut également à ce tournoi.

Les Sorel sont nommés avec les d’Hangest, les Clari, au nombre des chevaliers bannerets (portant bannière et conduisant une troupe de chevaliers) et avaient pour armes : de gueules, à deux léopards d’argent passant, couronnés, lampassés et armés d’or. Le cri de guerre est Normandie.

Sorel

En 1301 sont rappelés Hues de Sorel, pour un fief à Heudincourt ; et Jean de Sorel homme lige de l’évêché d’Amiens.

En 1414, Pierre de Sorel reçoit le château et la terre de Rémy-en-Beauvaisis. En 1421, Regnault est exécuteur testamentaire de Jean II d’Angest. Il devient, d'après Le Vasseur, l’époux d’Agnès Sorel future favorite de Charles VII et mourut en 1441 ; dans son blason il avait ajouté un orle d’or. 

En 1748, la seigneurie fut érigée en comté.

 

Le  château fut détruit en 1917, ainsi que l'église et le village

Sorel

 

Sorel

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                                                           Eglise Saint-Gervais

reconstruite en 1932.

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En 1876

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Cagny

Publié le 13 Janvier 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Cagny 

                                  Logo de la commune

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Thierry de Génonville en y ajoutant un lapin courant symbolisant le lieu-dit la Garenne.

Cagny

 

Les premiers seigneurs connus sont Guillin ou Willin, chevalier en 1237, son fils Robert Ferry en 1311, Marie de Bullecourt, dame de Cagny, veuve de Gallehaut d'Occoches en 1379.

Propriété de Jean Thierry, négociant amiénois, devenu premier échevin et receveur général des décimes de Picardie.

Son fils Jean Thierry de Génonville, lieutenant-général au Bailliage en 1650, mort en 1736.

Cagny

Thierry de Genonville : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'or.

Son petit-fils, né en 1728, prénommé également Jean, épousa en 1752 M.Adrienne de Sachy de Carouge, lieutenant-général au Bailliage, lieutenant des maréchaux de France en Picardie et capitaine au Royal-Lorraine, il mourut en 1785.

C'est à lui que l'on attribuait la construction ou la reconstruction du château sur l'emplacement du précédent.

Cagny

M.Adrienne Thierry de Génonville, sa fille, épousa en 1776 Gilbert-Nicolas de Herte, seigneur de Hailles, et en 1790 reçut le domaine de son père.

Cagny

de Herte: d'azur à trois fleurs de soucis d'or.

Elle le vendit peu après à Léopold Jourdain de L'Eloge, auquel succédèrent Mathilde de Latapie puis le colonel de la Chaize.

Cagny

D'azur à une fasce ondée d'argent, accompagnée de trois palmiers arrachés d'or, 2 en chef, 1 en pointe.

Le château servit d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale.

Cagny

Devenu propriété de la blanchisserie Deneux après guerre, il fut vendu en 1934 à la congrégation de la Sainte Famille qui en fit la maison de retraite Notre-Dame.

Endommagé et pillé lors des combats de juin 1940, remis en état au début de 1941 par l'armée allemande, il disparut définitivement en 1944.

Cagny

Plaque funéraires des seigneurs

à gauche, celle de Jean Thierry, chevalier, capitaine commandant du rgt Royal-Lorraine

Son fils, décédé à Paris en 1785 âgé de 27 ans, transporté et inhumé dans l'église.

Au centre : Messire Jean Thierry, chevalier, seigneur de Génonville.

à droite : dame Marie-Adrienne de Sachy-Carouges, son épouse.

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Eglise Saint-Honoré

Cagny

En 1871

L'église actuelle a été agrandie dans la seconde moitié du XIXe siècle sous l'impulsion du baron Latapie, maire de la commune, Cagny étant alors un village. L'architecte Henri Antoine élabora un projet en 1864 qui fut refusé. Eugène Viollet-le-Duc, chargé alors de la restauration de la cathédrale d'Amiens donna son accord pour l'agrandissement de l'église préconisant de garder le chœur de l'ancienne église, ce qui fut fait.

La partie la plus ancienne de l'édifice est le chœur dont la construction en pierre calcaire remonte à 1614. Il est renforcé de contreforts en pierre et en brique au chevet.

Cagny

église et entrée du château

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Rainneville

Publié le 9 Janvier 2019 par remus80

Rainneville

 

http://armorialdefrance.fr/

 

 

Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à trois fasces d'or, aux 2e et 3e d'argent à trois étoiles de sable.

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La famille De Rainneville, ou plus exactement Vaysse de Rainneville, est entrée en possession de la seigneurie de Rainneville par achat en 1765 à Honoré de Barjac, écuyer, par Louis-Alexandre Vaysse de Longueval (1729-1804), chevalier, seigneur de Longueval, issu d'une famille originaire du Quercy.
Il se fit dès lors appeler, comme ses descendants, De Rainneville tout court.
La famille, titrée vicomte en 1825 (avec Alphonse, conseiller d'Etat et député), conserva la seigneurie de Rainneville jusqu'à la Révolution de 1789.

Joseph de Rainneville, fils d'Alphonse, né en 1833 à Allonville (Près d'Amiens), député puis sénateur de la Somme, est le dernier du nom; il meurt sans enfant en 1894 d'une demoiselle d'honneur de la tsarine, Alexandrine Petrovo-Solovay, laissant ses domaines ainsi que le château d'Allonville, où il résidait, à ses neveux, qui vendirent en 1910.

Rainneville

sa tombe au cimetière du Pére Lachaise de Paris


Le Grand armorial de France (Jougla de Morenas & de Warren) et Borel d'Hauterive donnent aux De Vaysse de Rainneville un blason légèrement différent de celui qui est peint sur la verrière de Rainneville: chez eux, c'est un écartelé aux I et IV d'argent à trois étoiles de sable et II et III de gueules à trois fasces d'or.
Mais la différence avec le blason de la verrière (devenu celui de la commune) est sans doute due à une lecture inversée de l'artiste verrier. C'est une forme de "brisure" involontaire qui en vaut bien une autre!
(Jacques Dulphy)

Rainneville

Vitrail avec le blason Vaysse de Rainneville inversé.

Rainneville

Armoiries Vaysse de Rainneville

 

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Eglise Saint-Eloi

En remplacement d'une église datant du XVIIe siècle, une nouvelle église de style néo-gothique fut édifiée en 1862, grâce au soutien d'Adolphe et Nathalie Vaysse de Rainneville, son architecte fut Victor Delefortrie.

Les fondations furent ouvertes en 1860, le comble fut posé le 28 juillet 1861, l'église fut bénite le 15 juin 1862.

En 1923, le clocher fut refait en entier. Endommagée par les intempéries, la flèche couverte d'ardoise, qui s'élevait à 16 m au-dessus de la toiture, devait être refaite. En 1968, la municipalité, pour réduire la dépense, fit remplacer la flèche par la toiture actuelle qui s'élève à 4,5 mètres.

Rainneville

en 1877

Rainneville

en 1910

Rainneville

 

 

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Berteaucourt-les-Dames

Publié le 2 Janvier 2019 par remus80

Berteaucourt-les-Dames

 http://armorialdefrance.fr/

 

D'azur à trois poissons d'argent posés en fasce l'un au-dessus de l'autre.

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Ce sont, en partie, les armes de l'ancienne abbaye bénédictine Notre-Dame de Berteaucourt.

Cette abbaye de dames, fondée en 1092 à la demande de Saint Gautier de Pontoise (né à Andainville, 80) donna son nom au village.

Elle fut dévastée à la Révolution; seules furent épargnés le logis abbatial et l'église. Le blason de l'abbaye portait trois poissons d'argent sur champ d'azur; un pal de gueules brochait sur le tout, lui-même chargé d'une crosse d'abbesse d'argent.

Berteaucourt-les-Dames

La commune, pour son blason, a abandonné le pal et la crosse.

D'après la tradition, ces poissons sont des harengs; nous ne sommes pourtant pas sur la côte. La même tradition prétend que les matelots de Saint-Valery-sur-Somme apportaient chaque année 200 harengs aux dames de Berteaucourt, "en échange de bonnes prières".

(Jacques Dulphy)

Berteaucourt-les-Dames

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Abbaye Sainte-Marie de Berteaucourt

L'abbesse était seigneur de Berteaucourt et avait droit de basse, moyenne et haute justice. Au xvie siècle, l'abbaye fut soumise au régime de la commende.

Le roi Henri IV nomma Angélique d'Estrées, sœur de Gabrielle d'Estrées, abbesse de Berteaucourt, ainsi pouvait-il rendre visite à sa maîtresse logeant dans l'abbaye de sa sœur.

À la veille de sa disparition, l'abbaye possédait des biens dans une cinquantaine de paroisses. Les revenus de l'abbaye s'élevaient à plus de 8 000 livres. Elle possédait une rente de l'hôtel de ville de Paris d'un capital de 2 500 livres en 1714. Les abbesse jouissaient d'une grande popularité parmi les habitants des environs à cause des aumônes et autres libéralités qu'elles distribuaient.

Déclarée bien national à la Révolution, les biens de l'abbaye furent mis en vente le 15 février 1791. En 1823, une offre de vente prouve que la plus grande partie de l'abbaye était toujours debout. De nombreux bâtiments furent détruits par la suite, et la moitié de l'église abbatiale fut démolie, l'autre moitié servant désormais d'église paroissiale.

Berteaucourt-les-Dames

 

Berteaucourt-les-Dames

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Eglise abbatiale Saint-Nicolas

Berteaucourt-les-Dames

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Elle a été édifiée à la fin du xiie et au tout début du xiiie siècle. Elle est de style roman tardif. C’est l’un des derniers édifices romans de Picardie construit avant l’avènement du gothique.

L’église abbatiale fut à la Révolution transformée en église paroissiale et à demi-détruite au début du xixe siècle.

Classé sur la première liste des Monuments historiques de 1840, elle fut restaurée sous le Second Empire et au début de la IIIe République par l’architecte Edmond Duthoit qui reconstruisit un chœur et le bas-côté nord.

  • Au sud de la nef, se dresse le mausolée de Charlotte d'Halluin, vingt-cinquième abbesse de Berteaucourt décédée en 1586.
  • Daté de 1605, c’est un monument sculpté polychrome représentant l’abbesse au premier plan, avec au centre Jésus et certains de ses apôtres au Jardin des Oliviers.

Berteaucourt-les-Dames

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Armoiries de Charlotte d'Halluin

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