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Blasons des communes de la Somme.

Rouvroy-en-Santerre

Publié le 30 Juillet 2019 par remus80

Rouvroy-en-Santerre

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De sable à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules.

Devise: « Ego etiam amavi roboretum » (J'ai aimé ce lieu planté de chênes rouvres).

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Ce sont les armes de la maison De Rouvroy, qui se fondit et écartela ses armes pour former la famille et les armes des De Rouvroy de Saint-Simon, que relève la commune de Rouvroy-en-Santerre, dont elle est issue.
Cette illustre maison prétendait être issue des anciens seigneurs de Saint-Simon, branche cadette des comtes de Vermandois, dont un cadet aurait adopté le nom de De Rouvroy au début du XIIIe siècle à la suite d'une alliance.
"En réalité (écrit Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 6, 1948) la maison De Rouvroy descend bien des comtes de Vermandois mais en ligne féminine et sa filiation prouvée remonte à Mathieu de Rouvroy, dit Le Borgne, chevalier vivant en 1370, seigneur de Saint-Simon par son mariage avec Marguerite, dame de Saint-Simon, héritière de cette maison".
Le château de Long (80) fut acheté en 1871 par un comte de Rouvroy, Octave De Rouvroy de Fournes, dont la famille, qui s’appelait simplement Rouvroy, avait ses racines dans la bourgeoisie des Flandres et avait reçu de Louis XVIII le titre de comte et l’autorisation de «récupérer» les armes des anciens chevaliers de Rouvroy, sans qu’on lui contestât ce droit.

Rouvroy-en-Santerre

Armes des Rouvroy sur le fronton du château de Long


Octave de Rouvroy avait fait sculpter, avec quelque prétention, ces armes au fronton du château à côté de celles de son épouse, où elles sont encore. Son fils René revendit le château en 1916. Deux autres communes de Picardie, au moins: Saint-Simon (02) et Montescourt-Lizerolles (02) ont pris les armes des De Rouvroy, sans modification.
La devise de Rouvroy-en-Santerre, "Ego etiam amavi roboretum" (J'ai aimé ce lieu planté de chênes rouvres) a été composée en 1913 par Georges Billoré, instituteur, auteur d'une monographie de la commune primée et conservée à la société savante des Antiquaires de Picardie, à Amiens.

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Eglise Saint Martin

détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite entre les deux guerres

Rouvroy-en-Santerre

En 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

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Rouvroy-en-Santerre

Rouvroy-en-SanterreRouvroy-en-Santerre

 

en 1916

Rouvroy-en-Santerre

 

en 1919

Rouvroy-en-Santerre

tableau peint par un soldat dans le poste de secours.

 

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Vadencourt

Publié le 26 Juillet 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par mon ami Jacques Dulphy, proposant d'inverser le chevron des De Quellerie (voir le blason plus bas) pour en faire un V (pour Vadencourt).

Vadencourt

 

La seigneurie appartenait au milieu du 13ème siècle à un certain Baudoin de Vadencourt.

Elle passa au milieu du 15ème à Gilles de Sarcus, à Charles de Moyencourt en 1488 avant d'entrer dans la famille du Chastelet qui possédait également la seigneurie de Moyencourt près de Poix.

Le château fut reconstruit après les saccages de l'armée espagnole de 1636, à partir de solides maçonneries d'origine médiévale.

Dans les dernières années du règne de Louis XIV, Henri Pingré de Vraignes, brigadier des Armées du Roi en était le seigneur.

Vadencourt

Pingré : d'argent au chêne arraché de sinople, englanté d'or 

Sa fille Marie-Josèphe, épousa en 1715 Jean-François Chassepot de Beaumont, capitaine de la Grande Fauconnerie du Vol du Héron, elle mourut sans postérité en 1734 et fut inhumée dans l'église.

 

Vadencourt

Vadencourt

Vadencourt

De Chassepot : d'azur à la fasce ondée d'or, accompagnée de trois quintefeuilles du même.

C'est lui qui aurait donné à l'édifice sa configuration définitive entre 1715 et 1734.

Vadencourt

Mise en vente la terre fut acquise 4 ans plus tard par François-Emmanuel de Quellerie, seigneur de Chantereine, chevalier d'honneur du Parlement de Flandres, il résidait ordinairement à Douai, mais rendait aveu pour sa terre de Vadencourt, dont il fit en 1754 rédiger le terrier.

Vadencourt

 

de Quellerie de Chantereine : d'azur au chevron d'or accompagné de trois étoiles du même.

Vadencourt 

Blason peint par Marcel Stiennon-1971

 

Son gendre Albert-Joseph de Villers-au-Tertre meurt prématurément et c'est sa fille qui gère le domaine pendant la période révolutionnaire, jusqu'à sa mort survenue en 1820, dans les dernières années de l'Ancien Régime, Marie-Françoise de Villers-au-Tertre a épousé le vicomte Malet de Coupigny, lieutenant au régiment de Chartres.

Leur fille Constance épouse le baron Aimé Louys (Loys) de La Grange, qui s'intéresse particulièrement à Vadencourt de 1828 à sa mort en 1875.

Vadencourt

Louys de la Grange : de gueules à l'ours debout d'or, armé, lampassé et accolé d'azur.

Vadencourt

 

Edouard Le Sergeant d'Hendecourt, petit-fils du baron  cède finalement le domaine à sa soeur Marie-Charlotte, épouse du baron Gustave de Bonnault, ancien officier d'artillerie.

Vadencourt

de Bonnault : d'azur à un chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un dauphin vif, couronné du même.

Vadencourt

Le château n'est plus guère habité qu'à l'occasion de chasses.

Situé dans le secteur britannique en 14-18 et partiellement occupé, il est mis en vente au lendemain de la guerre et acquis par Charles Hourdequin, industriel lainier et aïeul de la dernière propriétaire Mme Vandenheede-Bidoux.

Vadencourt

Les grilles sont du célèbre ferronnier d'art Jean Veyren dit Le Vivarais

Vadencourt

Façade arrière (photo de Jean-Noël Marchiset)

Décédée en 2005, elle légua le château aux Orphelins Apprentis d'Auteuil qui depuis est laissé à l'abandon.

Ravagé par un incendie le 10 juillet 2018, l'aile gauche a été totalement dévastée.

Mis en vente, il a été acquis le 7 juin 2019.

Vadencourt

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Eglise Saint-Martin du 18ème siècle

Vadencourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque munipale d'Abbeville.

Vadencourt

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Grébault-Mesnil

Publié le 20 Juillet 2019 par remus80

Grébault-Mesnil

 

https://armorialdefrance.fr/  

D'argent à la fasce de gueules accompagnée en chef de deux flammes du même et en pointe d'un lion de sable.

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La commune reprend, telles, les armes de la famille De Grébaumesnil, originaire de ce village du Vimeu, tombée en roture au XVe siècle et disparue au XVIIe.
La famille De Grébaumesnil -qui n'a rien à voir avec une famille Grébert de Cambrai comme on le lit parfois dans certaines généalogies– n’est pas connue pour de grands faits d’armes ou de grandes fonctions.

En 1227, Josson de Grébaumesnil "prit en fief et hommage de Hugues de Brimeu, chevalier, les dons et le terrage de Grébault-Mesnil, moyennant sept sétiers de blés..." relève René de Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, tome II, p 146).
En 1322, Mathieu de Grébaumesnil, qui n'avait conservé qu'un fief au village, vendit ses terres aux Boutery, qui devinrent bientôt les seuls seigneurs du lieu. Belleval précise que cette famille s'établit au XVe siècle à Abbeville "et y perdit tout lustre et jusqu'à tout souvenir de son ancien rang. Au XVIIe siècle, on trouvait encore à Abbeville des Grébaumaisnil (sic) dans les rangs de la plus petite bourgeoisie, ou dans les plus humbles emplois...".
Il faut souligner que Belleval donne à cette famille un blason "d'argent à la fasce de gueules surmontée de deux flammes de même, et accompagnée en pointe d'un lion de sable" (Nobiliaire, tome II, p 146, c'est ce blason qu'on trouve dessiné pour la commune) mais qu'il dessine (planche 13 en fin d'ouvrage): "d'argent à la fasce de gueules surmontée de deux flammes de même, et accompagnée en pointe d'un lion léopardé de sable".
(Jacques Dulphy)

 

Grébault-Mesnil

 

 Plaque sur la façade de la mairie. (J.Dulphy.2018)

 

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À la fin du xiiie siècle, la seigneurie passe par mariage à Aléaume de Brimeu ; son héritière la fera passer dans la noble famille de Boutery pendant environ un siècle.

Grébault-Mesnil


Vers 1415, Charles de Boutery, chambellan du duc de Bourgogne meurt à Azincourt, non marié, sa soeur Jeanne de Boutery en hérite et épouse Jean de Caumont, écuyer.
En 1460, Jeanne de Caumont est l'épouse de Pierre de Haucourt, écuyer.
En 1498, le seigneur est Jean de Haucourt, chevalier et capitaine du château d'Abbeville.
Son héritier et descendant direct est Jean de Tœufles, chevalier et capitaine du château de Montreuil.
En 1625, le seigneur est Jean de Grouches, baron de Chépy.
En 1650, on cite Augustin de Grouches, marquis de Gribeauval comme seigneur de Grébault-Mesnil.
En 1689, Nicolas de Grouches, marquis de Chépy, maréchal de camp et Grand-croix de Saint-Louis.

Dans l'église est inhumée Barbe de Bonnelle épouse de Philippe de La Haye.

Grébault-Mesnil

Bibliothèque municipale d'Abbeville

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Eglise Saint Grégoire

16ème siècle

Grébault-Mesnil

Grébault-Mesnil

Grébault-Mesnil

Photo: Jean-Noël Marchiset

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Longueval

Publié le 17 Juillet 2019 par remus80

Longueval

http://armorialdefrance.fr/ 

 

Bandé de vair et de gueules.

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Longueval

La localité ne pouvait échapper à relever les armes de la famille à qui elle donna son nom.
Les De Longueval, en Picardie, sont de la plus ancienne noblesse qui soit.

 

Longueval

Armes de la famille De Longueval.
Gouache de Marcel Stiennon

 

Elle a donné Aubert et Baudouin de Longueval, chevaliers croisés en 1270, dont les armes figurent à la salle des Croisades du château de Versailles.

Cette famille De Longueval (il y en a d'autres du même nom) paraît éteinte en France pour ce qui concerne les descendants directs des sires de Longueval en Picardie. Une branche toutefois s'est fixée au XVIIe siècle en Bohême du sud, dans la ville de Nové Hrady où ils devinrent princes Von Longueval-Bucquoy, seigneurs de Nivé Hrady, aussi châtelains de Rosenberg, dans l'actuelle république tchèque, où leurs armes sont encore sculptées.
Le premier hongrois du nom De Longueval fut Charles de Longueval, né à Arras en 1570, 2e comte de Bucquoy (62), seigneur, baron et châtelain de Vaulx (Vaulx-Vrincourt, 62), maréchal de camp et généralissime de l'armée impériale (1619), tué en 1621 à la bataille de Neuhäusel (Hongrie) et qui repose à l'église des Cordeliers de Vienne (Autriche) où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale d'Autriche-Hongrie.
(Jacques Dulphy)

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Longueval

Armoiries des princes de Longueval, comte de Bucquoy sur le fronton de l'entrée du château de Farciennes en Belgique.

Cette plaine défrichée de la forêt d'Arrouaise n'entra dans l'histoire qu'au xiième siècle, avec les premiers seigneurs connus de Longueval. La seigneurie fut érigée en baronnie en 1271.

Pendant la guerre de Cent Ans, le domaine fut ravagé par les Anglais.

Au xviie siècle, le village subit les invasions espagnoles. Jusque 1914, le clocher de l'église gardait des traces laissées par des boulets de canons. 

À la veille de la Révolution française, le seigneur de Longueval est le baron de Petit Pas, qui émigra, son domaine fut vendu comme bien national mais la baronne de Petit Pas réussit à le racheter. Elle vendit les biens de la fabrique et le château fut démoli pour laisser place à une maison de maître.

Longueval

Longueval

 

À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814-1815, le territoire de la commune fut ravagé par les Hanovriens, les Prussiens, et les Anglais.

Lors de la Première Guerre mondiale le village est considéré comme détruit.

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Eglise Saint Nicolas, détruite lors de la Première Guerre Mondiale

Longueval

En 1877

Longueval

Gisant de Jean de Longueval et de son épouse Jeanne de Rosimbos dans l'église de Vaulx-Vraucourt, près de Bapaume, Pas-de-Calais. 

" Jean de Longueval chevalier seigneur de Vaulx, Reineghlest, Villers-au-Flos, Cappy, Assiet le Petit, Heninel, Bergaingue d'Arras, conseiller et maître d'hôtel de feu l'empereur Charles Quint, gouverneur et cités d'Arras, qui trépassa le 16 mai 1555 et noble et puissante dame Jeanne de Rosimbos, sa femme, dame de son chef de Villers, Longpré et Canteleu, qui trépassa le 15è de juin 1570 "

Longueval

Photo: Jean-Noël Marchiset

 

Longueval

Les armes de Jean de Longueval avec celles de son épouse Marie de Miraumont

 

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Neuilly-L'Hôpital

Publié le 13 Juillet 2019 par remus80

La commune n'a jamais porté d'armes et n'en porte pas. Ces armes aux trois aigles sont entièrement étrangères à ce village (Jacques Dulphy).

Neuilly-L'Hôpital

 

Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy  en associant les armes de la famille Le Moictier avec les trois roses des Gallet

Neuilly-L'Hôpital 

En 1199, Barthélémi Fretel de Vismes, seigneur de Neuilly, donne aux frères et sœurs de l'Hôtel Dieu de St Riquier, une ferme et un bois du territoire de Neuilly.

En 1212, il donne également à l'hôtel dieu de St Riquier le bois du Halloy.

Possession de la famille Le Moictier au 16ème siècle qui la tenait de Marie de Queux, épouse de Mathieu Le Moictier, bailli de Rue.

Neuilly-L'Hôpital

Le Moictier : de gueules au chevron d'or, accompagné de trois gerbes de blé d'or.

D'après une pièce d'archives de 1556, Jean Le Moictier ne disposait que de ruines, car le manoir seigneurial fut brûlé par les troupes ennemies.

A nouveau saccagé lors de l'invasion espagnole qui ravagea le village en 1635.

L'édifice dut être relevé par Pierre Gallet de Sombrin, écuyer et maître des Eaux et Forêts du Ponthieu, seigneur de 1680 à 1711.

Neuilly-L'Hôpital

Gallet : d'azur au chevron d'or, chargé de trois roses de gueules.

C'était une belle habitation très appréciée des veneurs, à cause de la proximité de la forêt de Crécy.

Neuilly-L'Hôpital

Neuilly-L'Hôpital

En 1805, J-B Sanson de Pongerville acquit le domaine, mis en vente par les Crécy qui en avaient hérité des Bourrée.

Son fils J-B Antoine Sanson de Pongerville, académicien obscur, le céda en 1826 à Louis-Charles de Cormette, chef de bataillon sous le 1er Empire, qui avait épousé en 1786 Adélaïde Pingré de Thiepval.

Neuilly-L'Hôpital

de Cormette : d'azur à une épée d'argent posée en bande, la pointe en haut, la garde et la poignée d'or, et une palme de sinople passée en sautoir, accompagnés de quatre molettes d'or.

C'est Henri de Cormette (1820-1902), inspecteur général des haras, qui abandonna le vieux château au profit d'une nouvelle demeure, élevée en 1862 sur un site neuf et agrémenté d'un beau parc paysager.

Il avait épousé en 1847 Béatrice de Saint-Just.

Leur fille Béatrix, épousa en 1873 le vicomte Paul de Belleville.

Neuilly-L'Hôpital

De Belleville : d'azur, au sautoir d'argent, cantonné de quatre aigles du même.

Puis leur fils cadet Paul de Belleville qui épousa Marguerite de Behaguel.

C'est leur fille Edith de Belleville qui leur succéda, elle épousa le chevalier Paul de Ghellinck.

Neuilly-L'Hôpital

Neuilly-L'Hôpital

Merci à Jean-Noël Marchiset

Sur le fronton, la présence discrète d'une tête de cheval évoque la carrière de Henri de Cormette, ancêtre de l'actuelle propriétaire Mme Hugues Garin, née Ghellinck d'Elseghem.

Neuilly-L'Hôpital

 

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Eglise Saint-Riquier

16ème siècle

Neuilly-L'Hôpital

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Hautvillers-Ouville

Publié le 5 Juillet 2019 par remus80

 

Hautvillers-Ouville

http://armorialdefrance.fr/  

 

 D'azur au chevron d'argent chargé d'une fleur de lis au pied nourri de gueules en chef et de deux étoiles du même en flancs, accompagné en chef de deux glands feuillés de deux pièces d'or et en pointe d'une tête de loup arrachée d'argent et lampassée de gueules.

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Le blason de la commune d’Hautvillers-Ouville a été adopté à l’unanimité du conseil municipal, lors de sa réunion du mardi 21 mai 2019, sur la proposition du maire Jean-Claude Buisine, suivant un projet sollicité auprès de Jacques Dulphy et dessiné par Daniel Juric.
Ce blason associe, en parties, les armes de familles ayant possédé au cours de l’Histoire les domaines d’Hautvillers, d’Ouville et de La Triquerie. Ce sont les familles: Duchesne de Lamotte (seigneurs d’Hautvillers au XVIIIe siècle, dont le blason "aux trois glands" est repris par la commune voisine de Lamotte-Buleux et (De) Ternisien d’Ouville, dont étaient issus les seigneurs d'Ouville au XVIIIe siècle également.

Hautvillers-Ouville

Duchesne de Lamotte : d'azur, à un chevron d'or accompagné de trois glands du même.

Hautvillers-Ouville

De Ternisien : d'argent aux trois fleurs de lys  au pied nourri de gueules, accompagnées de trois étoiles du même, mal ordonnées.


Une tête de loup rappelle que le domaine de La Triquerie appartenait à des lieutenants de louveterie réputés aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment les Du Maisniel d'Applaincourt, puis les de Louvencourt. Sur la sépulture de la famille de Louvencourt, au cimetière d’Hautvillers, sont d'ailleurs sculptées dans un médaillon de marbre blanc, les armes anciennes et parlantes de cette famille, avec trois têtes de loups. Une rue du village est dédiée à Alof de Louvencourt, inspecteur des Finances et chargé de mission à la Direction du commerce extérieur décédé en 1989. (Jacques Dulphy)

Hautvillers-Ouville

Hautvillers-Ouville

de Louvencourt : d'argent à trois têtes de loups arrachées de sable.

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La mention la plus ancienne d'Hautvillers, fréquemment nommé Ouvillers jusqu'au XVIIIe siecle apparaît sous la forme d'Altus villaris dans un dénombrement présenté par l'abbaye de Saint-Riquier à l'empereur Louis Ier le Pieux en 831. Le hameau d'Ouville a toujours été rattaché au bourg principal.
La seigneurie d'Hautvillers relevait des châtelleries de Domvast et de la Ferté-lés-Saint-Riquier. Le premier seigneur connu semble être François Adolphe de Monsures, écuyer ordinaire de la petite écurie du roi en 1693. En 1763, la seigneurie appartenait au chapitre collégial Saint-Vulfran d'Abbeville.
Comme la plupart des villages alentours, Hautvillers-Ouville fut pillé en 1475 par les Français qui poursuivaient les troupes du Duc de Bourgogne, puis incendié lors de la guerre de Trente ans, en août 1636, par les Espagnols que conduisaient le redoutable capitaine Jean de Vert.

En 1605, un certain Oudart Lescuier vendit la terre de La Triquerie, à Ouville, à Pierre du Maisniel, seigneur d'Epaumesnil qui avait épousé en 1581 Marie Flourie dame d'Applaincourt.

Ses successeurs, tous prénommés Pierre, la conservèrent pendant 350 ans, c'est à dire 10 générations.

La maison qu'il avait fait construire dut cependant disparaître en 1635 lorsque les Espagnols mirent le Ponthieu à feu et à sang.

C'est à Pierre V du Maisniel d'Applaincourt, vicomte de Grandsart, que l'on attribue la construction du château actuel, après 1722, date de son mariage avec sa voisine Catherine Tillette de Buigny.

Hautvillers-Ouville

Dessin L.Gillard (bibliothèque municipale d'Abbeville)

Pendant la dernière guerre, le château fut réquisitionné par les forces aériennes allemandes basées à l'aérodrome d'Abbeville et affecté au logement des officiers.

Les troupes américaines leur succédèrent en 1944.

Très éprouvé, l'édifice échut au comte Alof de Louvencourt, neveu du dernier comte d'Applaincourt mort en 1951, qui fit procéder aux réparations.

Propriété actuelle du comte Asselin de Louvencourt et de son épouse née Béatrice de Nadaillac.

Hautvillers-Ouville

château actuel (photo Jean-Noël Marchiset)

Hautvillers-Ouville

Sépulture Duchesne de Lamotte au cimetière

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Eglise de l'Assomption de la Sainte Vierge

XVIème siècle

Hautvillers-Ouville

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Buigny l'Abbé

Publié le 3 Juillet 2019 par remus80

Buigny l'Abbé

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

 D'azur à l'arbre d'or accompagné de quatre fleurs de lis du même.

 

Adopté en juillet 1992.

Proposé en 1991 par Alain Trancart, conseiller municipal, et Henri Leriche, maire, d'après une demande faite auprès de Jacques Dulphy. Il a orné, notamment, les premiers bulletins municipaux.
L'arbre symbolise à la fois l'origine du nom (le petit bois) et rappelle l'arbre de la liberté, un orme, qui était la fierté du village et qui est mort au début des années 1970. Le champ d'azur et les lys sont un rappel des armes de Saint-Riquier, bourg immédiatement voisin (d'azur semé de fleur de lys d'or), célèbre pour son abbaye royale, et dont les abbés furent de tous temps féodaux les seigneurs du lieu.

 

D'où le nom de la commune.

Buigny l'Abbé

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Buigny l'Abbé

 

Blason en façade de la mairie.
Sculpté par Dominique Debrie.
(Photo Jacques Dulphy, 2014)

 

Buigny l'Abbé

 

Décor sur la place.
(Photo Jacques Dulphy, 2013

 

 

Buigny l'Abbé

 

Blason peint dans la mairie.
(Photo Jacques Dulphy, 2012)

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Eglise Saint Jean-Baptiste

Buigny l'Abbé

Buigny l'Abbé

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