La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason parmi d'autres, associant les chevrons d'or des familles Dey et de Pavée de Villevieille avec les ancres d'or des de Lancry ; une fasce ondée d'argent symbolise la Somme (Proposé par Jacques Dulphy).
La seigneurie se composait de deux fiefs principaux, celui de la Seigneurie et celui de la Mairie, mouvant tous deux du comté de Corbie.
Le seigneur avait le titre et remplissait les fonctions d'échanson auprès de l'abbé de l'abbaye.
En 1079 Enguerrand de Boves associa l'abbé de Corbie à la justice qu'il avait entre autre à Vaux.
Aux 12 et 13ème siècle, il y eut des seigneurs portant le nom comme Obert de Vals en 1168, Gilles et Gauthier de Vaux en 1200.
Une pierre tombale du XIIIème siècle de Mahaut de Vaux fut découverte en 1890 en creusant une fosse au cimetière, cette dalle funéraire est venue enrichir les collections du jardin du musée de Picardie, mais abandonnée aux intempéries, elle est malheureusement aujourd'hui pratiquement illisible.
En 1329 Jehan de Saisseval puis en 1349 messire Havet de l'illustre maison de Soyecourt.
Avant 1360 Renaud Bigant, sergent du roi, receveur des tailles à Amiens.
Sa fille Jehanne Bigant épousa Jacques de Saisseval et lui transmit la seigneurie.
Vers 1372, c'est par achat que le domaine entra dans la famille d'Humières avec André, maître fauconnier du roi.
d'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable
En 1493, Marguerite d'Humières, dame de Vaux, épousa Jehan d'Hallencourt.
En février 1554, Charles d'Hallencourt vend à Jean III de Sacquespée
En 1556, sa veuve Françoise Herlin, tutrice de ses enfants.
Plan du château
En 1566 Alexandre Dey (ou d'Y), écuyer, achète la seigneurie qui consistait en un logis seigneurial et colombier enfermés de fossés et entourés des eaux de la Somme.
Dey (d'Y) : d'azur à trois chevrons d'or
En 1611, son fils Antoine Dey, lieutenant au gouvernement de Corbie.
En 1636, le village fut partiellement détruit par les Espagnols et le château détruit.
La demeure fut reconstruite modestement par Annibal Pavé de Villevieille, brigadier des armées du roi, qui avait été nommé commandant à Corbie et s'y était marié en 1675, acquéreur du fief de Rochefort en 1694, il meurt en 1717 à Vaux .
En 1679, l'héritière fut Marie-Anne Dey, épouse d'Eustache Le Sart, qui fit relief de la terre et de la mairie de Vaux le 30 juin 1679.
Un an plus tard, en 1680, la seigneurie fut adjugée sur saisie réelle à Gabriel de Sachy, seigneur d'Abancourt, il fut évincé peu après par les religieux de Corbie et remboursé, la seigneurie fut revendue à Jean de Lancry, écuyer, seigneur de Sailly-le-Sec.
de Lancry : d'or à trois ancres de sable
En 1683, il revendit à son tour les terres et le domaine pour 2/3 à Gaspart Palyart et l'autre tiers à Antoine Gougier.
Palyart : écartelé, aux 1 et 4, d'azur à trois coqs d'or
aux 2 et 3, d'argent à deux serpenrs de sinople adossés, passés en sautoir et cantonnés de quatre tiercefeuilles du même.
Gougier : de gueules à deux jumelles d'argent et un chevron écoté d'or, brochant sur le tout.
Jean Gougier, son neveu vendit son tiers en 1712 et Jean-François Palyart vendit ses 2/3 en 1721 à François Remond Pavée de Villevieille qui réunit la totalité de la seigneurie.
Pavée de Villevieille : d'azur à trois chevrons d'or
Il avait épousé en 1709 Eléonore de Lancry, il meurt en 1732.
Leur fils Bernard Pavée de Villevieille prit la suite jusqu'à son décès en 1759
Sa mère Eléonore de Lancry fit donation en 1759 à ses 2 filles, Gabrielle-Louise et Françoise-Bathilde, elle meurt en 1761 à Vaux et inhumée dans le choeur de l'église.
Elles se retirèrent par la suite à Corbie après avoir vendu la seigneurie en 1774 à Marie-Philippe- Hubert de La Haye, substitut de l'avocat général au Conseil d'Artois .
d'argent, au chevron de sable chargé de trois merlettes du même
A la Révolution, il dut émigrer en Prusse et à son retour il fut nommé maire de Vaux et conseiller de sa majesté auprès de la Cour royale d'Amiens, il épousa en 1816 Anne-Nicole-Chantal de Paix de Coeur .
Leurs filles : Louise-Chantal de La Haye épousera Alphonse Creton de Limerville en 1839 et Anne-Nicole-Chantal de La Haye épousera en 1845 Hippolyte de Boisbaudry.
Boisbaudry : d'or, à deux pièces de sable chargée de trois besants d'argent et la seconde de deux.
Leur fille, la comtesse de Boisbaudry était toujours propriétaire de l'ancienne maison seigneuriale en 1870.
Gravement endommagé par les bombardements de 1914-1918, le logis a été abattu, il s'élevait sur un terre-plein isolé par une dérivation de la Somme, accessible par un pont et un portail qui gardait, dit-on, des vestiges de défenses
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Eglise Saint Gildard
L'ancienne église située en face du château, où étaient inhumés les anciens seigneurs, fut détruite en 1827 par un terrible incendie qui ravagea le village.
Il fut décidé de la reconstruire près de la place du village, elle fut inaugurée en 1836.
Elle n'a pas été détruite par les bombardements de 1914-18.
Aquarelle d'O.Macqueron en 1877
de nos jours