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Blasons des communes de la Somme.

Contre

Publié le 29 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des de Mareuil et celles des Conty.

Contre

La seigneurie a appartenu au comté de Clermont et à la chatellenie de Conty. 

Il existait au Moyen-Âge un château-fort situé près de l'église, dont l'échevinage d'Amiens donna l'ordre en 1589 de le démanteler, de rompre le pont-levis et d'en combler les fossés.

Passé ensuite à la famille Tiercelin de Brosse.

Contre

Contre

de Conty : d'or au lion de gueules, chargé de trois bandes de vair. 

 

Il appartenait en 1700 à Jean-François de Conty, dont la fille Marie-Yolande, l'apporta en mariage à Alexandre de Mareuil, aïeul du comte Alexandre de Mareuil qui le possédait en 1789.

Contre

de Mareuil : d'azur à la fasce d'or, accompagnée de trois étoiles du même.

Les restes du château ont été démoli vers 1806.

 

Il existe un château moderne

Edifié au milieu du 19ème siècle pour la famille Frenoy.

Il revint successivement à Pierre Frenoy (1888-1954 Contre), époux de Etiennette de Witasse-Thézy (décédée en 1952 à Contre).

Dont Paul Frenoy époux de Monique de Rocquigny du Fayel qui tinrent le domaine de La Chapelle-sous-Poix.

Et Elisabeth Frenoy (1920-1993 Contre) épouse de Christian Van Pradelles de Palmaert (1913-1971 Contre).

Dont Emmanuel Van Pradelles de Palmaert, né en 1953 à Contre, épouse de Yolaine Cottrel, née en 1959, propriétaires actuels du château.

Mme Yolaine de Palmaert est maire de la commune.

Contre 

écartelé d'or et de sable, à la bande de gueules brochant sur le tout.

gouache de Marcel Stiennon 1977

 

Contre Contre

 

Contre

Contre

***

Eglise Saint Cyr et Sainte Julitte

Le clocher est du 14ème siècle, la nef du 16ème.

Contre

en 1867

Contre

Contre

 

Contre

 

Contre

 

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Ablaincourt-Pressoir

Publié le 27 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Montejean et celles des de Blottefière.

Ablaincourt-Pressoir

 

Les communes d'Ablaincourt et de Pressoir, étant contiguës, ont fusionnées en 1966.

 

Un aveu de 1215 mentionne la présence d'un château-fort construit sur une motte féodale à Bleincourt.

Eustache de Bleincourt devait l'hommage féodal à Jean 1er de Nesle.

La gentilhommière qui se situait près de l'église fut vraisemblablement élevée au milieu du 16ème siècle.

La présence des armoiries des Montejean sur le manteau de la cheminée conduit à l'attribuer au dernier représentant de cette famille, Fursy de Montejean : de gueules à la croix d'argent, chargée d'une coquille de sable.

Ablaincourt-Pressoir

 

Ablaincourt-Pressoir

de Montejean : de gueules, à la croix d'argent chargée d'une coquille de sable.

Il épousa Marie de Hauteville en 1542 et mourut en 1554.

Leur fille Marie épousa Nicolas de Blottefière, ils eurent deux enfants : Nicolas de Blottefière qui mourut sans alliance et Antoine de Blottefière, marquis de Plainval et seigneur de Morlancourt, qui n'eut pas davantage de postérité.

Ablaincourt-Pressoir

de Blottefière : d'or, à trois chevrons de sable.

Mis en vente et acquis en 1643 par la famille Mathieu.

En 1720, la seigneurie appartenait à Charles Mathieu, fourrrier des chevau-légers de la Garde.

Et en 1773 aux héritiers de François-Honoré Mathieu d'Ablaincourt, capitaine au Corps Royal de l'artillerie et chevalier de Saint-Louis, dont la veuve Marie-Madeleine d'Origny de Reteuil, habitait Péronne.

L'ultime représentant de cette famille mourut en 1912 dans le château qu'il avait vendu, sous réserve d'usufruit, à Ludovic Gervaize, ancien député, originaire de Lorraine.

Ablaincourt-Pressoir

en 1883 

Il projetait d'agrandir les bâtiments et d'en moderniser les appartements, il venait d'acheter à cet effet un important lot d'éléments mobilier provenant du château de La Chavatte.

La guerre en décida autrement, le château fut anéanti au cours de l'offensive menée en novembre 1915 par l'armée française.

 

                                             Eglise Saint-Aignan

Ablaincourt-Pressoir

ancienne église en 1873

Détruite en 1915 et reconstruite en 1920.

 

Pressoir

Une charte de 1204 mentionne Robert du Pressoir.

En 1528 on trouve Charles du Faÿ, ensuite les de Créquy puis au duc de Chaulnes.

L'église du Pressoir qui avait été reconstruite après guerre,  a été désacralisée en 1976 et vendue à des particuliers, elle est devenue une habitation.

Ablaincourt-Pressoir

ancienne église en 1874

 

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Citernes

Publié le 22 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes de l'abbaye de Saint Valery et celles de la famille d'Aigneville. 

Citerne

Au XVème siècle, Charles d'Aigneville, écuyer, seigneur de Dreuil, Airaines, Rogeant....en est le seigneur avec son épouse Marie de Lannoy, puis leur fille.

dès 1530 jusqu'en 1560, Jeanne d'Aigneville qui épousera Guy de Chanteleu.

Citerne

d'Aigneville : d'argent à l'orle d'azur.

La seigneurie appartiendra ensuite à l'abbaye de Saint-Valery jusqu'à la Révolution.

Citerne

Abbaye de Saint Valery : de France (d'azur semé de fleurs de lys d'or), à la crosse d'abbé d'argent, brochant.

Derrière l'église paroissiale, se dissimule une modeste mais intéressante gentilhommière, ce manoir figure en 1864 comme ancien château de M.Louchet sur un dessin de L.Gillard.

Citerne

L.Gillard 1864

 

Château construit à la sortie du village

Citerne

Citerne

 

Hameau d'Yonville

C'était le siège d'un ancien fief, qui fut à partir du XVIème siècle la propriété des Crignon, bourgeois d'Abbeville.

Citerne

Crinon : de gueules, à un chevron d'argent accompagné de trois sauterelles d'or (armes parlantes et picardes, Crinon signifie grillon)

Au XVIIIème siècle, Marie-Anne Crignon épousa Jean-Baptiste Boullon, docteur en médecine et échevin d'Abbeville en 1745.

A la génération suivante, Marie-Anne Boullon épousa Arsène Baillet de Belloy, ingénieur au Corps Royal des Mines.

Lorsque Louis Gillard le dessina en 1864, le château appartenait à la famille Romanet.

Citerne

Vraisemblablement contemporain de la chapelle voisine, élevée en 1838, le corps de logis est de caractère néoclassique bourgeois de l'époque Louis-Philippe.

Philippe des Forts prendra la succession des Romanet en 1895, à l'occasion de son mariage avec Elisabeth de Vernouillet.

 

 

 

***

Eglise Saint Pierre

Pratiquement reconstruite en 1842, le clocher daté de 1544 a été conservé .

Citerne

En 1860

Citerne

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Pierrepont sur Avre

Publié le 17 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Depuis le 1 janvier 2019, la commune a fusionné avec ses deux voisines de Contoire et d'Hargicourt pour former la nouvelle commune de Trois-Rivières.

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille d'Ailly avec un pont de pierre symbolisant le nom de la commune.

Pierrepont sur Avre

Le premier seigneur connu est Raoul de Vermandois en 1150.

Après sa mort en 1152, son fils et ses deux filles possédèrent le domaine, l'un deux vendit la terre en 1183 à Simon Despréaux, sire de Raineval.

Pierrepont sur Avre

Sires de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent

Puis au 13ème siècle à Jean Despréaux

 Sa fille en épousant Baudouin d'Ailly au début du 15ème siècle, fit passer la seigneurie dans la maison des Vidames d'Amiens.

Pierrepont sur Avre

d'Ailly : de gueules, à deux branches d'alisier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent.

Il y avait un château-fort établi au confluent des rivières d'Avre et des Trois-Doms, autour duquel se trouvaient des fossés profonds et remplis d'eau, il n'existe plus.

En 1484, Jean d'Ailly, son petit-fils, vendit à Charles de Gaucourt.

Pierrepont sur Avre

de Gaucourt : d'hermine à deux bars adossés de gueules.

Nous la retrouvons en 1503, dans les mains de Waleran d'Ongnies.

Puis en 1507 dans celles d'Antoine de Mailly .

Pierrepont sur Avre

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

En 1567, le cardinal de Créquy et en 1577, Charles de Créquy, prince de Poix.

Ce dernier vendit en 1586 à Nicolas de Hangest, seigneur de Malpart.

Pierrepont sur Avre

d'argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or

Beaucoup plus tard, la seigneurie appartint à François-Marie d'Hautefort puis à son neveu, Emmanuel, marquis d'Hautefort.

Pierrepont sur Avre

d'Hautefort : d'or à trois forces de sable, posées en pal 2 et 1.

Enfin en 1771, à Louis-François-Gabriel, comte de Clermont-Thoury qui fut le dernier seigneur.

Pierrepont sur Avre

de Clermont-Thoury : de gueules, à deux clés d'argent, posées en sautoir

A la fin de la Première Guerre, le village est considéré comme détruit. 

                                                                 ***

                                      Eglise de l'Assomption de la Sainte-Vierge

Reconstruite de 1850 à 1859, elle subit d'importants dommages lors de la Première Guerre et sera restaurée après. 

Pierrepont sur AvrePierrepont sur Avre

EN 1909

 

 

Pierrepont sur Avre

Endommagée en 1918

 

                                                                     *

                                                 Chapelle Saint Riquier

Annexe de Pierrepont, renfermait un couvent des Cordeliers  dont la fondation en 1479 est due à Jean III de Mailly, dont plusieurs membres de cette famille y furent inhumés.

Une plaque mortuaire du comte de Mailly a été retriuvée dans les décombres et restaurée

La chapelle de Saint Riquier est le seul témoin avec les restes des murs et le portail.

La chapelle actuelle a été reconstruite en 1930 par la famille Branche, après avoir été détruite en 1918, une crypte comporte les cercueils de la famille Branche, propriétaire depuis le 19ème siècle.

Pierrepont sur AvrePierrepont sur Avre

Pierrepont sur Avre

Pierrepont sur Avre

 

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Allery

Publié le 16 Novembre 2020 par remus80

Allery

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De sable à trois flanchis d'or accolés, posés et rangés en bande.

*

"Allery s'est inspirée du blason de la famille Du Hamel, qui fut seigneur du lieu, depuis 1460 avec Renault du Hamel dit Le Carpentier, écuyer, jusqu'à François du Hamel, seigneur en 1585, un des cent gentilhommes de la maison du roi (source : Belleval, Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, 1870). La famille Du Hamel portait : d'argent à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or posés dans le sens de la bande. Cette famille était originaire du village du Hamel, près de Corbie (80), où elle apparaît en 1202. La commune d'Allery porte (depuis 2011 ?) : de sable à trois flanchis d'or, rangés en bande et posés dans le sens de la bande.
A noter que l'actuelle commune du Hamel (80) a adapté, elle aussi, les armes de la famille du Hamel : elle en a conservé l'argent du champ et a remplacé les flanchis par des croisettes, posées à plomb.
La maison du Hamel avait pour supports et cimier trois cigognes.

Allery

 

Les Du Hamel étaient châtelains de Bulles, seigneurs d'Allery, d'Aubigny, de Rancières, de saint-Rémy-en-Bouzemont, marquis de Bourseville, comte du Hamel-Saint-Rémy et du Hamel en Picardie, comte ou vicomte de nombreux autres lieux tant en Picardie qu'en Guyenne. (Voir aussi : Le Hamel, 80). (Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France. Publiées par M. Lainé, tome IV. 1834.)." (Jacques Dulphy)

*

Au 14ème siècle, Le seigneur est Jean de Belleperche, chevalier.

En 1420 Agnès d'Allery, dame d'Herbeaupré

En 1460 Renaut du Hamel dit Le Carpentier

Allery

En 1503 Mathieu du Hamel puis en 1520 Jeanne du Hamel qui légua, en 1540, à son cousin Lyonel du Hamel, époux de Françoise d'Occoches, il meurt en 1543.

Allery

d'Occoches : d'argent, fascé de gueules, sommé de trois coqs de sable, crêtés, couronnés, becqués et membrés de gueules.

En 1545, leur fils Charles du Hamel, écuyer, protonotaire du Saint-Siège, chanoine de St Wulfran d'Abbeville. 

Les du Hamel tiennent la seigneurie jusqu'en 1600 quand Jeanne du Hamel épousa Charles Le Fort, seigneur de Fermembrun.

Allery

Le Fort : d'argent, au croissant de gueules accosté de trois merlettes de sable

Cette famille tiendra la seigneurie jusqu'en 1668, Antoinette Le Fort épousant François Le Roy, seigneur de Valanglart et de Moyenneville.

AlleryAllery

 

Le Roy de Valanglart : Tiercé en fasce : au 1er, d'or au lion léopardé de gueules.

AU 2°, de sinople plain

Au 3°, d'hermine plain 

En 1696, Claude Le Roy de Valanglart qui épousa Marie-Anne de Trudaine .

Allery

de Trudaine : d'or à trois daims de sable (armes parlantes)

En 1734, Claude-François Le Roy épousa Marie-Françoise-Charlotte Van der Noot.

Puis en 1768 jusqu'en 1789 François-Léonard Le Roy de Valanglart, il épousa en 1770 Françoise-Marie de Fougières, il meurt en 1794.

Il a existé un château-fortifié dont il ne reste aucune trace.

A la Révolution, il restait un pigeonnier dont les paysans s'acharnèrent sur lui.

    ***

        Eglise de la Trinité

Allery

Construite au 12ème siècle, remaniée au 16ème.

Allery

Fonts baptismaux armorié du 16ème siècle, donnés par Lyonel du Hamel et Françoise d'Occoches.

 Allery

Mise au tombeau en pierre polychrome du 16ème siècle

Allery

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Courtemanche

Publié le 14 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille de Saint Fussien avec une divise ondée symbolisant la rivière des Trois Doms.

Courtemanche

 

En 1220 vivait Enguerrand de Courtemanche.

En 1290 Gilles de Compiègne s'intitule Sire de Courtemanche

En 1358 le seigneur est Jean de Clermont.

Courtemanche

de Clermont : de gueules à deux bars d'or, l'écu semé de trèfles du même, un lambel d'argent à trois pendants posé en chef et brochant sur le tout.

Il existait alors un château-fort avec tours, pont-levis et fossés remplis d'eau.

Il n'en reste plus que la butte sur laquelle il était élevé, l'emplacement s'appelle encore " le château".

Pendant la révolte de la Jacquerie, le château fut assiégé et brûlé.

En 1567, Nicolas d'Aumale en est le seigneur, le château est rebâti.

Courtemanche

d'Aumale : d'argent à la bande de gueules, chargée de trois besants d'or.

Il fut occupé par les troupes royalistes pendant la Ligue, le gouverneur de Montdidier ordonna le démantèlement de ses fortifications en 1591.

Mme de Saint-Romain, dame de Courtemanche, résista, mais quelques temps plus tard les défenses furent abattues, le château perdit de son importance et ce qui en restait disparu tout à fait durant la guerre de Trente ans, les Espagnols incendièrent le château.

La seigneurie appartient au 18ème siècle à M. Charles-Antoine de Saint Fussien, il sera le dernier seigneur, bienfaiteur de la commune, une plaque de marbre encastrée dans la mairie en rappelle le souvenir .

 

Courtemanche

 

 

de Saint-Fussien: de gueules, à trois coupes d'or, accompagnées de trois trèfles du même.

* Le village fut en partie détruit pendant la Première Guerre.

Le Forestel

Possession de Jean de Dineure, chevalier, par son épouse Isabelle de Jumelles (Jumel) en 1414.

En 1428 Jean du Maisniel, maïeur de Montdidier, en devient l'acquéreur.

Possession des Cailleu à partir de 1481.

Puis acquise vers 1580 par Antoine de Bellejamme, protestant, la terre fut saisie et adjugée en 1607 à Pierre du Four, receveur à la Chambre des comptes de Paris, elle demeura dans sa descendance jusqu'en 1719, date de sa vente à Charlotte Maillard.

Elle l'apporta en dot à Antoine de Saint-Fussien, il laissa un fils Charles-Antoine qui vendit l'ancien manoir et la terre au début du 19ème siècle à Félix Cauvel de Beauvillé. 

Remanié, restauré et consolidé à plusieurs reprises, notamment après le passage des Espagnols.

En 1653, le manoir consistait en un corps de bâtiment en pierre, élevé de deux niveaux, une grande arcade en tiers-point ouvrait sur le passage charretier qui conduisait à la cour, au pied d'une sorte de châtelet découronné, le gros oeuvre remontait sans nul doute au 14ème siècle, sinon au 13ème.

Courtemanche

Epargnée par les destructions de 1914-1918, la chapelle se situe dans la cour d'une ferme, près de la route de Moreuil. C'est un intéressant édifice voûté sur croisée d'ogives.

Courtemanche

 

*

Eglise Saint Pierre

L'ancienne était en pierres blanches, une plaque à l'intérieur  : Pierre de Sainneville, bourgeois de Montdidier a fondé cette église e, mémoire de son fils Pierre de Sainneville qui perdit la vie au service du Roi.

Courtemanche

en 1876

Très endommagée pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite en briques dans l'entre-deux-guerres.

Courtemanche

photo Claude Deroletz

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Ayencourt

Publié le 11 Novembre 2020 par remus80

Egalement nommée localement Ayencourt-le-Monchel.

 

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason empruntant aux armes du chapitre Notre-Dame de la Cathédrale de Paris, deux fleurs de lis plus un lis blanc monté en sceptre marial.

Ayencourt

 

La seigneurie relevait de la salle du Roi à Montdidier.

Mathieu de Séchelles (apparenté aux Soyecourt) était seigneur en 1367.

Ayencourt

de Séchelles : d'argent, fretté de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.

Il y avait une tour carrée pour la demeure du seigneur et un château-fort avec fossés sur 12 journaux de terre, servant à la défense de Montdidier, il ne rendait plus service quand la ville de Montdidier fut rattachées au royaume de France, il fut probablement démantelé Par Louis XI ou Richelieu....aucun document ne mentionne l'endroit où il était situé !

Ayencourt

de Hangest : d'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'or.

Jean de Hangest, seigneur de Heuqueville, vendit la terre et seigneurie au commencement du 15ème siècle au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris qui en obtint des lettres d'amortissement du Roi Charles VI en 1406.

Ayencourt

armes du chapitre N-D de Paris

Au 18ème siècle, le chapitre fit édifier un manoir près de la rivière des Trois Doms, c'était une petite construction en briques fort élégante, il était habité par un "fermier" qui régissait les terres, percevait les impôts et rendait la justice.

Le chapitre conserva la seigneurie jusqu'à la Révolution.

Appréhendé comme bien national et mis aux enchères, il échut à Jean Dupuy, écuyer, demeurant à Domfront.

Il légua à sa fille Denise, veuve de Louis-François Luglien Aubert de Montoviller, sous-préfet de Montdidier, par testament en 1828.

En 1861, Mme de Montoviller et Mme Marie-Françoise-Clémentine Ermance de Montoviller, douairière veuve de Louis-Jean-Estève Comte Puget, vendirent moyennant le prix de 30.000 fr or à Charles-Louis-Ulric, comte de Rune, propriétaire du château de Warsy, et Marie-Antoinette du Bourg de Bozas, son épouse.

Ayencourt

de Rune : d'argent, au sautoir d'azur cantonné de quatre aiglettes au vol abaissé, de gueules.

Ils firent restaurer le château, agrandir les bâtiments et aménagèrent un beau parc.

Ayencourt

Le comte de Rune étant décédé en 1874, sa veuve vendit le château et les terres à Alfred-Etienne Deflers, entrepreneur à Paris, au prix de 50.000 fr or.

Mis en vente, il fit acquis en 1898 par Mme Gabrielle Schwartz, épouse de Louis-Lucien Klotz, conseiller général du canton de Rosières en Santerre.

Le château connut alors des heures fastes, M.Klotz étant un personnage très en vue de la IIIème République, il y recevait de nombreuses personnalités de la politique jusqu'à la guerre de 1914.

Il fut député de l'arrondissement de Montdidier, maire de la commune, président du Conseil Général de la Somme, il entra dans de nombreux ministères, comme ministre des finances du cabinet Briand depuis 1910, du cabinet Poincaré, ministre de l'intérieur du cabinet Barthou en 1913, ministre des finances du cabinet Clémenceau en 1917 jusqu'en 1919.

Son épouse était d'une bonté proverbiale envers les malheureux et déshérités.

Le 11 août 1918, M.Klotz ayant déjeuné aves Georges Clémenceau dans les ruines de Montdidier libéré la veille, reçu le président à son château, en partie démoli par le bombardement d'artillerie.

Ayencourt

Ayencourt

M.Klotz et Clémenceau

Il entreprit la restauration du château après la guerre, malheureusement un architecte fou ou inconscient, allait mutiler l'ordonnance de la belle façade donnant sur la cour d'honneur.

La restauration fut interrompue par le décès de M.Klotz qui après des déboires  mis fin à ses jours en 1930.

Mme Klotz fera don à la commune de terrains pour édifier la Mairie-Ecole et pour installer le nouveau cimetière.

                                                      *

Le Monchel était le chef-lieu de la seigneurie des Petites Tournelles, qui était tenue du fief des Grandes Tournelles à Montdidier.

René de La Tournelle en était le seigneur en 1383.

Thibault de Mailly, par donation de Marie de Hangard en 1581.

La famille de Mailly-Nesle jusqu'au milieu du 17ème siècle.

                                                       *

                                           Eglise Saint-Martin

L'ancienne église était située dans le cimetière jouxtant le château, construite en pierres et pouvait être du début du 16ème siècle.

Ayencourt

en 1875

Le bénitier portait la date de 1652.

Ayencourt

Bombardée pendant la Première Guerre, elle fut démolie.

Ayencourt

Ayencourt

Dès que le village se fut relevé de ses ruines, on reconstruisit l'église au pied de la colline du Monchel.

Ayencourt

Photo : APictche

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Woirel

Publié le 8 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les  familles représentatives : de Domqueur, Tillette et de Buissy.

Woirel

  

La seigneurie consistait en 1380 en un manoir avec fossé, 100 journaux de terres et 32 de bois.

Elle était tenue d'Hallencourt, Gauthier de Vacogne (Wascogne) en était seigneur en 1310.

Woirel

Denis du Mont, écuyer, en 1337, il en donna aveu en 1348.

Vinrent ensuite Charles d'Occoches (1580-1600), Antoine, son fils, l'échangea en 1610 avec Claude de Domqueur.

Woirel

d'Occoches : d'argent, à la fasce de gueules surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules

Ses descendants André mort en 1720 et Pierre de Domqueur mort en 1754 conservèrent cette seigneurie jusqu'à cette époque.

Woirel

Domqueur : d'or au chevron de gueules

Passa ensuite à Nicolas Tillette de Belleville de 1754 à 1771 et à Marie-Thérèse Tillette, demoiselle de Woirel, décédée sans alliance en 1772.

Woirel

Armorial de Waignart, bibliothèque d'Abbeville , merci à J.Dulphy

Tillette : d'azur au chevron d'or,au chef d'or chargé d'un lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules.

La maison seigneuriale qui existait en 1703 dut être reconstruite au mieu du 18ème siècle.

La seigneurie passa à Pierre-Joseph de Buissy à la fin du 18ème siècle, il en fut le dernier seigneur.

Woirel

de Buissy : d'argent à la fasce de gueules, chargée de trois fermaux d'or.

Son fils Clause-Joseph l'habita jusqu'en 1869, elle revint à Pauline de Buissy, qui avait épousé en 1841 Gustave du Passage.

Le château consistait en un corps d'habitation modeste, sans caractère très défini, vers 1880 Louis du Passage le fit encadrer d'étroits pavillons.

WoirelWoirel

 

Gravement endommagé pendant La Seconde Guerre, en 1940, par 2 bombes délestées par des aviateurs anglais lors du bombardement d'Abbeville, il fut longtemps laissé à l'abandon avant que Louis-Robert du Passage ( mort en 1959) ne le fasse remplacer par une demeure moderne.

Woirel

du Passage : de sable à trois fasces ondées d'or.

Woirel

de nos jours

L'ancienne chapelle du château construite en 1867 fut également détruite par les bombes .

Woirel

1876 esquisse de L.Gillard

Woirel

                                                                         *

Avant 1866-1867, date de construction de l'ancienne chapelle du château, Woirel n'avait pas d'église et dépendait de la paroisse de Wiry-au-Mont.

Pour remplacer la chapelle détruite, la famille du Passage fit construire dans les années 1950 la chapelle Saint-Nicolas.

Woirel

photo : Mireille Grumberg

 

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Heucourt-Croquoison

Publié le 4 Novembre 2020 par remus80

Heucourt-Croquoison

 

http://armorialdefrance.fr/

D'argent au franc-canton de gueules.

 

Les communes d'Heucourt et de Croquoison fusionnent en 1840.

 

La commune a relevé les armes de la famille De Croquoison. Historien et généalogiste, René de Belleval a noté les premiers du nom en les personnes d'Evrard de Croquoison, chevalier, sénéchal de Brétizel, vivant en 1314, puis de Wautier de Croquoison, écuyer, vivant à Bernaville en 1339.
Le village de Croquoison avait pour seigneurs, en 1380 et 1420, deux Jean de Croquoison, père et fils et tous deux chevaliers. Ce furent en tout cas les derniers possesseurs de la terre du nom, qui passa après eux à la famille De Mauvoisin. Les De Croquoison s'établirent définivement à Amiens à la fin du XVIe siècle.
"Les armes des Croquoison, enregistrées dans un armorial de 1397, étaient d'argent au franc quartier de gueules" précise Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, tome II, 1864).
Nicolas de Croquoison, seigneur de La Cour des Fiefs, à Flixecourt, fut maïeur d'Amiens en 1568 et 1572. Cette branche des De Croquoison "de La Cour des Fiefs", qui avait fait bâtir un château à Flixecourt à la fin du XVIIIe siècle, était encore présente à Flixecourt au début du XIXe siècle.
(Jacques Dulphy)

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On attribue la construction du manoir à Jean de Mauvoisin et Jeanne de Blottefière, son épouse, cités en 1468.

Heucourt-Croquoison

d'or à deux fasces de gueules

Viennent ensuite Josse en 1499, Jean en 1529 et Charles de Mauvoisin en 1557.

Puis Robert de Saint-Delis, seigneur d'Heucourt et gouverneur huguenot d'Abbeville, massacré en 1562.

Heucourt-Croquoison

Saint-Delis : de sinople à l'épervier d'argent, besqué et membré de gueules, tenant dans ses serres une perdrix d'or.

Antoine de Saint-Souplis acquiert le domaine vers 1590, seigneur de Wattlebery, maïeur d'Abbeville.

Heucourt-Croquoison

Saint-Souplis : de gueules à la bande d'hermine

Ses descendants doivent habiter le manoir jusqu'à André de Saint-Souplis, dernier du nom, qui s'en défait en 1714. 

L'acquéreur est Jean Le Vasseur d'Intraville, seigneur de Courtieu, qui y meurt sans postérite en 1744.

A sa soeur, veuve de Jean Macquerez, succède sa petite nièce Marie-Marthe Soyer d'Intraville, qui contracte successivement 3 alliances : en 1756, elle épouse Constantin Bayard, vicomte de Thérouanne, qui meurt l'année suivante à Croquoison; en 1760, elle se remarie avec Louis-Marie de Fontaines dit le comte de Fontaines, qui descend des Mauvoisin, toud deux doivent faire entreprendre la modernisation du manoir, où nait leur fille en 1762 qui meurt peu après, suivie par son père l'année suivante.

Heucourt-Croquoison

ancienne entrée du château

En 3ème noces, Marie-Marthe épouse Jean-Henri d' Ippre (Dippre), seigneur de Monchy-sur-Eu, ancien capitaine d'infanterie, ils habitent le manoir où naissent et meurent leur deux filles, elle continue à y habiter après la mort de son mari,guillotiné en 1793. 

Heucourt-Croquoison

d'Ippre : de gueules à trois lions d'or, accompagnés d'une orle de huit fleurs de lis du même.

Heucourt-Croquoison

Mis en vente après sa mort en 1800, le domaine est démantelé.

Acquis par Mmes de Carbonnel et d'Hautefeuille.

Puis par M.Cosserat et par Adrien Robert, négociant à Amiens, le manoir est finalement revendu en 1817 à Pierre-François Soulas, qui y meurt en 1853.

Passé ensuite à M.Daulé de Saint-Quentin.

Il appartient aujourd'hui à M.Jacques Louchard, auteur-compositeur.

Heucourt-Croquoison

photo APictche

Eglise Saint Firmin

Construite au 15ème et 16ème siècle en pans de bois et torchis.

La façade a été modifiée au 19ème siècle.

Heucourt-Croquoison

en 1870 aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

Heucourt-Croquoison

 

Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

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Heucourt

Le château a été construit dans un style Renaissance au milieu du 19ème siècle, première idée en 1851 et habité en 1865), par la famille Danzel d'Aumont qui l'a toujours habité.

Heucourt-Croquoison

Danzel d'Aumont : de gueules au lion d'or

Actuellement Willem Dilven et sa femme Hélène Nijhoff en sont les habitants.

 

Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

 

Photos de JN.Marchiset-Héraut

 

 

Eglise Saint Martin 

se dresse au bord du plateau, surplombant le village, celui-ci fut incendié et détruit en 172 par les troupes de Charles le Téméraire, il a été reconstruit dans la vallée, en contrebas de l'église.

Heucourt-Croquoison

en 1864 (esquisse L.Gillard)

Heucourt-Croquoison

Heucourt-Croquoison

 

 

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Vaux sur Somme

Publié le 1 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason parmi d'autres, associant les chevrons d'or des familles Dey et de Pavée de Villevieille avec les ancres d'or des de Lancry ; une fasce ondée d'argent symbolise la Somme (Proposé par Jacques Dulphy).

 

Vaux sur Somme 

                                                      

La seigneurie se composait de deux fiefs principaux, celui de la Seigneurie et celui de la Mairie, mouvant tous deux du comté de Corbie.

Le seigneur avait le titre et remplissait les fonctions d'échanson auprès de l'abbé de l'abbaye.

En 1079 Enguerrand de Boves associa l'abbé de Corbie à la justice qu'il avait entre autre à Vaux.

Aux 12 et 13ème siècle, il y eut des seigneurs portant le nom comme Obert de Vals en 1168, Gilles et Gauthier de Vaux en 1200.

Une pierre tombale du XIIIème siècle de Mahaut de Vaux fut découverte en 1890 en creusant une fosse au cimetière, cette dalle funéraire est venue enrichir les collections du jardin du musée de Picardie, mais abandonnée aux intempéries, elle est malheureusement aujourd'hui pratiquement illisible.

Vaux sur Somme

En 1329 Jehan de Saisseval puis en 1349 messire Havet de l'illustre maison de Soyecourt.

Avant 1360 Renaud Bigant, sergent du roi, receveur des tailles à Amiens.

Sa fille Jehanne Bigant épousa Jacques de Saisseval  et lui transmit la seigneurie.

Vers 1372, c'est par achat que le domaine entra dans la famille d'Humières avec André, maître fauconnier du roi.

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d'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable

En 1493, Marguerite d'Humières, dame de Vaux, épousa Jehan d'Hallencourt.

En février 1554, Charles d'Hallencourt vend à Jean III de Sacquespée

En 1556, sa veuve Françoise Herlin, tutrice de ses enfants.

Vaux sur Somme

Vaux sur Somme

Plan du château

En 1566 Alexandre Dey (ou d'Y), écuyer, achète la seigneurie qui consistait en un logis seigneurial et colombier enfermés de fossés et entourés des eaux de la Somme.

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Dey (d'Y) : d'azur à trois chevrons d'or

En 1611, son fils Antoine Dey, lieutenant au gouvernement de Corbie.

En 1636, le village fut partiellement détruit par les Espagnols et le château détruit.

La demeure fut reconstruite modestement par Annibal Pavé de Villevieille, brigadier des armées du roi, qui avait été nommé commandant à Corbie et s'y était marié en 1675, acquéreur du fief de Rochefort en 1694, il meurt en 1717 à Vaux .

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En 1679, l'héritière fut Marie-Anne Dey, épouse d'Eustache Le Sart, qui fit relief de la terre et de la mairie de Vaux le 30 juin 1679.

Un an plus tard, en 1680, la seigneurie fut adjugée sur saisie réelle à Gabriel de Sachy, seigneur d'Abancourt, il fut évincé peu après par les religieux de Corbie et remboursé, la seigneurie fut revendue  à Jean de Lancry, écuyer, seigneur de Sailly-le-Sec.

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de Lancry : d'or à trois ancres de sable

En 1683, il revendit à son tour les terres et le domaine pour 2/3 à Gaspart Palyart et l'autre tiers à Antoine Gougier.

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Palyart : écartelé, aux 1 et 4, d'azur à trois coqs d'or

aux 2 et 3, d'argent à deux serpenrs de sinople adossés, passés en sautoir et cantonnés de quatre tiercefeuilles du même.

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Gougier : de gueules à deux jumelles d'argent et un chevron écoté d'or, brochant sur le tout.

Jean Gougier, son neveu vendit son tiers en 1712 et Jean-François Palyart vendit ses 2/3 en 1721 à François Remond Pavée de Villevieille qui réunit la totalité de la seigneurie.

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Pavée de Villevieille : d'azur à trois chevrons d'or

Il avait épousé en 1709 Eléonore de Lancry, il meurt en 1732.

Leur fils Bernard Pavée de Villevieille prit la suite jusqu'à son décès en 1759

Sa mère Eléonore de Lancry fit donation en 1759 à ses 2 filles, Gabrielle-Louise et Françoise-Bathilde, elle meurt en 1761 à Vaux et inhumée dans le choeur de l'église.

Elles se retirèrent par la suite à Corbie après avoir vendu la seigneurie en 1774 à Marie-Philippe- Hubert de La Haye, substitut de l'avocat général au Conseil d'Artois .

Vaux sur Somme

d'argent, au chevron de sable chargé de trois merlettes du même

A la Révolution, il dut émigrer en Prusse et à son retour il fut nommé maire de Vaux et conseiller de sa majesté auprès de la Cour royale d'Amiens, il épousa en 1816 Anne-Nicole-Chantal de Paix de Coeur .

Leurs filles : Louise-Chantal de La Haye épousera Alphonse Creton de Limerville en 1839 et Anne-Nicole-Chantal de La Haye épousera en 1845 Hippolyte de Boisbaudry.

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Boisbaudry : d'or, à deux pièces de sable chargée de trois besants d'argent et la seconde de deux.

Leur fille, la comtesse de Boisbaudry était toujours propriétaire de l'ancienne maison seigneuriale en 1870.

Gravement endommagé par les bombardements de 1914-1918, le logis a été abattu, il s'élevait sur un terre-plein isolé par une dérivation de la Somme, accessible par un pont et un portail qui gardait, dit-on, des vestiges de défenses

Vaux sur Somme

 

 

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Eglise Saint Gildard

L'ancienne église située en face du château, où étaient inhumés les anciens seigneurs,  fut détruite en 1827 par un terrible incendie qui ravagea le village.

Il fut décidé de la reconstruire près de la place du village, elle fut inaugurée en 1836.

Elle n'a pas été détruite par les bombardements de 1914-18.

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Aquarelle d'O.Macqueron en 1877

Vaux sur Somme

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de nos jours

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