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Blasons des communes de la Somme.

Balâtre

Publié le 20 Juillet 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Aumale, brisées d'une barre de sinople symbolisant l'ancienne voie romaine de Beauvais à Bavay qui traversait le village, les gerbes de blé symbolisant les activités agricoles et l'importante production céréalière.

Balâtre

 

Blanche de Paillart, dame de Balâtre, épouse de Philippe du Hamel,transmet la seigneurie à sa soeur Catherine de Paillart qui épouse en 1581 Gabriel d'Aumale.

Balâtre

d'Aumale : d'argent à une bande de gueules, chargée de trois besants d'or.

Puis leur fils Philippe d'Aumale, comte du Mont-Notre-Dame, marié en 1620 à Marie de La Fons, il meurt en 1632.

En 1632 Antoine d'Aumale, écuyer, seigneur de Folies et Buny qui fait relief de sa terre de Balâtre aux officiers du marquisat de Nesle, il meurt en 1658.

Son frère Claude prend la succession, il avait épousé Madeleine du Clausel.

En 1730, le comte d'Aumale parait en qualité de seigneur.

En 1732 appartient au marquis d'Hautefort.

Balâtre

d'Hautefort : d'or, à trois forces de sable.

*

Eglise Saint-Hilaire

Balâtre

en 1875 

L'ancienne était une construction de style classique en briques et pierres, à une seule nef sans collatéraux.

Le portail du XVIIème siècle, orné de pilastres, surmonté d'un fronton triangulaire.

Détruite pendant la Première Guerre mondiale

Balâtre

Reconstruite en 1922

Balâtre

 

 

 

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Beuvraignes

Publié le 19 Juillet 2022 par remus80

Beuvraignes

 

http://armorialdefrance.fr/

D'azur au chevron brisé d'argent accompagné en chef de deux épis de seigle, tigés et feuillés d'or et en pointe d'une tête de bélier arrachée d'argent et accornée d'or; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules.

Création Jacques Dulphy.
Adopté en mai 2012.

 

S'il y a eu une famille De Beuvraignes aux XIIe et XIIIe siècles, aucun sceau n'en a été conservé et les armes ont été oubliées.
La seigneurie principale était tenue, du XIVe siècle à 1789, par l'abbaye Saint-Eloi de Noyon, qui portait de France ancien. Mais plusieurs fiefs secondaires apparaissent dans l'histoire du village, tenues par plusieurs familles notables. A la veille de la Révolution, on rencontre notamment les familles De Seiglières (d'azur à trois épis de seigle d'or [feuillés du même, armes parlantes] dont les membres étaient dits seigneurs de Beuvraignes, de 1662 à 1789) et Leurye du Proy, seigneurs du fief restreint du Proy, du 15e au 18e siècle, qui portaient "d'azur au chevron brisé d'argent accompagné en pointe d'un bélier du même; au chef cousu de gueules à trois roses d'argent".
La commune a conservé les épis des de Seiglières; chez les Leurye du Proy elle a pris le chevron brisé, les trois roses en chef (dont les couleurs ont été inversées), et le bélier dont elle n'a conservé que la tête.


(Jacques Dulphy)

*

Les premiers seigneurs portaient le nom comme Albéric de Beuvraignes, chevalier, dont le nom figure sur une charte de 1187 concernant l'abbaye d'Ourscamp et divers actes de 1190 et 1236.

En 1514, Guillaume du Plessis, seigneur de Liancourt et du fief de "Beuverines-en-Picardie", par partage avec ses frères.

En 1524, Aubert du Plessier, seigneur de Certemont à Roisel, fait don à son fils aîné, à l'occasion de son mariage, à condition d'abandonner à ses soeurs, le jour de sa mort, les droits et terres de Beuvraignes et Hainvillers.

En 1580, Françoise de Soyecourt devenue héritière, apporta en dot la terre  et seigneurie à Ponthus de Belleforière, gouverneur de Corbie.

En 1633, Maximillien de Belleforière succède à son père.

Son fils et successeur Charles-Maximilien-Antoine de Belleforière, meurt en 1679.

Beuvraignes

de Belleforière : de sable semé de fleurs de lis d'or.

Puis dans la maison de Seiglières par le mariage de  Marie-Renée de Belleforière de Soyecourt avec Timoléon-Albert de Seiglières en 1662.

Beuvraignes

de Seiglières : d'azur à trois épis de seigle.

 

* Le fief du Proy

Qui donna son nom à la famille de Leurye du Proy.

L'ancienne église renfermait les tombes de la famille.

Le dernier des Leurye est mort à Metz en 1772, il était marié à Anne Dauburtin, de becquigny.

Beuvraignes

Leurye du Proy : de gueules à un chevron brisé d'argent, à un bélier du même en pointe, au chef d'azur chargé de trois roses d'argent.

*

La Première Guerre mondiale est, pour Beuvraignes, un véritable cataclysme .

À la fin de la guerre, le village est totalement détruit, et la commune est classée en zone rouge et ne devait pas être reconstruite. Mais, en 1919, les premiers habitants revinrent et les autorités décident néanmoins la reconstruction.

La commune de Beuvraignes est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 octobre 1920.

Eglise Saint Martin

Beuvraignes

aquarelle d'O.Macqueron  (Pegase, portail des patrimoines d'Abbeville)

L'ancienne église datait du XVIème siècle, on pouvait voir sur sa façade le millésime de 1535.

Le clocher fut élevé en 1665.

Beuvraignes

Avant 1914

Détruite en 1917.

Beuvraignes

Elle fut reconstruite en 1930.

Beuvraignes

photo Claude Deroletz

*

Bois des Loges

  • Le Bois des Loges, où se trouvait, jusqu'à la Première Guerre mondiale une propriété édifiée au xixe siècle par la famille Langlois de Septenville, avec une chapelle particulière. Propriété en dernier lieu de la marquise de Belleval, née Septenville, puis de son fils, cette demeure et sa chapelle furent détruits par les combats de la Première Guerre mondiale.
  • Beuvraignes

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Sourdon

Publié le 7 Juillet 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille Pingré et deux têtes de buffles des de Morgan.

 

Sourdon

 

 

 

Les premiers seigneurs en portaient le nom, Pierre de Sourdon est cité en 1198.

Plus tard au XIIIème siècle la seigneurie est vendue par décret à Raoul des Préaux, seigneur de Raineval.

A la mort d'Ade de Raineval au XVème siècle, sa fille Agnès de Créquy-Heilly hérita de ses biens et les légua à son plus proche héritier Jean d'Ailly qui aliéna Sourdon vers 1470; la seigneurie passa alors dans la maison de Roye.

Sourdon

de Roye : de gueules à la bande d'argent.

Charles de Roye, comte de Roucy, épousa en 1528 Madeleine de Mailly et laissa ses biens à Eléonore de Roye, mariée en 1550 à Louis de Bourbon, prince de Condé.

Leur petit-fils Henry de Bourbon vendit ses terres de Picardie au début du XVIIème siècle.

La seigneurie dut être érigée en baronnie en faveur de Louis-Henry de Mailly, seigneur de l'Espine, gentilhomme de la Chambre du Roi qui mourut en 1657.

Sourdon

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

 

Décretée dans les dernières années du siècle sur Louis de Mailly, elle fut acquise par Louis Pingré, moyennant 42.000 livres, conseiller au bailliage, maire d'Amiens de 1723 à 1725, il avait épousé en 1705 Catherine Morgan.

Sourdon

Pingré : d'argent, au pin arraché de sinople, fruité d'or, surmonté d'une grive de sable.

de Morgan ci-dessous

Sourdon

Nul doute qu'il faille lui attribuer la construction du château dont la date de 1718, gravée dans la cave, paraît tout à fait plausible.

Sourdon

Sa fille unique Catherine-Elisabeth Pingré de Sourdon épousa en 1725 son cousin Pantaléon Pingré, qui habitait Fricamps.

Héritière du domaine en 1760, elle était veuve en 1779, et mourut à la veille de la Révolution, léguant ses biens à M.Dumesnil de Frémontiers, qui vendit la terre à son voisin, le duc de Mailly, qui en 1790, rétrocéda le château à son receveur Pierre-Guillaume Lange de Baujour.

Sourdon

En 1788, l'école de Sourdon fut dotée d'une rente annuelle de 59 livres par Elisabeth Pingré de Sourdon, pour l'éducation des enfants des habitants indigents.

De Lange de Baujour, devenu en l'an II, juge au tribunal du district de Montdidier, s'efforça de le louer sous le Directoire, finalement mis en vente par son fils, il fut acquis par les frères Louis et Edouard Caron qui firent monter un mur de séparation de façon à créer deux logements indépendants.

Vendue par ajudication en 1885, la partie sud fut acquise par Achille Normand.

Mise en vente dix ans plus tard, la moitié nord devint la propriété de Marius Guggemos, ingénieur aux Chemins de fer du Nord, dont la famille la conserva jusqu'en 1974.

M.Pierre Normand put alors la racheter et rendre à l'édifice l'unité qu'il avait perdue depuis plus d'un siècle.

Sourdon

 

                                                         *

                                           Eglise Saint Firmin

Sourdon

en 1876, aquarelle d'O.Macqueron (Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale)

 

Datée du XVème siècle, sous le clocher on pouvait voir les armoiries peintes de la famille  Pingré.

Reconstruite en néo-gothique au XIXème.

Endommagée en 1918, elle fut reconstruite par la suite.

Sourdon

Sourdon

 

Sourdon

Sourdon

de nos jours.

*

Chapelle Saint-Aubin

Erigée en 1675 sous Louis XIV.

Sourdon

 

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Esclainvillers

Publié le 4 Juillet 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Séricourt d'Esclainvillers en changeant la couleur des émaux (passant de gueules à sinople) et substituant la coquille centrale par une pomme de pin (armes du prieuré).

 

Esclainvillers

 

 

La seigneurie était divisée en deux parties.

1) La première appartenait à l'abbaye de Saint-Faron de Meaux, au XIIIème siècle Adélaïde d'Esclainvillers leur vend une partie de sa terre, un prieuré est créé.

Esclainvillers

Prieuré de st Faron : de sinople à une pomme de pin d'argent.

En 1563, l'abbaye vend à Jacques de Séricourt, écuyer, à condition de la terre de la Salle du Roi de Montdidier.

En 1770, le duc d'Aumont était engagiste de la Salle du Roi.

2) l'autre partie appartenait en 1204 à Regault des Préaux.

A la fin du 15ème et début 16ème à Jean d'Esclainvillers.

Philibert d'Esclainvillers en 1524.

En 1534 à Godefroy de Baillon, par sa femme Jeanne d'Esclainvillers, c'est lui qui fit construire la chapelle du Sépulcre à Montdidier, il meurt en 1552.

Puis son fils Pierre et son épouse Marguerite de La Morlière, il meurt en 1585 sans postérité.

Esclainvillers

Cette partie revint à la famille de Séricourt qui aura ainsi la seigneurie entière, et la conserva jusqu'au mariage de Marie-Michelle de Séricourt qui l'apporta en dot à Joseph-Augustin, comte de Mailly, marquis d'Haucourt, en 1744.

Esclainvillers

d'argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or.

 

Leur fils, le duc de Mailly, la vendit en 1791.

                                                                 *

                                                   Eglise Saint Faron

Datée du XVIème siècle, très restaurée aux XVIII et XIXème

Esclainvillers

en 1875  aquarelle d'O.Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Esclainvillers

de nos jours

 

 

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