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Blasons des communes de la Somme.

Querrieu

Publié le 15 Septembre 2016 par remus80

Querrieu

 

http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules au lion d'argent; à la bordure d'argent chargée de neuf merlettes de gueules.

 

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté en juillet 2012.
Ce blason associe les armes des premiers et des derniers seigneurs de l'endroit. Ce furent d'abord les De Querrieu. Premier seigneur connu du nom, Févin de Querrieu est mentionné en 1106. Bernard de Querrieu, seigneur portait sur son sceau, de type équestre, un écu au lion (1238, appendu à une cession de rente sur le moulin de Querrieu, conservée aux Archives de la Somme).

Querrieu

Le chevalier Girard de Querrieu, sur un sceau appendu en 1268 sur une acquisition de terre à Noyelle, porte un écu au chef au lion brochant (Demay, Sceaux de Picardie), de même qu'Isaac de Querrieu, dernier du nom (sceau rond à l'écu chargé d'un lion, v 1369). On ignore les émaux du blason, que pourtant l'héraldiste belge Marcel Stiennon, vers 1960, blasonne et peint d'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant.

Querrieu

L'orle de merlettes est empruntée aux De Gaudechart, famille originaire de Gaudechart (actuellement, Oise). Les De Gaudechart furent seigneurs de Querrieu depuis Robert de Gaudechart, seigneur du Fayel, de l'Epine, de Bachivillers et du Fresnoy; il devint seigneur de Querrieu par son mariage en secondes noces en 1596 avec Gabrielle de Saveuse, dame de Querrieu.

Les De Gaudechart, marquis de Querrieu en 1652, portaient d'argent à neuf merlettes de gueules posées en orle. Ils furent seigneurs de Querrieu jusqu'à la Révolution.

 

Querrieu

La commune de Gaudechart (60) porte ces armes pleines.
(Jacques Dulphy)

Querrieu

 

Querrieu

 

L'ouvrage fortifié des premiers seigneurs commandait l'une des principales route d'accès à Amiens en venant d'Albert et Arras, ancienne voie romaine avec un pont sur la rivière Hallue.

Mentionnée depuis le début du 12ème siècle, la famille de chevaliers bannerets de Querrieu s'eteignit à la fin du 14ème siècle avec Marie, dame de Querrieu et d'Hérissart qui épousa Jacques de Longroy, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne.

Querrieu

De Longroy : de gueules au chef d'azur

Vinrent ensuite les De Brimeu, autres grands seigneurs bourguignons avec Jehan II qui épousa Marie de Mailly, leur fils Guy de Brimeu épousa Anthoine de Rambures.

Querrieu 

Blason des De Brimeu dans l'église de Querrieu : d'argent, à trois aiglettes de gueules, membrées et becquées d'azur.

Querrieu

 

Puis Richard de Saint-Fuscien, maieur d'Amiens, dont la fille épousa vers 1530 Imbert de Saveuse.

En 1596 le mariage de Gabrielle de Saveuse avec Robert de Gaudechart, seigneur du Fayel en Beauvaisis, fit entrer la terre de Querrieu dans cette famille qui allait la conserver près de trois siècles.

En août 1636, les Espagnols incendient le château.

Né en 1608, François de Gaudechart est capitaine de chevau-légers en 1641 lors de son mariage avec Françoise de Conty.

En 1652, il obtient le marquisat et une foire annuelle pour aider le village à se relever.

Nul doute qu'il ne faille lui attribuer la construction du château actuel à partir des vestiges de l'ancien.

François-Paul de Gaudechart sera capitaine de cavalerie et son fils capitaine au régiment de La Trémoille.

Son petit-fils Pierre-François épousera en 1728 Anne-Françoise Perrin de Flancourt, fille d'un commissaire des guerres en Picardie, il meurt prématurément en 1735 à Querrieu.

Vient alors Jean-Baptiste de Gaudechart qui fait moderniser les appartements et aménager le parc, il épouse en1756 Alexandrine Le Fournier de Wargemont, sa voisine de Ribeaucourt.

Louis-François de Gaudechart contracte une brillante alliance avec la princesse Clémentine de Rohan-Rochefort, il doit faire remettre en état après la Révolution.

Mais c'est après sa mort survenue en 1832 que son fils Raoul, dernier marquis de Querrieu, fait entreprendre les grands travaux qui vont donner au domaine son aspect définitif.

A sa mort en 1878, le domaine est racheté par sa cousine la comtesse Alvar d'Alcantara, née Gaudechart, aïeule de l'actuel propriétaire.

Querrieu

d'Alcantara : coupé : d'argent à un chêne de sinople devant lequel passe un lion léopardé d'azur; et d'azur à une étoile à dix rais d'or; à la bordure d'or chargée de dix têtes de dragons d'azur, lampassées de gueules.

Querrieu

Querrieu

Querrieu

 

Sépulture Gaudechart-d'Alcantara au cimetière

Querrieu

 

 

***

Eglise St Gervais et Saint Protais

Querrieu

En 1870

Querrieu

 

Querrieu

 

pierre tombale de Gille Le Testu 1507.

" Cy devant l'autel Sainct Nicolas gist le corps de Gille Le Testu, laboureur en son vivant, natif de ceste ville de Querrieu, qui fut filz de Guérard Le Testu et de Jehanne Cordelois, et eut espouse Colaye Dupont qui est enterrée au cimmetière de céans, auprès de ses amys, et ont laissé aprez le trespas deux enfans, Marguerite et Jehan, et ont faict des biens à ceste esglise, comme appert par le testament dudit Gille à la charge de deux obys que l'on doibt dire tous les ans au tamps des advens,

et trespassa ledit Gille l'an mil Vc et VII, le XVII jour de novembre.

Priez pour les trespassez, Pater Noster, Ave Maria ".

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Pont-Remy

Publié le 11 Septembre 2016 par remus80

Pont-Remy

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'argent au chef de gueules.

 

Pont-Rémy utilise, depuis la fin des années soixante, les armes de la famille du même nom, et notamment celles d'Enguerran de Pont-Rémy, vicomte de Pont-Rémy et d'Abbeville, connues par un sceau de 1274.
Sur ce sceau, appendu à une ratification des dîmes à Wavans, conservée aux Archives de la Somme, le vicomte est représenté à cheval; son bouclier porte un chef.

Pont-Remy


Les mêmes armes, brisées d'un lambel, sont visibles sur le sceau de Fauvel de Pont-Rémy, écuyer, appendu à une quittance de gages de 1379.
Ce blason était également décrit, et peint en couleurs, dans l'Armorial de l'Ost des Flandres (rôle d'armes de 1297 aujourd'hui perdu mais recopié au XVIIe siècle et publié en 1920): le blason de Thibaud, vicomte d'Abbeville et seigneur de Pont-Rémy y était blasonné "d'argent au chief de gheules".
La famille De Pont-Rémy, dont le premier connu était Girard de Pont-Rémy, chevalier vivant en 1160, posséda la seigneurie du même nom jusque vers 1350 avec Eustache, vicomte de Pont-Rémy, qui n'avait pas de fils et transmit à sa fille.
(Jacques Dulphy)

Les ornements extérieurs, conçus par Jacques Dulphy et Arcady Voronzov, ont été présentés et adoptés lors de la séance du conseil municipal du 10 mars 2014. Ils intègrent une gaffe et des cordages (qui évoquent l'écluse, le passage des péniches et l'activité des satcheux, ou haleurs d'autrefois, sur le canal de la Somme), une rame qui évoque l'étymologie du lieu, "le pont des rameurs", car à cet endroit, dit-on, avant la canalisation du fleuve, le courant était si fort qu'il fallait sans cesse redresser le cours des embarcations), les roseaux du marais et la croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent décernée à Pont-Rémy en 1948.
(Jacques Dulphy)

Pont-Remy

Forteresse médiévale réaménagée dans le style néo-flamboyant au 19ème siècle.

Pont-Remy

 

Après la famille de Pont-Remy, le château passe par alliance à Jean de Baiz au 14ème siècle, puis à Robert de Waucourt qui défendit le château en 1415 contre le roi d'Angleterre Henri V.

Dès 1420, Louis de Waucourt s'oppose à l'alliance Anglo-Bourguignonne, en 1421 le château est pris par le duc Philippe Le Bon qui y met le feu.

Définitivement démoli en 1433 par Jean de Luxembourg.

En 1457 Jean de Créquy achète les ruines à l'héritière des Waucourt.

Son fils Jacques fait reconstruire le château et assure le développement du bourg.

Pont-RemyPont-Remy

 

en 1836 et 1851

Sous François 1er, Antoine de Créquy bailli d'Amiens et Lieutenant-général de Picardie, entreprend en 1524 de moderniser les fortifications.

Le domaine passe ensuite aux Blanchefort de Créquy puis aux De La Trémoille.

Le château n'est plus que le siège d'un domaine de rapport lorsqu'en 1780 le duc de La  Trémoille  cède la seigneurie à Michel Le Pelletier des Forts, comte de Saint-Fargeau, assassiné en 1793 pour avoir voté la mort de Louis XVI.

Pierre-François du Maisniel, seigneur de Liercourt, l'acquiert en 1817  et fait entièrement transformer entre 1836 et 1845 dans un goût troubadour précoce et fort original.

Pont-Remy

En 1863, Marthe du Maisniel de Liercourt épouse son cousin Fernand-Pierre du Maisniel de Saveuse qui possède le domaine voisin de Cocquerel, elle meurt très âgée en 1934.

Mis en vente après la mort de sa petite fille la comtesse de Coux en 1955, le château connait une rapide décadence, passé de mains en mains et finalement laissé à l'abandon.

Il brûle en août 2012, racheté par la commune en 2015 à Michel de Monicault, son dernier propriétaire.

 

Pont-Remy

Pont-Remy 

Etat actuel après l'incendie.

Pont-Remy

 

Pont-Remy

Vitrail armorié dans l'église Saint-Pierre

Blason de gauche: Douville de Maillefeu, écartelé : aux 1 et 4 d'azur à trois étoiles d'argent

                 aux 2 et 3 de gueules à la tour d'argent, ajourée de sable, surmontée de deux guidons d'or.

Blason de droite est celui de sa seconde épouse Michelle de Belleval, le maître-verrier s'est trompé dans l'émail du champ car les de Belleval portaient : de gueules, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à la bande de même brochante.

La devise : Fac Bene Semper, Mori Spes Etiam est celle des Douville de Maillefeu.

 

Panneau d'entrée de ville.

Pont-Remy

 

***

Eglise Saint-Pierre

La précédente église de Pont-Rémy avait été construite au xve siècle près du château féodal et du cimetière actuel.

Pont-Remy

 

en 1850

Pont-Remy

Sa vétusté entraîna l'effondrement du clocher en 1837, on cessa d'utiliser l'église en 1860.

Rafistolée, pillée de ses matériaux et de son mobilier, Les clés de voûte pendantes ornées des armoiries des seigneurs du lieu disparurent.

On fit construire une nouvelle église dans le centre du bourg de 1867 à 1871

Pont-Remy

en 1875

On a replacé dans les verrières, les vitraux du xve siècle qui étaient dans l'ancienne église. Ils sont classés monuments historiques 

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Chaussoy-Epagny

Publié le 9 Septembre 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason de Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Gouffier avec une fasce ondée représentant la rivière Noye qui traverse le territoire.

Chaussoy-Epagny

 

Chaussoy-Epagny

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Chaussoy-Epagny

 

Possession de la famille Gouffier depuis la fin du XVI° siècle, la seigneurie échut au XVIII° siècle à César-Alexandre comte de Gouffier et marquis d'Epagny.

Chaussoy-Epagny 

D'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

 

Puis à la mort de ce dernier à Joseph-René de Gouffier, chanoine de Notre-Dame de Paris, qui en fit don à son neveu Charles-François de Cambray quelques mois après son mariage avec Charlotte de Calonne de Courtebourne, célébré en 1768 en la chapelle du château d'Heilly.

Ce dernier fit construire en 1777 la demeure actuelle en remplacement du vieux château détruit quelques années plus tôt par un incendie.

Il décède en 1784 chez son frère à Villers-aux-Erables.

Le domaine fut mis en vente à la veille de la Révolution, il fut acquis par Jean-Baptiste Morgan, industriel amiénois et maire de la ville.

Son fils Adrien fut lui aussi maire d'Amiens, à sa mort en 1834, le domaine échut à son second fils Edouard qui venait d'épouser à Abbeville Marie-Estève Foucques d'Emonville, il fut longtemps maire de la commune et entretint un équipage de chasse à courre.

Il fit exécuter d'importants travaux au château.

Demeuré dans la descendance, il appartient aujourd'hui au comte Christian de Caffarelli  qui s'attache à le remettre en valeur avec son épouse Christine de Colnet.

Chaussoy-Epagny

 

 

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Armoiries des Morgan et Foucques d'Emonville avec la devise Patientia Victrix (La patience vaincra)

Chaussoy-EpagnyChaussoy-Epagny

 

Morgan : d'argent à trois rencontres de boeuf de sable.

Foucques d'Emonville : d'or à trois foulques (oiseaux de marais) de sable, huppés du même.

Armoiries des propriétaires actuels au pied de l'escalier 

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Chaussoy-Epagny

Chaussoy-Epagny

De Caffarelli : parti : au 1, d'argent au lion de sable

au 2, coupé au a : taillé d'argent et de gueules

au b : tranché d'argent et de gueules

Chaussoy-Epagny

De Colnet : d'argent au sénestrochère de gueules, paré d'argent, mouvant du flanc vers la pointe, la main gantée d'or portant un faucon au naturel chaperonné de gueules, et accosté de deux branches de fougères de sinople.

Eglise Saint-Denis XIIème siècle

Chaussoy-Epagny

 

vitrail aux armes des de Morgan

Chaussoy-Epagny

 

Blason écartelé sur la clé de voûte du clocher, à 8 m au-dessus du pavage.

Chaussoy-Epagny

D'après le livret écrit par B.Tabuteau sur l'église Saint-Denis.

Fabien Lehouelleur de Berny-sur-Noye a étudié ce blason et ses origines.

Il pense que les commanditaires probables pourraient être Charles-Maximilien de Gouffier , seigneur d'Epagny (1561-1588) ou René, son fils, seigneur d'Epagny et de Courteville (1586-1670).

Il ne serait pas impossible que la sculpture du blason ait été éffectuée après la contruction du clocher.

Chaussoy-Epagny

De Montmorency: d'or, à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2 

Chaussoy-Epagny

De Courteville : d'or, à la croix ancrée de gueules.

 

Chaussoy-Epagny

De Crèvecoeur : de gueules à trois chevrons d'or.

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Bouillancourt-en-Séry

Publié le 4 Septembre 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason de Jacques Dulphy  à partir des armes de de Caïeu et de celles des de Saint-Souplis qui furent seigneurs aux 14 et 15ème siècle de l'actuel hameau de Watteblérie.  

 

Bouillancourt-en-Séry

Bouillancourt-en-Séry

La seigneurie appartint au XII° siècle à la famille de Cayeu (Caïeu) qui fit construire le château médiéval, Ancel ou Anceau fut en 1127 le fondateur de l'Abbaye de Séry.

                                                

Bouillancourt-en-Séry

de Cayeu (Caïeu)Parti d'or et d'azur, à la croix ancrée de gueules brochante.

Bouillancourt-en-Séry

Au début du XIII° siècle son successeur Guillaume fonda à son tour une chapelle dédiée à St Eustache à l'intérieur du château.

Vers 1420, Hughes de Cayeu procède à une remise en état générale de l'ouvrage dont il dégagea les abords, ce qui le conduit à démolir l'église paroissiale située à 5 ou 6 pieds de la forteresse.

Le château de Bouillancourt-en-Séry est un château moderne, bâti sur les ruines d’une forteresse du Moyen Âge. L'enceinte intérieure était flanquée de six tours, dont les créneaux étroits étaient à l’usage de la flèche et antérieurs à l’usage des armes à feu. L'enceinte extérieure était aussi défendue par plusieurs tours et protégée par un fossé sec, assez profond, garni d’un parapet.
Le château se compose principalement d'un corps de logis élevé en brique et pierre sur trois niveaux, selon un plan rectangulaire, auquel sont adossés les restes de deux tours médiévales.

Bouillancourt-en-Séry

En 1435, le château passe au comte d'Etampes.

En 1483 à Jean IV de Mailly puis en 1566 à Henriette de Clèves, duchesse de Nevers.

En 1628 le duc Charles de Gonzague vend le château à Charles de Rambures.

Six ans plus tard le duc de Longueville le revendique au droit de sa mère Catherine de Gonzague qui s'en défait aussitôt au profit de Jean L'Yver seigneur de Boëncourt jusqu'à sa mort en 1672.

En 1753,  Jacques-Nicolas Le Boucher d'Ailly acquiert le domaine, vers 1765, il fait abattre quatre des tours, combler les fossés et élever le corps de logis actuel adossé aux deux tours restantes.

Bouillancourt-en-Séry

Son fils Jacques-Joseph devint maire d'Abbeville en 1790, il meurt en 1829.

Camille son fils, sous-préfet d'Issoudun sous la Restauration, laisse le domaine à sa fille Mme d'Ailly qui fait restaurer le château et le lègue en 1886 à son cousin Paul de Ternisien de Boiville.

Mis en vente en 1926, il est acquis par Jacques Bougleux, aïeul des propriétaires actuels.

Bouillancourt-en-Séry

 

Bretèche dotée des armes Le Boucher d'Ailly et Ternisien de Boiville

Bouillancourt-en-Séry

 

Bouillancourt-en-Séry

Le Boucher d'Ailly : d'or, au sautoir engrêlé de sable, accompagné de quatre aiglettes de même, bécquées et armées de gueules.

Bouillancourt-en-Séry

Ternisien de Boiville : d'argent aux trois fleurs de lys au pied nourri de gueules, accompagnées de trois étoiles du même mal ordonnées.

Bouillancourt-en-Sérycliquer pour agrandir

Menu avec armoiries pour le mariage de Mlle Ternisien de Boiville avec Mr Joseph de Morel en 1897.

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Eglise Saint Jacques

 Elle fut bâtie à la fin du xve siècle, en remplacement de celle qui trop voisine du château, avait été détruite. Le chœur est moins large que la nef, qui est voûtée en planches et ornée de corniches en bois à figures grimaçantes. Les fenêtres sont bipartites, en ogive trilobée, à nervures flamboyantes. L'une d'elles est garnie de vitraux coloriés, où l’on voit saint Martin divisant son manteau à la porte d’Amiens, et aussi l'Annonciation, avec les mots de salutation angélique en écriture anguleuse dite gothique.

Bouillancourt-en-Séry

en 1859

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