La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Monsures (en ne gardant que trois fermaux), en y associant un dragon symbolisant Saint Germain l'écossais et deux burelles ondées symbolisant la Bresle qui coule à St Germain et la Méline qui coule à Guémicourt.
L'abbé de Saint-Fuscien en était le seigneur.
Un fief important appartenait en 1540 à Pierre de Saint-Souplis.
Puis en 1653 par Philippe Godard et en 1789 à N.Grouchet.
Le fief du Boc Béranger à Jean de Caumont en 1522.
Hameau de Guémicourt
Absorbé en 1973.
L'écu qui timbre la porte d'entrée du manoir d'une accolade gothique, est celui des Monsures, seigneurs du lieu.
de sable, à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.
Jean III de Monsures épousa Jeanne Le fèvre de Saint-Rémy, dame de Sainte-Segrée et Guémicourt en 1430.
Le Fèvre de Saint-Rémy : de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatres aigles de même.
En 1462, cette dernière fit don à son fils Raoul de Monsures à l'occasion de son mariage avec Jeanne de Caulaincourt.
En 1505, à la mort de Raoul, Jehan de Monsures prit la succession et rend aveu au comte d'Aumale.
Viennent ensuite Adrien de Monsures, échevin d'Amiens, en 1518.
Charles, son fils , en 1524, et Jean son petit-fils qui rend aveu en 1556 pour son château et ses dépendances.
Il meurt peu après, car 3 ans plus tard sa veuve en secondes noces , Gabrielle d'Ongnies épouse Edmé de Mailly-Haucourt. qui habite le château de Saint-Leger-au-Bois.
La terre revient alors à un autre Jean de Monsures, époux de Marie de Rune.
Puis à son fils Antoine qui épouse Suzanne d'Humières et meurt en 1620.
Nicolas d'Arandel qui rend aveu pour la seigneurie de Guémicourt, est l'héritier de Mathias d'Arandel, sieur de la Feuillie, seul survivant des cinq fils de Claude de Monsures et de Claude d'Arandel.
d'Arandel : d'argent, au chevron accompagné de trois pies de sable.
Ses descendants se succèdent jusqu'à Marie-Françoise d'Arandel qui en 1741 vend terre et seigneurie à son voisin, le marquis d'Estrade, moyennant 28300 livres.
En 1778, Louis Sanson de Frières rachète Guémicourt et Beaucamps-le-Jeune pour une somme globale de 410.000 livres dont la majeure partie sert à désintéresser les créanciers de la succession.
Sanson de Frières : d'or à trois sansonnets de sable, membrés de gueules.
10 ans plus tard, un dénombrement fait par Jean-Louis Sanson de Frières fait état d'un manoir seigneurial qui fut incendié en partie, enclos de fossés autrefois remplis d'eau vive, et se fermoit jadis par un pont-levis, à présent détruit.
aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville.
en 1912
Le manoir de Guémicourt, longtemps inclus dans une exploitation agricole, a été acheté par Henry Dulphy en 1942, auprès de Louise-Caroline Des Mazis ( fille de Gabriel des Mazis et de Victorine Sanson de Frières), demeurant au château de La Briche (Seine-et-Oise). L'acquéreur mourut deux ans plus tard. Après son décès, le domaine fut vendu.
Le manoir a depuis, après un long temps d'abandon et presque de ruine, fait l'objet d'une remarquable restauration générale.
photo: Jean-Noël Marchiset-Héraut
photo : François Goglins
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Eglise Saint-Germain-l'Ecossais
aquarelle d'O.Macqueron en 1860-bibliothèque d'Abbeville.
Cette église du XVIIIe siècle est construite de brique et de silex. Elle offre une grande sobriété architecturale. Son plan est rectangulaire et comprend la nef et le chœur, il n'y a pas de transept. Une tour-clocher en brique est accolée au côté nord de l'édifice. L'édifice est voûté de bois, une poutre de gloire surmontée d'un groupe sculpté représentant la Passion du Christ sépare la nef du chœur. Le tombeau de Germain l’Écossais, classé monument historique, se compose d'un sarcophage du IXe siècle surmonté d'un gisant sculpté en pierre
Chapelle Sainte Geneviève de Guémicourt
aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville.