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Blasons des communes de la Somme.

Vron

Publié le 29 Mars 2020 par remus80

Vron 

D'azur à trois chevrons d'or

http://armorialdefrance.fr/

***

La commune utilise ces armes depuis le début des années soixante-dix. On les retrouve sur les plaques de rues posées à cette époque, puis sur les documents administratifs et les bulletins communaux. Elles figurent encore aujourd'hui sur le site Internet de la mairie de Vron. Mais (...) la mairie n'est pas en mesure d'en donner l'explication. Elles ne correspondent à aucune famille seigneuriale du lieu, à aucun sceau ancien, à aucune composition récente soumise à la municipalité... Mais ce sont les armes de Vron, avec leur mystère.
(Jacques Dulphy)

*

L'ancienne commune d'Avesnes fut absorbée par Vron.

 y avait deux seigneuries séparées par la route d'Abbeville à Montreuil.

1) Vron-Ponthieu-Avesnes

Tenue en 1336 par Colart d'Avesnes, cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1507 où elle passera à Guillaume du Quesnoy.

Jérôme Fertin la possédera dès 1540.

Vron

Fertin d'Artois: de sable à la fasce d'argent accompagnée de trois trèfles du même (Grand Armorial de France). 

Flour de Fertin, son petit-fils,mourut sans postérité, laissant ses biens à sa soeur Elisabeth, épouse en premières noces de César de Bacouel, vicomte de Saigneville, qui fut tué en duel à Abbeville en 1644.

Le jugement qui suivit priva César de Bacouel de sa noblesse à titre posthume, et aussi de ses biens qui furent attribués à sa femme.

A la mort de Philippe de Bacouel en 1689, ses biens revinrent à son demi-frère, le marquis de Saint-Blimond, né du second mariage d'Elisabeth de Fertin avec André II de St Blimond.

En 1757, Joseph-François Wignier acheta la seigneurie, avocat au Parlement puis procureur du Roi en la sénéchaussée d'Abbeville, il possédait en 1775 une maison seigneuriale bâtie en briques, il avait épousé en 1749 Marie-Anne Lefebvre d'Hardicourt.

Son fils Charles-François (1750-1818) épousa en 1794 Gabrielle Blondin de Bazonville, il fut maire de Vron sous la Restauration.

Vron

D'azur au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'argent, posées 2 et 1.

 

Cette sobre demeure fut entièrement transformée dans les dernières années du 19ème siècle, dans un style néogothique pittoresque, à la demande de Charles-Adrien Wignier d'Avesnes et de sa première épouse Antoinette Jacquemin de Châteaurenault décédée en 1876, il se remaria en 1880 avec Marie-Françoise-Henriette du Tertre d'Elmarcq.

Vron

 

photo: JN Marchiset

 

Vron

Du Tertre : d'argent à trois aigles bicéphales éployées de gueules, becquées et membrées d'azur.

Les armoiries sur le fronton sont celles des Wignier d'Avesnes accolées à celles des du Tertre d'Elmarcq.

 

L'architecte Delfortrie transforma l'ancienne église qui s'élevait de l'autre côté de la route, en conservant le choeur, une grande chapelle funéraire.

Vron

 

 

Vron 

Sur le fronton : Ce sont les armes de Charles-Adrien Wignier et celles de son épouse Antoinette Jacquemin de Châteaurenault 

Vron

Jacquemin de Châteaurenault : d'argent au chevron abaissé de gueules, accompagné en chef d'une aigle éployée d'azur et en pointe d'une main de sable.

 

Dans les années 1970 le domaine appartenait à Mme Ludovic de Palmaert, née Wignier d'Avesnes.

Il appartient de nos jours à Jean-François Dufour.

*

2) Vron-Franchise

en 1444 on trouve Clémence du Quesnel, épouse de Bauduin du Mont

En 1506 Pierre de La Forge

En 1550 François Jolt puis en 1567 Jean de Cressen

de 1653 à 187 Marie de Bernes, épouse de Charles de Fontaines.

Cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1780 avec François-Aléaume de Fontaines. 

Vron

de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair de quatre traits.

***

Eglise Saint André

Le choeur a été construit de 1520 à 1550, il est voûté en étoile et prolongé d'un modeste vaisseau percé de fenêtres ogivales.

Vron

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Bouzincourt

Publié le 28 Mars 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant le blason des sires de Bouzincourt et les neuf coquilles du sceau .

De sinople à la fasce d'argent, accompagnée de neuf coquilles d'or rangées en orle, quatre en chef et cinq en pointe.

Bouzincourt

 

Les premiers seigneurs du nom de Bouzincourt étaient feudataires des comtes de Saint-Pol, qui étaient seigneurs d'Ancre.

Au 12ème siècle Lambert de Bousincourt parait au nombre des seigneurs qui souscrivent à la charte de la commune d'Ancre.

1281 Gilles de Bousincourt dont le sceau est conservé aux archives départementales de la Somme.

Bouzincourt

 

une fasce et neuf coquilles en orle

En 1300 le père Daire mentionne un nommé Raoul avec le titre de maïeur de Bousincourt.

En 1362, Jean sire de Bousincourt  était châtelain de la forteresse d'Ancre pour Jacques de Châtillon.

En 1415, le seigneur de Bousincourt en Santerre se trouva au nombre des chevaliers qui moururent sur le champ de bataille d'Azincourt.

Un armorial du XVIème mentionne au nombre des chevaliers portant bannière de la marche de Corbie, le seigneur de Bousincourt, ayant pour armes : de sinople à une fasce d'argent.

BouzincourtBouzincourt

 

La seigneurie passa ensuite à la maison d'Humières lorsque la ville d'Ancre fut érigée en marquisat.

Bouzincourt

D'argent fretté de sable.

En 1695 Louis-Alexandre de Bourbon, duc de Penthièvre en prend possession, puis en 1769 à la famille d'Orléans jusqu'à la Révolution.

                                                                   ***

                                                      Eglise Saint Honoré

L'ancienne église fut détruite pendant la Première Guerre, reconstruite en 1923.

Bouzincourt

en 1874

Bouzincourt

Ancienne église avant-guerre

 

Bouzincourt

Bouzincourt

Bouzincourt

Nouvelle église avec le clocher en forme d'obus

Sous l'église se trouvent des muches creusées vers 1650, elles sont visitables.

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Goyencourt

Publié le 23 Mars 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des Rouillé de Fontaine, en inversant les métaux.

Goyencourt

 

Cités à l'occasion de dons consentis au 13ème et 14ème siècle à l'abbaye d'Ourscamp, près de Noyon, les seigneurs de Goyencourt eurent pour successeurs la famille de Rely puis Jeanne de Benquethun qui épouse Josse de Gourlay, seigneur de Monsures, puis Jacques de Mauchevalier, seigneur de Wailly et Namps.

Goyencourt

En 1506 Jeanne de Mauchevalier, unique héritière de biens considérables, les apporta en mariage à Jean d'Hallwyn, seigneur d'Esquelbecq.

Goyencourt

d'argent à trois lionceaux de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or

Un siècle plus tard, Charles Huault de Montmagny acquit d'Antoine d'Hallwyn la seigneurie.

Le château qu'il fit vraisemblablement bâtir dut être reconstruit par son fils Louis, conseiller d'Etat, après le passage des Impériaux en 1636 et le siège de Roye en 1653.

Goyencourt

Huault : d'or, à la fasce d'azur chargée de trois molettes du champ, accompagnées de trois coquilles de gueules.

Jeanne d'Huault épouse en 1660 Robert Guérin des Berseaux, capitaine au régiment de Picardie en garnison à Montdidier, qui meurt en 1678.

Goyencourt

Guérin des Berseaux : d'or à trois lions de sable, onglés, langués et couronnés de gueules.

Pierre, marquis de Ternault, maréchal des logis des camps et armées du Roi, résidait en 1696 au château.

Passés au service de l'Espagne et fixés en Lombardie, les Guérin de Ternault cèdent Goyencourt en 1728 à Nicolas de Sézille, conseiller du Roi à Noyon.

Goyencourt

Sézille : d'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille du même.

Angélique-Elisabeth Sézille contracte en 1735 une brillante alliance avec Michel Rouillé de Fontaine, comte de Marly-la-Ville qui sera inhumé en 1774 à Goyencourt.

Goyencourt

Rouillé de Fontaine : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses tigées et feuillées d'argent, et en pointe d'un croissant du même.

Elle réussit à préserver le domaine des menées révolutionnaires et se fait restituer l'usufruit de ses biens, mis sous séquestre après le départ pour l'émigration de son fils Alexandre, nu-Propriétaire.

Alexandre Rouillé de Fontaine, mestre de camp, épouse en 1772 Claude-Sophie Caulet de Wasigny, qui possède plusieurs belles terres ardennaises.

Leur fils Michel, député libéral de la Somme sous Charles X et sous Louis-Philippe, il se partage entre la rue de Grenelle de Paris et son château.

En 1828, Stéphanie Rouillé de Fontaine épouse Charles-Philippe de La Myre qui meurt prématurément en 1842.

Sa fille Clotilde fait considérablement agrandir le château après 1861, date de son mariage avec le vicomte Gaston de Contades.

Goyencourt

en 1877

Goyencourt

armoiries du fronton, avec deux lions comme supports, une couronne de marquis et la devise Terror Belli Decus Pacis (Terreur en guerre, ornement en paix).

à droite : de La Myre, avec erreur du sculpteur aux 2 et 3, les merlettes sont devenues des besants !

GoyencourtGoyencourt

 

à gauche : de Contades : d'or à l'aigle d'azur, le vol abaissé, becquée, membrée et onglée de gueules.

Endommagé dès 1914 par l'artillerie, ce vaste édifice est totalement détruit au cours de l'offensive de 1918.

Goyencourt

Goyencourt

La marquise de Montboissier, née Yvonne de Contades, en était propriétaire en 1914, présidente de l'Association "La Somme dévastée", elle fit reconstruire le château une fois la paix revenue, mais lui donna un aspect différent.

GoyencourtGoyencourt

 

Vendu après la dernière guerre, le château semble aujourd'hui à l'abandon.

Goyencourt

Goyencourt

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Guerbigny

Publié le 21 Mars 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille de Roye avec un lambel d'azur comme brisure.

Guerbigny

 

 Il a existé un château-fort construit sous le roi Louis IV d'Outremer, situé sur une colline commandant la vallée.

La seigneurie fit d'abord partie du fief des Grandes Tournelles.

Guerbigny

De La Tournelle : de gueules à trois tours d'or

Robert de La Tournelle, 7ème du nom, n'eut de sa femme Marie de Fignières qu'une fille Jeanne, laquelle épousa Jean 1er de Montmorency.

Guerbigny

de MontmorencyD'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur

 

Son fils Jean II épousa Isabeau de Nesle.

Hugues, son fils aîné,chambellan de Charles VI, épousa Jeanne d'Harcourt.

Leur fille Catherine, par la mort de ses deux frères à la bataille de Perche en 1424, sera l'héritière, elle épousa Mathieu de Roye.

Guerbigny

de Roye : de gueules à la bande d'argent

Léonore de Roye, seule héritière, épousa en 1551 Louis de Bourbon-Condé, frère puiné d'Antoine de Bourbon, père d'Henri IV.

Guerbigny

Henri II de Bourbon, prince de Condé, vendit en 1626 à Maximilien de Belleforière, marquis de Soyecourt, il avait épousé en 1618 Judith de Mesme, gouverneur de Corbie en 1636, il rendit la ville aux Espagnols et fut accusé de trahison, ses biens furent confisqués, son château de Tilloloy fut démoli et celui de Guerbigny démantelé.

Guerbigny

de Belleforière : de sable, semé de fleurs de lis d'or

Marie-Renée de Belleforière épousa Timoléon de Seiglière.

Guerbigny

de Seiglière : d'azur à trois épis de seigle, posés 2 et 1 

La maison de Soyecourt n'ayant plus d'héritier mâle se fondit dans celle d'Hinnisdal.

                                                                    *

Plusieurs autres fiefs existaient dont :

Le fief de Beauvillé, donna son son nom à une branche de la famille Cauvel, originaire de Suède, qui s'établit en France vers le 15ème siècle et se divisa en trois branches dont celle de Beauvillé.

Guerbigny

Cauvel de Beauvillé : d'azur à trois gourdes d'argent, posées 2 et 1.

*

Le fief des Maretz

Pierre Bosquillon de l'Etoile le possédait en 1684.

***

Eglise Saint-Pierre

Guerbigny

Avant sa restauration, dessin des frères Duthoit

Guerbigny

L'existence d'une église à Guerbigny nous est connue depuis 1108. L'église actuelle a été construite au xiiie siècle et remaniée aux xve et xvie siècles. Une restauration du pignon de la façade est fut entreprise en 1776 et au xixe siècle on procéda à la restauration du portail et de la toiture des bas-côtés. L'édifice fut endommagé par les combats de la Première Guerre mondiale et fut restauré pendant l'entre-deux-guerres. L'église de Guerbigny est protégée au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 20 août 1919.

 

L'église a été endommagée pendant la Campagne de France de mai-juin 1940 et a été restaurée après la Seconde Guerre mondiale.

Guerbigny

La façade triangulaire sans décor sculpté est couronnée au sommet par une statue de saint Pierre assis dans la cathèdre, elle date de 1880 en remplacement d'une plus ancienne.

Guerbigny

photo André Guerville

Guerbigny

Au-dessus de la lucarne, se trouve un écusson aux armes des Bourbon-Condé.

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Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Publié le 20 Mars 2020 par remus80

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailli

 

http://armorialdefrance.fr/

 Écartelé: au 1er d'azur à la croix ancrée d'or, au 2e de gueules à la bande d'or, au 3e d'argent à quatre bandes de gueules, au 4e d'azur à trois fleurs de lis d'or surmontées d'un lambel d'argent.

*

Le blason de Saint-Quentin-Lamotte a été présenté en 1977 lors de l'inauguration de la "croix du Bailly", croix de grès très ancienne, transférée depuis le cimetière jusqu'au centre du village, et dont la partie supérieure manquante avait été refaite à cette occasion.
La commune porte un écartelé seigneurial. Les De Lamotte portaient d'azur à la croix ancrée d'or (et non une aigle d'azur!), les De Torcy de gueules à la bande d'or, les De Lannoy d'argent à quatre bandes de gueules.
Quant au quatrième, qui reprend le blason des Orléans, il rappelle que le château du lieu, dont il reste l'ancien logis des officiers, appartint à Philippe d'Orléans (Philippe Egalité) jusqu'en 1792 et que son fils, le duc de Chartres, futur Louis-Philippe, y passa une partie de sa jeunesse, quand il venait à la mer avec tout le "pensionnat de Mme de Genlis" (Montpensier, Beaujolais, Adélaïde...)."
(Jacques Dulphy)

**

Trois hameaux, la Croix, la Motte et Saint-Quentin ont donné leur nom au village actuel.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Croix-au-Bailly

Le fief de Saint-Quentin, appartenant au prieuré d'Eu, finit par passer au fief de La Motte. Les seigneuries de La Motte et de La Croix subsisteront jusqu'à la Révolution.

 

L'origine de la seigneurie de La Motte-sur-Eu remonte à Guillaume de La Motte cité en 1260 et à Jean qui y avait fondé une chapelle en 1336.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

de La Motte : d'azur à la croix ancrée d'or

Robert des Marets épousa Mahaut de La Motte et en rendit aveu en 1377.

En 1533, à l'occasion de son mariage avec Michelle de Lameth, Robert de Torcy était qualifié de seigneur.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

de Torcy  de Lentilly (Nivernais) : de gueules à la bande d'or.

D'après les concepteurs du blason qui ont choisi les armes des de Torcy de Lentilly, famille du Nivernais, alors que les de Torcy de Picardie portent : de sable à la bande d'or !

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Jean son fils aîné était enseigne de cent-hommes d'armes puis son fils Nicolas, gentilhomme ordinaire de la Chambre, qui laissa ses biens à sa fille Louise de Torcy qui épousera François de Lannoy en 1632.

Louis-Auguste de Lannoy, colonel d'infanterie, gouverneur d'Eu et du Tréport, demeurait en son château de La Motte où il décédera en 1738.

Son fils Louis-Charles de Lannoy, comte, gouverneur du comté d'Eu, sera le commanditaire de la restructuration du château en 1770, il mourut en 1785 laissant ses biens et ses dettes à sa nièce Hortense Le Roy de Saint-Lau, épouse du marquis des Essars.

Elle revendit le château en 1787 à Philippe d'Orléans (Philippe Egalité), déclaré "bien national" en 1792 , le domaine fut adjugé à René Le Prestre de Chateaugiron, qui le céda en l'an VIII à Agathe Trécesson, son épouse divorcée.

Il fut finalement acquis en l'An XII par Jacques-Nicolas Delegorgue, futur maire de la commune, qui mourut sous la Restauration en son château. Il ne s'agissait plus alors du château d'origine, ravagé par un incendie et qui avait été abattu, mais de l'ancien logis affecté aux officiers qui assistaient le comte de Lannoy dans sa charge de gouverneur.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

en 1853

Toujours debout ce bâtiment est accompagné de quatre corps de dépendances disposés sur les côté de la vaste cour.

Vendu en 1820 au comte de la Salle de Rochemaure, puis en 1835 à M.de Bongard et à son épouse, née Milleville.

Le domaine échut en 1872 à Mme de Blangermont qui le morcela.

Acquis par M.Vérot avec 25 ha, le château abrita plusieurs Etats-Majors anglais en 1916-1918, avant d'être loué et restauré par Henri Desjonquères.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Merci à J-N Marchiset-Heraut

Il appartient ensuite à M. Louis Barrez. 

Maintenant propriété de M.Bertrand Proffit et de son épouse, née Sylviane du Passage qui en ont fait de luxueuses chambres d'hôtes et qui accueillent des réceptions dans l'orangerie.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

 

 

*

Eglise Saint-Quentin

17ème siècle

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

 

                                                               en 1853

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Photo: APictche

La croix du bailli du 16ème siècle, ramenée du cimetière au centre du village.

  

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Avelesges

Publié le 16 Mars 2020 par remus80

 

Avelesges

 

 

Parti: au 1er de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 2e d'azur à la rose des jardins d'or; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de trois merlettes de gueules.

 

 Création Jean-François Binon.

Adopté en décembre 2021.
La couleur verte et le blé rappellent que c'est une commune agricole.
La rose est attribut de Notre Dame qui est la sainte patronne de la paroisse.
Les merlettes sont prises dans le blason de la famille "Picquet d'Avelesges".

 

Les premiers seigneurs connus furent les sires d'Airaines avec Hugues d'Airaines en 1239.

Avelesges

sires d'Airaines : d'argent à trois fasces de gueules.

 

Seigneur d'Avelesges, du Quesnel et de Chaussoy au début du 16ème siècle, Adrien Picquet appartenait à une famille amiénoise.

Avelesges

Picquet : d'azur à la bande d'or, chargée de trois merlettes de sable.

 

L'aîné de ses fils Jean servit sous le seigneur de Pont-Rémy et fut armé chevalier en 1546.

Le château pourrait être l'oeuvre d'Antoine Picquet, écuyer, ingénieur du roi, qui hérita en 1687 de son père Geoffroy.

La seigneurie passa à Jean Picquet, puis à son neveu François Picquet de Famechon, cité en 1699 et en 1734 comme y demeurant ordinairement.

Maximilien Picquet, officier au régiment de Monaco-infanterie, n'eut pas de postérité de son mariage avec Catherine de Belloy.

A sa mort en 1781, le domaine échut à sa nièce Marie-Gabrielle de Milleville dont les enfants s'en défirent en 1806.

L'acquéreur fut le comte Gustave de Chassepot, le frère aîné du futur marquis de Pissy, lieutenant de louveterie en Amiénois, il mourut en 1837.

Avelesges

d'azur, à la fasce ondée d'or accompagnée de trois roses du même.

Son fils Jude de Chassepot, né en 1808, ardent légitimiste, il servit dans l'armée bavaroise, vers 1830 il revint à cheval de Munich à Avelesges sans réaliser qu'il venait de faire une performance, successeur de son père dans ses fonctions, il anima une véritable école de vénerie à Avelesges dans les années 1850.

Mis en vente après sa mort, le château fut acquis en 1879 par Gustave Pommeret des Varennes dont l'épouse Antoinette de Morgan souhaitait se rapprocher de Belloy-Saint-Léonard.

Avelesges

Pommeret des Varennes : d'azur à un chevron d'or chargé d'une rose de gueules, et de deux pommes d'argent en fasce et d'une raie d'argent (poisson) en pointe.

Avelesges

Ravagé par un incendie dû à la jalousie d'un ancien cocher, dit-on, une nuit de juin 1886.

Il n'a pas été restauré, on reconnait encore le portail d'entrée, les dépendances et les murs de clôture du parc.

AvelesgesAvelesges

AvelesgesAvelesges

 

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Eglise Notre-Dame de la Nativité

16ème siècle, très restaurée au 18ème siècle.

Avelesges

 

 

 

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Bailleul

Publié le 13 Mars 2020 par remus80

Bailleul

https://armorialdefrance.fr/ 

 

D'hermine à l'écusson de gueules.

*

Ce sont les armes des De Bailleul, originaires du village de Bailleul, en Vimeu. Cette famille picarde d'ancienne chevalerie est connue pour avoir donné deux vice-rois à l'Ecosse aux XIIIe et XIVe siècles: Jean et Edouard, son fils.
Un autre blason est parfois donné pour Bailleul en Vimeu: d'argent à la bande de gueules. C'est une erreur: ce blason s'applique à Bailleul-lès-Pernes, dans le Pas-de-Calais (62), armes communales inspirées d'une autre famille du même nom.

Jacques Dulphy.

*

Les coutumes locales de la seigneurie furent rédigées le 15 septembre 1507. La châtellenie de Bailleul était un des fiefs les plus importants du Vimeu et de tout le Ponthieu : trente-deux seigneuries en relevaient. On remarque encore, dans le bois, l'emplacement du château des anciens sires de Bailleul, dont le périmètre est encore nettement dessiné et circonscrit par des fossés très profonds.

Bailleul

Bailleul

 

 Le roi d'Angleterre, Henri V logea probablement une nuit au château de Bailleul qui avait appartenu aux rois d’Écosse. En effet quelques jours avant la bataille d’Azincourt, le 3 octobre 1415, n’ayant pu traverser la Somme au gué de Blanquetaque, alors défendue par les miliciens d’un bon corps de troupes et par une barrière de palissades et de canons, il vint camper à Bailleul. Cette forteresse fut prise en 1420 aux Anglo-Bourguignons par les Dauphinois, et de cette époque date sa destruction. 

Dès le 11ème siècle, on trouve des seigneurs portant le nom comme Guy de Bailleul, chevalier, qui accompagna Guillaume de Normandie à la conquête de l'Angleterre.

- 1237-1267, Jean DE BAILLEUL, chevalier, seigneur de Dompierre, d’Hornoy. Lord de Bernard Castle et seigneur de Stokesley, Fotheringay, Torkesey, Biwell, Wodehorn, Dryfeld, Kempeston et Tottenham en Angleterre. Mort avant 1277. Il épouse Lady Dervegulde de Galloway, nièce de Malcolm IV, en 1233. Ce couple sera à l’origine du plus ancien collège de la plus ancienne université britannique. « Balliol College » (Oxford) est fondé en 1263 par John de Balliol et Lady Dervegulde, en réparation d’un différent qui avait opposé Jean à l’évêque de Durham. Jean meurt en 1268, son épouse en 1290. Ils eurent : - 1314-1363,Edouard de BAILLEUL, roi d'Ecosse, couronné roi le 24 septembre 1332, il renonce au trône le 20 janvier 1356 ; seigneur de Dompierre jusqu’en 1334 (confisqué par arrêt du Parlement et donnée par le Roi à Thomas de Marigny), d’Hélicourt (confisqué en 1338 par le Roi qui le donne en 1355 à Jacques de Bourbon, comte de la Marche), d’Hornoy (confisqué en 1330 par le Roi et donné à Ferry de Picquigny), mort sans postérité en 1363.

Son héritier sera son cousin Raoul de Coucy,.

Au 15ème siècle les de Roucy par le mariage de Blanche de Coucy avec Hugues de Roucy.

Les de Melun au 17ème.

Les de Langhéac par le mariage de Louise-Elisabeth de Melun avec Gilbert-Allyre-Antoine de Langhéac.

En 1780 vente à Louis-René de Belleval, époux de Geneviève-Charlotte Crignon de Beauverre, dame de Coquerel en Vimeu, Courcelles et Frettemeule. 

***

Fief de Coquerel

situé en Bailleul et Limeux

Possession de Binet Pappin en 1380, la seigneurie avait pour chef-lieu, au milieu du 15ème siècle, une bonne neuve maison, un dénombrement de 1551 faisait état d'une maison seigneuriale avec granges, colombier....il fut tué à la bataille d'Azincourt en 1415.

Bailleul

Pappin : d'azur, à trois pommes de pin d'or

Son fils Nicolas épousera Henriette de Frieucourt, son petit-fils Jean épousera Barbe Doresmieux en 1450.

A la fin du 16ème Jeanne Pappin épousa Adrien de Court et en 1607 François de Court, écuyer, seigneur de Coquerel et y demeurant, donna bail à la maison et cense de nouveau rebâtie et construite.

Nicolas Pappin et son fils Artus furent inhumés dans l'église.

Bailleul

A la mort de Georges de Court en 1640, la terre revint à son oncle Eustache de Broutelles, conseiller du Roi en l'élection de Ponthieu, il meurt en 1694.

Marie-Charlotte de Broutelles épousa en 1735 Antoine Crignon de Beauverne, lieutenant de cavalerie.

Bailleul

de Broutelles : d'azur, à la croix d'argent cantonnée de quatre croissants d'or.

En 1773, leur fille Charlotte épousa Louis-René de Belleval, marquis de Bois-Robin.

***

Eglise Saint-Martin

Edifiée au XVIème siècle en pierre avec un chœur à chevet plat plus bas et plus étroit que la nef. Un clocher-porche surmonté d'une flèche octogonale en pierre domine la façade d'une très grande sobriété.

Bailleul

en 1854

Bailleul

 

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Bouvaincourt sur Bresle

Publié le 10 Mars 2020 par remus80

Bouvaincourt sur Bresle

https://armorialdefrance.fr/ 

 

D'argent au chevron de gueules, accompagné de trois tourteaux du même ordonnés en orle en chef à dextre et de trois billettes de sable ordonnées en orle à senestre et de trois autres du même mal ordonnées en pointe.

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La commune a relevé les armes de la famille De Friaucourt (dite aussi De Frieucourt).
Cette famille, qui a possédé jusqu'au début du XVIe siècle la seigneurie de Friaucourt, en Vimeu, donna ensuite les seigneurs du hameau de L'Isle-Saint-Hilaire (paroisse de Bouvaincourt) de 1510 à 1728.

Ont été inhumés dans l'église de Bouvaincourt les deux derniers seigneurs du nom, en 1701 et en 1728: Nicolas de Friaucourt, écuyer, seigneur de Lisle-Saint-Hilaire et de Tully, et sa fille Antoinette. 
(Jacques Dulphy)

Bouvaincourt sur Bresle

Blason sur la mairie

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 Il y avait deux seigneuries : Bouvaincourt et le fief de Lisle-Saint-Hilaire

Bouvaincourt : en 1215 on trouve comme seigneur Rorgon de Beauchamp dit de Bouvaincourt et en 1218 André de Bouvaincourt.

Puis les de Créquy en 1311 jusqu'en 1380 où Philippine de Créquy épouse Charles de Soyecourt.

Vers 1398 Hugues de Soyecourt vend à Marie de Berry, comtesse d'Eu, épouse de Philippe d'Artois.

La terre passe ensuite au duc de Nevers qui la cède vers 1570 à Antoine Olivier, trésorier général à Bourges.

Revendue peu après à Claude de Maricourt, veuve de Nicolas Rouault de Gamaches, elle épouse ensecondes noves Joachim de Bellengreville, grand prévôt de France.

Bouvaincourt sur Bresle

Rouault : De sable à deux léopards d'or l'un au-dessus de l'autre, armés et lampassés de gueules.

La terre demeura aux Rouault jusqu'à la Révolution, le dernier seigneur fut Nicolas-Aloph Rouault.

La seigneurie consistait en un château avec fossés et basse-cour, il était déja en ruines en 1589, en 1848 on a démoli un reste de tour subsistant.

Bouvaincourt sur Bresle

motte castrale 1988 (photo R.Agache)

Bouvaincourt sur Bresle

château actuel faisant chambres d'hôtes (Florestine Forestier).

Fief de Lisle-Saint-Hilaire

Jeanne de La Motte, épouse de Guillaume d'Embreville en 1311-1322

Les d'Embreville tinrent le fief lusqu'en 1459 par le mariage de Guyote d'Embreville avec Hue de Flexicourt .

Bouvaincourt sur Bresle

Dès 1510 la terre appartient à Louis de Frieucourt, cette famille gardera la terre jusqu'en 1728, quand Antoinette de Frieucourt épouse Pierre-Hubert de Fontaines, ils n'eurent pas d'enfants, leur héritier en 1760 fut leur cousin Charles-Philippe Aymard, marquis de Fontaines.

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                                     Eglise Saint-Hilaire            

               La construction de l'église Saint-Hilaire remonte au XIIe siècle pour le clocher, au XIIIe siècle pour le chœur, le transept a été construit au XIVe siècle et la nef au XVe siècle .

L’église de Bouvaincourt a été construite en pierre selon un plan en forme de croix latine. L'élément le plus imposant de cette église est la tour-clocher qui s'élève sur quatre étages. Ce clocher massif est de style roman. Au sud, à la rencontre du clocher et de l’église, se trouvent les restes d'une tourelle ronde dans laquelle une meurtrière est percée. Aux deuxième et troisième étages du clocher, des meurtrières ont été ouvertes. Au quatrième étage, trois fenêtres ont été créées.

On pénètre dans le bâtiment par un porche à deux entrées ogivales, l’une au nord et l’autre au sud. L’épaisseur des murs à cet endroit est de 1,70 m.

 

Le chœur comprend cinq fenêtres en plein cintre ou ogivales. Elles sont sept fois plus longues que larges. Un arceau sépare le chœur de la nef.

Bouvaincourt sur Bresle

en 1853

Bouvaincourt sur Bresle

                       

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Ercourt

Publié le 7 Mars 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy et Daniel Juric associant les armes des Sanson et celles des de Morogues avec une voile de bateau symbolisant la fabrication artisanale de voiles pour la marine aux 18 et 19ème siècles.

Ercourt

d'or à la voile de bateau d'azur, gonflée et attachée à une vergue de gueules, sommée d'un sansonnet de sable, becqué et membré de gueules et posé sur la vergue, à la champagne d'azur chargée de quatre étoiles d'or.

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Les premiers seigneurs portaient le nom de la commune aux 12 et 13ème siècle comme Richer d'Ercourt en 1129, Wermon et Guillaume d'Ercourt en 1146, Hugues d'Ercourt en 1204.

Les de Cantepie au 13ème siècle

Les d'Abbeville-Yvergny aux 15 et 16ème siècle

Ercourt

Abbeville-Yvergny :d'argent à trois écussons de gueules.

Les de Monchy aux 16 et 17ème siècle par le mariage de Marguerite d'Abbeville avec Jean de Monchy.

Ercourt

de gueules à trois maillets d'or.

En 1594 Louise de Monchy épouse Alexandre de Morogues , cette famille possèdera la seigneurie aux 17 et 18ème siècle.

Ercourt

de Morogues : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'or en chef, rangées en fasce et une en pointe de même.

En 1717 Claude de Cacheleu

Ercourt

Cacheleu : d'azur à trois pattes de loup.

En 1753 Robert-Vulfran Sanson, conseiller-decrétaire du Roi et maïeur d'Abbeville qui avait épousé Marie-Marguerite Montmignon.

Ercourt

Sanson : d'argent à trois sansonnets de sable, becqués et membrés de gueules (armes parlantes).

Puis son fils Jacques-Robert-Vulfran Sanson, dernier seigneur , c'est lui qui fit reconstruire le château, remanié en 1849 par Henri-Adhémar Le Blond du Plouy , baron, maire de la commune de 1850 à son décès en 1900.

ErcourtErcourt

 

Ercourt

 

Photo JN Marchiset-Héraut

 

 Depuis 2017 le château est devenu le centre Pompadour accueillant des chambres d'hôtes.

 

* Dans l'église Saint Sulpice a été inhumée, sous une pierre tombale armoriée, Marie-Marguerite Montmignon, épouse de Robert-Vulfran Sanson, décédée le 30 octobre 1762.

Ercourt

Ercourt

Montmignon : D'azur au chevron d'or accompagné de trois coeurs du même.

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Eglise Saint Sulpice

17 et 18ème siècle.

Ercourt

EN 1860

Ercourt

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Bellancourt

Publié le 3 Mars 2020 par remus80

Bellancourt

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or au cheval passant de gueules; au chef d'azur chargé d'un poisson d'argent.

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Création Jacques Dulphy.
Adopté en juin 2006.

Vers le XIe siècle, à Monflières, hameau près de Bellancourt, un jeune berger qui gardait son troupeau découvrit avec sa crosse, dans le tronc creusé d'un orme, une statue de la Vierge.
La nouvelle se répandit, et deux villages voulurent posséder la statue: Vauchelles et Bellancourt. On plaça la statue sur un char attelé, par un bout, de quatre forts chevaux de Vauchelles, et de l'autre du seul cheval que possédait Bellancourt. Vauchelles était donné gagnant. Mais c'est vers Bellancourt que se déplaça le char. Bellancourt devint donc le gardien de la statue. Et c'est à l'emplacement de la découverte, sur une terre appartenant à l'abbesse de Berteaucourt et qu'elle offrit, que fut construit au début du XIIe siècle (en 1160?) la première chapelle du lieu, pour abriter la statue miraculeuse...
Le cheval de Bellancourt a donc été retenu pour figurer sur le blason de Bellancourt. De plus, le cheval est plusieurs fois présent dans l'histoire du village: l'église est sous le vocable de saint Martin (le cavalier) et jusqu'au XIXe siècle un relais de poste à chevaux existait à la sortie du village.
En chef, figure un poisson, élément tiré du blason des abbesses de Berteaucourt qui se décrivait: "d'azur à trois poissons d'argent posés en fasce l'un sur l'autre"; les abbesse de Berteaucourt possédaient aussi la seigneurie de Bellancourt.
(Jacques Dulphy)

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La commune possédait deux seigneuries

La première était tenue du roi, elle appartint successivement : de 1312 à 1363 à Eléonor de Roye, épouse de Jean de Châtillon.

De 1363 à 1377 à Gaucher de Châtillon, puis Jean de Châtillon qui vend au chapitre de la cathédrale d'Amiens qui la gardera jusqu'en 1789.

Bellancourt

de Châtillon : de gueules, à trois pals de vair, au chef fretté d'or.

La seconde seigneurie appelée La Lagne, était aussi tenue du roi.

Les seigneurs furent en 1440 Philippe de Waencourt,seigneur de Pont-Rémy.

De 1473 à 1490 Jean de Maupin dit l'ainé, maïeur d'Abbeville, marié à Marguerite de Vaconssains.

Bellancourt

de Maupin : fretté d'argent et d'azur, à la bordure de gueules

Les de Maupin, longue lignée de maïeurs d'Abbeville gardèrent la seigneurie jusqu'en 1598, date à laquelle Marguerite de Maupin épouse Gilles de Sacquespée, seigneur de Selincourt.

Cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1661 où elle est vendue à Jean Douzenel.

En 1703 Charles-François Douzenel de l'Epine, puis Jean-Marie en 1734 et Antoine en 1771.

François-Xavier de Freitag, baron, maréchal de camp des armées du Roi, fut maire de la commune de 1803 à 1805 puis de 1830 à 1831.

Nicolas-François Guéroult-Duberville, écuyer, chef d'escadron et ancien brigadier des gardes du corps des rois Louis XVI et Louis XVIII, fut maire de la commune de 1806 à 1829.

Emile du Plantard de Lancourt fut maire de 1855 à 1870 puis de 1886 à 1891.

Bellancourt

Château en 1864

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Eglise Saint Martin

Du XVIème siècle, restaurée à plusieurs reprises.

Bellancourt

 

Bellancourt

en 1869

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Chapelle de Monflières

BellancourtBellancourt

 

La chapelle de Monflières fut construite vers 1160 après l’apparition à un berger de l’image de la Sainte Vierge dans un orme. Cette image est reconnue miraculeuse, la chapelle est agrandie à trois reprises au cours des siècles. Chaque 15 août, jour de l'Assomption, un pèlerinage se déroulait à la chapelle.

En 1778, la reine Marie-Antoinette offrit à la Vierge de Monflières un drap d’or en remerciement de la naissance de sa fille Marie-Thérèse. Selon la tradition orale, la modiste Rose Bertin, native d'Abbeville, connaissant les vertus supposées de la Vierge de Monflières, aurait persuadé la reine de l'invoquer pour qu'elle lui permette d'avoir un enfant.

L’orme où avait eu lieu l'apparition fut abattu en 1965, par mesure de sécurité. Il mesurait 7 mètres de circonférence et 30 mètres de haut

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