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D'or semé de billettes d'azur, au lion de gueules brochant sur le
tout.
Ce sont donc les armes de la famille De Walincourt, devenue De Fréchencourt, que la commune a relevées.
Le premier seigneur connu de Fréchencourt fut, en 1283, le chevalier Drix de Walincourt, originaire de ce village du Cambrésis. Sa famille, devenue De Fréchencourt, conserva le domaine de Fréchencourt jusqu'à Jehan de Fréchencourt, dit Malarbe, tué à la bataille d'Azincourt en 1415, sans descendance.
La seigneurie passa ensuite aux Le Josne, qui devinrent Le Josne de Contay, puis De Contay, seigneurs jusqu'en 1507.
Le Josne de Contay : écartelé, aux 1 et 4, de gueules fretté d'argent, les claire-voies semées de fleurs de lis d'or(Le Josne moderne)
Aux 2 et 3, fascé d'argent et de gueules à la bordure d'azur (Contay), sur le tout, de gueules à un créquier d'argent (Le Josne ancien).
Passée par alliance aux d'Humières avec le mariage de Françoise Le Josne avec Jean d'Humières, la seigneurie comptait deux ouvrages fortifiés, le premier de faible importance était situé dans la vallée, entouré de fossés alimentés par la rivière l'Hallue, le second occupait le haut du village, sur le site du château actuel.
Devenu place forte de la Ligue et ruiné en 1595 sur ordre d'Henri IV, ce second édifice aurait été relevé deux ans plus tard (1597) par Louis de Crevant et Jacqueline d'Humières, à quelques mètres plus à l'ouest du château médiéval.
Achetée en 1694 par Jean Vacquette, mayeur d'Amiens en 1668, qui possédait le fief de la mairie de Fréchencourt.
Vacquette de Fréchencourt : d'argent à une fasce d'azur, chargée de trois vaches d'or, accompagnée de trois molettes de gueules, deux en chef et une en pointe.
La seigneurie fut revendue huit ans plus tard, en 1702, à Pierre Dincourt, seigneur de Hangard.
Son fils Pierre-Joseph Dincourt était en 1729 capitaine au régiment de Poitou.
Pierre-Adrien-Honoré Dincourt (1733-1814), ancien mousquetaire de la Garde du Roi fut le dernier seigneur, il mourut en 1814.
Dincourt (d'Incourt) : d'argent à un écusson de gueules, accompagné d'une orle de neuf merlettes de sable.
Marie-Aimée Dincourt épousa Charles-Nicolas Cornet, négociant amiénois qui devient député en 1815, il mourut en 1852 à Fréchencourt sans postérité.
Cornet d'Incourt : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un huchet (cornet), le tout de même.
Le domaine passa alors à Louis Poujol (1809-1896) ,qui trouva une vieille bâtisse délabrée impossible à restaurer et décida de reconstruire le château actuel en 1856-1857 sur un emplacement légèrement différent du précédent, mais conserva la petite chapelle fondée en 1234 et reconstruite en 1785 sur un plan octogonale avec un lanternon.
De Poujol : D'azur, au pal d'argent accosté de deux croissants du même, supportant chacun un bouquet de trois roseaux à massette, tigés et feuillés d'or.
Chapelle Sainte Marguerite
La propriété appartient dès 1941 à Charles-Edmond Lenglet (1917-2005), sénateur de la Somme et maire de la commune de 1977 à 1989.
façade postérieure
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Eglise Saint Gilles
L'ancienne église se trouvait en contrebas de l'édifice actuel, à l'emplacement de la mairie-école, le fronton était daté de 1766.
Après de nombreuses réparations, elle était encore deffectueuse en 1856, la commune décida d'en construire une nouvelle.
Le choix de l'emplacement entraîna des conflits, le châtelain Poujol, bienfaiteur de la reconstruction, obtint le déplacement sur un terrain plus proche du château.
La réception des travaux eut lieu en 1865 et l'église fut bénite en 1875.
église en 1871
église et château au fond, en 1914.