Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Boisbergues

Publié le 30 Octobre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy associant au lion de sable des de Dompierre, le coeur et la bordure engrêlée de gueules des Carbonneau.

Boisbergue 

 

Le domaine appartenait à l'abbaye de Saint-Riquier.

 

Le fief de la mairie a appartenu à Hubert de Boisbergues au 13ème siècle.

Vers 1360 on trouve Jean Pradel.

En 1400, dénombrement par Jean D'Ouches, époux de Jeanne Bully.

En 1475, les Français brûlèrent le village

Vers 1500, Nicolas du Souich, maître des requêtes de Louis XII, puis son fils Thomas du Souich en 1529 et son petit-fils Adrien en 1558.

Boisbergue

du Souich : écartelé, aux 1 et4, d'argent à trois alérions de gueules

aux 2 et 3, d'or à deux bandes de gueules

 

Puis Ferry de La Houssoie, écuyer, seigneur de La Motte.

Boisbergue

de La Houssoie : coupé d'argent et d'azur, au lion de sable brochant, couronné, lampassé et armé d'or.

Son héritière fut Marie Le Nourrequier , elle épousa Nicolas de Carbonneau, seigneur de Franleu.

Boisbergue

 

gouache de Marcel Stiennon 1967

d'or au coeur de gueules, à la bordure engrêlée du même

En 1598 Jean de Carbonneau vendit à Nicolas Rohaut, sieur de Condé (famille Rohaut-Condé).

En 1606, sa filleFrançoise Rohaut épousa Jacques de Dompierre et porta le fief dans cette famille.

Boisbergue

de Dompierre : d'or, au lion de sable armé et lampassé de gueules.

En 1644, son fils Nicolas de Dompierre, sieur de Belval, mayeur d'Abbeville.

En 1677, son fils aîné Jacques de Dompierre, seigneur de Frettecuisse.

Puis son fils François-Jacques en 1709.

Sa fille Charlotte-Geneviève de Dompierre vendit en 1741 à Pierre Lefèvre, seigneur de Wadicourt. 

                                                                     *

                                                        Eglise Saint Martin

Date de la fin du 17ème siècle

Boisbergue

d'après nature en 1872.

Boisbergues

de nos jours -photo Claude Deroletz

commentaires

Chipilly

Publié le 26 Octobre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Guiselin

Chipilly

 

Une des premières donations faites à l'abbaye de Corbie lors de sa création.

Une maison seigneuriale existait au Moyen-Âge.

En 1567 Jean de Berlette, écuyer,assiste à la rédaction des coutumes de Péronne

Pierre de Fer en était le seigneur en 1576

Au 17ème siècle on trouve les de Guisselin (Guizelin) 

Chipilly

écartelé : au 1 et 4, d'argent à trois bandes d'azur, à la bordure de gueules

               au 2, d'argent au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or

               au 3, d'azur à la bande d'argent, chargée de trois losanges d'azur, chacun chargé d'un besant d'or.

                Sur le tout, d'azur à trois paons d'or.

 

Jean de Guisselin et son épouse Elisabeth de Sains

Avant 1712, son fils, également prénommé Jean, écuyer, et son épouse Elisabeth de Lamer

De 1735 à 1759 Gabrielle-Madeleine de Guisselin, dame de Chipilly.

Dès 1767, Henri de Thiérion, trésorier de France à Amiens, qui avait épousé Cécile de Turmine.

Chipilly

Thiérion : de gueules, au chevron d'argent accompagné de deux merlettes affrontées du même, et en pointe d'un croissant d'argent. 

Puis leur fils Gaspard-Henri de Thiérion de Chipilly, né en 1758, président Trésorier de France en Picardie, qui épouse en 1788 Françoise Lenglet.

Leur fils Alexandre-Marie-Henri Thiéron de Chipilly (1789-1857 Chipilly), maire d'Amiens de 1833 à 1839, marié à Clary Billecocq d'Ognolles .

Leur fille Henriette-Alexandrine Thiérion de Chipilly épousa en 1845 Louis-Ernest Le Pelletier de Glatigny

Chipilly

Calvaire au cimetière avec cette inscription

 "Vous qui passez / veuillez dire une prière / pour le repos des âmes / des défunts des familles / THIERION de CHIPILLY et LEPELLETIER / en mémoire de ses défunts / La MARQUISE DE BAYNAST DE SEPTFONTAINE / née LE PELLETIER / a fait ériger ce calvaire / MCMXXIX."
 
                                          
                                                      

Chipilly

Chipilly

Le château avant la Grande Guerre

Chipilly

de nos jours (photo JN Marchiset)

 

                                                          *

                                             Eglise Saint Martin

L'ancienne se trouvait à l'emplacement du cimetière actuel, existait sur le cadastre de 1812, vraisemblablement détruite au milieu du 19ème siècle et reconstruite au centre du village.

Chipilly

En 1877

Chipilly

Chipilly

Chipilly 

 Reconstruite à l'identique après les dégats de la Première Guerre mondiale

 

commentaires

Bussy-les-Daours

Publié le 23 Octobre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, à partir des armes de la famille de Sacquespée avec une fasce ondée symbolisant la rivière Hallue traversant le territoire.

Bussy-les-Daours

 

Les premiers seigneurs nous sont inconnus, leur suite ne commence qu'avec le 16ème siècle.

Jean Le Caron, écuyer, seigneur de Selincourt, et son épouse Jeanne Bertin.

Leur fille Philippe ou Philippote épousa Pierre de Sacquespée, seigneur de Becquincourt et receveur des tailles de l'élection d'Amiens, qui fut maïeur de la ville en 1535.

Bussy-les-Daours

De Sacquespée: de sinople, à une aigle d'or, chargée sur l'estomac d'une épée d'argent grnie d'or, posée en bande, que l'augle tire avec le bec d'un fourreau de sable.

 

Jean V de Sacquespée qui en hérita en 1658, commanda la vénerie du Grand Dauphin et se fit connaître par un traité intitulé"Le parfait chasseur".

Décrétée à sa mort en 1696, la terre de Busssy fut adjugée à Louis de Gomer dont les héritiers la remirent en vente en 1713.

L'acquéreur fut cette fois Adrien Pingré, ancien échevin d'Amiens, dont les successeurs firent construire le château dans le courant du 18ème siècle.

Bussy-les-Daours

dessin des frères Duthoit en 1850 (credit photo Musée de Picardie)

Marie-Madeleine Ducastel, épouse de Nicolas-Adrien Pingré, mourut en 1777, sans postérité, en son château de Bussy.

Bussy-les-Daours

Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive).

Elle laissa le domaine à son beau-frère Victor Pingré (1723-1805) chanoine de la cathédrale, qui fut arrêté à Bussy pendant la Révolution et emprisonné à Amiens, mais réussit finalement à obtenir sa libération et à émigrer.

Sous Louis-Philippe, M.de Domesmont fit encadrer cette demeure en pierre crayeuse, par des pavillons bas d'un extrême classicisme, fit renouveler le décor du grand salon.

Bussy-les-Daours

Bussy-les-Daours

Puis Joseph de Witasse-Thézy marié à Edith de Hautecloque, cousine du maréchal Leclerc, il décède en 1908.

Bussy-les-Daours

Witasse-Thézy : d'azur à trois bandes d'or.

En janvier 1918, le château abrita l'état-major du général Hobbs, commandant la Vème Division autralienne, il appartenait alors à Gustave de Witasse-Thézy  et son épouse Thérèse Blondin de Saint-Hilaire.

Bussy-les-Daours

 

 

Agnès de Witasse-Thézy sera la dernière à vivre au château, elle décèdera en 1982.

La propriétaire actuelle est Mme Holleville.

Bussy-les-Daours

 

                                                                     *

                                                     Eglise Saint Leger

Reconstruite en 1840

Bussy-les-Daours

 

Dessin des frères Duthoit en 1950 (Musée de Picardie)

Bussy-les-Daours

Bussy-les-Daours

commentaires

Plachy-Buyon

Publié le 22 Octobre 2020 par remus80

Plachy-Buyon

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or à cinq peupliers de sinople, rangés en fasce, ceux des flancs et celui du milieu plus grands que les deux autres, posés sur une rivière ondée d'azur, mouvant de la pointe chargée de trois poissons d'argent, 2 et 1; au chef du champ chargé de trois coeurs de gueules.

*

Le blason de Plachy-Buyon a été créé en 1979 par Mme Antoinette Wallet, qui fut maire de la commune jusqu'en 1983.
Les peupliers évoquent les arbres qui bordent la rivière la Selle, elle-même représentée par la rivière ondée et les poissons d'argent. Les trois cœurs de gueules évoquent l'engagement exemplaire de la commune dans le domaine des collectes de sang, dès les années 1950.
(Jacques Dulphy)

*

Plachy-Buyon

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable

La seigneurie dépendait du chapitre de la cathédrale d'Amiens

comprenait maison, cent journaux et 41 verges de terre, 39 journaux de prés.

le fief de Buyon tenu de Nampty, passe en 1399 à Plachy, c'est aujourd'hui un hameau.

Plachy-BuyonPlachy-Buyon

Plachy-Buyon

*

De nombreux moulins étaient exploités sur la Selle.

Le site de l'ancienne papeterie, situé à cheval sur Plachy-Buyon et Prouzel, connu dès le xiiie siècle, a été occupé par des moulins à huile et à foulon au xviie siècle, puis à papier en 1794, transformé entre 1838 et 1844 par Obry et Tavernier en usine de papeterie.

Plachy-Buyon

***

Eglise Saint Martin

Date de 1862

Plachy-Buyon

en 1867 (aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville)

Plachy-Buyon

en 1908

Plachy-Buyon

en 1916

commentaires

Etréjust

Publié le 18 Octobre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des de Fontaines branche d'Etréjust, dite de Fontaines d'Estrujeux, qui en furent les seigneurs durant 5 siècles : d'or, à trois écussons de vair bordés de gueules.

Etréjust

 

Possession d'Aléaumes de Fontaines en 1185, la terre demeura plus de cinq siècles dans sa famille, plus précisément dans la descendance de Wautier.

Guillaume de Fontaines, capitaine du château de Caen en 1362, tint à se faire inhumer dans l'église Saint Martin d'Estrujeux (sic), de même que son arrière-petit-fils Baugeois en 1492.

Son fils Jacques acheta en 1530 la seigneurie d'Avesnes et céda 5 ans plus tard celle d'Etréjust à son fils Nicolas, à l'occasion de son mariage avec Françoise de Pas de Feuquières.

Ils furent tous deux inhumés dans l'église.

La terre étant en 1576 à Claude, le second de leurs fils.

On attribue la construction du château actuel à son fils Oudart de Fontaines, qui épousa Michèle de Montmorency-Bours au début du 17ème siècle.

Etréjust

photo: APictche

Charles de Fontaines racheta la terre d'Etréjust mise en vente par décret en 1662.

Dans les années 1690, le château et son important domaine foncier devinrent la propriété d'un certain François d'Hivernay, avocat au Parlement de Paris.

En 1729, ses héritiers vendirent le domaine à Charles de Carvoisin, originaire de l'Oise, et à Jeanne-Louise de Cacheleu son épouse, ils moururent respectivement en 1744 et 1735 en leur château d'Etrejust.

Etréjust

Le domaine échut alors au comte Charles-Louis de Carvoisin, maréchal de camp, qui s'y retira vers 1760 avec son épouse, la fille du marquis de La Mothe-Saint Héray.

Gravement handicapé par la goutte, le comte avait obtenu de l'évêque d'Amiens l'autorisation de construire une chapelle au dos du corps d'habitation.

Il fit inhumer, en 1782,  sa soeur Jeanne-Charlotte à Etrejust et mourut 2 ans plus tard à Paris dans des circonstances dramatiques, cloué dans son fauteuil par son infirmité, il fut brûlé vif dans l'incendie de son hôtel.

3 ans plus tard, le marquis d'Achy fit vendre le mobilier  puis céda les terres et seigneurie à Gabriel-François Roussel de Belloy, qui les réunit à son domaine.

Etréjust

Roussel de Belloy : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois demi-vols d'aigle d'or.

Longtemps mis à disposition de collectivités religieuses, il abrita un pensionnat tenu jusqu'en 1904 par les soeurs de Saint-Joseph, et fermé vers 1925; il hébergea ensuite des colonies de vacances.

Le petit château a été restauré à partir de 1956 par la comtesse Bernard de Hauteclocque.

Etréjust

 

***

Eglise Saint Martin

Etréjust

En 1870

Etréjust

Etréjust

Photo : APictche

commentaires

Le Ronssoy

Publié le 15 Octobre 2020 par remus80

 également nommée Ronssoy.

 

Ronssoy

 https://armorialdefrance.fr/

2023) De sinople à la branche de ronce d'argent; au chef du même chargé de trois lionceaux de sable, lampassés de gueules et couronnés d'or.

 

Création de Jacques Dulphy.

Ce blason reprend les trois lions de sable, couronnés d'or, lampassés et armés de gueules de la famille d'Halluin (Hallwyn) associés à une branche de ronce évoquant l'origine étymologique: lieu planté de ronces.
A la fin du XVe siècle, cette place forte appartenait à Philippe de Bourgogne, fils naturel de Jean, comte de Nevers et gouverneur de Picardie. Légitimé en 1478 par Louis XI, Philippe de Bourgogne, seigneur de Ronsoi (sic), s'allia à Marie de Roye. Leur fille Françoise, dame de Ronsoy, épousa Philippe d'Hallwyn (d'Halluin), seigneur de Piennes, capitaine de Béthune, qui fut en 1513 Lieutenant-général des armées royales. Dernière du nom à Ronssoy, Suzanne d'Hallwyn en hérita en 1595, et épousa de Nicolas de Margival.
(Jacques Dulphy)

*

On attribue la fondation du château à la fin du XIIème siècle à Robert de Ronsoi, qui aurait été apparenté à Guy de Coucy.

En 1214, Robert et Roger du Ronsoi (sic) ont participé à la bataille de Bouvines.

A la fin du XVème, cette importante place forte appartenait à Philippe de Bourgogne, fils naturel de Jean, comte de Nevers et gouverneur de Picardie.

Légitimé en 1478 par Louis XI, Philippe de Bourgogne, seigneur de Ronsoi (sic), s'allia à Marie de Roye.

Leur fille Françoise, dame de Ronsoy, épousa Philippe d'Hallwyn (d'Halluin), seigneur de Piennes, capitaine de Béthune, qui fut en 1513 Lieutenant-général des armées royales.

Ronssoy

 

gouache de Marcel Stiennon 1976

d'argent, à trois lion de sable, couronnés d'or, lampassés et armés de gueule.

Antoine, leur fils,grand louvetier de France, épousa Louise de Crèvecoeur, veuve de Guillaume de Gouffier, il s'intéressa plutôt à son château de Maignelay.

Leur petit-fils Charles d'Hallwyn, lieutenant-général et gouverneur de Picardie, rendit aveu au roi pour le fief de Ronssoy, mouvant de Péronne.

La seigneurie échut à Robert, le troisième de ses fils, qui fut tué en 1587 à Courtai, sans postérité de son alliance avec Diane de Halde, ce fut alors son frère cadet Léonor qui hérita, il fut tué à son tour en 1595 en défendant la citadelle de Doullens.

Suzanne d'Hallwyn en hérita, épouse de Nicolas de Margival.

Puis sa nièce Isabeau de Longueval.

En 1632, Marie de Longueval l'apporta en mariage à Jean de Villebois, conseiller d'Etat, qui fit probablement reconstruire le corps d'habitation, au lendemain de l'invasion espagnole.

Ronssoy

 

                   aquarelle d'après nature, bibliothèque municipale d'Abbeville

En 1666, Angélique de Villebois l'apporta à son tour à Louis Testu, seigneur de Balincourt, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et capitaine au régiment de Picardie.

En 1682, Marie-Jeanne de Balincourt épousa Nicolas de Messey, comte de Mauvilly, qui fut tué à la bataille de Neerwinden.

Ronssoy

 

gouache de Marcel Stiennon 1986

écartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois bandes d'azur; aux 2 et3, vairé d'or et d'azur à la bande de gueules

En 1736, Louise de Messey apporta en mariage la vieille forteresse à Albert-François Clérambault de Vendeuil auquel on doit attribuer la modernisation du corps de logis.

Ronssoy

en 1912

Albert-Louis de Clérambault, guidon de la gendarmerie, fut le dernier seigneur de Ronssoy.

A la mort d'Albert-François, son arrière petit-fils, en 1832, le domaine revint à sa soeur la baronne de Vignet, dont les successeurs relevèrent le nom de Vendeuil.

De l'important ouvrage fortifié élevé sur la frontière du Vermandois, subsistait en 1914 un vaste terre-plein de configuration irrégulière servant d'assise à diverses construction, à gauche de l'entrée une tour d'angle visiblement découronnée était l'unique vestige d'un ensemble de tours rasées sous le Second Empire, lors de la construction d'une sucrerie.

Ronssoy

ruines du château après la Grande Guerre.

                                                                  *

                                              Eglise Saint-Nicolas

L'ancienne église a été dynamitée pendant la Première Guerre mondiale, le village entièrement détruit.

Ronssoy

 

 

                                           ancienne église avant 1914

                                       Ronssoy

 

                                                        église en ruines en 1917

 

Ronssoy

 

Ronssoy

 

                                                   

commentaires

Vergies

Publié le 6 Octobre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Cambron à celles de Rambures, le hêtre au naturel en franc canton évoque le hameau du Fay.

* Vergies

 

Un château-fort est existant dès le 12ème siècle, mentionné en juillet 1361, complètement ruiné au 15ème siècle.

On peut juger de son importance par sa motte qui subsiste derrière l'église.

Le plus ancien seigneur connu est Bernard de Vergies au 12ème siècle, il eut un fils Gauthier.

En 1180, Foulques Gayon d'Airaines est possesseur d'une partie des terres.

Puis Aléaume de Cambron en 1272.

* Vergies

de Cambron : fascé de gueules et d'or de huit pièces.

Raoul de Cambron dit Désiré qui avouait tenir noblement cette seigneurie en fief du Roi en 1378.

* Vergies

de Rambures : d'or à trois fasces de gueules

En 1507, Adrien de Rambures puis ses descendants, parmi lesquels on trouve les familles d'Ancezunz, de Caderousse en 1703, de La Roche-Fontenilles en 1722 puis la soeur d'Antoine-César de La Roche-Fontenilles, Antoinette, épouse de François de Colbert, marquis de Sablé, en 1764. 

* Vergies

de La Roche-Fontenilles : d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, posés 2 et 1.

* Un incendie considérable détruisit en 1789 une grande partie du village.

*

Il y avait plusieurs autres fiefs dont :

1) Le fief des Masures qui relevait du Quesnoy-sur-Airaines.

En 1507 appartenait à Renault Legrand et resta dans sa famille jusqu'en 1623.

Puis à N.de Mannay, seigneur de Camps-en-Amiénois.

2) Fief du Sieur d'Aumale

* Vergies

d'Aumale : d'argent à la bande de gueules chargée de trois besants d'or.

Comprenait une petite maison seigneuriale avec dépendances, mouvait de Quesnoy-sur-Airaines, celle famille l'avait depuis le 16ème siècle.

Patrie de Mlle d'Aumale, Marie-Jeanne d'Aumale, qui y naquit en 1683, secrétaire de Madame de Maintenon, elle prit sa retraite à Vergies, surnommée la dame de Vergies.

* Vergies

 

huile sur toile XVIIIème siècle

Marie-Madeleine d'Aumale le donna en 1765 à Jacques d'Aumale.

3) Fief de Brifaucellier

Etait à Robert Benoist en 1601.

4) Le fief de Mannay

Etait à Marc-Antoine-Augustin de Mannay en 1699 et à Louis-Bernard de Mannay en 1781.

Sa fille Marie-Louise-Angélique, épouse du vicomte de Bizemont, l'avait en 1789.

* Vergies

de Mannay : d'argent à l'aigle de sable

*

Hameau du Fay

Dont une partie est rattachée à Vergies et l'autre à Frettecuisse.

Edmond de Fay, témoin d'une charte de 1191, est le plus ancien seigneur portant le nom de la terre.

Adrien de Rambures parait en 1507.

Un autre fief tenu de la châtellenie d'Airaines à N.d'Imberville en 1760.

La chapelle est de 1872.

*

Eglise Notre-Dame de l'Assomption

* Vergies

en 1913.

En pierres, très raccomodée en briques, porte des traces du 13ème siècle.

La chaire est datée de 1628 et porte sur l'un des panneaux, les armes de la famille Saumon ! elle semble provenir d'ailleurs puisque aucune famille de ce nom n'est citée à Vergies....

*

Le moulin à vent

détruit en 1942.

* Vergies

en 1913

commentaires

Le Mazis

Publié le 2 Octobre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant la croix frettée des d'Equennes, les têtes de léopards des de Frémont et les croisettes recroisettées des de Poix.

Le Mazis

 

En 1370 la seigneurie appartient à Robert d'Equennes, chevalier,  châtelain et vicomte de Poix.

Le Mazis

d'Equennes : d'azur, à la croix d'or frettée de gueules.

En 1377 Jeanne d'Equennes épouse de Sohier de la Viefville.

En 1490 Guillaume de Heuchin qui vend en 1496 à Guérard de la Trenquie.

En 1510 Jeanne de Lannoy qui épouse Jean de Poix en 1548.

Le Mazis

De Poix : de gueules à la bande d'argent, accostée de six croisettes recroisetées au pied fiché d'or.

1620 Marie de Poix épouse de Daniel Cauchet, dit de Beaumont, seigneur de St Estienne-à-Arnes.

Le Mazis

Cauchet de Beaumont : d'azur à l'écusson d'argent, à la bande de gueules brochant sur le tout.

En 1635 Marie-Elisabeth Cauchet de Beaumont épouse Louis Barjot, maître d'hôtel du Roi, ils virent mourir sans postérité leur fils François, premier écuyer de Mademoiselle.

Ils mirent en vente la terre avec celles d'Auneuil et d'Andainville.

Nicolas de Frémont 1622-1696) acheta l'aisensemble en 1670, l'un des plus importants financiers du clan Colbert, issu d'une famille de juristes rouennais, conseiller d'Etat et obtiendra en 1689 la charge de garde du Trésor Royal.

Le dernier de ses petit-fils Pierre de Frémont d'Auneuil, hérita du Mazis, il fut surnommé " Le président du Mazis".

Le Mazis

De Frémont d'Auneuil : d'azur, à trois têtes de léopards d'or, lampassés de gueules.

C'est vraisemblablement lui qui fit élever le château après 1837, date de son mariage avec Marie-Agathe Desvieux.

Leur fils Nicolas de Frémont de Chartrettes, substitut du procureur général au Parlement, mourut à 28 ans, en 1767 en son château du Mazis et sera inhumé le lendemain dans le choeur de l'église.

Deux ans plus tard, sa soeur Elisabeth Guillaume de Chavaudon faisait baptiser un fils qui mourut peu après.

Le fils de la comtesse de La Rochefoucauld-Bayers, née Frémont, hérita du domaine en 1779, son départ pour l'émigration entraina la confiscation, déclaré "Bien National", le château fit l'objet de quelques réparations conservatoires, avant d'être vendu et démoli, il n'a pas laissé de vestiges. 

Le Mazis

de La Rochefoucauld : burelé d'argent et d'azur, à trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé.

*

Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Le Mazis

En 1872

Le Mazis

Le Mazis

commentaires