également nommée Ronssoy.
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2023) De sinople à la branche de ronce d'argent; au chef du même chargé de trois lionceaux de sable, lampassés de gueules et couronnés d'or.
Création de Jacques Dulphy.
Ce blason reprend les trois lions de sable, couronnés d'or, lampassés et armés de gueules de la famille d'Halluin (Hallwyn) associés à une branche de ronce évoquant l'origine étymologique: lieu planté de ronces.
A la fin du XVe siècle, cette place forte appartenait à Philippe de Bourgogne, fils naturel de Jean, comte de Nevers et gouverneur de Picardie. Légitimé en 1478 par Louis XI, Philippe de Bourgogne, seigneur de Ronsoi (sic), s'allia à Marie de Roye. Leur fille Françoise, dame de Ronsoy, épousa Philippe d'Hallwyn (d'Halluin), seigneur de Piennes, capitaine de Béthune, qui fut en 1513 Lieutenant-général des armées royales. Dernière du nom à Ronssoy, Suzanne d'Hallwyn en hérita en 1595, et épousa de Nicolas de Margival.
(Jacques Dulphy)
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On attribue la fondation du château à la fin du XIIème siècle à Robert de Ronsoi, qui aurait été apparenté à Guy de Coucy.
En 1214, Robert et Roger du Ronsoi (sic) ont participé à la bataille de Bouvines.
A la fin du XVème, cette importante place forte appartenait à Philippe de Bourgogne, fils naturel de Jean, comte de Nevers et gouverneur de Picardie.
Légitimé en 1478 par Louis XI, Philippe de Bourgogne, seigneur de Ronsoi (sic), s'allia à Marie de Roye.
Leur fille Françoise, dame de Ronsoy, épousa Philippe d'Hallwyn (d'Halluin), seigneur de Piennes, capitaine de Béthune, qui fut en 1513 Lieutenant-général des armées royales.
gouache de Marcel Stiennon 1976
d'argent, à trois lion de sable, couronnés d'or, lampassés et armés de gueule.
Antoine, leur fils,grand louvetier de France, épousa Louise de Crèvecoeur, veuve de Guillaume de Gouffier, il s'intéressa plutôt à son château de Maignelay.
Leur petit-fils Charles d'Hallwyn, lieutenant-général et gouverneur de Picardie, rendit aveu au roi pour le fief de Ronssoy, mouvant de Péronne.
La seigneurie échut à Robert, le troisième de ses fils, qui fut tué en 1587 à Courtai, sans postérité de son alliance avec Diane de Halde, ce fut alors son frère cadet Léonor qui hérita, il fut tué à son tour en 1595 en défendant la citadelle de Doullens.
Suzanne d'Hallwyn en hérita, épouse de Nicolas de Margival.
Puis sa nièce Isabeau de Longueval.
En 1632, Marie de Longueval l'apporta en mariage à Jean de Villebois, conseiller d'Etat, qui fit probablement reconstruire le corps d'habitation, au lendemain de l'invasion espagnole.
aquarelle d'après nature, bibliothèque municipale d'Abbeville
En 1666, Angélique de Villebois l'apporta à son tour à Louis Testu, seigneur de Balincourt, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et capitaine au régiment de Picardie.
En 1682, Marie-Jeanne de Balincourt épousa Nicolas de Messey, comte de Mauvilly, qui fut tué à la bataille de Neerwinden.
gouache de Marcel Stiennon 1986
écartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois bandes d'azur; aux 2 et3, vairé d'or et d'azur à la bande de gueules
En 1736, Louise de Messey apporta en mariage la vieille forteresse à Albert-François Clérambault de Vendeuil auquel on doit attribuer la modernisation du corps de logis.
en 1912
Albert-Louis de Clérambault, guidon de la gendarmerie, fut le dernier seigneur de Ronssoy.
A la mort d'Albert-François, son arrière petit-fils, en 1832, le domaine revint à sa soeur la baronne de Vignet, dont les successeurs relevèrent le nom de Vendeuil.
De l'important ouvrage fortifié élevé sur la frontière du Vermandois, subsistait en 1914 un vaste terre-plein de configuration irrégulière servant d'assise à diverses construction, à gauche de l'entrée une tour d'angle visiblement découronnée était l'unique vestige d'un ensemble de tours rasées sous le Second Empire, lors de la construction d'une sucrerie.
ruines du château après la Grande Guerre.
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Eglise Saint-Nicolas
L'ancienne église a été dynamitée pendant la Première Guerre mondiale, le village entièrement détruit.
ancienne église avant 1914
église en ruines en 1917