Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Vitz-sur-Authie

Publié le 28 Septembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

L'ancienne commune de Villeroy a fusionné en 1839.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Villeroy et celles des Boubers-Abbeville:

d'argent au sautoir engrêlé de gueules, cantonné de quatre panelles de sinople (feuille de peuplier); un écu d'argent à trois écussons de gueules brochant.

. Les sieurs de Villeroy portaient (d'après Belleval et leur sceau) un écu au sautoir engrêlé, les émaux n'étant pas connus.

Vitz-sur-Authie

 

                                        

 

Dès le XIIIème siècle la seigneurie appartenait à la famille de Boubers avec Guillaume de Boubers en 1240.

Vitz-sur-Authie

de Boubers : d'argent aux trois écussons de gueules.

 

En 1363 Mahaut de Fiennes

En 1377 Jacques de Beauchamp

Dès 1386 la famille de Domqueur avec Guillaume jusqu'en 1540 avec Jean de Domqueur.

Vitz-sur-Authie

de Domqueur : d'or au chevron de gueules

La seigneurie dont les coutumes locales furent rédigées le 26 Septembre 1507, relevait du roi, elle consistait en une maison seigneuriale avec 45 journaux de terres labourables. 

1540 la seigneurie appartenait à Jean Le Fèvre de Caumartin, futur général des finances en Picardie.

Vitz-sur-Authie

Le Fèvre de Caumartin : d'azur à cinq trangles d'argent.

Il cèda en 1574 à Marie de Nouvillers, veuve de Jean de Brestel.

Vitz-sur-Authie

de Brestel : d'azur à trois besants d'or.

Six ans plus tard, Adrien de Brestel la vendit à M.de Bours.

Le 8 janvier 1628 Françoise de Saint Paul, épouse de Daniel d'Aumale, chambellan du prince de Condé, vendit la seigneurie avec sa maison seigneuriale à François de Boubers, seigneur de Bernâtre moyennant 138.000 livres.

Il la revendit peu après à Giraud du Fay, seigneur de Frestoy, qui dut voir son château ruiné en 1635 lorsque les Impériaux brûlèrent le village.

En 1683, Jean du Fay la vendit une nouvelle fois à Marie-Madeleine de Boubers, épouse de Marie-François de Raincheval, elle fut inhumée en 1741 à Vitz.

Vitz-sur-Authie

de Raincheval : de gueules, semé de billettes d'or, au lion d'or brochant sur le tout.

Henri de Raincheval, seigneur du Ponchel et de Vitz, grand bailli d'Hesdin et Marie-Madeleine Godart de Beailieu son épouse, y furent également inhumés, lui en 1777, elle en 1774.

Quelques années plus tard en 1781-1783, on pouvait lire dans Affiches de Picardie que la maison seigneuriale de Vis-en-Ponthieu était à louer.

Cette demeure n'a pas laissé de vestiges, contrairement à la belle église reconstruite au XVIIIème siècle.

                                                      *

                                          Villeroy-sur-Authie

Les sieurs de Villeroy possédaient le domaine aux 12 et 13ème siècle, la maison seigneuriale était enclose de fossés au bord de l'Authie.

En 1379, on trouve Huceline de Villers, épouse de Robert de Beauval, cette famille jusqu'en 1500 où le domaine passa aux de Montmorency jusqu'en 1755.

Vitz-sur-Authie

 

sceau de Robert de Beauval

Vitz-sur-Authie

 

de Beauval : d'azur à trois gerbes d'avoine d'or

 

Les derniers seigneurs furent les Du Bois de Belhostel jusqu'en 1789.

Vitz-sur-Authie

Du Bois de Belhostel : d'or à l'aigle de sable

 

                                          Eglise Saint Martin

Reconstruite au XVIIIème siècle, c'est une réduction de l'église abbatiale de Valloires.

Vitz-sur-Authie

En 1858 (aquarelle d'O.Macqueron) 

Vitz-sur-Authie

 

Pierre tombale d'Amédée-Victor de Boubers-Abbeville-Tuncq

 

Vitz-sur-Authie

Vitz-sur-Authie

Écartelé au 1 d'or à trois fasces de gueules à une branche de gui de chêne de sinople brochant sur les fasces (Walbert), au 2 d'or à trois bandes de gueules (Ponthieu ancien), au 3 d'argent à trois écussons de gueules (Boubers), au 4 d'or à la croix de sable ch de cinq coquilles d'argent (Rayneval-Bernâtre). Sur le tout d'or à trois écussons de gueules (Abbeville-Boubers-Tune)

Vitz-sur-Authie 

Pierre tombale d'Antoine Le Blond, curé de la paroisse.

commentaires

La Chaussée-Tirancourt

Publié le 23 Septembre 2020 par remus80

 

La Chaussée-Tirancourt 

http://armorialdefrance.fr/

D'azur au pélican d'argent sur son aire du même.

Le Conseil Municipal, en 1976, décida d'adopter à la suite de plusieurs propositions le sceau le plus ancien connu ayant scellé les archives de LA CHAUSSEE-TIRANCOURT ; il s'agit de celui de "WARIN, fils de Pierre et époux d'Aélis " Seigneur de LA CHAUSSEE en 1247. 

 

La seigneurie était membre de la baronnie de Picquigny.

En 1789, les deux seigneurs étaient : Charles-François de Selles qui demeurait au Mesnil-Saint-Denis (Seine-et-Oise), il avait acheté le fief au vidame d'Amiens; et d'autre part au Sieur Thuillier.

 

Fief de Tirancourt

La Chaussée-Tirancourt

Au milieu du 16ème siècle, François d'Acquest possédait la terre.

Il la laissa à son neveu Nicols Gonnet, sieur de Briquemesnil, dont la fille épousa Jehan du Mont, sieur de Bainast.

Né de ce mariage, noble homme Nicolas du Mont mourut sans postérité, laissant ses biens à sa soeur Antoinette, qui avait épousé en 1622 Nicolas de Lestocq, seigneur de Beaufort.

La Chaussée-Tirancourt

de Lestocq : d'azur, semé de billettes d'or, à la bande d'argent brochant et chargée de trois molettes de gueules.

A Adrien de Lestocq succéda sa fille Charlotte, marquise de La Malmaison, qui vendit sa terre de Tirancourt, moyennant 23500 livres, à Jacques Le Sénéchal, bourgeois d'Amiens.

Remise en vente à la mort de ce dernier, la seigneurie fut acquise en 1754 par Jean-Baptiste Thuillier, receveur des terres de Belloy-sur-Somme et d'Yzeux, issu d'une importante famille de laboureurs, titulaires de plusieurs charges en Ponthieu.

La Chaussée-Tirancourt

Thuillier de Beaufort : Coupé au 1, d'azur à une gerbe d'or, au 2, échiqueté d'argent et de gueules.

Jean-Baptiste Thuillier développa l'exploitation de la tourbe dans la vallée et acquit de nouvelles terres en 1773, lors de la dispersion des biens du duc de Chaulnes, il avait épousé Agathe Routier de Cerisy.

Fils aîné de l'acquéreur Jean-Baptiste Thuillier de Beaufort fit l'école du génie de Mézières, et réussit à poursuivre sa carrière jusqu'au grade de colonel.

Après son mariage avec Sophie van Overstraeten, il vint souvent séjourner à Tirancourt dont il fit agrandir et modifier la configuration des bâtiments.

Le 26 août 1815, quelques mois après la mort de sa femme, il fit bénir la nouvelle chapelle, il fit encore construire une école à l'intention du village alors nettement plus peuplé qu'aujourd'hui, il reçut du roi Louis XVIII un titre de chevalier et se retira à Paris où il mourut sans postérité en 1824.

Héritière de son oncle, Sophie Thuillier de Monrefuge épousa à Tirancourt, en 1827, le comte Adolphe de Francqueville d'Abancourt, issu d'une famille originaire du Cambrésis.

La Chaussée-Tirancourt

d'azur à l'étoile d'or surmontée d'un lambel de même.

Son fils Henri de Francqueville décida en 1874 de faire reconstruire le corps de logis par l'architecte Paul Delforterie.

Le domaine est toujours dans la famille.

La Chaussée-Tirancourt

 

***

Eglise Saint Martin

l'église actuelle date de 1730, restaurée à plusieurs reprises.

La Chaussée-Tirancourt

 

en 1864 (Bibliothèque municipale d'Abbeville, aquarelle d'O.Macqueron)

La Chaussée-Tirancourt

En 1937, la flèche en pierre du clocher a été démontée et remplacée par une flèche en charpente recouverte d'ardoise en 1961.

La Chaussée-Tirancourt

La Chaussée-Tirancourt

*

Chapelle du cimetière

16ème siècle

La Chaussée-Tirancourt

 

commentaires

Bettencourt-Saint-Ouen

Publié le 15 Septembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy à partir du lion issant et des fleurs de lis des Soissons-Moreuil , en associant un chapé rappelant que l'église est dédiée à Saint-Martin, les roseaux symbolisant la vallée de la Nièvre.

Bettencourt-Saint-Ouen 

 

Au XVème siècle on trouve Robine de Tenques, demoiselle de Caumesnil et de Bettencourt.

En 1507 Jean Du Bois de Fiennes

Bettencourt-Saint-Ouen

d'argent à un lion de sable, armé et lampassé de gueules

 

En 1528 Antoine de Mailly

Puis Pierre de Moreuil, de la famille Soissons-Moreuil 

Bettencourt-Saint-Ouen

Soissons-Moreuil : d'azur, semé de fleurs de lis d'or, au lion d'argent naissant

Louise de Soissons-Moreuil épouse à la fin du 17ème siècle Jean-Noël de Barbezières, comte de Chémerault, conseiller du Roi et lieutenant-général de ses armées, bien que disposant d'un hôtel et d'une somptueuse résidence dans l'Auxerrois, ils ne durent pas négliger le séjour de Bettencourt, et même y mener un important train de vie.

Bettencourt-Saint-Ouen

Barbezières : d'argent à six fusées de gueules en fasce

Le comte fut tué en 1709 à la bataille de Malplaquet, sans laisser de postérité.

Une vingtaine d'années plus tard, le domaine échut aux Desfriches-Doria qui durent se contenter d'y venir chasser et d'en percevoir les revenus.

  

Bettencourt-Saint-Ouen

 

DES FRICHES-DORIA, en Picardie : écartelé : aux 1 et 4, d'azur à la bande d'argentchargée de trois défenses de sanglier de sable, et accompagnée de deux roues, à quatre rais du second émail, qui est DES FRICHES ; aux 2 et 3, coupé d'or et d'argent, à l'aigle de sablelanguéebecquée et couronnée d'orbrochante, qui est DE DORIA.

Cette demeure correspond aux goûts de la seconde moitié du 18ème, on trouve la date de 1777 avec des ancres de fer sur le corps des dépendances, certainement construit pour André-Joseph Desfriches-Doria.

Bettencourt-Saint-Ouen

Un grès encastré sur l'une des façades latérales porte des incriptions en lettres gothiques cursives avec la date de 1488, provient probablement du précédent château seigneurial détruit vers 1760, les armoiries écartelées où l'on croit reconnaitre le lion des Du Bois de Fiennes (lion debout) !

Bettencourt-Saint-Ouen

Occupé pendant la dernière guerre par l'armée allemande puis définitivement inhabité depuis sa vente en 1954, le logis est à présent ruiné, tandis que les communs ont été réhabilités et convertis en habitation.

Bettencourt-Saint-Ouen

Bettencourt-Saint-Ouen

l'habitation actuelle aves la date de 1777 par les ancres de fer

***

Eglise Saint Martin

l'ancienne église avec un clocher-porche du 13ème siècel, la nef et le choeur du 16ème.

Bettencourt-Saint-Ouen

 

Bettencourt-Saint-Ouen

Devenue trop petite, il est décidé en 1848 d'en reconstruire une nouvelle, achevée en 1850.

Endommagée durant la 1ère Guerre, la façade est reconstruite en 1929 en supprimant la tour clocher.

Bettencourt-Saint-Ouen

 

Bettencourt-Saint-Ouen

Bettencourt-Saint-Ouen

Croix médiévale de l'ancien cimetière

L'ancien cimetière qui entourait l'église a été transféré à l'extérieur du village en 1928, la croix a disparue probablement à cette époque .

 

commentaires

Arry

Publié le 5 Septembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les deux croix ancrées des de Gourlé et des de Courteville avec les armes des d'Hallwyn (d'Halluin) branche Ponthieu.

Arry

 

Possession au 12ème siècle d'une famille chevaleresque du nom d'Arry.

On trouve Hue de Biencourt au début du 15ème siècle.

Au début du 16ème en 1506, la seigneurie échut à Philippe Gourlé  qui la laissa au second de ses fils avec sa charge de bailli de Rue.

Arry

De Gourlay ou Gourlé : d'argent à la croix ancrée de sable

En 1572, Claude Gourlé la vendit à Jacques Le Fuzelier, prévôt du Vimeu.

En 1618, Nicolas Le Fuzelier la revendit à César d'Hallwyn, seigneur de Norbois.

Arry

branche ainée : d'argent à trois lions de sable, armés, lampassés et couronnés d'or.

Arry

 

d'Halluin branche Ponthieu, portaient en brisure d'or à trois lions de sable (info J.Dulphy)

C'est aux d'Hallwyn que l'on doit attribuer la construction, près du potager actuel, de la demeure qui remplaça l'ouvrage fortifié situé en contrebas dans les marais.

Arry

La vieille demeure ne fut abattue qu'en 1825, dit-on.

Née à Arry en 1708 Catherine-Françoise d'Hallwyn épousa en 1725 Daniel-Antoine de Courteville, seigneur d'Hodicq en Boulonnais.

Arry

 

gouache de Marcel Stiennon

de Courteville : d'or à la croix ancrée de gueules

Elle était veuve depuis près de 20 ans lorsqu'en 1765, elle fit don de la seigneurie à son fils Jacques-Alexandre, capitaine au régiment de Vienne, à l'occasion de son mariage avec Marie-Charlotte du Chambge .

Il mena une carrière militaire jusqu'au grade de maréchel de camp et obtint en 1781 l'érection de sa terre en comté d'Hodicq.

Il émigra en Allemagne en 1792 et ne reviendra que sous le Consulat, il meurt en 1802.

Passé par alliance aux Lagrené, puis aux Pingré de Guimicourt, le domaine fut acheté en 1872 par le vicomte de France qui fit moderniser les appartements et dont les descendants le conservèrent jusqu'à ces dernières années.

 

Arry

de France d'Hésecques : fascé d'argent et d'azur de six pièces, les fasces d'argent chargées de six fleurs de lis de gueules, posées 3,2 et 1.

 

Arry 

photo : APictche

Arry

 

chapelle sépulcrale de la famille De France avec leurs armes au fronton et leur devise : RECTO TRAMITE;

 

Le château a été acquis par M. et Mme Patrice Léopold qui s'attachent à le restaurer.

ArryArry 

 

*

Eglise Saint Quentin

L'ancienne église était située dans l'actuel cimetière, fortement délabrée, elle fut démolie en 1868.

Arry

En 1852

Une nouvelle église fut construite au centre du village entre 1864 et 1872.

Arry

En 1872

 

commentaires

Courcelles-sous-Thoix

Publié le 1 Septembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Du Val de Nampty à une divise ondée symbolisant la rivière des Parquets, affluent des Evoissons, qui coule dans la commune.

Courcelles-sous-Thoix

 

 

François Gouffier, seigneur de Crèvecoeur et de Thoix, possédait la terre sous Henri II.

Courcelles-sous-Thoix

De Gouffier : d'or, aux trois jumelles de sable en fasce.

Le fief des Alleux était au 17ème siècle partagé entre la famille Le Clercq et Jean du Val qui occupait en 1679 la charge de prévôt général des maréchaux de France en Picardie.

Sur la route de Sentelie, au pied des pentes boisées, un portail de briques rehaussé de pierres en bossage est daté de 1638, il signale la présence de l'ancienne maison seigneuriale.

Courcelles-sous-Thoix

 

Courcelles-sous-Thoix

photo Jochen Remler

Courcelles-sous-Thoix

Le château bâti au début du 18ème doit correspondre au logis de Guislain du Val de Nampty, sous-lieutenant de la Grande vénerie du Roi, il résidait ordinairement à Amiens où il mourut en 1738.

Courcelles-sous-Thoix

Du Val : de gueules à un chevron d'or, accompagné en chef de deux fers de pique d'or posés en pal, les pointes en bas, et en pointe d'une molette d'éperon de même.

Son fils Jean-Guislain, président trésorier de France  à Amiens, fit ajouter les ailes vers 1766.

En 1776, en l'église de Courcelles, Marianne-Thérèse du Val épousa Alexandre-Vincent Gresset de Bussy, ancien échevin d'Amiens, en présence de l'académicien Jean-Baptiste Gresset son frère.

Courcelles-sous-Thoix

Gresset : de gueules au chevron d'argent, accompagné de trois croix pattées du même.

Sa soeur Marie-Eléonore de L'Hommel du Plouy hérita du domaine où elle mourut fort âgée en 1847.

Elle laissa le château à son neveu Gustave du Val de Nampty de Bus-les-Artois qui le mit à la disposition d'Alexandre-Louis Gresset de Buissy et finit par le vendre en 1882 à un maçon de Conty.

Privé de ses cheminées et de la plupart des éléments de déco, l'édifice fut fort heureusement racheté par le capitaine Martin, en garnison à Amiens, qui le fit restaurer en 1896.

Quelques années plus tard, ce qui restait du domaine devint le siège de la société du Manoir démocratique, éphémère coopérative vouée aux petites sources de la richesse, c'est à dire à l'élevage, à l'apiculture et à la culture fruitière, créée par Louis Christoffour dans le cadre de l'idéal démocrate-chrétien du Sillon.

Acquis en 1911 par Albert Damay, sa petite fille Mme Lefevre y a aménagé des chambres d'hôtes.

Courcelles-sous-Thoix

 

Courcelles-sous-Thoix

photo Jeroen Saatlink

*

Eglise Saint Martin

datée de 1749

Courcelles-sous-Thoix

en 1877

Courcelles-sous-Thoix

 

Courcelles-sous-Thoix

commentaires