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Blasons des communes de la Somme.

Douilly

Publié le 26 Juillet 2021 par remus80

 

 

 

Douilly

http://armorialdefrance.fr/

 

 D'or fretté ondé d'azur; au chef parti d'argent et de gueules chargé de trois besants brochant de l'un en l'autre.

 

Création Catherine Gru, vers 1990.


Le chef évoque la famille Lallier du Fayet, anciens seigneurs (D'azur, à un hallier d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or). Au début du XVIIe siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, qui demeurait au château de Douilly. Après lui, le domaine fut divisé et on voit apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui fit enregistrer ses armes avec celles de son épouse par d'Hozier en 1700.
Les De Sons, ou De Moy de Sons possédaient l'autre moitié de la seigneurie en 1628. En 1685, est noté Charles-Marius de Sons, puis vient Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église. Charles de Moy de Sons, était encore seigneur en partie ; son fils Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly. Les Moy de Sons portaient de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille. D'or fretté d'azur constitue les armes de la famille d'Englebelmer, famille picarde qui n'a jamais possédé la seigneuries de Douilly.
(Jacques Dulphy)

Douilly

Mairie de Douilly (photo : Philippe Renaud)

*

La seigneurie était un fief particulier de la toparchie de Ham qui fut successivement  divisée entre les descendants des châtelains de cette ville.

Douilly

de Ham : d'or à trois croissants de gueules

Une forteresse féodale s'élevait au sud du village, sur une motte, dont l'existence est signalée dès 1145.

Vers 1340 Hector de Ham, fils de Jean IV, en était le seigneur, cependant ce domaine ne leur avaient point toujours appartenu, ou du moins ne le possédaient qu'en partie.

En 1427, les seigneurs, notamment Charles de Douilly, sont cités par Monstrelet au nombre des capitaines attachés au service du duc de Bourgogne.

Le château-fort subsistait encore à la fin du 15ème (1472), mais il fut complètement rasé en 1628 et reconstruit peu après.

Au début du 17ème siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, seigneur d'Osquèques, qui demeurait au château de Douilly, il épousa Elisabeth de Mague en 1601.

* Après lui, le domaine fut divisé et nous voyons apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui avait épousé Charlotte de Clesson de Bellangault, avec qui il fit enregistrer ses armoiries par d'Hozier en 1700.

Douilly

 Lallier de Fayet : d'azur à un alisier arraché d'or, au chef cousu de gueules, chargé de trois besants d'or.

Clesson de Bellangault : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois blaireaux passants d'argent, deux en chef, un en pointe.

Il eut pour successeur N.de Lallier de Fayet, vers 1740, qui laissa son héritage à la famille de Guébriant de Fayet, que nous trouvons mentionnée dans un plan terrier de 1779.

* L'autre moitié du domaine était attribuée à François de Sons en 1628. 

Puis Charles Marain (Marius) de Sons, qui vivait en 1685, et Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église.

La seigneurie subit une nouvelle mutilation; elle fut partagée entre Philippe Langlois de Brouchy et Charles de Moy de Sons, ce dernier avait épousé Gabrielle-Angélique Dericlot et eut deux enfants.

Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly et fut inhumé dans le caveau sépulcral, Marie-Anne suivit son frère en 1790.

Douilly

Moy de Sons : de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille.

Les héritiers vendirent le château et la seigneurie à Jean-Baptiste Petit, négociant à Saint-Quentin, il ne put jouir paisiblement de son acquisition car la Révolution vint le frapper brutalement, il fut contraint en 1793 de remettre tous les titres et papiers concernant cette suzeraineté.

Sa fille Elise transporta le domaine dans la famille de Roucy par son union avec Celeste-Marie de Roucy en 1813.

Douilly

 

Douilly

Pendant une grande partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande dès octobre 1914, l'occupant détruit le village en 1917 lors de leur retrait.

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Prieuré de Margères

Serait la prononciation picarde de Margelles.

Fondé suite au don du châtelain de Ham Odon 1er à l'abbaye d'Arrouaise, il passa au 16ème siècle à l'abbaye de Corbie.

Prieuré conventuel, communauté de femmes de 1093 à 1258, suite à un différend entre les soeurs et la population des villages avoisinants concernant les prés, il fut incendié.

En 1552, les troupes du comte de Roeulx ravagent les lieux.

Transformé en ferme ou cense, fut longtemps occupée par la famille Musart.

A la Révolution, tous les biens furent vendus par la nation, on y voit encore quelques restes d'une ancienne habitation des Templiers.

Douilly

en 1886

Douilly

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Eglise Saint Etienne

Une église est déja signalée en 986 sur un diplôme du roi Lothaire donnant la redevance à l'abbaye Saint Eloi de Noyon.

Douilly

en 1886

Elle a beaucoup souffert pendant la Première Guerre, brûlée de l'intérieur en 1917,le clocher résista, le transept sud date du 15ème siècle.

Douilly

Douilly

Reconstruite en 1929.

Douilly

 

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Herleville

Publié le 12 Juillet 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy évoquant le sceau de Tassart d'Herleville (3 chevrons avec un franc canton d'hermines).

Herleville

 

Village auquel l'antique château de Mazure aura donné naissance, il se trouvait au nord de la commune.

En 1431, Tassart de Herleville est gouverneur de la ville de Roye, son sceau comprenait 3 chevrons avec un franc canton d'hermines.

Au 15ème siècle, la famille de Baynast avec Robert, dit Tristan, seigneur de Mazure, il meurt en 1482.

Herleville

de Baynast : d'or, à un chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces du même.

Au 16ème siècle, Jean de Baynast, seigneur de Mazure et d'Herleville, chevalier de l'ordre du roi et gentilhomme ordinaire de la Chambre, marié en 1554 à Marie Le Prévost.

A la fin du 16ème siècle, Louis de Brouilly, marquis de Piennes, marié en 1632 avec Gilonne d'Harcourt, il meurt en 1640.

Herleville

de Brouilly : d'argent, au lion de sinople, armé et lampassé de gueules, couronné d'or.

Puis Philippe de Brouilly, capitaine de Compiègne, et son frère Antoine, capitaine au régiment des gardes du roi, il meurt en 1676.

Le domaine passe ensuite dans les possessions des châtelains de Framerville, village voisin, avec la famille de Collemont.

Herleville

de Collemont : d'azur, à une fasce d'argent chargée de trois tourteaux de sable et accompagnée de trois coquilles d'or.

 

Durant la Première Guerre mondiale, le village est complètement détruit. Le 25 septembre 1914, un bombardement anéantit le clocher, la toiture est incendiée, ainsi qu'une partie du mobilier de l'église. Le village, comme les villages avoisinants, est libéré par des soldats australiens en août 1918.

 

                                                                       *

                                                   Eglise Saint-Aubin   

 

 Le chœur et l'abside datent de la période gothique. La nef a été construite en 1728. De gros dommages ont été causés à l'édifice au cours de la Première Guerre mondiale. Ils seront réparés après le conflit.

Herleville

église avant 1914.

Herleville

Herleville

 

Herleville

Herleville

Herleville

église de nos jours.

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Roisel

Publié le 5 Juillet 2021 par remus80

Roisel

http://armorialdefrance.fr/

D'azur au buste de saint Furcy, accompagné en chef de deux fleurs de lis et en pointe de deux rencontres de boeuf le tout d'or.

 

"Armes du chapitre de Saint Furcy de Péronne à qui la villa de Roisel fut donnée par Archambaut, maire du palais de Neustrie à la fin du VIIe siècle."
Les boeufs sont les attributs du saint.
Utilisé depuis 1967 par la commune. (AD)

La commune a relevé en 1967 les armes du chapitre (du collège des chanoines) de l'église royale et collégiale Saint-Fursy de Péronne, à qui le domaine de Roisel fut donné par Archambault, maire du palais de Neustrie, à la fin du VIIe siècle.
Le chapitre de Saint-Fursy de Péronne a porté d'autres armes que celles-là. L'Armorial de D'Hozier (édit de 1696) lui attribue "d'or à une croix de gueules bordée et dentelée d'azur, et cantonnée de quatre rocs d'échiquier de pourpre".
Fursy est un saint catholique, né vers 567 en Irlande et mort près de Mézerolles (80) en Picardie, vers 648. Les boeufs sont les attributs de ce saint. Sur toutes les statues qui le représentent, Fursy est accompagné de deux boeufs, ou de deux têtes de boeufs. A sa mort, dit la légende, les seigneurs de Péronne et de Mézerolles se disputaient sa dépouille. Pour trancher, on la déposa sur un chariot tiré par deux boeufs; et là où le convoi s'arrêterait, on enterrerait Fursy. Le charriot s'arrêta au Mont-des-Cygnes, à Péronne. Saint Fursy est aussi le saint-patron de Gueschart (80) où sont conservées ses reliques, dans une petite chasse d'argent où l'on voit un char et deux boeufs.
Les fleurs de lis sont la marque d'appartenance de l'église royale de Péronne.
(Jacques Dulphy)

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Le domaine appartenait en 1146 à Raoul de Vermandois.

Dès le 13ème siècle, une famille seigneuriale du nom, Gilles (Giletus) de Roisel en 1214, Gibert ou Guibert de Roisel, Jean Le Roux de Roisel épousa en 1251 Isabelle Le Vergier.

Par un aveu de 1408, Marguerite de Vionne, soeur d'Hector Buridan, déclare tenir du roi un fief important.

Un autre fief appartient à Hutin de Trye.

Au 16ème siècle, Charles de Bovelles avait le titre de seigneur de Roisel, d'après une inscription funéraire. 

Roisel

de Bovelles : de gueules, au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.

L'héritière d'Hervilly fait mention de plusieurs fiefs, celui d'une maison à Hector de La Motte dit Buridan, chevalier.

Au 18ème siècle, le marquis d'Hautefort avait encore quelques possessions où s'élevait un simple et ancien manoir.

Le bourg de Roisel a été totalement détruit pendant la Grande Guerre.

cette destruction débute le 10 mars 1917, toutes les maisons sont pillées et incendiées, et le village est systématiquement détruit, l'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations ont été dynamitées et les arbres sciés à un mètre de hauteur 

Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres 

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Certemont (ou Sartemont)

Ce fief appartint longtemps à la famille du Plessier, Jean du Plessier était dit seigneur  en 1463.

Roisel

du Plessier : écartelé aux 1 et 4 : d'argent à la fasce de gueules, chargée de deux chevrons et demi, tenant l'un à l'autre d'argent ; aux 2 et 3, d'or à cinq chaussetrapes de sable.

En 1572, lors du mariage de Charles du Plessier et de Marie de Mazancourt, célébré à Billancourt, on fit mention de la terre de Certemont consistant en une maison, masure, granges et estables....

En 1653, Charles-Louis du Plessier épousa Marie Ogier de Cavoye, mais continua à résider à Fransart.

A la génération suivante, Charlotte du Plessier épousa Gabriel Michault, seigneur de Frontigny, lieutenant de cavalerie.

En 1685, cependant, François-Gabriel Michault de Frontigny, résidant à Certemont , épousa Louise d'Amerval, deux ans plus tard, François du Plessier se disait toujours seigneur du lieu, on doit supposer que la seigneurie avait été démembrée.

Marie-Anne Michault de Frontigny demeurait en 1743à la ferme de Certemont, ce que confirme en 1751 les termes de la saisie réelle du fief opérée à la requête de Louis-Auguste de Fay sur la dite Marie-Anne Michault, veuve de Thomas Vassel de Beaussart.

La vente intervint en 1754, mais Jacques du Plessier continua à se prévaloir de cette seigneurie jusqu'en 1772.

Définitivement aliénée, la terre fut acquise par le sieur Godart, notaire royal, qui fit construire une grande maison en 1779.

Il dut finalement la céder après 1785 à Louis-Charles Gaudefroy, docteur en médecine à Péronne et secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie.

Cette agréable demeure dut disparaître en 1914-1918.

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Eglise Saint Martin

Roisel

Ancienne église en 1907, détruite en 1917.

Roisel

Nouvelle église reconstruite en 1928.

 

 

 

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Allaines

Publié le 1 Juillet 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy empruntant aux armes de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin, le champ d'azur, deux fleurs de lis et remplaçant le buste par une crosse d'abbé, y associant les armes du chapitre de St Fursy et celles des de Folleville.

Allaines

 

La seigneurie appartint jusqu'à la Révolution à l'abbaye voisine du Mont-Saint-Quentin.

Allaines

d'azur, au buste de St-Quentin auréolé d'argent, les épaules transpercées par deux clous du même, accompagné de trois fleurs de lis d'or.

 

Le hameau de Feuillancourt appartenait au chapitre de Saint-Fursy de Péronne.

Allaines

d'or à la croix de gueules bordée et dentelée d'azur, cantonnée de 4 rocs d'échiquier de pourpre, selon d'Hozier 1700

Distinct de celles-ci, le fief de La Motte-les-Allaines figure dans plusieurs dénombrements.

En 1482, Jehan de Fleury, receveur ordinaire de Péronne, Montdidier et Roye, déclare posséder donjon,fossés,basse-cour et granges.....

En 1535, lui a succédé Nicolas de Gonnelieu, seigneur de Saint-Martin.

Allaines

de Gonnelieu : d'or à la bande de sable.

En 1607, François du Breuil, seigneur du Verguier, qui le tient de sa mère Antoinette de Gonnelieu .

En 1683, le grand donjon est encore debout, il appartient à la  fille de Marie du Breuil, Marie-Françoise d'Abancourt, épouse de Joseph de Ximenès, brigadier des Armées du Roi.

Allaines

Le 10 avril 1733, Marie de Ximenès, veuve du marquis de Tourouvre, brigadier des Armées du Roi, cède le fief à Charles-Gabriel de Folleville qui habite le château voisin de Manancourt, et y installe un fermier.

Allaines

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules, accolés et aboutés 3,3,3 et 1

 

Le vieux château n'a pas laissé de vestiges.

 

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                                               Eglise Saint Paul

Allaines

Ancienne église

Allaines

Allaines

Allaines

Allaines

Nouvelle église

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