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Blasons des communes de la Somme.

Argoules

Publié le 24 Juin 2019 par remus80

Argoules

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

Palé d'or et de gueules de huit pièces.

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Depuis le début des années 2000, la commune utilise, avec parcimonie, des armes "Palé d'or et de gueules de huit pièces". Ces armes sont déjà données comme étant celles de la commune d'Argoules à la fin du XIXe siècle par Roger de Figuières -sans préciser le nombre de pièces- dans son "Armorial du département de la Somme" extrait du "Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie" (1892, tome 7, p 194).
Ces armes sont, à l'origine (et on leur a ajouté deux pièces), celles de la famille De Bensérade, qui possédait la seigneurie d'Argoules aux XVIe et XVIIe siècles.
Anne Blondel, fille de Jean Blondel, dit Galois, chevalier et baron d'Argoules, épousa Paul de Bensérade, chevalier, grand maître de l'artillerie de France, qui fut tué en 1512 d'une pièce d'artillerie à la bataille de Ravenne, et fit entrer le domaine dans cette famille. Leur fils Louis, écuyer, fut seigneur d'Argoules, Rieux et Dominois jusqu'en 1535 (il fit construire le château d'Argoules après son mariage en 1524). Les De Bensérade ayant acquis le château de Rosay, près de Lyons, en 1621, la seigneurie d'Argoules fut vendue et passa en d'autres familles.
René de Belleval (Nobiliaire du Ponthieu et de Vimeu, 2e édition, 1876, p 164 et suivantes) donne cette famille De Bensérade comme originaire du Brabant, avec une généalogie attestée depuis le milieu du XVIe siècle. Il précise qu'elle est éteinte, et rappelle ses armes: "palé d'or et de gueules", donc de six pièces (et non de huit) par défaut de précision.

Argoules



(Jacques Dulphy)

***

Possession d'une famille d'Argoules au 12ème siècle.

Passée par alliance aux Cambron au 13ème, à Philippe et Galois Blondel au 15ème.

Puis à Jean de Sainte Aldegonde par alliance avec Catherine Blondel.

En 1437, elle fut à ruine et toute détruite par la guerre, victime d'une opération lancée par la garnison anglaise du Crotoy.

Argoules

 de Sainte-Aldegonde : d'hermine à la croix de gueules, chargée de cinq quintefeuilles d'or.

Saisie en 1505 sur Jacques de Ste Aldegonde, elle fut adjugée à Jeanne d'Ailly, dit de Ligny, qui fut la seconde épouse de Paul de Bensérade, grand maître de l'artillerie de France, qui meurt en 1512 au siège de Ravenne.

C'est son fils Louis de Bensérade qui dut faire construire le château après son mariage avec Marguerite de Boufflers en 1524.

Leur fils Paul de Benserade fut élevé auprès du duc de Nevers, mais mourut jeune d'un accident de cheval.

Leur fille Anne-Françoise n'eut pas de postérité et la seigneurie passa à son cousin Nicolas de Benserade dont les successeurs, maîtres des Eaux et Forêts de Gisors et de Lyons, délaissèrent leurs terres picardes.

Jean-Baptiste de Benserade céda en 1669 à Nicolas de Frémont, grand audiencier de France et l'un des plus gros propriétaire foncier de Haute Normandie.

Argoules

de Frémont : d'azur à trois têtes de léopards d'or.

En 1713, ses héritiers vendirent la terre à Jacques Godart, président-trésorier de France à Amiens.

Argoules

Godart : d'azur au chevron d'or, accompagné de deux étoiles de même en chef, et d'un cygne d'argent, membré rt becqué de sable, en pointe.

Succéda Jacques-François Godart, capitaine d'infanterie, qui épousa en 1770 Marie-Anne Sanson du Caurroy.

Née de ce mariage Marie-Anne Godart épousa Alexandre Jourdain de l'Etoile qui fit restaurer le château auquel il donna un décor néo-gothique.

ArgoulesMerci à Jean-Noël Marchiset

Robert Jourdain de l'Etoile épousa en 1882 Solange de Jouvencel.

Argoules

d'azur, à une fasce ondée d'argent, accompagnée de trois palmiers arrachés d'or, deux en chef et un en pointe.

Argoules

 

 

Au lendemain de la dernière guerre, le domaine appartenait à Jacques Jourdain de l'Etoile et à son épouse Bernadette de Hauteclocque.

Devenu dans les années 1980 la propriété de Raymond Dupont, descendant du fondateur de la banque Dupont à Valenciennes.

Le domaine a été de nouveau vendu.

 

Argoules

Façade sur le parc

Argoules

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Eglise Saint Germain

Argoules

Photo: Ybroc

15 et 16ème siècle

Les vitraux de la même époque sont classés, les armoiries des Jourdain de l'Etoile et de Jouvencel sont représentées sur les vitraux .

Argoules

Argoules

 

Argoules

 

Argoules

De Jouvencel : d'or à deux palmes adossées de sinople, mouvant d'un croissant de gueules, au chef cousu d'argent chargé d'une aigle naissante de sable. 

Argoules

Statue du saint patron 

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Allenay

Publié le 22 Juin 2019 par remus80

Allenay

 http://armorialdefrance.fr/

 

Parti: au 1er d'or à l'aulne têtard arraché de sinople, au 2e de gueules à l'écusson du champ bordé d'argent.

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Adopté en 1975 sur proposition de Jacques Dulphy.
Allenay aurait pu reprendre les armes des Truffier, seigneurs en partie de 1491 au 18e siècle (c’est ce blason que présentent quelques sites), mais elle a choisi un blason parti: au 1 d’un aulne (origine du nom et armes parlantes) et au 2 du blason des Vaudricourt, seigneurs aussi en partie du lieu de 1529 à la Révolution.

Allenay

De Vaudricourt : de gueules à l'orle d'argent.

Cette co-seigneurie comprenait l’église, sur le clocher de laquelle (16e siècle) sont sculptées les armes des Vaudricourt, soutenues de deux griffons et timbré d'un heaume à lambrequins..
(Jacques Dulphy)

Allenay

Armes d'Antoine ou Claude de Vaudricourt, écuyer, seigneur d'Allenay au XVIe siècle,
sculptées au-dessus de la porte du clocher de l'église.
(Photo Jacques Dulphy, 2013).

*

Allenay

Truffier : de gueules à trois molettes d'or.

***

Eglise Saint-Pierre

Très retouchée et dénaturée, elle n'en est pas moins fort ancienne.

Le clocher possède un machicoulis paraissant dater du 17ème siècle.

Allenay

 

église en 1873, aquarelle du fond Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

 

 

Allenay

 

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Méneslies

Publié le 16 Juin 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les léopards des Rouault de Gamaches avec une clé évoquant l'activité de serrurerie florissante.

 

Méneslies

 

Possession des comtes d'Eu à la fin du 14ème siècle, puis des familles de Bourgogne et de Clèves au 15ème, de Robert et Jean de Torcy au 16ème.

La seigneurie fut vendue sous Henri IV par Antoine Ollivier, trésorier général à Bourges, aux Rouault de Gamaches.

Méneslies

 

Rouault :  De sable à deux léopards d'or l'un au-dessus de l'autre, armés et lampassés de gueules.

Elle fit partie en 1764 de la vente du marquisat de Gamaches à Julien-Ghislain de Pestre, et en 1770 du retrait féodal exercé au profit de Nicolas-Aloph Rouault, pressé par ses créanciers, il ne tarda pas  à aliéner ses terres dont Méneslies.

Méneslies

Château en 1866, dessin L.Gillard, bibliothèque municipal d'Abbeville.

On peut supposer que Louis-Antoine Danzel d'Anville, capitaine de cavalerie aux Gardes du Corps, fit construire avant 1782 l'agréable gentilhommière qu'il délaissa pour se fixer à Aigneville de 1790 à sa mort en 1811.

Méneslies

Danzel : de gueules au lion d'or

Son fils Louis-César n'y habita pas d'avantage.

Sa petite-fille Nathalie en hérita en 1862, épouse de Camille Mons d'Hédicourt qui fut maire du village..

Méneslies

Mons d'Hédicourt : d'azur, au chevron accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une rose, le tout d'or.

Méneslies

Armes Danzel et Mons d'Hédicourt sur un vitrail de l'église.

Méneslies

Pierre tombale et armoiries dans la chapelle, Mons d'Hédicourt et Danzel

Méneslies

A la génération suivante, Marie-Pauline de Mons épousa Georges Le Vaillant de Plémont, issu d'une famille normande.

Méneslies

Le Vaillant : d'azur, à un dextrochère mouvant d'une nuée d'argent, paré de gueules, tenant une épée en pal d'argent.

 

Légué en 1876 à Elisabeth de La Serna, née Mons d'Hédicourt le manoir échut à sa fille, religieuse, qui s'en défit en 1920.

Acquis par Etienne Boutté, industriel à Friville, puis Mme Roger Buridard, née Boutté qui transmettra le manoir à sa fille Mme Jean-Edouard Riche.

Méneslies

Méneslies

Merci à Jean-Noël Marchiset

                                                                      *

                                                             Eglise Saint-Eloi     

Méneslies

L'ancienne fut démolie vers 1866 et remplacée par une autre tout en brique, appareillée de pierre, au clocher surmontée d'une tour carrée.

On y plaça plusieurs vitraux armoriés, aux armes des Danzel d'Anville, de Mons d'Hédicourt et Le Vaillant de Plémont.     

Méneslies

Photo : Jean-Noël Marchiset

 

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Bertrancourt

Publié le 10 Juin 2019 par remus80

Bertrancourt

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'argent au lion de sable armé et lampassé d'azur.

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La seigneurie de Bertrancourt (Bertranmecourt au XVe siècle) dépendait de l'abbaye de Corbie.

En 1242, Hugues de Rumilly en était suzerain, mais il a ensuite existé une famille De Bertranmecourt, ou De Bertrancourt, dont le blason "D'argent au lion de sable, armé et lampassé d'azur" est présenté dans le Grand armorial de la Toison d'Or, folio 77 (vers 1435, Paris, Bibliothèque de l'Arsenal). Ce blason est également décrit, à l'exception de la langue et des griffes d'azur, dans les "Mémoires de la société des Antiquaires de Picardie" (1861, travaux de 1860, p 314), dans un chapitre consacré à "l'Armorial de Picardie".
(Jacques Dulphy)

Bertrancourt

Le blason du sire de Bertrancourt
(Grand armorial de la Toison d'Or, folio 77; vers 1435, Paris, Bibliothèque de l'Arsenal

***

  • Au xiiie siècle, le chapitre cathédrale d'Amiens acheta en 1215, à Hugues de Belval une part de la dîme de Bertrancourt sur 30 journaux de terre pour 200 livres parisii. En 1242, ce fut l'Hôtel-Dieu d'Amiens qui acquit une part de la dîme auprès de Gauthier et Jean de Bertrancourt.
  • Au xvie siècle, en 1508, Guillaume « Bastard de Mailly » était seigneur de Bertrancourt.
  • Bertrancourt

  • de Mailly :d'or à trois maillets de sinople

  • Puis Hue de Mailly et Ferry de Mailly, vers 1526.
  • En 1550, Henri de Grouches et son fils Robert étaient seigneurs de Bertrancourt. Ce dernier fait prisonnier lors de la défense de Doullens, dut, pour payer sa rançon et ses dépenses de guerre, vendre des terres pour une valeur des 140 000 livres.
  • A la fin du xvie siècle, la seigneurie de Bertrancourt passa à la famille Le Cambier avec le mariage de Louis avec Jeanne de Mailly.
  • Bertrancourt

  •                                                 d'azur à trois clefs d'or
  • Son fils Nicolas Le Cambier  se marie avec Françoise Le Villain, il meurt en 1629
  • Son fils Louis Le Cambier qui se marie en 1629 avec Jacqueline de Tiercelin.
  • Leur fils prénommé également Louis, marié en 1663 avec Jeanne de Roubion.
  • La seigneurie passe ensuite à la famille Brunel et enfin par mariage à la famille de Quérecques de Forceville.
  • Bertrancourt

  •                                   de Quérecques : d'azur à trois tierces d'or, au chef plain.

     

  • En 1636, lors de l'invasion espagnole, le village de Bertrancourt fut dévasté et brûlé.
  • En 1795, les biens de l'église de Bertrancourt furent vendus

 

                                                      Eglise Sainte Marguerite

  • Reconstruite en 1848 sur l'esplanade en face du château, de style néo-classique, avec façade en pierre calcaire. Elle est composée d'un unique vaisseau avec plafond en plein cintre terminé par une abside aveugle arrondie et d'une sacristie. La cloche provient de l'ancien clocher et a été fondue en 1786 par Cavillier. L'ancienne église était située plus bas dans le village. Elle se composait d'une tour clocher, d'une nef, d'un transept et d'une abside à trois pans. En creusant les fondations de l'église actuelle, on a découvert l'existence de muches, le long d'un corridor d'une cinquantaine de mètres de long sur deux de large, donnant accès à une douzaine de cavités taillées dans la roche. Au milieu du corridor, se trouve un grès circulaire recouvrant un puits.
  • Bertrancourt

  • Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs bâtie vers 1880 sur l'emplacement de l'ancienne église, aux frais de l'abbé Dangreville, curé de Cartigny et de sa sœur, enfants du pays. Elle est construite en brique, ceinturée par un cordon de pierre formant un larmier. De style néogothique, la chapelle a la forme d'un vaisseau rectangulaire avec une abside à trois pans. La façade est renforcée, de chaque côté, par une tourelle prenant appui sur un contrefort. Le portail est surmonté par une rosace
  • Bertrancourt

                                              

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Domesmont

Publié le 7 Juin 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy en écartelant les armes des Le Griois (en changeant la couleur des besants) et celles des de Groiseliers.

Domesmont

 

Au 11ème siècle, le territoire a une seigneurie et un château.

Dès le début du 12ème siècle, la terre appartient au prieuré d'Epécamps.

Au 15ème siècle, Riquier Le Briois est seigneur d'Omesmont, alliée à Jeanne Mention vers 1480, il mourut en 1482.

Domesmont

Le Briois de la Pastured'azur au chevron d'or, accompagné de trois besants d'argent.

On trouve ensuite Bernard Le Briois, maïeur d'Abbeville en 1503, alliée à Claire-Jeanne d'Ostrel, il meurt en 1511.

Puis Jeanne Le Briois, femme de Jacques des Groiseliers, maïeur d'Abbeville en 1521.

Domesmont

Des Groiseliers : de sable à la croix ancrée d'argent.

Jean, leur fils, alliée à Antoinette Descault qui lui donna Jacques des Groiseliers, il épousa Isabeau de La Fosse, il meurt en 1567 à la bataille de Saint Denis.

Leur fille Antoinette épousa en 1576 François Le Ver, veuve en 1584, elle se remarie en 1585 avec Philippe de Sacquespée, seigneur de  Thézy.

A la Révolution le domaine appartient à M.Boulanger.

Henri-Gaspard François de Domesmont (1763-1858) marié à Elisabeth-Sophie Blondin de Baizieux (1774-1833 à Domesmont) en 1798.

Ils sont inhumés à Domesmont, voici leur pierre tombale dans la sacristie de l'église.

Domesmont

 

DomesmontDomesmont

 

Domesmont

Domesmont

d'azur à la bande d'or chargée de trois trèfles de sable.

Leur fille Henriette François de Domesmont (1799-1886) mariée en 1819 à Alexandre de Tourtier

Le château après le décès d'Henri-Gaspard François de Domesmont en 1858, fut laissé à l'abandon et n'a plus jamais été habité par la suite.

Voué à sa ruine, tout fut abattu au début du 20ème siècle, aujourd'hui il n'en reste qu'un pan de mur et un portail.

 

Domesmont

Domesmont

 

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Eglise Saint Nicolas

Domesmont

D'après nature en 1872 (Bibliothèque municipal d'Abbeville)

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Fresnoy-Andainville

Publié le 5 Juin 2019 par remus80

Fresnoy-Andainville

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

D'or au chevron d'azur.

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Ce blason est donné, pour la commune, par Roger de Figuères (Armorial du département de la Somme, in Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, tome 7, 1892, p 194); la commune l'a seulement oublié.

Figuères précise que ce blason reprend celui de Jean de May, seigneur du lieu. Cependant, Belleval (Fiefs et seigneuries du Vimeu, 1870) ne le donne pas comme seigneur de Fresnoy-Andainville, mais sa liste comprend des lacunes. Les seuls "De May" qui puissent correspondre à celui-là sont les seigneurs de Seigneurville et Popincourt, villages disparus près des Monts de Caubert (près d'Abbeville).

Jean de May, écuyer, fut maïeur d'Abbeville en 1546 et 1575.

Pour aller dans le sens de Figuères, La Revue nobiliaire (tome 2, p 35, 1863-1864) donne "Jean de Mai, écuyer, seigneur de Fresnoi..." et précise à son tour les armes "d'or au chevron d'azur". Mais Jougla se trompe en donnant à cette famille "d'azur au chevron d'or"; c'est l'inverse.
(Jacques Dulphy)

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Possession de Guillaume Haterel à la fin du 14ème siècle, de Jeanne de Caumont qui l'apporta à Pierre de Haucourt au milieu du 15ème, puis Guillaume de Bellengreville, lieutenant du Roi à Amiens en 1530.

Fresnoy-Andainville

de Bellengreville : d'azur à la croix d'or, cantonnée de quatre molettes d'éperon du même.

 

Elle appartenait au marquis de Bellengreville lorsque en 1650, elle fut mise en adjudication et acquise par Simon de Ternisien, dont la famille la conserva près de deux siècles.

Fresnoy-Andainville

de Ternisien : d'argent aux trois fleurs de lis au pied nourri de gueules, accompagnées de trois étoiles du même, mal ordonnées. 

Nicolas de Ternisien, son fils aîné, mourut sans postérité en 1691 au château, de même que son neveu Henri en 1753.

Le domaine revint 15 ans plus tard à sa nièce Agnès de Ternisien de Valencourt qui avait épousé son cousin François de Ternisien d'Ouville.

Né de ce mariage Henri de Ternisien épouse en 1767 Marie-Françoise d'Arandel et fut inhumé à Fresnoy en 1778.

Son fils Henri-Grégoire, page du duc d'Orléans puis officier au régiment d'Austrasie, fut arrêté pendant la Terreur, mais libéré après 1 mois de détention.

C'est à Henri-Charles de Ternisien que l'on doit attribuer la construction du château actuel après 1822, date de son mariage avec Charlotte de Cacheleu.

Fresnoy-Andainville

Sépulture au cimetière, photo Jean-Noël Marchiset

A sa mort en 1841, le château revint à Claudine, la dernière de ses filles, épouse de Prosper de Rambures qui meurt en 1890.

Fresnoy-Andainville

Fresnoy-Andainville

merci à Jean-Noël Marchiset pour cette photo.

Le château demeura inhabité jusqu'en 1920 date à laquelle il échut au vicomte de Badts de Cugnac, aïeul de l'actuel propriétaire.

 

Fresnoy-Andainville

Badts de Cugnac : écartelé; aux 1 et 4, d'azur à un chevron d'or accompagné de Trois quintefeuilles tigées du même, deux en chef et une en pointe (Badts).

En 2 et 3, gironné d'argent et de gueules de huit pièces (Cugnac).

Fresnoy-Andainville

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Eglise Saint Rémi

reconstruite en 1860

Fresnoy-Andainville

En 1870, aquarelle Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville

Fresnoy-Andainville

 

 

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Autheux

Publié le 3 Juin 2019 par remus80

Autheux

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'argent à deux bandes de sable.

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Le nom de la famille Des Autheux apparaît au début du XIIIe siècle avec Robert (ou Hébert) des Autheux, vivant en 1206.
Quatre ou cinq générations plus tard apparaît Jehan des Autheux, époux de Marguerite de Montmorency, qui rend hommage en 1372 pour son manoir des Autheux, et en 1375 "pour la ville des Autheux" en tant que "seigneur desdits lieux".
Le mariage de sa fille unique Jehanne (vivante en 1421) fit passer la terre des Autheux à Jehan du Fayel, seigneur de Quellen.

Puis ce furent d'autres noms.
Robert des Autheux, sur un sceau de 1209, portait un écu à sept cotices. Girard des Autheux portait, sur un sceau de 1229, un écu à deux bandes (Belleval, Les Sceaux du Ponthieu, 1896), comme tous les autres Des Autheux après lui.

Autheux

 

 sceau conservé aux archives départementales de la Somme. 

 

Belleval commente, au sujet du blason de la famille Des Autheux: "Les armes de cette famille ont donc commencé par être plusieurs bandes (dites cotices) qui se sont définitivement réduites à deux: d'argent à deux bandes de sable".
(Jacques Dulphy)

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Au début du 16ème siècle Antoinette d'Ostrel, dame des Autheux, épousa Jean de Lisques, dont les successeurs passèrent au protestantisme et tinrent dans leur château des assemblées du culte réformé.

Au début du 17ème siècle, Jean de Lisques, chevalier des Autheux, fut un personnage entreprenant qui lança plusieurs projets de colonies aux Indes occidentales et en Amérique. 

Autheux

De Lisques : bandé d'azur et d'argent, à la bordure de gueules.

Décrétée après sa mort, la seigneurie fut acquise en 1668 par Charles de Vitry, lieutenant en l'élection de Doullens, puis receveur général du taillon, qui mourut deux ans plus tard.

François de Vitry, qui lui succéda dans sa charge de receveur des tailles, devint en 1683 premier échevin d'Amiens, mais échoua dans ses prétentions à la mairie.

Françoise de Vitry, son unique héritière, fit don du domaine à son cousin François Le Febvre, seigneur de Milly et d'Hymneville, ancien lieutenant de chevau-légers et procureur du roi en la maîtrise d'Abbeville.

Autheux

Le Fèvre de Milly : de sable au chevron d'argent chargé de trois roses de gueules.

Le château devint la résidence habituelle de Jean Le Fèbvre, vicomte de Doullens (mort en 1739) et de son épouse Marie de Salperwick, puis celle de Philippe-Joseph Le Febvre, capitaine au régiment de Biron et marquis de Milly, qui mourut en 1772 en son château des Autheux, huit ans avant son épouse Marie-Madeleine de Clermont-Tonnerre.

Vint ensuite un intéressant personnage qui réussit à traverser sans dommage la période révolutionnaire, le citoyen Louis-Marie Lefebvre-Milly, ci-devant marquis de Milly, capitaine au bataillon de Cambrésis en 1789, devenu aide-de-camp du maréchal de camp d'Estourmel en 1791, il continua sous le Directoire à exercer ses talents de louvetier dans l'Amiénois. En 1812, il servit encore d'aide-de-camp au maréchal Kellermann, duc de Valmy.

Sa fille Athalie-Louise mourut aux Autheux en 1817, et son mari Pierre-Nicolas Le Merle de Beaufond en 1849.

Jean-Jacques Le Merle de Beaufond fut maire de la commune de 1817 à 1830.

Marie-Sophie Le Merle de Beaufond vendit finalement le domaine à la comtesse de Beaulaincourt-Marles, née Larché, dont la fille Mme Witasse-de Thézy quitta le château pour celui de Le Titre.

Vendus vers 1920 et laissés dans un abandon coupable, les bâtiments ont été abattus, de même que les arbres du parc et les charmilles, à l'exception d'une aile et de quelques dépendances.

Vraisemblablement élevé au 17ème siècle, le château était un édifice de dimensions modestes mais de plan complexe, juxtaposant de multiples bâtiments coiffés de toits indépendants.

Autheux

Autheux

L'entrée, sûrement postérieure, était fermée par une belle grille dont les piliers de pierre, décorés de tableaux de briques, étaient sommés d'une forte corniche coiffée d'un toit d'ardoise et d'un vase sculpté.

Autheux

vestiges en 2014, photo de Stéphane Barbier

Autheux

ce qu'il en reste en 2019

 

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Eglise Saint Jean-Baptiste

Autheux

Autheux

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