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Blasons des communes de la Somme.

Monsures

Publié le 31 Juillet 2016 par remus80

Monsures

 

D'or à la bande ondée d'azur accompagnée de deux peupliers de sinople; au franc quartier de gueules chargé d'une tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable.

 

Le franc-quartier à la tour (avec changement d'émail) semble emprunté au blason du baron Louis Boyeldieu, général de division, baron d'Empire, chevalier de saint-Louis, né à Monsures en 1774, mort à Monsures en 1815. Sa tombe, marquée de ses armoiries (un écartelé façon empire) est au cimetière du village, mais la tour (au premier quartier) y est surmontée d'un coq.
La bande ondée symbolise la rivière La Selle; les peupliers représentent les peupleraies communales.
(Jacques Dulphy)

 

Monsures

Sépulture du général Boyeldieu avec ses armoiries

Monsures

 

Monsures

écartelé : au 1, d'azur à la tour crénélé d'or surmontée d'un coq d'argent

au 2, des barons militaires

au 3, de gueules au pont de trois arches d'argent

au 4, d'azur au chameau posé d'or

Monsures

 

Le château-fort en ruines 

MonsuresCopyright © webmaster@chateau-fort-manoir-

 Du château fortifié, il ne reste que deux tours ruinées

Il fut élevé par la famille de Monsures au début du XVème siècle

Monsures

De Monsures: de sable a une croisée d'argent, chargée de cinq boucles de gueules.

Jehanne de Monsures apporta la terre en mariage à Guy de Gourlé, représentant d'une ancienne famille du Vimeu, premier écuyer tranchant du dauphin, il fit vraisemblablement relever le château avant de trouver la mort à Azincourt en 1415.

 

De Gourlé : d'argent à la croix ancrée de sable 

,Monsures

 

Guy de Gourlé, son fils, épousa la fille de David de Brimeu, grand bailli d'Amiens.

Nicolas dit Colart Groulle, fut seigneur à partir de 1450, conseiller et chambellan de Philippe Le Bon, fut nommé capitaine d'Amiens en 1467 puis de Neufchâtel.

Monsures

Le nouveau château fut bâti vers 1651, à proximité de l'ancien, par Geoffroy de Tiercelin, marquis de Brosses et de Sarcus.

 

Monsures

Tiercelin : d'argent à deux tierces d'azur posées en sautoir, cantonnées de quatre merlettes de sable.

Sa veuve Marie de Saint-Simon fit reconstruire la ferme, sa fille Angélique apporta la seigneurie en mariage à Antoine de Bourdin, marquis de Villaines.

Monsures

 

De Bourdin: d'azur à trois têtes de cerfs coupées d'or (alias: trois têtes de daims arrachées et couronnées d'or)

Son fils Pierre-Aimé de Bourdin mourut en 1754 et fut inhumé à Monsures.

Son fils Jean-Pierre-Aimé de Bourdin se maria avec Claire Rohault, fille d'un célèbre médecin, il fit restaurer et agrandir le château, à sa mort en 1788, ses filles se partagèrent les biens.

Aimée-Claire, épouse de Jean-François de Chassepot de Pissy obtint de sa soeur célibataire qu'elle lui cède ses droits en l'échange de l'usufruit du château, complété par une rente.

Demeurée seule propriétaire, Claire-Blanche de Chassepot, sa fille, a connu dans les prisons d'Amiens sous la Terreur, celui qui deviendra son époux : André de Mailly-Couronnel, marquis de Barastre et baron d'Empire en 1818.

Monsures

D'or à trois maillets de gueules

écartelé :aux 1 et 4 d'or, à trois maillets de gueules

aux 2 et 3 d'argent, à trois chevrons de gueules

 

Tous deux confient à l'architecte Sénéchal la remise en état générale des bâtiments et le réaménagement des appartements entre 1802 et 1809.

Leur fils Aimé-Charles de Mailly-Couronnel, gentilhomme de la chambre du roi Charles X, contracte en 1828 une très belle alliance avec Marie-Pauline de Montmorency, fille du duc de Laval.

 Vers 1885, il est loué pendant une quinzaine d'année au marquis de Landreville puis mis en vente par Raoul de Couronnel.

Il fut acquis en 1912 par le baron de Foucaucourt, grand-père de l'actuelle propriétaire Mme Hubert de Hautefeuille.

Monsures

De Foucaucourt : d'azur, à la fleur de lys d'or, accompagnée de trois glands effeuillés du même, les queues en bas.

 

Monsurescliquer pour agrandir 

Sépulture au cimetière avec le blason des Mailly avec comme support deux lions au naturel

 

Monsures

Armoiries qui se trouvaient dans les ruines du château (dessin aquarellé d'O.Macqueron.1877)

*

Eglise Saint Léger

Semble datée de la fin du XVème ou du début du XVIème

Réparations importantes en 1765.

 

Monsures

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Hallencourt

Publié le 26 Juillet 2016 par remus80

Hallencourt

http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent à la bande de sable côtoyée de deux cotices de même; au chef d'azur chargé de Trois bandes d'or et à la bordure de gueules.

 

Armes des anciens seigneurs de Hallencourt, avec le chef aux armes du Ponthieu.
"Ainsi qu’il est représenté sur le fronton de la mairie (fin du XIXe siècle) et sur celui de la salle des fêtes, le blason d’Hallencourt, qui reprend celui de la famille du même nom, ne porte pas de chef.

Hallencourt

 

d'Hallencourt : d'argent, à la bande de sable accostée de deux cotices du même.

Le chef de Ponthieu, comté de Picardie auquel Hallencourt était historiquement attaché, et donc le nouveau blason d’Hallencourt, sont entrés dans l’usage dans les années années 1960. Ils figurent ainsi dans l’officiel Armorial de la Somme de 1972. Le blason de la famille d’Hallencourt est connu, notamment, par le sceau d’Henri de Hallencourt, vivant en 1277. Mais les d’Hallencourt n’étaient déjà plus seigneurs du lieu depuis 1348. Le dernier du nom, Charles, chevalier, marquis de Dromesnil, mourut en 1749." (J. Dulphy)

 

La famille de Hallencourt est d'extraction chevaleresque dont l'auteur est Wautier, cette famille se divisa en deux branches : Hallencourt et Dromesnil, elle s'allia brillamment avec les de Boulainvilliers, d'Humières, de Boufflers puis de Noailles et de Belzunce.

Elle s'éteignit au tout début du  19ème siècle, avec les deux filles de Charles d'Hallencourt qui avait épousé en 1739, Marie-Jeanne Ballet de La Chesnardière.

Source : Grand Armorial (tome IV)

Hallencourt

 

Mairie : curieusement le blason n'a pas les mêmes couleurs ! il semble reprendre l'azur et l'or du Ponthieu , il a été repeint en faisant cette erreur..

 

Hallencourt

Hallencourt

 

Salle des fêtes

 

Hallencourt

 

 

Hameau d'Hocquincourt

Hallencourt

De Monchy : de gueules à trois maillets d'or.

 

Le nom d'Hocquincourt évoque une branche aîné de la famille de Monchy et surtout plusieurs générations de brillants hommes de guerre  comme Charles, marquis d'Hocquincourt, maréchal de France en 1651.

Après la mort de ses frères Charles et Jean-Georges, tués au combat, et Louis-Léonor, prêtre, Marie-Madeleine de Monchy, marquise de Pas de Feuquières, hérita d'Hocquincourt qu'elle vendit en 1720 à Jean-Baptiste de Villers, président-trésorier de France à Amiens.

En 1747, Marie-Louise de Villers l'apporta en mariage à Jacques-Nicolas Le Boucher d'Ailly, seigneur de Richemont et de Bouillancourt en Séry, maïeur d'Abbeville.

Le château fut détruit en 1780 et à la fin du 19ème siècle, il ne restait plus comme vestige  qu'un pan de mur percé d'une porte ogivale.

Hallencourt

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Rosières en Santerre

Publié le 24 Juillet 2016 par remus80

Rosières en Santerre

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'azur au pampre d'argent fruité de gueules, surmonté d'une couronne comtale d'or avec ses perles et ses gemmes au naturel, accosté de deux fleurs de lys d'or et soutenu d'une autre de même.

 

(vers 1860). Même si la vigne a poussé en Picardie, elle n'y a jamais brillé. Les armes de Rosières, qui ne sont pas inspirées de celles d'une famille du lieu -c'est assez rare dans la Somme- sont pourtant utilisées depuis le Second Empire, et personne n'en connaît l'origine. L'étymologie saugrenue selon laquelle Santerre viendrait de "Sang de la Terre" ne soutient pas un instant la critique, ni l'explication d'armes par allusion.
Jusque dans les années soixante, les anciennes cartes postales en attestent, le cep (le blasonnement local parle d'un pampre, mais il s'agit bien d'un cep) est souvent représenté de sinople. De même, la couronne jusqu'à la même époque est représentée avec cinq perles, qui sont de vicomte et non de comte. Il semble que l'argent du cep et les perles de la couronne se soient fixés vers 1970, quand Mireille Louis redessina les armes de Rosières pour l'Armorial de la Somme (1972).
Mais Rosières, pas plus que le Santerre, ne fut jamais ni terre à vigne, ni vicomté, ni comté. Quant aux trois fleurs de lis, elles peuvent s'expliquer, s'il faut qu'elles le soient, par l'instauration de trois foires franches dans l'année instituées en 1579 par le roi Henri II.
Le blason de Rosières-en-Santerre est sculpté au fronton de la mairie, reconstruit après la seconde guerre mondiale au cours de laquelle Rosières connut de nombreuses destructions et compta de nombreuses victimes.
(Jacques Dulphy)

Rosières en Santerre

Ancien hôtel de ville

Rosières en Santerre

Rosières en Santerre

Plaque de rue

Rosières en Santerre

Rosières en Santerre

 

 

Thomas de Rozières fut l'un des premiers seigneurs.

La seigneurie fut adjugée en 1528 à Jacques de Pas, seigneur de Feuquières et maître d'hôtel du duc d'Orléans et resta jusqu'à la fin du siècle dans sa famille, qui en 1579, obtint d'Henri III l'instauration de trois foires annuelles et d'un marché hebdomadaire.

Rosières en Santerrede PasDe gueules, à un lion d'argent armé de sable.

Saisi en 1601 et attribuée à Daniel d'Hardoncourt, elle échut à Charlotte d'Hardoncourt, marquise de La Châtre qui la vendit en 1719 à la comtesse de Parabère.

 

Rosières en Santerre

En 1768, la comtesse de Rothenburg, née Parabère, la vendit moyennant 210.000 livres à J-B Bosquillon de Blangy, ce dernier épousa Adélaïde Cannet qui, lors de l'incendie qui ravagea le bourg en 1773, fit ouvrir les portes du château pour les sinistrés.

Délaissé puis vendu à la Révolution et partiellement démoli, le vieux château servit un moment à loger la brigade de gendarmerie.

A la veille de la Première Guerre Mondiale, il restait une aile en briques, probablement reconstruite au 19è siècle, flanquée d'une tour ronde plus ancienne.

***

Eglise Saint Omer

Rosières en Santerre

ancienne église

Rosières en Santerre

Rosières en Santerre

 

L'église actuelle a été édifiée en 1903, elle remplace un édifice construit en 1746, en remplacement de l'église médiévale. Ce fut le chanoine Dourlen, curé-doyen de Rosières de 1901 à 1922 qui mena à bien la reconstruction. Son corps repose dans l'église Saint-Omer. Le bâtiment subit des dégâts en août 1914 au début de la Première Guerre mondiale, le chœur et les chapelles latérales ainsi que le transept furent détruits par des bombardements. La restauration de l'église fut dirigée par l'architecte Emile Dematons de 1921 à 1928. En juin 1940, lors de la Campagne de France, le bourg de Rosières fut victime de bombardements aériens allemands qui provoquèrent des incendies : dans le bourg sinistré à 60 %, l'église était en partie détruite. Elle fut restaurée de 1952 à 1955 par l'architecte Emile Brunet, chargé de la reconstruction du bourg. 

Rosières en Santerre

Rosières en Santerre

 

Rosières en Santerre

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Belloy-Saint-Léonard

Publié le 21 Juillet 2016 par remus80

Belloy-Saint-Léonard

 http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent à trois fasces de gueules

 

"C'est la reprise à l'identique des armes de la famille de Belloy, anciennement connue, seigneurs de Belloy-Saint-Léonard.
Il existe plusieurs familles de ce nom. Ces Belloy-là ont toujours porté "d'argent à trois fasces de gueules", avec deux sauvages en tenants et un cerf naissant en cimier.

Le plus ancien seigneur connu est Hugues de Belloy qui vivait vers 1140, la filiation est suivie  avec Enguerran de Belloy, seigneur de Belloy-Saint-Léonard qui épousa Jeanne de Saint-Liénard  vers 1375, cette terre réunie à Saint-Liénard ne forma plus qu'une seigneurie qui devint Belloy-Saint-Léonard.

La seigneurie de Belloy-Saint-Léonard resta dans la famille du nom jusqu'à la fin du XVIIe siècle. On trouve les De Belloy seigneurs aussi de Vieulaines, commune de Fontaine-sur-Somme (du XIIIe siècle au XVIIe siècle), du Titre (XVIe, XVIIe), d'Yvrench (du XIVe au XVIe), de Rogeant (commune de Toeuffles) (de 1505 à la Révolution), et d'autres lieux. Dite aussi "de Belloy de Saint Liénard", la famille est encore représentée." (Jacques Dulphy)

Château du XVIIIème siècle 

Belloy-Saint-Léonard

 

Belloy-Saint-Léonard

 

Portail d'entrée

 

Belloy-Saint-Léonard

 

Belloy-Saint-Léonard

 

Roussel de Belloy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois demi-vol de même.

Belloy-Saint-Léonard

De Morgan : d'argent à trois rencontres de boeuf de sable.

Belloy-Saint-Léonard

Ancienne pierre tombale dans l'église

Belloy-Saint-Léonard

cliquer pour agrandir

 

A la fin du XVIIème siècle François de Belloy vendit le domaine à Gabriel Roussel.

Son petit-fils Jacques-Gabriel François de Paule Roussel de Belloy fut au XVIIIème siècle le dernier seigneur.

Sa fille Marie-Pauline épousera Adrien de Morgan, maire d'Amiens en 1808, baron d'Empire.

Son petit-fils Thomas fait remanier le château et meurt sans postérité en 1888 laissant le domaine à sa nièce Marie-Antoinette, comtesse Gustave de Hauteclocque.

Puis son fils Adrien de Hauteclocque marié à Marie-Thérèse van der Cruisse de Waziers.

Le château a vu naître en 1902 Jacques-Philippe de Hauteclocque, futur maréchal Leclerc.

Belloy-Saint-Léonard

De Hauteclocque : d'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'or.

Belloy-Saint-Léonard

 

Belloy-Saint-Léonard

On retrouve ces blasons au-dessus du porche de l'église Saint-Léonard avec la statue de Jeanne d'Arc sur son destrier, oeuvre du sculpteur Valentin Mollien.

*

Chapelle sépulcrale au cimetière

Belloy-Saint-Léonard

 

Belloy-Saint-Léonard

 

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Havernas

Publié le 18 Juillet 2016 par remus80

La commune a adopté un blason de fantaisie, aucune famille seigneuriale du lieu n'a porté d'arbre en son blason.

Havernas

 

http://armorialdefrance.fr/ 

D'or à l'arbre terrassé de sinople, la couronne de l'arbre chargée d'un filet d'or formant la lettre majuscule cursive H, à l'église et au château du lieu, d'argent, essorés de sable, rangés en bande et émergeant d'un taillis de sinople mouvant de la pointe, brochant en pointe sur la terrasse.  (J.Dulphy)

 

Havernas

 

Château

Havernas

 

Tous les blasons suivants se trouvent autour du coeur de l'église

La seigneurie d'Havernas appartenait de 1100 à 1342 à la famille de Picquigny

Fascé d'argent et d'azur de six pièces à la bordure de gueules

HavernasHavernas 

 

Puis de 1342 à 1497 à la famille d'Ailly

De gueules à deux branches d'alizier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois traits

Havernas  Havernas

 

Dès 1497 aux de Saint-Delis, famille protestante, Antoine de St Delis épousa Marie de May, héritière des terres d'Allonville et de St Gratien.

De sinople à l'épervier d'argent becqué et membré de gueules, tenant dans ses serres une perdrix d'or

Havernas  Havernas

 

Acquise en 1689 par la famille Pas de Feuquières.

De gueules au lion d'argent

Havernas Havernas

 

Elle passa en 1720  aux de Seiglières de Soyecourt.

D'azur au trois épis de seigle d'or, deux et un

Havernas  Havernas

 

 

En 1757 à Claude de Mons d'Hédicourt, son 8ème fils Jean-Baptiste de Mons épousa Marie-Charlotte de Guizelin.

D'azur au chevron d'or accompagné de deux étoiles d'or en chef et d'une rose de même en pointe

HavernasHavernas

Ursule de Mons épousa en 1800 Charles de Brandt, son fils Edouard,vicomte de Brandt, épousa en 1838 Clémence de Calonne et trois ans plus tard fit transformer et agrandir le château, il fit élever une chapelle néogothique dans le parc à la mort de sa femme en 1851.

Havernas Havernas

 

D'azur à trois flammes d'or ombrées de gueules

En 1875 Charles de Brandt, l'aîné de ses fils, fit agrandir l'édifice par les architectes Delforterie qui encadrèrent le corps de logis par deux ailes.

Havernas

Façade sur le parc avec les armoiries de Charles de Brandt et de son épouse Gabrielle de La Gorgue de Rosny.

Havernascliquer pour agrandir

 

 

De BrandtHavernasHavernas

De Rosny: d'argent à trois merlettes de sable

Façade sur rue avec les initiales B et R

Havernas

 

Au côté de sa soeur Charlotte, religieuse, il participa à le reconstruction de l'église paroissiale de 1872 à 1875 par les mêmes Delforterie.

Havernasclef de voûte aux armes de Charles de Brandt dans l'église

 

Aujourd'hui propriété de la comtesse Amédée de Francqueville, née Sabine de Brandt de Galametz.

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Chapelle dans le parc

érigée par Edouard-Marie-Augustin de Brandt en mémoire de son épouse Clémence-Louise-Virginie de Calosne d'Avesne décédée en 1851

Havernas

Havernas

Havernas

 

stèle funéraire de Marie-Charlotte-Aimée de Guizelain (1746-1838), veuve de Jean-Baptiste-Marie de Mons d'Havernas. 

*

Eglise Saint-Georges

La première mention d'une église apparait en 1108.

Havernas

 

Vue de l'église et du cimetière, attribuée à Charles de Brandt, avant 1867

L'ancienne église médiévale dont le choeur fut reconstruit au XVIème siècle, se révélant vétuste et plus assez vaste, il est décidé en 1872 de la démolir et d'en reconstruire une autre par les architestes Victor et Paul Delefortrie.

Le nouvel édifice reprend le même emplacement mais son orientation est modifiée afin que la façade soit placée dans l'axe du château.

Les travaux sont menés de 1872 à 1875, le vicomte Charles de Brandt, maire de la commune, ainsi que sa soeur Charlotte, fiile de la Charité de St Vincent de Paul, ont joué un rôle important dans le financement.

Havernas

 

avant 1914.

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Esserteaux

Publié le 12 Juillet 2016 par remus80

La commune n'a pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Béry d'Essertaux et celles des Berbier du Metz.

Esserteaux

Un château du 18ème siècle est toujours présent.

Esserteaux

Les premiers seigneurs connus au 13ème siècle portent le nom d'Esserteaux.

En 1384, Jean de Beauval possède la seigneurie.

Un siècle plus tard, elle appartient à Jean de Béry, mort en 1522 il est inhumé avec son épouse Jeanne de Rubempré dans l'église.

Esserteaux

 

Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville,

 

AEn 1626, Imbert de Béry, seigneur d'Esserteaux, Treux et Buire, gentilhomme de la Chambre du roi épouse Jeanne de Brouilly.

En 1662, son descendant Marc-Philippe de Béry épouse au Louvre, en présence de Louis XIV et de la Cour, Madeleine Ancelin, fille de la nourrice du roi.

En 1740 on trouve Henry-Gabriel de Béry qui fut créé marquis d'Esserteaux par Louis XV en 1764, c'est lui qui fit d'abord édifier l'église, consacrée en 1769 puis le château dès 1779 par l'architecte Sénéchal, travaux terminés en 1786.

Le fronton avec les armes d'Henry-Gabriel de Béry et de son épouse Anne-Marie Berbier du Metz furent martelées à la Révolution.

Le cartouche est sommé d'une couronne de marquis et soutenu par deux chimères.

Esserteauxcliquer pour agrandir

EsserteauxEsserteauxEsserteaux

 

De Béry : d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

Berbier du Metz: d'azur à trois colombes d'argent

Quelques années plus tard lors de la Révolution, le château fut vendu comme bien national et adjugé en 1796 à Louis-François Dottin, négociant amiénois.

Esserteauxétat d'origine

En 1803, le domaine est très diminué lorsque la seconde marquise d'Esserteaux, née Robertine de Surmont, parvient à le racheter et à s'y réinstaller.

En avril 1826, elle se défait du château au profit d'un certain Pierre Bouteille, marchand de bois d'Abbeville, qui entreprend aussitôt de le faire démolir pour en récupérer les matériaux.

En décembre 1828 Jacques-Ernest de Guillebon achète le domaine et fait restaurer ce qui subsiste, c'est à dire le pavillon central.

Esserteaux

Jacques de Guillebon fut général de corps d'armée et compagnon de la libération pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Esserteaux

De Guillebon: d'azur à la bande d'or accompagnée de trois besants du même, deux en chef et un en pointe.

Devise : J'attends, je prétends et j'espère en tout temps.

 

L'église Saint-Jacques le Majeur

L'église d'Essertaux a été construite en 1769. Elle remplace un édifice antérieur et fut édifiée par la volonté du marquis Henry Gabriel de Béry, seigneur d'Essertaux. Elle est protégée au titre des monuments historiques

Construite en pierre sur les plans de l'architecte Sénéchal, de Corbie, de style classique. La façade à trois niveaux est surmontée d'un fronton triangulaire sur lequel sont sculptées des armoiries des familles Béry et Berbier du Metz. Le portail est surmonté d'un oculus. Un clocher quadrangulaire surmonté d'un dôme à lanternon flanque le côté gauche l'église.

Dans l'église, se trouve la pierre tombale de Jean de Béry et de son épouse en calcaire jaune. Une inscription est gravée sur trois côtés, entrecoupée à gauche et à droite par des personnages et par des écussons aux armes de Béry et de Rubempré, sculptés. On y lit cette dédicace : « ci gisent les corps des nobles personnes Jean de Béry, seigneur d’Essertaux et de Hainneville, lequel trépassa le jour de la Saint-Firmin, martyr, en septembre 1522 et de sa femme Marguerite Jeanne de Rubempré. »

 

 

Esserteaux

merci à Jacques Hébert

Esserteaux

Le fronton est lui aussi aux armes des de Béry et Berbier du Metz, martelées à la Révolution et complètement illisibles

Monument funéraire d'Anne-Marie Berbier du Metz dans l'église.

Esserteaux

Esserteaux

Esserteaux

 

armoiries des de Béry 

Communs du château, ferme et écuries

Esserteaux

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Vauchelles-les-Domart

Publié le 5 Juillet 2016 par remus80

La commune n'a pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy

La commune pourrait relever telles les armes des De Blottefière, mais elles existent pour d'autres communes, évoquant d'autres familles. Les De Blottefière ont été seigneurs de 1590 à la Révolution, et la famille est éteinte.

 

Il convient donc, pour éviter la copie d'autres armes, d'apporter une brisure aux armes des De Blottefière. On peut envisager de séparer l'écu en créant un parti, avec les chevrons des De Blottefière de l'un en l'autre. Ce qui donnerait : parti de sable et d'or, à trois chevrons brochants de l'un en l'autre.

 

.Vauchelles-les-Domart

 

 

Un château du 17 et 18ème siècle est toujours présent sur son territoire.

Vauchelles-les-Domart

Cadet d'une famille originaire de Brucamps, Antoine de Blottefière acquit en 1595 le fief de Vauchelles-sous-Ailly.

Vauchelles-les-DomartDe Blottefière : D'or, à trois chevrons de sable.

Gouverneur de Doullens, il eut deux fils de son mariage avec Marie de Montjean : Henri, l'ainé se fixa à Morlancourt, tandis que François, le cadet, hérita de Vauchelles.

Capitaine au régiment de Picquigny puis lieutenant du roi en Picardie et vicomte de Domart, il épousa en 1629 Angélique de Cambray puis en 1644 Madeleine de Lancry.

C'est à lui que l'on attribue la construction du château au lendemain de l'invasion espagnole de 1636.

Son fils César de Blottefière contracte une fort belle alliance avec Gabrielle de Gouffier, la fille du marquis d'Heilly, il obtient l'érection en marquisat, il est inhumé en 1719 dans l'église.

Vauchelles-les-DomartDe Gouffier : d'or à trois jumelles de sable, posées en fasce.

Son fils Nicolas épouse la même année Marie-Louise de Rouvroy, colonel au régiment de Toulouse puis lieutenant du roi en Picardie en 1725, il épouse en seconde noces Mlle Le Gendre, il meurt en 1771.

Dès 1756, il a fait don de la seigneurie à sa fille Marguerite qui avait épousé le marquis du Sauzay, futur Lieutenant-général des armées du roi.

Vauchelles-les-Domart

Du Sauzay : d'azur à la tour d'argent, maconnée, ouverte, ajourée et hersée de sable, crénelée de quatre pièces, posée sur une terrasse de sinople; accompagnée en chef de deux étoiles d'argent.

Il fait édifier le portail d'entrée aux armes des de Blottefière du Sauzay, surmontées de la couronne de comte.

Vauchelles-les-Domart Vauchelles-les-Domart

 

Pendant la période révolutionnaire,Marguerite du Sauzay fut guillotinée à Paris avec sa fille.

Les bâtiments privés d'entretien et exposés au vandalisme devaient être en fort mauvais état lorsqu'en 1815, ils sont attribués à Henri ,marquis du Sauzay et à Henriette des Essars, son épouse.

Vauchelles-les-DomartDes Essars : de gueules à trois croissants montants d'or 2 et 1.

 

Leur fille unique la comtesse de Gomer n'ayant pas de postérité

Vauchelles-les-Domart

De Gomer : d'or, au lambel d'azur en fasce, accompagné de sept merlettes de gueules.

 laisse le domaine à sa filleule, la comtesse de Saint Sauveur, née Agathe des Essars qui fait restaurer le château dans les dernières années du 19ème siècle.

Occupé par l'organisation Todt, privé de son mobilier et de ses archives, le château a été remis en état par la baronne Charles-Henri de Lassus Saint-Geniès, petite fille d'Agathe des Essars.

La construction de l'église fut achevée en 1881 par madame de Gomer  qui la léguée à la commune, ses armes ornent le tympan avec celles des Du Sauzay.

Vauchelles-les-Domart

 

Avec la devise : Bellicae virtutis praemium qui signifie: récompense du courage militaire

cette devise est présente sur la médaille de l'ordre royal de Saint-Louis et serait due à Boileau.

 

 

Vauchelles-les-Domart

 

Clef de voute de l'église peinte aux armoiries d'alliance des De Gomer (avec une variante puisque le lambel a disparu) et De Sauzay.

Vauchelles-les-Domart

 Crypte de l'église avec les caveaux des familles Du Sauzay et des Essars

Vauchelles-les-Domart

Vauchelles-les-Domartcliquer pour agrandir

 Pierres tumulaire dans l'église de César II de Blottefière et de Gabrielle-Angélique de Gouffier

Vauchelles-les-Domart

 

Celle de César I de Blottefière et de Marguerite-Claire de Palisot

Palisot : d'or au chevron de sable, accompagné de deux fleurs et d'une clochette de même, et d'une étoile en chef.

Vauchelles-les-Domart

 

 

Vauchelles-les-Domart

 

Le château appartenait au Baron Charles-Henri de LASSUS de ST GENIES né le 26/05/1913 + 20/10/1983 époux de Simone de GASTE née à Paris le 24/08/1919 +à LEVALLOIS-PERRET le 21/06/2010 (inhumés à dans la crypte de l’église de VAUCHELLES LES DOMART).

 

La propriété appartient de nos jour au Baron Ghislain de LASSUS de SAINT-GENIES et à son épouse née Valérie FEUNE de COLOMBI qui ont transformé leur domaine en séminaires, mariages et en chambres d’hôtes.

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Davenescourt

Publié le 2 Juillet 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel. 

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy à partir des armes de la maison d'Hangest et en y associant comme brisure les armes des de Noyelles-Vion.

 

 

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Le château reconstruit fin XVIIIème est toujours présent.

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La famille d'Hangest en furent les seigneurs jusqu'en 1421

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d'Hangest : d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or.

Florent d'Hangest mort en 1191 devant St Jean d'Acre, épousa Godde Despréaux dame de Davenescourt dont le château fut démoli peu après par Philippe-Auguste.

Ses successeurs si'illustrèrent au service de la monarchie comme Jean IV d'Hangest dit Rabache dont l'église abrite le beau gisant, il mourut en 1363 à Londres comme otage de Jean Le Bon.

Son corps fut ramené en France et inhumé dans l'église Saint-Martin.

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L'église Saint-Martin  est une construction du début XVIème siècle, elle a remplacé un édifice antérieur ayant subi deux incendies en 1417 et 1447.

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Son fils Charles de Hangest fut également inhumé dans le choeur de l'église en 1393

avec cette épitaphe : cy dessous cette lame gist la chairvile de Charles de Hangest qui mourut bon chrétien, l'âme dudict défunt que Dieu par sa miséricorde absolue mette en paix-décédé le vendredi IV° jour de febvrier l'an MCCCLXXXXIII

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En 1421, la seigneurie passa à Bauduin de Noyelles-Vion avec le mariage de Marie, petite fille de Jean V d'Hangest, dernière du nom de la branche aîné.

Bauduin décède en 1461, son fils Charles lui succède.

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de Noyelles-Vion : de gueules à trois jumelles d'argent.

 

En 1549 Antoinette de Noyelles-Vion épousa François Du Prat de Nantouillet

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du Prat : d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople, 2 en chef et 1 en pointe.

 

Le château fut pris d'assaut en 1475 par Charles Le Téméraire et laissé en piteux état.

De nouveau démoli en 1592

Gabriel De La Myre, commandant de la citadelle de Pignerol, acquit la seigneurie vers 1682.

Son épitaphe sur marbre noir se trouve sur le dallage du choeur

Icy repose le coeur de messire Gabriel de La Myre, chevalier, seigneur de Lamotte, baron et chatelain d'Hangest et de Davenescourt, commandant la citadelle de Pignerol où il est mort le 20 mars 1635 et enterré aux Jacobins de la même ville; et aussi le coeur de dame Marie de Folleville sa première femme, avec celuy d'Elizabeth Largentier sa seconde femme enterrée à Saint Paul de Paris.

Son fils Antoine-Gabriel, comte de Lamotte, avait épousé Marie-Anne Marc de la Ferté, fut contraint par une grave blessure de quitter l'armée, il se retira en 1714 dans sa terre picarde avec la charge de lieutenant du Roi pour les villes de Montdidier, Roye et Péronne.

Son petit-fils Gabriel-Melchior de la Myre épousa en première noces Marie-Christine de Cardevac d'Havrincourt, fille du gouverneur d'Hesdin, c'est lui qui fit bâtir la chapelle Saint-Maur en remplacement d'une plus ancienne.

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Il épouse en seconde noces Philippine de Cardevacque de Gouy et fit restaurer le château en 1768

Après sa mort en 1777, son épouse, décida de faire élever le château actuel en 1787, la Révolution interrompit les travaux, la comtesse fut jetée en prison avec le second de ses enfants, sur les instances des habitants, elle fut libérée et retrouva ses biens.

Son premier fils Alexandre-Joseph-Gabriel qui avait émigré à Hambourg, revint en 1795 et épousa Françoise Le Pelletier d'Aunay.

Son fils Charles-Philippe-Gabriel épousa Antoinette-Cécile Rouillé de Fontaine.

Sa deuxième fille Marguerite de La Myre épousa en 1857 le vicomte Elzéar de Villeneuve-Bargemon.

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De Villeneuve-Bargemon : de gueules fretté de six lances d'or, les claires-voies remplies de douze écussons de même, et sur le tout d'azur à une fleur de lys d'or. 

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Armoiries de de La Myre que l'on retrouve sur le fronton du château.

 Écartelé aux premier et quatre: d'azur à trois aigles d'or, au vol abaissé, diadémées, becquées et membrées de gueules, posées deux et un,  aux deux et trois d'or à la bande de gueules, surmontée de trois merlettes de sable et accostée de deux tourteaux d'azur, aux angles de l'écu à senestre en chef, et à dextre en pointe.

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Sur la chaire du XVIIIème siècle

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Bas-relief funéraire du chapelain Antoine Huot mort en 1640 avec une épitaphe à sa mémoire.

Il est présenté à Jésus crucifié, par Saint Jérôme.

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