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Blasons des communes de la Somme.

La Vicogne

Publié le 26 Mars 2022 par remus80

 

La Vicogne

 

D'argent à la flamme de gueules; chaussé haussé de sinople chargé de deux doloires adossées d'or, celle de dextre posée en bande et celle de senestre posée en barre.

 

Création Jacques Dulphy.
Adopté le 8 mars 2024.

Ce blason comporte deux doloires, ou haches à manches courts, tirées des armes de Jean de Béthisy, seigneur de La Vicogne en 1216.
Son sceau témoigne qu’il portait trois doloires dont les émaux (couleurs) ne sont pas connus; le sceau est de cire verte, et le vert peut évoquer l’ancienne et grande forêt qui couvrait encore au Moyen Âge une grande partie du Nord-Amiénois: la forêt de la Vicogne. Cette forêt, dont la commune a conservé le nom, fut défrichée dès le XIIe siècle, précisément à coups de haches, ou de doloires. Le sinople est donc retenu pour le champ et l’or pour les doloires.
La flamme de gueules évoque la famille Feuquel de La Vicogne, dont sont issus les seigneurs du lieu au XVIIIe siècle, et qui portait trois flammes sur son blason.
Avec une partition sous forme d'un chaussé-haussé qui peut aussi symboliser l’initiale "V" du nom de la commune. 
(Jacques Dulphy)

*

 

Il convient de préciser qu'au Moyen-Age, il existait une "forêt de Vicogne", infestée de loups, qui couvrait une grande partie du Nord-Amiénois. Le nom de ce village est le dernier témoignage de cette forêt, défrichée à force d'essartages. L'origine du nom de lieu n'est pas connue.

Au XIe siècle, Léandre DE LA VICOGNE, né vers 1050, mort en 1109, aurait épousé Clotilde DE RUBEMPRé (1064-1116), d'où : Marthe (1082-1144) qui épousa Victor DE RAINCHEVAL ( 1069-1121).

Par un acte de 1154, Jean, comte de Ponthieu, confirme la disposition de son père concédant "trois charruées de terre au terroir de La Vicogne" aux chevaliers du Temple. Courant 1169, Henri DE RAINCHEVAL, seigneur de La Vicogne, donna aux Templiers le bois Ziriax pour être essarté et cultivé. Cette donation fut faite au Sériel. La maison du Temple de La Vicogne (diocèse d'Amiens, baillie de Ponthieu) était dite commanderie ou "maison du Temple de Sériel".

En 1216, Jean DE BéTHISY, chevalier, seigneur de Béthisy, de Roquencourt et de La Vicogne-lès-Naours, fait don à l'abbaye du Gard, près de Picquigny, d'un fief mouvant de Picquigny. A cet acte est appendu son sceau de cire verte, à ses armes portant trois doloires (fers de haches servant aux défrichements).

La Vicogne

 

Cet acte, avec le sceau est conservé aux Archives de la Somme. Les couleurs de ce sceau, qui évoquent sans doute les défrichements de la forêt de Vicogne, ne sont pas connus. Les De Béthisy porteront plus tard : "d'azur fretté d'or".

La Vicogne

En 1558, on trouve mention d'un Jean DE POUICH DE LA VICOGNE, sans autre précision. Fut-il même seigneur de La Vicogne ? Rien n'est sûr !

A la fin du XVIIe siècle, on rencontre Claude FEUQUEL, écuyer, seigneur de La Vicogne en généralité d'Amiens. Il ne fait pas enregister ses armes au Grand Armorial de France en vertu de l'Edit de 1696 et se voit "attribuer d'office" un blason qu'il n'a jamais porté : "d'or à une fasce dentelée d'azur", suivant les habitudes de D'Hozier.

Il est anobli en 1697 et se fait appeler alors Claude FEUQUEL DE LA VICOGNE. Il porte alors, avec sa descendance, des armes qu'il s'est choisies et qui se lisent : "d'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois flammes de gueules".

La Vicogne

A la veille de la Révoltion de 1789, le château de La Vicogne appartenait et était habité par Marie-Louise-Angélique de Virgille de La Vicogne (ou de Virgille de La Vicongne) ,nous nous en tiendrons à la première forme. J'ignore quel fut le mode de transmission. Cette dame, qui fut le dernier seigneur de La Vicogne, ne fut pas inquiétée par la Révolution. Elle possédait aussi (et déjà en 1763) le château et la verrerie de la Grande vallée, près de Guerville, en forêt d'Eu. Elle était issue d'une famille originaire du Languedoc et du Nivernais. Parmi ses ancêtres figurait notamment Honorat DE VIRGILLE, auteur de la branche de Saint-Riquier et de La Vicogne, maintenue noble en 1669, 1688 et 1716 (...)" selon Jougla de Morenas. La famille DE VIRGILLE portait : "d'or à trois pals de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or".

La Vicogne

 Pendant la Révolution, en 1796 (an IV), des biens ayant appartenu à l'abbaye de Corbie (étaient-ce d'anciennes terres templières puis hospitalières ?) furent vendus au titre de Biens nationaux à La Vicogne. Le sieur Louis-Jean-Baptiste Scellier, d'Amiens, se porta acquéreur de la ferme dite du Roisel "affermée par bail depuis 1788 à la citoyenne veuve Halloi".

 

Le "château" de La Vicogne, maison à étage flanquée de deux ailes en rez-de-chaussée, en briques et encadrements de pierre, maison de maître remaniée au XIXe siècle, aurait été bâtie dans sa version première dans la deuxième partie du XVIIIe siècle par Mlle Marie-Louise-Angélique DE VIRGILE DE LA VICOGNE, qui exploitait par ailleurs la verrerie de Guerville (la Grande-Vallée) en forêt d'Eu (76).

 

                                         *

                              Eglise Saint Eloi

Reconstruite au 19ème siècle.

La Vicogne

aquarelle d'O.Macqueron 1872, bibliothèque municipale d'Abbeville.

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Creuse

Publié le 17 Mars 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant la croix de sable du Chapitre de la cathédrale d'Amiens, les armes de la famille Marie, bâtisseur du château en 1706, deux merlettes de la famille de Tourtier et une champagne de sinople évoquant le "creux" étymologique du nom de la commune.

Creuse

 

Les premiers seigneurs portaient en portaient le nom comme Hugues de Creuse.

En 1391, le Chapitre de la cathédrale d'Amiens fait l'acquisition du village et détient la seigneurie, et ne manqua pas d'en affirmer les privilèges.

Le château fut construit en 1706 pour Claude Marie, receveur général des domaines de Picardie, dont la femme Louise Bernard venait d'hériter de son oncle, chanoine de la cathédrale.

Creuse

 

Creuse

Claude Marie  mourut en 1716, mais sa femme lui survécut de nombreuses années puisqu'elle mourut en 1743.

Creuse

famille Marie : d'or à deux pals engrêlés de sinople.

Le nouveau propriétaire fut Jean-Baptiste Nicolas Durieux de Beaurepaire, fils d'un important négociant en drap amiénois, associé aux Morgan.  

Il fait moderniser le château, ajouter quelques dépendances, et constitue une exploitation agricole.

En 1783 est célébré à Creuse, le mariage de sa fille Marie-Anne avec Gabriel-Florent de Sachy de Marcelet, officier au régiment Royal-Infanterie, son voisin de Fourdrinoy.

Creuse

de Sachy : Échiqueté d'argent et de sable à la bordure d'azur.

En 1806, Marie-Anne de Sachy vend le domaine à Henri de Tourtier, qui sera maire du village en 1812.

Creuse

d'azur au chevron d'argent chargé de trois merlettes de sable, accompagné de trois besants d'argent

Il se marie avec Anne de Chassepot de Pissy, il fit don du domaine en 1825 à sa fille unique, à l'occasion de son mariage avec Félix de Sorteval, capitaine au régiment de la Garde royale.

Mis en vente après la mort de Madame de Sorteval en 1878, il fut acquis par Joseph Famechon (1822-1901) négociant en laine et maire de Roubaix, mais originaire d'Amiens où il choisit de se retirer.

Il fit moderniser le château et crée une véritable ferme-modèle dans les années 1880.

* Vendu en 1920, longtemps laissé à l'abandon après le Seconde guerre, puis maladroitement restauré à partir de 1985, le château appartient depuis 1990 à M. et Mme Michel de Metz qui se sont attachés à lui rendre le charme discret de ses origines.

Creuse

Depuis 1985, l'ancienne ferme du Chapitre reconstruite par Joseph Famechon, abrite la "Ferme d'antan", conservatoire des traditions agricoles picardes.

Creuse

Creuse

Quant aux grands bois de Creuse, propriété des Hospices au 19ème siècle, ils ont été acquis et aménagés par la ville d'Amiens.

                                                         *

                                             Eglise Saint Martin

 

Creuse

aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

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Arguel

Publié le 8 Mars 2022 par remus80

Arguel

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'azur au cerf courant d'or, accompagné d'un soleil du même en chef à senestre et d'un croissant versé d'or en pointe.

*

D'après un sceau de la ville.
Voilà un des blason les plus originaux, les plus mystérieux, et parmi les plus anciens blasons communaux du département de la Somme.
Le croissant renversé, qui accompagne le cerf en pointe, est toujours blasonné ‘éclairé par le soleil’. Le métal du croissant n'est jamais indiqué et il est le plus souvent représenté d'or. La notion ‘d’éclairage’, quant à elle, reste inexpliquée.
Sur un promontoire dominant la vallée de Liomer, les ruines d'un château fort composé principalement d'un donjon sur motte et de deux enceintes, étaient encore visible à la fin du XIXe siècle. La seigneurie d'Arguel fut presque toujours tenue des comtes de Ponthieu. Avant la guerre de cent-Ans le village comptait, dit-on, près de 3000 habitants; elle n'en a plus que 33 en 2007.
Pour autant, Arguel, comme de nombreuses localités tenues des comtes de Ponthieu, était érigée en commune, avec un maïeur. Le premier maïeur connu est Hugues Le Marié (1216); le dernier est François Leleu (1731). Alcius Ledieu, historien, note dans ‘La vallée du Liger et ses environs’ (1887) que: ‘M. Ch. Dufour, d'Amiens (note : Charles Dufour était membre de la Société des Antiquaires de Picardie, et administrateur du Musée des Antiquités d'Amiens vers 1850) possédait l'empreinte du sceau de la commune d'Arguel au XIIIe siècle: d'azur, au cerf courant d'or, la tête tournée à dextre, accompagné en chef et à senestre d'un soleil d'or, et, en pointe, d'un croissant renversé, éclairé par le soleil. Il ajoute et corrige que, d'après l'ouvrage de M. Douët d'Arcq, un autre sceau est connu, et qu'il est conservé aux Archives de l'Empire, devenues nationales: il s'agit d'un sceau rond de 45 mm où l'on voit ‘Un cerf passant à gauche. Au-dessus de sa croupe, une sexte-feuille; sous son ventre, un croissant versé’. Ce sceau est appendu à un contrat de 1230. Tantôt tête contournée, tantôt sexte-feuille il semble que la forme actuelle, avec ses émaux, se soit fixée au début du XXe siècle suivant la description donnée par Dufour.
Dernière précision: tout près d'Arguel, dans l'église de Villers-Campsart, sur un retable de 1490 environ, est représenté dans le décor d'une Sainte Madeleine allongée (figurant l'ancienne léproserie du même nom, au Quesne, au pied du Mont Arguel): un château fort, un bois et un cerf supposés symboliser le château, la forêt et les ‘maïeur et jurés d'Arguel’.
(Jacques Dulphy)

Arguel

*

Arguel

 

Le village est bâti sur l'emplacement d'un ancien camp romain.

Renouard d'Arguel construit son château à l'emplacement du précédent, à la fin du xie siècle ou au début du xiie siècle. Ce chevalier fut un de ceux qui suivirent Godefroy de Bouillon dans la première croisade des seigneurs en 1096.

En 1202, le roi Philippe Auguste vient visiter l'édifice et le donne à Guillaume, comte de Ponthieu.

Après avoir appartenu aux comtes de Ponthieu, Arguel fut vendu par Renaud de Gueldres en 1282 au roi d'Angleterre.

Confisquée en 1345, cette forteresse fut reprise en 1347 par les Anglais, Jean IV Tyrel, sire de Poix en est le seigneur, rallié aux Bourguignons, alliés des Anglais.

Les Français reprennent la bâtisse en 1402. Le siège se termine par l'incendie complet du lieu. Plus de deux mille combattants sont passés au fil de l'épée. Sont dévorés par les flammes, l'église, la maison du mayeur (maire), les bois environnants...

A partir de cette date, elle appartint aux Rois de France.

Jean II de Chalon, prince d'Orange, époux de Jeanne de Bourbon se qualifiait en 1467 de seigneur du lieu.

En 1586, possédée par Diane d'Angoulême, passa ensuite aux Valois, puis en 1649 aux sires de Joyeuse jusqu'en 1697.

Arguel

emplacement du château

                                                                     *

                                                         Eglise St Jean-Baptiste

Autrefois St Maclou.

Construite au XVIIème siècle.

Arguel

en 1870.

 

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Fresneville

Publié le 7 Mars 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet proposé par Jacques Dulphy, conçu en "parti" et de "l'un en l'autre" avec un frêne héraldique symbolisant l'étymologie du nom de la commune, empruntant une des trois oies de la famille du Gard et une des trois roses de celle des Le Fournier de Wargemont.

Fresneville

 

La seigneurie appartenait  à la fin du XIVème siècle à Jacques du Gard et son épouse Philippine de Hangard

Fresneville

du Gard : d'azur à trois jars d'argent, becqués et membrés de gueules.

Puis en 1438 à Jean du Gard, conseiller au Parlement de Paris.

En 1473 Thibaut du Gard, écuyer.

En 1515 Robert du Gard, écuyer, maïeur d'Amiens.

En 1545 Jean du Gard, écuyer, maïeur d'Amiens

En 1567, son fils également prénommé Jean , sénéchal de Ponthieu

En 1620, Antoine du Gard, écuyer, marié à Charlotte d'Aumale.

1628, Madeleine du Gard l'apporte en mariage à Aymar Le Fournier de Wargemont.

Fresneville

Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules.

En 1663 Madeleine Le Fournier de Wargemont l'apporte à Oudart de Calonne d'Avesnes.

Son arrière petit-fils, le comte de Calonne vend entre 1780 et 1789 à M.Martin.

Fresneville

de Calonne : d'azur, au chef d'argent chargé d'un léopard de gueules.

*

Eglise Saint Gilles

Reconstruite au milieu du XIXème siècle, conservant des fenêtres du XVIème.

Fresneville

aquarelle d'O.Macqueron 1870, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Fresneville

Fresneville

 

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Nesle-L'Hôpital

Publié le 5 Mars 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : Champ et croix de Malte, armes des de Rambures en abîme et une divise ondée suggérant la Bresle.

Nesle-L'Hôpital

 

 

 Le village a pris le nom de "L'Hôpital" parce que la seigneurie dépendait en partie des Hospitaliers de Jérusalem.

La seigneurie était tenue du roi, elle avait pour chef-lieu un manoir en 1377.

Marie de Pelletot, dame de Nesle-L'Hopital épouse en 1377  Jean de Tonneville, chevalier.

En 1600 Charles de Rambures en prend possession.

Nesle-L'Hopital

de Rambures: d'or aux trois fasces de gueules.

Puis en 1671, Louis-Alexandre de Rambures qui meurt sans alliance.

Son héritière en 1676 fut sa soeur  Marie-Renée de Rambures épouse de Just-Joseph-François de Cadait de Tournon d'Ancezune, duc de Caderousse.

Ils laissent la seigneurie en 1710 à leur cousin François de La Roche, marquis de Fontenilles.

Nesle-L'Hopital

De La Roche-Fontenilles : D'azur à trois rocs d'échiquier d'or.

 

En 1725, Louis-Antoine de La Roche-Fontenilles, maréchal de camp.

En 1755, Antoine-César de La Roche-Fontenilles, mort jeune sans alliance.

Il a pour héritière en 1764 sa soeur Adélaïde-Antoinette qui avait épousé Jean-Baptiste Ménelet Colbert, marquis de Sablé, maréchal de camp, capitaine des gardes de La Porte du Roi.

                                                         *

                                           Eglise Saint Martin

du XVIIIème siècle.

Nesle-L'Hôpital

aquarelle d'O.Macqueron 1860

Nesle-L'Hôpital

Avant 1914.

Nesle-L'Hôpital

de nos jours

  

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Villers-Campsart

Publié le 1 Mars 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant en chef les armes des de La Rivière (seigneurs de 1430 à 1620)  et celles des de Grouches (seigneurs de 1620 à 1750).

Les deux haches de bûcheron symbolisent l'essartage (le défrichement) , origine attestée du nom de Campsart (le champ défriché) ; les deux trèfles évoquent à la fois les pâturages issus des déboisements, et les armes de la famille Gallet de Montdragon, qui portaient trois trèfles de sinople en chef . Le marquis de Montdragon fut, à la Révolution de 1789, le dernier seigneur de Villers-Campsart.

Villers Campsart

 

La seigneurie appartenait vers 1400 à Braye Tigier.

En 1430 Marie Tigier épouse Aymard de La Rivière.

Villers Campsart

de La Rivière : d'argent au lion de sable, à la bordure de gueules.

1479 Edmond de La Rivière, écuyer.

1500 Jean de La Rivière, chevalier, baron de Chepy et son épouse Marguerite de Bensérade.

 

1560 Adrien de La Rivière, baron de Chepy, chevalier de l'Ordre du Roi.

1590 Anne de La Rivière qui avait épousé en 1586 Robert de Grouches, bailli du Valois, chambellan et gentilhomme ordinaire du Roi.

Villers Campsart

de Grouches: d'or à trois fasces de gueules.

1620 Pierre de Grouches, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, capitaine au régiment des gardes.

1662 Marie-Françoise de Grouches épouse François des Essars, marquis de Lignières.

Cette famille jusqu'en 1750 où Mme Duval de l'Epinoy en hérite.

Son héritière Marie-Jeanne Duval de l'Epinoy, épouse de Jean-Jacques Gallet, marquis de Montdragon, conseiller d'Etat.

Villers Campsart

Gallet de Montdragon : D'azur au chevron d'or accompagné de trois étoiles du même ; au chef d'argent chargé de trois trèfles de sinople.

Le village conserve un intéressant logis du XVIIIème siècle qui devait constituer le siège de la seigneurie et l'habitation du receveur du domaine.

Il appartenait à l'émigré J.J.Gallet de Mondragon et mis en adjudication le 20 floréal An III.

Villers Campsart

Villers Campsart

 

 Eglise Notre-Dame de la Nativité

Villers Campsart

aquarelle d'O.Macqueron 1870, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Reconstruite au XVIème siècle par Jean de La Rivière et son épouse Marguerite de Bensérade.

Villers Campsart

C'est l'un des plus remarquables édifices en briques du Vimeu.

L'église conserve un retable de Marie-Madeleine en bois polychrome qui provient de l'ancienne chapelle du château. Marie-Madeleine est couchée au milieu des rochers et tient un livre dans la main gauche. Dans le paysage boisé, se dresse un château-fort dont on peut voir les tours dépassant des murailles. La tradition orale rapporte que ce paysage représenterait la forêt et le château-fort d’Arguel. À gauche, le petit personnage, agenouillé sur un prie-dieu armorié, est Jean de la Rivière, le seigneur du lieu. À droite dans la même position, se trouve Marie (Marguerite) de Bensérade, la châtelaine.

Sur la banderole au dessus de Marie-Madeleine est inscrit en lettres gothiques cette exhortation : « Vous qui péchez, ne désespérez point »

Villers Campsart

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