Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Voyennes

Publié le 27 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Mauchevalier et celles des de Blottefière avec une croix de Malte symbolisant la commanderie de Courtemanche.

 

Voyennes

 

 

Plusieurs sources (abbé Decagny) confirment la présence d’un fort templier sur le territoire de Voyennes : « En 1182, le chapitre de Noyon avait acensé (loué) à Nivelon de Montdidier, maître du Temple dans le diocèse de Noyon (il n'y avait pas encore de bailli de Vermandois), ses moulin, chaussée et pêcheries de Voyennes, moyennant dix muids de froment et 40 sols de monnaie de Vermandois. Les frères du Temple s'engageaient à payer le cens convenu, à Noyon, le transport du grain étant à leur charge, et à souffrir le libre passage sur la chaussée des chevaux, des voitures à deux et quatre chevaux et autres véhicules du chapitre. Quant aux chanoines, ils devaient veiller à ce que leurs hommes allassent au moulin des Templiers et non à un autre ».

Voyennes

Les habitants de Voyennes prétendent qu'un chevalier du nom de Renaut de Courtemanche s'est vu confier au Moyen-Âge la défense du passage de la Somme avec un autre chevalier du nom de Luc de Vienna (ancien nom de Voyennes).

Cette légende a inspiré la création du géant processionnel Renaut de Courtemanche.

Voyennes

Aujourd'hui, les templiers laissent leur nom à une impasse, à un chemin pédestre et une association dans la commune fait découvrir leur mode de vie.

Rien ne subsiste du premier château fortifié.

En 1500 on trouve Jean de Mauchevalier qui avait épousé Jacqueline de Warluzel.

 

Voyennes

Mauchevalier : d'argent, à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accostée de six merlettes de sable.

Leur fille Marie de Mauchevalier épousa Raoulquin de Folleville.

Leur fils François de Folleville épouse en 1514 Françoise de Wadencourt.

Voyennes

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules, accolés et aboutés 3,3,3 et 1

Puis leur fils Charles de Folleville en était le seigneur en 1569.

Les ligueurs y placèrent une garnison en 1589

La petite fille de Charles de Folleville, Jeanne de Warluzel épousa en 1595 Jean de Blottefière, gentilhomme de la Chambre du Roi et gouverneur de Doullens.

Voyennes

de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.

Leur fils Gabriel, marquis de Villencourt, fut gouverneur de Montdidier et Nicolas, l'aîné de leur Petit-fils, capitaine de chevau-légers.

Puis François de Blottefière, lieutenant du Roi en Picardie, à la fin du XVIIème siècle, il fut inhumé à Voyennes en 1710.

Vinrent ensuite Pierre de Blottefière, lieutenant-colonel de cavalerie qui meurt en 1746 et François-Joseph, capitaine de vaisseau du roi.

Pierre-Théophile, comte de Blottefière fut promu maréchal de camp en 1770 et mourut quatre ans plus tard, célibataire, au château de Voyennes qu'il avait fait reconstruire en 1767.

Voyennes

Mis en vente en 1774, Louis de Blottefière, son frère, le conserva finalement .

Son fils Pierre-Louis, comte Blottefière de Voyennes, fit une belle carrière militaire, né en 1746, il fut maréchal de camp en 1792, participa à la bataille de Jemmapes et au siège de Maastricht, devenu sourd à la bataille de Neerwinden, il se retira à Voyennes où l'on vint le trouver en 1805 pour lui demander d'organiser les cohortes du département de la Somme.

Un an avant sa mort en 1818, il céda le domaine à sa fille Anne-Marie, épouse de Quentin Gobinet de Villecholle.

Passé sous Louis-Philippe à la famille de Crémery puis vendu en 1912 à M.Gruet.

Le château a disparu au cours de la Grande Guerre, il se trouvait à proximité du canal de la Somme, une motte se voyait encore à son emplacement.

                                                                 ***

                                                   Eglise Saint-Etienne

Voyennes

église romane en 1876

L’église Saint-Étienne était un précieux monument d’époque Romane, riche de moulures dentelées autour des fenêtres et d’un magnifique bas-relief en pierre bleue sur le pignon du portail. D’abord endommagée pendant la guerre de 1870, elle servit d’infirmerie aux troupes allemandes dès 1914, avant d’être détruite lors des épisodes de la bataille de la Somme. Elle fut reconstruite en 1928, dans un style assez proche, avant d’être à nouveau détruite en 1940 par un bombardement aérien.

Voyennes

ancienne église en 1906

Voyennes

Voyennes

L’église actuelle a été rebâtie sur le même emplacement, à côté du monument aux morts.

 

Voyennes

commentaires

Le Plessier-Rozainvillers

Publié le 25 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en écartelant les armes des de Cambray et de Milly.

Le Plessier-Rozainvillers

 

La seigneurie qui relevait de la châtellenie de Moreuil appartenait au XIIème siècle à une famille dite du Plessier avec Bernard du Plessier, chevalier, qui vivait en 1164; Joseph du Plessier en 1224, Ansel du Plessier en 1262...

A la fin du XIVème siècle, Gilles Bernard de la famille des seigneurs de Moreuil (d'après le père Daire), rendit aveu pour son manoir et chastel du Plessier.

Plus tard, Jean de Brunvillers se qualifiait seigneur, de Marie de Milly, son épouse, il eut une fille Jeanne qui épousa en 1600 Charles de Cambray, seigneur de Villers aux Erables.

Le Plessier-Rozainvillers

de Milly : de sable au chef d'argent. 

Puis Louis de Cambray qui épousa  en 1647 Antoinette-Madeleine de Fontaines.

Leur fils Philippe qui épousa en 1688 Marie Dournel, ils eurent 11 enfants....

Le Plessier-Rozainvillers

de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné au canton dextre du chef d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

Cette famille posséda la seigneurie jusqu'en 1789, mais en 1750, Florimond de Cambray vendit 433 verges encloses de murs, correspondant à la place de l'ancien château, aux sieurs Pierre-François, Jean-Baptiste et Thomas Sénart qui y firent bâtir une maison spacieuse et vaste.

Le Plessier-Rozainvillers

 

Le Plessier-Rozainvillers

Ces trois frères possédaient dans le village une fabrique de peignage et de filage, à laquelle ils ajoutèrent la fabrication de bas d'estame avec des ateliers de teinture et d'apprêt, ils employèrent jusqu'à 600 ouvriers.

La Révolution fut fatale aux fabriques des Sénart dont les bâtiments furent ravagés par les flammes en 1792, ils ne tardèrent pas à liquider leurs affaires, laissant inachevée la demeure qu'ils avaient élevée sur les ruines de l'ancien château.

Restaurée à la suite des dégâts subis pendant la Première Guerre Mondiale.

Il appartient actuellement à Patrick et Claudie Goret qui proposent des chambres d'hôtes.

Le Plessier-Rozainvillers

 

***

Eglise Saint Martin

Le Plessier-Rozainvillers

EN 1875

L’église du Plessier-Rozainvillers a été construite au XVe siècle. Endommagée en 1918 lors de la Bataille d’Amiens, elle a été en partie reconstruite dans les années 1920.

Le Plessier-Rozainvillers

avant guerre

Le Plessier-Rozainvillers

 

en 1918

Le Plessier-Rozainvillers

En 1934

 

commentaires

Bougainville

Publié le 24 Février 2020 par remus80

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De sinople à trois fleurs à six pétales d'argent mal ordonnées; à la terrasse crénelée d'argent et maçonnée de sable

*

Adopté en 1990.
Un mouton contourné, mais hors l'écu, constitue le seul ornement extérieur. Bougainville a donné son nom à une famille du même nom (éteinte au XVe siècle), les armes de cette famille sont connues par le sceau de Warin de Bougainville, chevalier et seigneur du lieu, vivant en 1249. Ce sceau, conservé aux Archives Départementales de la Somme, porte trois fleurs. C'est de ce sceau que s'est inspirée la commune pour son blason.
(Jacques Dulphy)

Sceau de Warin de Bougainville..

(Photo Jacques Dulphy, 2011)       

***

Bien que le village doive son nom à une famille seigneuriale au XIIème siècle, les traces d'un ancien château sont pratiquement inexistantes.

Les premiers seigneurs connus de ce nom avaient disparus au XVème siècle.

Dès le XIVème, la famille de Riencourt possédait au moins en partie la seigneurie, d(autre part en 1323, Enguerran de Bougainville faisait aveu à Picquigny de la moitié de son manoir.

On trouve en 1457 Jacques de Joly et à la fin du XVème, la famille de Saint-Fuscien.

Marie de Saint-Fuscien, dame de Rainneville, porta la seigneurie dans la maison de Saveuse par son mariage vers 1530 avec Imbert de Saveuse, bailli d'Amiens, il meurt en 1565.

Bougainville

de Saveuse : de gueules, à la bande d'or accompagnée de six billettes du même.

Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1657, quand Jeanne (ou Anne) de Saveuse, dame de Bougainville, épousa Henri-Robert Eschallard, comte de La Marck.

Bougainville

de La Marck : d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules de trois tires.

Louise-Madeleine de La Marck, duchesse de Duras, vendit la terre et seigneurie en 1714 à Louis Gomer, seigneur de Quevauvillers, cette famille la possédait encore en 1789.

Bougainville

de Gomer : d'or, au lambel d'azur accompagné de sept merlettes de gueules.

***

Eglise Saint Arnould

L'église s'écroula en partie pendant la Révolution.

La nef fut rétablie en 1829-1830, la tour carrée de 1757 sur la façade dont la base parait plus ancienne, elle est accostée d'une tourelle du XVIème siècle.

Une pierre tumulaire de Marguerite des Essars, épouse de Josse de Saveuse, décédée le 21/1/1580. 

 

 

 

en 1868

commentaires

Misery

Publié le 21 Février 2020 par remus80

La commune a fusionné avec Marchélepot en janvier 2019 .

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des familles de Goussencourt, de Méniolle d'Armancourt et de Bibault.

 

Misery

Tiercé en pairle renversé : au premier d'hermine au chef de gueules (qui est De Goussencourt), au deuxième d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or (qui est Méniolle d'Armancourt), et au troisième de gueules à la fasce d'argent accompagnée d'un croissant d'or en  chef et de deux étoiles d'argent en pointe (qui est Bibault, aux meubles inversés)

 

Eut dans les temps anciens des seigneurs de ce nom comme Jean de Misery qui était maïeur de Péronne en 1278.

La terre passe aux XV et XVIème siècle à la famille de Goussencourt.

Misery

Misery

Quentin de Goussencourt

Au début du règne de Louis XV, le sieur Bibault, notaire honoraire à Noyon, acquit la seigneurie des héritiers de Valentin Meniolle d'Armancourt.

Misery

Meniolle d'Armancourt : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

Son fils Charles-François Bibault, anobli par lettres de 1750, acheta la seigneurie de Biaches que le roi érigea en baronnie en 1768, son épouse Julie-Louise de Chemault était au service de la reine Marie Lesczynska.

Misery

Bibault : de gueules à la fasce d'argent, accompagnée en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un croissant d'or.

M.de Biaches comme on l'appelait, fit construire sur sa terre de Misery une maison rustique semblable à celle du Trianon de Versailles, appelée la chaumière de Misery, et y convia de hauts personnages.

En 1821, son fils vendit le domaine à Charles-François de Viefville qui le donna à sa fille Sophie qui venait d'épouser Louis-Joseph Meurinne, originaire de Le Meux, près de Compiègne.

Sophie Meurinne mourut prématurément deux ans plus tard et c'est seulement après le partage de 1859 qu'Edouard, son seconf fils en prit possession.

Il fit élever un château brique et pierre , la guerre de 1914-18 n'en laissa subsister que les murs.

Misery 

Mme Léon de Lalain-Chomel, née Meurinne, en fit réutiliser les fondations pour bâtir une nouvelle demeure qui eut à souffrir à  son tour en 1940-45.

 

Elle laissa le domaine à son cousin Bernard Langlois-Meurinne, aïeuls des propriétaires actuels, Mme Michel Langlois de Meurinne, née Catherine Enders.

Misery

merci à JN.Marchiset

La chaumière fut abattue après l'achèvement du château en 1863, elle n'en était distante que d'une quinzaine de mètres.

Première Guerre mondiale

Misery est occupée par les Allemands pendant trois ans, du 27 août 1914 à mars 1917, à cause de sa position stratégique. La population est évacuée, le château est occupé par l'état-major ennemi. Le village a presque entièrement été détruit pendant le conflit

 

Misery

Misery

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920.

Misery

 

*

Eglise Saint Vaast

Misery

En 1875

reconstruite après la Première Guerre mondiale

Misery

 

 

commentaires

Saint-Maxent

Publié le 18 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Cambron et de Grouches avec le moulin et la motte féodale symbolisés.

 

Saint-Maxent

 

La seigneurie était tenue en deux fiefs du roi et consistait en une maison avec six journaux d'enclos, vingt six journaux de terres labourables.

Le chef-lieu en 1311 était un château et manoir sur la motte et autour, la forteresse était peu considérable à en juger par les petites dimensions de la motte, qui se voit encore près du chemin d'Oisemont. Le village fut brûlé en 1472 par les troupes de Charles le Téméraire ainsi que le château-fort.

On trouve des seigneurs portant ce nom au XIIème siècle comme Bernard de Saint-Maxent.

Puis Henri et Gauthier de Cambron au XIIIème suivis de Huon d'Airaines en 1280.

Saint-Maxent

de Cambron : fascé de gueules et d'or de huit pièces.

 De 1300 à 1330 Isabelle d'Airaines épouse d'Aléaume de Brimeu .

De 1330 à 1360 Jeanne de Brimeu épouse de Guillaume Tyrel de Poix, cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1415 où le mariage de Jeanne Tyrel avec Jean de Lannoy fera entrer le domaine dans cette famille jusqu'en 1465.

On trouve ensuite les de Hornes par le mariage de Jeanne de Lannoy avec Philippe de Hornes.

Arnould de Hornes vend en 1497 à Jean de ....., gouverneur du château d'Abbeville, sans postérité, il lègue à son parent Louis de Toeuffles.

En 1586 Françoise de Toeuffles épouse Adrien de la Rivière, baron de Chepy.

En 1620 Anne de la Rivière épouse Robert de Grouches, cette famille conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution de 1789.

Saint-Maxent

de Grouches : d'or à trois fasces de gueules.

 

***

Eglise Saint Vincent

 

L'édifice a été construit aux xie – xiie siècles mais fut remanié au xvie siècle. Le chœur a été reconstruit au xixe siècle.

L'église présente des vestiges des xie – xiie siècles mais, une grande partie de l'édifice a été construite en style gothique flalboyant : le bas-côté sud, la chapelle Saint-Nicolas, le porche latéral et le clocher-tour avec sa charpente en flèche recouverte d'ardoise.

Saint-Maxent

En 1852

Saint-Maxent

Saint-Maxent

 le moulin à vent de Saint-Maxent est un moulin de bois sur pivot construit en 1630 sur une motte féodale du XIIIème siècle. Il a été restauré au cours du xviiie siècle, certaines pièces portent les dates de 1736-1737. Il est protégé au titre des monuments historiques : classement par décret du 19 janvier 1948

commentaires

Sorel-en-Vimeu

Publié le 18 Février 2020 par remus80

Sorel-en-Vimeu

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'or à la bande de sable, accostée de deux cotices du même.

***

Ce sont, sans modification, les armes de la famille De Sorel (de Sorel-en-Vimeu), à ne pas confondre avec la famille De Sorel (de Sorel-le-Grand, aussi en Picardie), qui portait deux léopards couronnés.
Premier connu du nom, en Vimeu, le chevalier Enguerran de Sorel, seigneur de Sorel, est cité en 1274 (Belleval, Nobiliaire, tome II, 1864). Robert de Sorel, écuyer, est encore seigneur de Sorel-en-Vimeu, et de Quesnoy-sous-Airaines, en 1349. Enguerran III de Sorel, dit Lionel, seigneur de Blangy-sous-Poix et de Villeroy, capitaine du château de Mortemer, fut le dernier du nom.
Le blason à la bande coticée apparaît sur son sceau, appendu à une quittance de 1373 (Belleval).

Sa fille unique, Jeanne, dame de Blangy-sous-Poix, épousa Hue d'Ainval.
(Jacques Dulphy)

***

La seigneurie relevait de Fontaines sur Somme et consistait en une maison seigneuriale avec un moulin à vent.

La famille de Sorel la possédait depuis Enguerran cité en 1274 jusqu'à Enguerran III dit Lionel.

On trouve ENSUITE Philippe de Rambures en 1560, puis Louis de Monchy en 1577.

Louis de Saint-Souplis de 1604 à 1648

Charles de Saint-Souplis en 1670 

Sorel-en-Vimeu

Saint-Souplis : de gueules à la bande d'hermine.

Son héritière fut sa soeur Gabrielle de 1678 à 1698, épouse de Jean Truffier, comte de Villers sur Authie.

Sorel-en-Vimeu

Truffier : de gueules à trois molettes d'or 

De 1698 à 1733 leur fille Gabrielle Truffier qui épousa François-Bernard Le Fournier de Wargemont.

De 1733 à 1743 Joseph-François Le Fournier de Wargemont.

Sorel-en-Vimeu

Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules.

De 1743 à 1760 François-Louis-Gabriel Le Fournier qui vend en 1760 à Charles-Hubert-Marie-Gaspard de La Fontaine, comte de Verton.

De 1770 à 1789 Jean-Marie-Denis-Hubert de La Fontaine, comte de Verton.

Sorel-en-Vimeu

de La Fontaine-Solare : bandé échiqueté d'or et de gueules et d'azur

          *           

  Eglise Saint Riquier

date de 1837

Sorel-en-Vimeu

en 1851

 

commentaires

Canchy

Publié le 17 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des du Hamel et en y associant deux colombes pour rappeler que le village possède de nombreux colombiers (une dizaine actuellement).

ce qui donne : d'azur, à la bande d'or chargée de trois roses de gueules (du Hamel), accompagnée de deux colombes essorantes d'argent, membrées et becquées de gueules, une en chef et une en pointe.

Canchy

 

 Il a bien existé une famille De Canchy, famille de chevaliers et seigneurs du lieu, présente à Canchy en 1200 avec Godefroid de Canchy, éteinte après 1383 avec Guillaume de Canchy, dit de La Haye.

Les De Ponches prirent la succession de la seigneurie principale jusqu'au début du XVIe siècle. Les armes des De Canchy ne sont pas connues ; Belleval ne donne ni leur généalogie ni leurs armes.

Oudart du Hamel, lieutenant au régiment de Picardie, réunira la seigneurie en 1629 en acquérant  pour 27.000 livres, la fraction qui appartenait à François Le Bel, grand maître des Eaux et Forêts du Ponthieu.

Canchy

du Hamel de Canchy : d'azur à la bande d'or, chargée de trois roses de gueules.

La maison seigneuriale dut être totalement ruinée six ans plus tard lorsque les Flamands du duc de Savoie, puis les Espagnols, saccagèrent et incendièrent le village.

La terre demeura dans la famille du Hamel jusqu'à la vente consentie en 1780 par François-Louis du Hamel de Canchy à Pierre du Maisniel d'Applaincourt.

Reconstruit à la fin du 18ème siècle le château n'aurait jamais été achevé.

Il n'en reste que l'allée principale et quelques corps de dépendances, qui furent longtemps la propriété de la famille de Rocquigny.

Le village présente la particularité de compter une demi-douzaine d'imposants logis de ferme souvent accompagnés de colombiers, bâtis sous Louis-Philippe par des laboureurs fortunés.

On y trouve aussi une pittoresque gentilhommière, aménagée à la fin du 19ème siècle à partir d'un rendez-vous de chasse d'époque Restauration.

C'est en l'an XII qu'Antoine de Grouches, frère cadet du marquis de Chepy, qui avait épousé Charlotte Aliamet de Condé, acquit plusieurs bois dont celui du Rondel, résidant ordinairement à Franleu, il se contenta à Canchy d'une demeure modeste comme le révèle la donation qu'il fit en 1820 à sa fille, à l'occasion de son mariage avec Paul Pingré de Guimicourt.

Canchy

de GrouchesD'or à trois fasces de gueules.

Le comte et la comtesse continuèrent à venir à Canchy pendant la saison de chasse, logeant dans cette demeure.

Leur fille Pauline épousa Philippe Detend, notaire attaché à la famille d'Orléans, qui meurt en 1858, c'est seulement leur petite-fille Victorine, comtesse de Léautaud qui fit agrandir la demeure et lui donna son aspect définitif.

Travaux menés de 1879 à 1881 dans le goût anglo-normand.

A la fin du 19ème siècle Thérèse de Léautaud épousa Eugène du Quesnoy, aïeul du baron Arthur du Quesnoy.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice abritait le mess des officiers aviateurs allemands de la base d'Abbeville, ce qui lui valut la visite du maréchal Goering venu assister aux obsèques de l'un de ses neveux tué en combat aérien.

                                                         *

                                         Eglise Saint Pierre

Canchy

en 1850

Chapelle Notre Dame de Foy

Canchy

Notre-Dame de Foy
Dès le temps de Charlemagne, une statue de la Vierge aurait été trouvée par un berger. Plusieurs fois portée à l'église de Canchy, elle serait toujours revenue au même endroit, là où fut construite une chapelle qui devint centre d'un pèlerinage. Les combattants français de Crécy s'y arrêtèrent le 26 août 1346 et Louis XI la visita le 28 septembre 1463.
A la fin du XVIe siècle, Canchy fut brûlé par les Espagnols, la Chapelle fut pillée et rasée, la statue de la Vierge disparut.
En 1609, à Foy (Belgique), une Vierge fut découverte dans le creux d'un chêne, placée dans une église et appelée Notre-Dame de Foy. Elle devient si célèbre que du chêne on fit des statues semblables que l'on répandit en Belgique et dans le nord de la France.
En 1629, un jésuite d'Hesdin en déposa une dans un arbre du bois du Rondel près de Canchy. Plus tard fut élevée la chapelle actuelle. Un ermite en fut le gardien jusqu'en 1793. La statue de la Vierge fut sauvée par Honoré Mallet, un courageux chrétien, et fut réinstallée dès le Concordat.
La chapelle fut un lieu de pèlerinage et connut de grandes fêtes et processions jusqu'au milieu du XXe siècle.
La statue originale a disparu...
(D'après un document qui a reçu l'imprimatur de Léon, évêque d'Amiens le 18 juillet 1902)

Canchy

Canchy

commentaires

Mesnil-Domqueur

Publié le 15 Février 2020 par remus80

Mesnil-Domqueur

 

http://armorialdefrance.fr/

 D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'argent; sur le tout, d'or au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même.

 

Création Jacques Dulphy.
Adopté le 1er avril 2015.
Ce blason réunit les armes de deux familles ayant, sous l'ancien régime, été possesseurs de fiefs à Mesnil.
Il s'agit des De Damiette (qui portaient "d'argent au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même"; le champ est parfois montré d'or, c'est celui-là que propose le blason de Mesnil) et des Le Bel, qui portaient "d'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'éperon d'argent".
Les Damiette furent seigneurs à Domqueur depuis au moins Jean de Damiette, écuyer en 1500, jusqu'à Antoinette de Damiette, femme de Joachim de Maillefeu, vers 1630. Le blason des De Damiette a inspiré, aussi, les armes de la commune de Béttencourt-Rivière.

Mesnil-Domqueur

Damiette : d'argent au chevron de gueules soutenu d'une épée haute du même.

Mesnil-Domqueur

Le Bel : d'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'éperon d'argent.

Mesnil-Domqueur comprenait aussi un fief restreint, qui fut tenu de 1573 à 1760 par la famille Le Bel, ou Le Bel de Canchy, connue à Canchy dès 1440. Premier du nom à Mesnil, Jean Le Bel, maïeur d'Abbeville, avait acheté ce fief en 1573 à Jacques Le Briois, aussi maïeur d'Abbeville.
De toute évidence, ces deux familles n'habitaient pas Mesnil, où il ne firent construire ni manoir ni château. Les deux familles sont éteintes.
(Jacques Dulphy)

*

Eglise Saint Sulpice

17ème siècle

à l'intérieur quelques cul-de-lampe richement sculptés, sur l'un deux un écusson aux armes des Le Bel, supporté par deux lévriers.

Mesnil-Domqueur

en 1858

Mesnil-Domqueur

 

commentaires

Curchy

Publié le 14 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des Le Carlier, en y associant en chef la croix pattée de sinople de Madeleine Trinquant et deux coqs de gueules rappelant ceux du clocher de l'église (appartenance à l'abbaye de Corbie et à l'évêché de Noyon).

Curchy

 

La famille Le Carlier, originaire du Cambraisis, s'est implantée en Picardie à la fin du 16ème siècle.

Ils ont été seigneurs de Curchy du 16ème au 18ème siècle.

Jacques Le Carlier, né en 1655, capitaine de cavalerie et lieutenant-colonel en 1704, meurt sans alliance en 1735.

Le domaine passe à son frère Salomon Le Carlier (1658-1736), vicomte de Trosly, qui épouse en 1708 Madeleine Trinquant .

Curchy

Trinquant : d'argent à la croix pattée de sinople, accompagnée de trois croissants de gueules.

Louis-Nicolas Le Carlier, né vers 1740, était en 1778 capitaine de cavalerie au régiment de Berry, puis lieutenant-colonel en 1779, il demeurait au château voisin d'Herly, son épouse Antoinette-Aimée du Trousset-d'Héricourt-d'Obsonville de Valincourt vivait encore en 1793.

Curchy

 

 gouache de Marcel Stiennon  de 1974

d'argent à un lion de sable, la langue et les griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

 

Curchy 

Photo Jean-Noël Marchiset

Château de la famille Boudoux d'Hautefeuille

La propriété est venue  dans la famille Boudoux d'Hautefeuille par le mariage en 1711 de Marie Dumont avec Claude Boudoux d'Hautefeuille, né à Puzeaux en 1682  et décédé à Curchy en 1727, cette famille y a constamment habitée depuis lors.

Curchy

d'or au chevron de gueules, accompagné de trois coquilles de même.

Par filiation la demeure revint à Marc Emeric Edouard Boudoux d'Hautefeuille (1855-1922), maire de Curchy jusqu'en 1919, il épousa en 1888 Marie-Elisabeth-Léonie Poujol de Fréchencourt.

Ils eurent Jean-Baptiste-Adrien (1893-1961).

Puis Bernard-Emeric (1921-2002) qui épousa Marie-Françoise de Bernes de Longvilliers.

Leur fils Olivier, né en 1949, qui épousa en 1974 Madeleine Masson, ce sont les propriétaires actuels. 

Les bâtiments primitifs avaient été remplacés au début du 19ème siècle par une construction de style Empire, qui fut totalement détruite par un incendie dans la nuit du 18 au 19 octobre 1914, provoqué par les troupes allemandes.

Mme d'Hautefeuille, née Eugénie Mauduite, épouse de Charles Clément Boudoux d'Hautefeuille (1813-1876) fut retirée difficilement des flammes mais mourut peu après.

Le domaine fut reconstruit par Jean-Baptiste Boudoux d'Hautefeuille sur les plans d'André Schroeder qui a copié la propriété de Vauchelles-les-Quesnoy.

 

Eglise Saint Médard

C'est un édifice dont la construction date du XVIIIe siècle excepté la tour-clocher dont la construction remonte au XVe siècle. L'édifice remplace un sanctuaire du XIIe siècle dont il reste quelques éléments.

L'église conserve des fonts baptismaux en pierre du xiie siècle et un bas-relief représentant saint Médard daté de 1502 qui sont protégés en tant que monuments historiques au titre d'objets depuis 1907.

Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands pendant la Première Guerre Mondiale.

Curchy

En 1868 

commentaires

Curlu

Publié le 12 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Curlu associées aux trois doloires (petites haches) de la famille de Renty.

 

Curlu

 

En 1151 Mathieu de Ham attribue la terre à Fulbert, abbé d'Arrouaise qui y établit un prieuré.

En 1180 Gauthier, abbé d'Arrouaise, affranchit les serfs, Curlu devient alors un bourg avec mairie et échevins.

En 1415 Oudart de Renty en est le seigneur, il avait épousé Jeanne de Bournonville, il trouve la mort à la bataille d'Azincourt .

Curlu

d'argent, à trois doloires (petite hache) de gueules, les deux en chef adossées. 

En 1506 Antoinette de Curlu, fille de Jacques et de Jeanne de Saint-Hilaire, épouse Antoine de Haynin, seigneur et marquis de Quérénaing, il meurt à Cambrai en 1551.

Curlu

d'azur au chef d'or.

Curlu

Antoine de Haynin : d'or à la croix engrêlée de gueules, brisée d'une hure de sanglier de sable au premier canton, défendue et allumée d'argent.

*

Chapelle Notre Dame de pitié

Sur la route Péronne-Albert

érigée en 1410, 4 ans plus tard le roi Charles VI est venu y faire ses dévotions avant d'aller combattre les Bourguignons à Bapaume.

Jusqu'en 1885, elle a fait l'objet de pélerinages.

CurluCurlu

 

 

armoiries situées dans la chapelle 

Curlu 

photo: A.Guerville 

Ce sont des armes d'alliance , L'époux est un Rougier de Joinville (et non Roucier de Joinville, comme le peintre a cru bon d'interpréter) . Les Rougier de Joinville étaient, au 19e, châtelains de Feuillères (près de Péronne). Si on en croit le blason sculpté et peint, cette famille portait : "d'azur à la bande d'argent  accompagnée de trois besants du même , deux en chef rangés en bande, et un en pointe."
La dame (à droite) est une Le Tellier de Curlu. Les Le Tellier de Curlu, de Champien, dits aussi "Le Tellier de Champien" (et non Champienc) portaient : "d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux besants d'argent et en pointe d'une licorne naissante du même, au chef cousu de gueules chargé de 3 étoiles d'or."

Remarque sur le blason sculpté : le peintre a eu la main lourde ! Ignorance des émaux et des rayures conventionnelles, et ajout d'une faute à Champien ! Le sculpteur aussi s'est trompé : il montre une tête de licorne (coupée) et non une licorne naissante. La couronne comtale qui surmonte les deux écus paraît de courtoisie.  (J.Dulphy)

 

CurluCurlu

Voici rectifié les blason des Rougier de Joinville et des Le Tellier de Champien.

 

Autres armoiries dans la chapelle

Curlu 

photo A.Guerville

D'Ournel (Dournel) de Bonnival et Rougier de Joinville

(alliance de Michel Dournel de Bonnival avec Louise Rougier de Joinville)

Dournel de Bonnival : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef d'un lis de jardin d'argent et d'une branche de chêne versée d'or feuillée de deux pièces et englantée, et en pointe d'un croissant d'or (ou d'argent) surmonté d'une étoile du même.

Les Dournel de Bonnival étaient une famille de magistrats et de conseillers au bailliage de Péronne. 

***

Eglise Saint Antoine

église détruite pendant la Grande Guerre, reconstruite entre les deux guerres, a gardé les fonts baptismaux du 13ème siècle.

Curlu

ancienne église en 1877

Curlu

en septembre 1916

Curlu

Curlu

CurluCurlu

 

commentaires
1 2 > >>