Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Dompierre-Becquincourt

Publié le 27 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les clefs de Saint-Pierre aux armes de la famille de Broyes.

Dompierre-Becquincourt

 

Autrefois deux villages : Dompierre en Santerre et Becquincourt, qui fusionnent en 1964.

Au XIIème siècle, Dompierre possédait un prieuré de l'ordre de Cluny.

 

  • En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le xiiie siècle, les abbés de Saint-Barthélemy deviennent les seigneurs de Dompierre.

Au XIIème siècle, Becquincourt appartient au comte de Vermandois.

Au XVIème siècle, Jacques d'Humières, gouverneur de Péronne, se retire à plusieurs reprises en son château de Becquincourt.

Dompierre-Becquincourt

d'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable.

En 1662, lui avait succédé François de Broye qui possédait les deux seigneuries.

Dompierre-Becquincourt

de Broyes (branche de Picardie) : D'or à la bande de gueules accompagnée de 6 merlettes du même ; écartelé d'or à une croix ancrée de gueules chargée de 5 coquilles d'argent. Supports : 2 licornes. Cimier : une licorne naissante.

De ce château, vraisemblablement détruit au XVIIIème siècle, ne subsistait plus au début duXIX ème, que quelques vestiges et des mouvements de terrain rappelant le tracé des fossés, àproximité de l'église.

Au XVIIIème siècle, d'après l'abbé Decagny, un membre de la famille Lenoir de Feuillères, fit l'acquisition d'un fief et prit le nom de Lenoir de Becquincourt, après y avoir bâti une habitation peu importante qui fut démolie vers 1860.

Dompierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914 . Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le 27 octobre 1920.

                                                         *

      Eglise Saint-Pierre de Dompierre, détruite pendant la Première Guerre, reconstruite après 1918.

Dompierre-Becquincourt

Dompierre-BecquincourtDompierre-Becquincourt

 

 

      Eglise Saint Denis de Becquincourt, détruite également pendant le conflit, reconstruite en 1930, désacralisée en 1980 et vendue à un particulier.

Laissée à l'abandon pendant 40 ans, elle est en cours de sauvetage et de transformation pour devenir un des bed & breakfast les plus insolites des Hauts-de-France.

Dompierre-Becquincourt

en 1877, aquarelle O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

 

Dompierre-BecquincourtDompierre-Becquincourt

Dompierre-Becquincourt 

 

 

Dompierre-Becquincourt

 

Dompierre-Becquincourt

Plaque avec inscription votive du 16ème retrouvée dans les décombres, de Robert Lemaistre, laboureur, et Jehenne Maricourt son épouse. 

commentaires

Fay

Publié le 22 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, inversant les couleurs des armes de la famille de Fay, ce qui donne : de sable, semé de fleurs de lys d'argent.

Fay

 

Il y eut un château jusqu'au 16ème siècle environ et des seigneurs assez distingués du nom de la commune.

Fay

de Fay : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

  • En 1215, Raoul de Fay devait rendre hommage à Jean Ier de Nesle.
  • En 1278, Jean de Fay participa au tournoi du Hem.
  • En 1327, le seigneur du lieu se nommait Pierre de Fay, il était grand panetier de France.
  • Enguerrand de Fay fut chambellan du roi Charles VI (1380-1422).
  • En 1402, Jean de Fay, fils d'Enguerrand épousa Jeanne d'Athies, seule héritière de la Maison d'Athies. Ils furent inhumés dans l'ancienne église de Fay où on voyait leur pierre tombale.
  • Fay 

  •                              photo 1912 Archives départementales de la Somme.
  • En 1415, Thibaut de Fay, chevalier, mourut à la bataille d'Azincourt.
  • En 1437 Gilles de Fay, qui s'était distingué au siège du Crotoy, fut armé chevalier.
  • En 1440, Jean de Fay, chevalier de Rhodes, était au service du roi de France.
  • En 1528, Charles d'Athies de Fay, chevalier.
  • En 1558, Antoine de Fay épousa Jeanne de Mailly.
  • Au xviie siècle, Le comte de La Marck était seigneur de Fay.
  • Au xviiie siècle, on trouve encore François de Fay, chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi, commandant à Amiens.
  • En 1734, Angélique de Fay, fille de François de Fay, épousa Michel de Broye, chevalier et seigneur de Bernes.

En 1789, sur la liste de la noblesse du gouvernement de Péronne, on trouve encore un membre de la famille de Fay.

                                                                *

                                                     Eglise Saint-Martin

L'ancienne a été détruite pendant la Première Guerre mondiale avec le village.

FayFay

 

Fay

 

Fay

dessin allemand

Elle renfermait la pierre tombale de Jean De Fay et de Jeanne d'Athies (voir plus haut).

Elle a été reconstruite comme le village à un autre emplacement, dans les années 1920.

Après la stabilisation du front en octobre 1914, les environs immédiats du village de Fay ont été secoués par la meurtrière guerre des mines de 1915 opposant Français et Allemands.

Situé sur la première ligne, Fay est enlevé de haute lutte par les troupes coloniales françaises le 1er juillet 1916.

Blotti avant guerre au fond d’une vallée sèche et à flanc de coteau, le village sera reconstruit quelques centaines de mètres vers l’est, sur le plateau.

Selon la période, des vestiges du village sont visibles dans les champs labourés (briques, carrelages).
Les vestiges de l’ancienne église et d’un corps de ferme ont été aménagés par le Conseil départemental de la Somme et sont ouverts au public.
L'ancienne église de Fay, classée Monument Historique en 1913, montre à quel point le territoire samarien a été détruit par les combats et souligne l'incroyable effort de reconstruction.

Fay

 

 

commentaires

Berneuil

Publié le 20 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, avec les clefs de Saint Pierre, patron de l'église, évoquant également l'abbaye de Corbie, une fleur de lis de la famille de Carpentin et une rose de la famille  Le Fournier de Wargemont.

Berneuil

 

Appartint au VIIème siècle à l'abbaye de Corbie.

Le premier seigneur, Bernard de Saint-Valery, baron de Domart, fit construire un château au XIIème siècle.

La seigneurie passa successivement aux seigneurs de Domart, appartenant aux familles de Saint-Valery, de Dreux et de Craon.

Puis à Henri de Carpentin au XVème siècle, qui épousera en 1431 Jacqueline de La Chapelle, cousine germaine de Bonne de Fosseux, épouse de Jacques de Craon, seigneur de Domart.

Berneuil

de Carpentin : d'argent, à trois fleurs de lis au pied coupé de gueules.

Son fils Jean de Carpentin, dit Galois, seigneur de 1461 à 1499.

Puis son fils Jean de Carpentin, dit Galyot, de 1499 à 1540, maïeur d'Abbeville.

Philibert de Carpentin, de 1540 à 1557, lieutenant de la sénéchaussée de Ponthieu et maïeur d'Abbeville.

Jeanne de Carpentin épousa en 1555 François Le Fournier de Wargemont, seigneur jusqu'en 1594.

Berneuil

Le Fournier : d'argent, à trois roses de gueules.

Puis leur fils Antoine Le Fournier de Wargemont qui épousa en 1594 Marie de Boubers, dame de Ribeaucourt, seigneur jusqu'en 1628.

Leur fils Aymar qui épousa en 1628 Madeleine du Gard, seigneur jusqu'en 1663.

Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1789 avec Albert-Louis-Aymar Le Fournier de Wargemont.

Le château a du disparaître pendant la guerre de Trente Ans, au XVIIème siècle, il n'en reste plus rien.

                                                            *

                                                   Eglise Saint-Pierre

L'église est construite en pierre, avec un clocher-porche fortifié du XVIème.

L'intérieur est voûté en bois, le chœur conserve un maître-autel du XVIIe ou XVIIIe siècle. 

Berneuil

dessin Duthoit 1851.

Berneuil

Cul de lampe armorié -dessin Duthoit 1851

Berneuil

 

Berneuil

portail en 1914.

commentaires

Saint-Aubin-Montenoy

Publié le 16 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, composé des armes des de Montenoy, d'Hallencourt et Le Clerc de Bussy.

Saint-Aubin-Montenoy

 Écartelé en sautoir : au 1er d'argent à l'aigle de sable, au 2e d'or à la croisette recroisetée au pied fiché de sable, au 3e d'or à la cotice abaissée de sable, au 4e d'argent à la cotice haussée de sable accompagnée en pointe d'une molette à huit pointes du même; à la bande de sable brochant sur la partition.

 

 

La seigneurie relevait de la châtellenie de Loeuilly, tenue de Picquigny.

 

Il a existé des seigneurs du nom comme Wallerand de Montenoy, seigneur de Montenoy et Saint-Aubin, mort en 1188.

Saint-Aubin-Montenoy

de Montenoy : d'or, à trois croix potencées de sable.

Sa fille Hermeline de Montenoy, née vers 1163, épousa Adam Tyrel de Poix dit de Moyencourt, mort en 1218. 

Saint-Aubin-Montenoy

Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d'argent accostée de six croisettes recroisettées au pied fiché d'or.

Appartenait aux 12ème et 13ème siècle à la famille des Tyrel de Poix.

En 1406, on trouve la famille de Lully (Loeuilly).

Philippe de Saveuse au milieu du 15ème siècle.

Jean de Domqueur, écuyer, en 1557.

Anne Le Clerc, veuve de Jean du Gué, en 1602.

Adrien de Caumont et son fils de 1634 à 1675.

Saint-Aubin-Montenoy

de Caumont : d'azur, à trois léopards d'or armés, lampassés et couronnés de gueules, l'un sur l'autre 

Marie-Françoise de Caumont La Force, première femme de François d'Hallencourt, morte en 1678.

Saint-Aubin-Montenoy

d'Hallencourt : d'argent,à la bande de sable accosté de deux cotices du même.

Puis la maison d'Hallencourt, qui se perpétua jusqu'à Adrienne-Marie-Madeleine d'Hallencourt en 1764, épouse de Anne-Gabriel-Henry-Bernard de Saint-Saire, comte de Grisole et de Boulainvillers, président au Parlement.

Saint-Aubin-Montenoy

Puis leur fille Bonne-Marie-Joséphine de Boulainvillers en 1786, qui épousa Emmannuel-Henri-Charles, baron de Crussol, comte de Loeuilly, qui conserva jusqu'à la Révolution.

Saint-Aubin-Montenoy

de Crussol : fascé d'or et de sinople.

Anecdote : vers 1704, mourut au château Elisabeth Blasset, fille du sculpteur Nicolas Blasset.

 

Hameau de Montenoy

Pierre Le Clerc, écuyer, en 1424

Puis cette famille Le Clerc de Bussy-les-Poix.

François Le Clerc en 1675

Saint-Aubin-Montenoy

d'argent, à une bande de sable accompagnée en chef d'une aigle au vol abaissé et en pointe d'une molette à huit pointes aussi de sable.

                                                         *

                                               Eglise Saint-Pierre

date du début du 19ème siècle.

Saint-Aubin-Montenoy

 

commentaires

Le Titre

Publié le 12 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec la tour de l'ancien château et la motte féodale du bois de la Garenne qu'encadrent les armes des familles de Gourlé, de Belloy et de Beuzin.

Le Titre

 

Le château du Titre était considérable et il était commandé par des châtelains nommés par le roi, par une ordonnance de 1413 Charles VI fixa les gages du capitaine du château.

Il se trouvait dans le bois de la Garenne, on en reconnaissait encore les vestiges assez modestes, fossés, motte et restes de maçonnerie....

Le TitreLe Titre

 

 "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

 

La seigneurie et la châtellenie relevaient du roi.

* Châtellenie 

En 1397 Martin de Drucat

En 1467 Nicolas Gourlé et ses descendants jusqu'en 1555.

Le Titre

d'argent, à la croix ancrée de sable.

Puis  Hugues de Belloy et Jean de Belloy en 1594, capitaine et gouverneur du Crotoy, qui transmit sa charge à son gendre Antoine de Beuzin en 1630.

Puis sa descendance.

Le Titre

De Beuzin (Picardie) : d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même soutenus chacun d'un croissant aussi d'or ; au chef du même, chargé de trois croix recroisettées de gueules.

.

Le Titre

de Belloy : d'argent, à trois fasces de gueules.

* La seigneurie

En 1380, Jean de Limeu dit Lescot, seigneur en partie.

En 1420, Jean de Caumaisnil, sénéchal du Ponthieu.

En 1540, Jean Ballen accquit des Boufflers plusieurs fiefs nobles, conseiller en la Sénéchaussée de Ponthieu, échevin d'Abbeville en 1542.

Le Titre

Ballen de Gorenflos : de gueules, au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même.

Ses deux fils n'ayant pas eu de postérité, ce sont les descendants de sa fille, Catherine Le Sage, qui héritèrent de l'ensemble de ses biens à la fin du siècle.

En 1597, Antoinette Le Sage, dame du Titre, épousa Claude de Cacheleu, capitaine de Saint-Riquier.

Le Titre

de Cacheleu : d'azur, à trois pattes de loup d'or.

Puis leur fils François, qui entra en religion à St Riquier.

En  1765, son cousin François-Léonor de Belloy, capitaine de cavalerie, en hérite et fait construire le château, demeure sobre et classique.

Déclaré bien national à la Révolution et vendu par adjudication, le domaine passe au début du 19ème siècle aux de Valanglart qui transformèrent le château peu après 1830.

Le Titre

 

Acquis en 1890 par Stéphane de Witasse-Thézy.

Le Titre

Il appartient ensuite à la famille d'Hautefeuille.

Le Titre

 

de nos jours (photo : A.Pictche)

 

Il existe également un autre château dit de la Garenne du 19ème.

Le Titre

Photo : A.Pictche

*

Eglise Saint-Pierre 

début 19ème siècle.

 

Le Titre

 en 1855 ( "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

Le Titre

en 1865 ( "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

 

commentaires

Fleury

Publié le 9 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Paillart aux roseaux symbolisant les marais.

Fleury

 

En 1170, Dreux de Fleury abandonna 60 journaux de bois à l'abbaye du Gard.

Marie de Fleury fit passer la seigneurie dans la maison de Conty en épousant Jean de Conty.

Manassès 1er, seigneur de Conty, donna en 1196 aux chanoines de Saint-Antoine de Conty, la moitié de la seigneurie.

La terre fut ensuite vendue par décret à Philippe de Poix, écuyer, bailli d'Abbeville.

On la trouve en 1557 entre les mains de Jean de Paillart, chevalier, seigneur de Choqueuse, gouverneur de Beauvais.

Fleury

de Paillart : d'argent, à une croix de sable frettée d'or.

Il fit élever le château en 1558 comme l'indiquait l'inscription placée au sommet de la façade.

De son union avec Jeanne de Ravenel, il ne laissa qu'une fille, Marie, qui épousa en 1564 Antoine des Essarts, écuyer, seigneur de Lignières, et lui apporta une immense fortune.

Fleury

des Essarts : de gueules, à trois croissants d'or.

Plus tard, Marie-Madeleine des Essarts, fille unique de Charles des Essarts de Meigneux, épousa en 1692 Nicolas, marquis de Fresnoy.

Leur fils Hélie de Fresnoy, allié à Marie Collot, laissa une fille Marie-Catherine qui épousa François de Chastenay, comte de Rochefort.

Fleury

de Chastenay : d'argent, au coq de sinople, armé, lampassé et allumé de gueules, surmonté d'une couronne du même.

Ils vendirent en 1737 une partie de la seigneurie à M.Poujol d'Avenkerque, tandis que leur fils Joseph-Auguste de Chastenay, comte de Lanty, se qualifiait encore seigneur de Fleury en 1754...

Fleury

Poujol D'azur au pal d'argent accosté de deux croissants du même supportant chacun trois roseaux fleuris, feuillés et tigés d'or.

 

Puis la famille de Clermont-Tonnerre, le comte Alexandre-Louis, baron de Fleury décéda le 4 février 1813 en son château de Fleury.

Fleury

Plaque funéraire provenant de l'ancienne église.

Mme la comtesse douairière de Clermont-Tonnerre a fondé à perpétuité un obit annuel solennel

 dans l'église.

Fleury

armoiries des Clermont-Tonnerre.

 

 

Le château fut démoli de 1817 à 1822.

Une nouvelle construction l'a remplacé.

Fleury

la voici en 1914.

Louis Gaulthier de Rumilly (1792-1884), avocat et sénateur, a habité le château, c'est lui qui fit planter en 1836 le cèdre du Liban qui est toujours là.

 

                                                      *

                                       Eglise Saint Pierre 

L'ancienne église a été remplacée pendant la seconde moitié du 19ème siècle.

 construite en pierre et brique sur les plans de l’architecte Deleforterie en style néogothique. Elle comporte un clocher orné de statues de saints.
Près des fonts baptismaux se trouvent deux plaques funéraires en forme de pyramide provenant de l’ancienne église . 

Fleury

 

Fleury

 

Plaque funéraire de Joseph-Auguste de Châtenay, comte de Lanty, mort en 1759. 

 

 

 

commentaires

Saigneville

Publié le 6 Mars 2021 par remus80

 

Saigneville

Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople à quatre roseaux à massettes d'or, au 2e d'or à trois quintefeuilles d'azur, au 3e d'azur à deux fasces ondées d'argent et à l'ancre de sable brochant sur les fasces.

 

Création Jean-François Binon.
Adopté en juillet 2021.

Les roseaux évoquent le nom de la commune (ville de roseaux), les quintefeuilles d'azur rappellent la culture du lin, les fasces représentent la Somme qui arrose la commune et l'ancre, le canal qui traverse la commune.

                                                 * 

 

La seigneurie relevait de la châtellenie de Gamaches, ses coutumes furent rédigées en 1507.

Il y avait au Moyen-Âge un château-fort connu sous le nom de "Bastille".

 

En 1345, on trouve comme seigneur, Guillaume de Caïeu, sire de Longvillers.

En 1378, Lancelot de Caïeu, sire de Longvillers, jusqu'en 1399.

Saigneville

de Caïeu : Parti de gueules et d'argent, à la coix ancrée de l'un en l'autre.

En 1507, Marguerite de La Trémoille

En 1533, Antoine d'Ailly, baron de Picquigny.

Saigneville

d'Ailly (ancien) : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

En 1598, Philibert-Emmanuel d'Ailly vend à Antoine de Monthomer, qui donne la seigneurie en 1600 à son épouse Catherine de Belleval, vicomtesse de Saigneville.

Saigneville

de Belleval : de gueules, à la bande d'or sur un semé de croix recroisettées au oird fiché de même.

Elle épouse en secondes noces Antoine de Bacouel en 1625.

Puis leur fils César de Bacouel, chevalier, vicomte, en 1666.

Saigneville

de Bacouel : de gueules, semé de croisettes recroisetées d'argent, à deux bars adossés du même brochant.

Sa veuve se remarie à M.de Saint-Blimond et laisse en 1689 au seul survivant de son premier mariage, Philippe de Bacouel, à condition que celui-ci laissera après-lui aux enfants nés de son second mariage.

En 1692, on trouve donc Claude de Saint-Blimond, mestre de camp de cavalerie, puis en 1743 Jacques-Louis, marquis de Saint-Blimond.

Saigneville

 d'or, au sautoir engrelé de sable.

Saigneville

photo Marie51

                                                           *

                                             Eglise Saint Fuscien

La charpente de l’église date de 1492. Les murs sont en craie taillée et la base en silex et tuf. Les contreforts sont coupés à mi-hauteur par un bandeau, restaurés en briques et recouverts d’ardoises. Petite fierté locale à noter : le pignon occidental de cet édifice est surmonté d’un campenard où s’abrite une cloche remarquable de quatre-vingt-dix centimètres, datée de 1579 et réalisée par Ancel Gourdi, elle est classée à l’inventaire des Monuments Historiques en 1912. Cette cloche porte une inscription dédiée au Chatelain de Vignacourt et Madame Suzanne sa sœur. 

Saigneville

Saigneville

commentaires

Métigny

Publié le 4 Mars 2021 par remus80

Métigny

http://armorialdefrance.fr/

De sable à trois étoiles d'argent.

 

Les seigneurs de Métigny, avant le XVIe siècle, sont mal connus.

Michel de Métigny, chevalier, seigneur de Métigny a eu pour fille, sans doute unique, Basine de Métigny, qui épousa en 1255 Henri Tyrel de Poix, seigneur de la Neuville, toujours vivant en 1272, appartenant à l'illustre famille des Tyrel de Poix. Basine de Métigny et Henri Tyrel furent sans postérité, et sans doute le nom de Métigny s'est-il éteint avec la fille de Michel de Métigny qui portait: de sable à trois étoiles d'argent.
(Jacques Dulphy)

*

La seigneurie relevait de Picquigny.

Elle appartenait en 1318 à Jean Maliefet, à moins que ce ne soit seulement un fief, le document est peu clair.

Elle contenait un manoir et 32 journaux de terres, et appartenait en 1507 à Ferry de Croÿ , chevalier, seigneur de Roeux.

Métigny

de Croÿ (ancien) : d'argent, à trois fasces de gueules

En 1557, Antoine Damiette, écuyer, seigneur de Bettencourt-Rivière.

Métigny

d'argent, au chevron de gueules, soutenu d'une épée haute du même.

 

En 1633, Nicolas-Bernard de Fontaines.

Métigny

de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair de quatre traits.

En 1682, M.de Vernay

A la fin du 17ème, Mlle de Saint-Aignan pour moitié, à Picquet d'Avelesges pour un quart, et à Cochepin, greffier à Amiens, pour un quart.

Métigny

Picquet : d'azur à la bande d'or, chargée de trois merlettes de sable.

En 1735, en partie sans doute à Nicolas Aliamet, puis à sa famille jusqu'à 1783 au moins.

Métigny

Aliamet : d'or, à trois chevrons de gueules chargés de coquilles d'argent.

(armorial Waignart, début du 17e s, bibliothèque municipale d'Abbeville)., 

En 1777, l'autre partie à Louis-Jean-Baptiste Cochepin qui la possédait encore à la Révolution.

Le prince de Ghistelles s'intitulait aussi seigneur du lieu en 1789.

*

Eglise Saint Pierre

reconstruite en 1841

Métigny

commentaires

Berny-sur-Noye

Publié le 2 Mars 2021 par remus80

Ancienne commune absorbée administrativement en 1965 par Ailly-sur-Noye.

 

La seigneurie parait avoir été divisée au 14ème et 15ème siècles.

En 1364, Robert de Bérouard, et en 1460, Jacques de Rambures, s'intitulaient seigneurs en partie.

Berny-sur-Noye

de Rambures : d'or à trois fasces de gueules.

En 1507, Claude du Gard, sieur de Berny, comparait à la rédaction de la coutume du bailliage d'Amiens

En 1619, Pringuez cite Antoine de Berny, maïeur d'Amiens, comme seigneur du village.

En 1685, la seigneurie appartenait à Maximilien de Gouffier, marquis d'Epagny.

Berny-sur-Noye

De Gouffier : d'or à trois jumelles de sable, posées en fasce.

Berny-sur-Noye

reste d'une litre funéraire, on devine les armoiries des Gouffier.

 Bande noire aux armoiries du défunt, qu’on tendait ou qu’on peignait à l’intérieur ou à l’extérieur de l'église, pour les obsèques d’un seigneur.

Marc-Pierre d'Hervilly, mort en 1796, serait le dernier seigneur féodal.

Berny-sur-Noye

d'Hervily : de sable, semé de fleurs de lys d'or

                                                           *

                                              Eglise Saint-Fuscien

                                                    XVème siècle   

Berny-sur-Noye

Berny-sur-Noye

Berny-sur-Noye

 

Berny-sur-Noye

 

Une curieuse peinture en trompe l’œil, peinte sur un panneau de bois, ferme toute la façade de la tribune. Sans date et sans signature, on suppose que cette peinture qui date du 18e siècle est l’œuvre d’un artisan local. Cette œuvre représente de grandes orgues avec deux paroissiens en costume d’époque, accoudés à la balustrade de la tribune.

 

                         

commentaires