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Blasons des communes de la Somme.

Bouchoir

Publié le 31 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Bosquillon de Bouchoir, en modifiant le champ d'azur en champ de sinople .

Bouchoir

 

 

La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.

En 1215 Jean de Nesle déclare tenir du roi tout ce qu'il a à Bouchoir.

Au XVème siècle, la seigneurie se trouve dans la maison de Beauvoir d'où elle passe dans celle de Bounonville par le mariage de Claire de Beauvoir avec Louis de Bournonville, 2ème du nom, conseiller et gentilhomme de la Chambre du duc de Bourgogne.

Bouchoir

de Bournonville : de sable, au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchée et passée en sautoir.

Elle resta dans cette famille jusqu'en 1622 par le mariage de Madeleine de Bournonville avec Charles de Monchy.

La seigneurie ainsi que le fief de la Mairie ayant été confisqués sur Charles de Monchy, à la demande d'Eléonore de Bournonville, épouse séparée de biens de Geoffroy de Belleforière, et d'Antoinette de Moreuil, veuve de Louis de Bournonville, Jacques de Cheny, gentilhomme de la Chambre du roi, s'en rendit adjudicataire le 4 juin 1638.

On voit ensuite son neveu et principal héritier Pierre d'Auvilliers, seigneur de La Folie et de Bouchoir, il donne en 1657 à Gilbert de Cavoye, le dénombrement de la Mairie de Bouchoir.

Son père Jacques de Cavoye avait fait l'acquisition de la seigneurie (en partie).

Bouchoir

de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules.

La seigneurie fut vendue en 1710 et adjugée à Geneviève du Maisniel qui s'allia en 1715 à Antoine de Cardevac, écuyer et seigneur de Boucly.

En 1719, elle donne la seigneurie à son frère  Gilbert du Maisniel, sa petite-fille Jeanne-Geneviève épousa  en 1756 Jean-Charles-Edouard, marquis de Navier, capitaine d'artillerie, il meurt en 1802 à Beaufort-en-Santerre. 

Bouchoir

du MaisnielD'argent à deux fasces de gueules chargées chacune de trois besants d'or.

Leur 6ème fils Alexandre-Charles-Antoine porta le titre de chevalier de Bouchoir en 1764.

Il épouse en 1803 Marie-Louise-Françoise de Muyssart, leur seconde fille Armandine-Louise-Charlotte fut mariée à M.D'Ainval du Frétoy, garde du corps de Louis XVIII, il meurt en 1865.

* Un autre fief appartenait à la famille Bosquillon de Bouchoir.

Daniel-Paul Bosquillon de Bouchoir (1621-1711)

Le dernier seigneur fut Louis-Edouard (1728-1800)

Bouchoir

Bosquillon : D'azur à trois serpettes d'argent emmanchées d'or, posées en pal 2 et 1 ; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules.

                                                     *

                                         Eglise Saint Pierre

Bouchoir

aquarelle d'O.Macqueron de 1876

Le choeur et le transept datent du 19ème siècle, le reste du 18ème.

Bien endommagée pendant la Première Guerre, elle fut restaurée en 1925.   

Bouchoir

en avril 1915

Bouchoir

Bouchoir

 

Bouchoir

Bouchoir

 

 

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Punchy

Publié le 30 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes de la famille Le Carlier d'Herly.

 

Punchy

 

 

La seigneurie en 1385 parait partagée en plusieurs fiefs et relève de la châtellenie de Briost.

L'un de ces fiefs est en 1560 entre les mains d'Isaïe Pinguerel qui la tient de son père, et par celui-ci de Pierre son aïeul; il en sert de dénombrement au duc de Nivernais, baron de Briost.

En 1567, la famille du Plessier en sert l'aveu et le dénombrement à Louis d'Ongnies, comte de Chaulnes, en sa qualité de baron de Briost.

En 1598 Louis du Plessier, son petit-fils, le reçoit pour dot en faveur de son mariage avec Louise de Boistel, fille du seigneur de Vrély.

Les du Plessier semblent avoit fait de nouvelles acquisitions qui furent réunies au fief primitif.

Punchy

Du Plessier : Écartelé : aux 1 et 4 d'argent à la fasce de gueules chargée d'un filet vivré d'argent, aux 2 et 3 d'or à cinq chausse-trappes de sable posés en sautoir.

En 1786, le fief passa dans la maison de La Farelle par le mariage de Charlotte-Alexandrine du Plessier, seule héritière, avec Barthélémy-Simon-François, comte de La Farelle, d'une famille noble du Languedoc.

Punchy

De La Farelle : D'azur à trois tours d'argent maçonnées de sable, posées sur un rocher d'argent mouvant de la pointe, la tour du milieu plus élevée que les deux autres

Un autre fief fut l'apanage  de la Famille Le Carlier d'Herly 

Parmi ces Le Carlier : Abel Le Carlier, seigneur d'Herly, de Curchy, de Neufchatel, de Punchy, d'Estalon, de Fonchette, de La  Haye et autres lieux, né en 1652, capitaine dans la brigade d'Aubeterre dès 1696, lieutenant colonel au régiment de Nissy-cavalerie en 1697, mort sans enfants de Anne-Marie Le Duchat.

 Salomon Le Carlier, vicomte de Trosly, seigneur d'Herly, de Neufchatel, de La Haye, d'Estalon, de Curchy, de Fonchette et de Punchy, chevalier de Saint-Louis, né en 1658, major au Rgt de Bissy-cavalerie avant 1697 puis dans celui d'Estaniol dont il fut fait lieutenant-colonel en 1708, épouse en 1709 Madeleine Trinquand.

Jacques-Nicolas Le Carlier, fils du précédent, seigneur d'Herly,  d'Estalon, de Curchy, de Fonchette et de Punchy, mousq. du roi, époux de Louise-Olympe de Bery d'Esserteaux.

Louis-Nicolas Le Carlier, écuyer, né en 1740, page du roi en sa grande écurie.

Punchy

Le Carlier d'Herly : d'argent, à un lion de sable, langue et griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

 

Le château dont il restait quelques vestiges avant-guerre, était situé au lieu-dit " Le jardin du château"

*

Eglise Saint Médard

Ruinée au cours de la Première Guerre mondiale

Punchy

aquarelle d'O.Macqueron 1875

 

Punchy

L'église suite aux bombardements

 

Punchy

église actuelle reconstruite en 1926

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Parvillers-le-Quesnoy

Publié le 27 Mars 2023 par remus80

Parvillers-le- Quesnoy

 

https://armorialdefrance.fr/

D'or à trois chevrons d'azur entravaillés avec un chêne de sinople englanté du champ, passant sous le deuxième chevron et brochant sur les deux autres.

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté le 17 mai 2022.

La commune de Parvillers-le-Quesnoy est née de la fusion, en 1969, des communes de Parvillers et du Quesnoy-en-Santerre. Ce blason associe, par le biais d'un "entravaillé" (entremêlement) deux symboles évoquant les deux communes originelles.
Les trois chevrons d'azur (bleu) sur champ d'or (jaune) évoquent la famille De Rely [éteinte au XIXe siècle], dont étaient issus les anciens seigneurs de Parvillers (XVIe et XVIIe siècles), et qui portait: "D'or à trois chevrons d'azur". Le membre le plus notable de cette famille parmi les seigneurs de Parvillers fut Louis de Rely, né avant 1542. Il était homme d'armes des ordonnances du roi, et prit part aux batailles de Saint-Denis et de Dreux. En 1585, il fut établi lieutenant de la garde de la ville d'Amiens. Il était le fils de Jean de Rely (lui-même seigneur de Parvillers) et de Marguerite de Raincheval. Il avait épousé en 1562 Marguerite de La Fosse. Son premier fils, Antoine, devint après lui seigneur de Parvillers.
Le chêne (ici dessiné de manière héraldique, et non "au naturel") évoque Le Quesnoy, étymologiquement: "lieu planté de chênes".
(Jacques Dulphy)

Parvillers-le- Quesnoy

de Rely : D'or à trois chevrons d'azur.

*

Eglise Saint Martin

Datait en partie de la Renaissance avec des fonts baptismaux de 1567.

Détruite lors de la Première Guerre mondiale

Parvillers-le-QuesnoyParvillers-le-Quesnoy 

aquarelle d'O.Macqueron 1877

Parvillers-le-Quesnoy

*

 Le Quesnoy-en-Santerre

Autrefois gros bourg pavé ayant un château dont on voyait encore la motte vers Bouchoir.

Le pays fut ruiné par les guerres et le pavé servit à rebâtir l'église.

Le château-fort fut détruit au 15ème siècle par le duc de Bourgogne qui s'en empara après l'avoir battu en brêches.

Eglise Notre-Dame

Parvillers-le-Quesnoy

aquarelle d'O.Macqueron 1877

C'était un édifice en pierres du 16ème siècle 

Détruite pendant la Première Guerre

Parvillers-le-Quesnoy

Parvillers-le-Quesnoy

 

 

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Soues

Publié le 24 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois marteaux de la famille De Soues avec les armes de la famille Le Moictier.

 

Soues 

 

La seigneurie relevait de Picquigny.

Les anciens seigneurs en portaient le nom comme Aléaume de Soues, chevalier, en 1244, puis Adam, son fils, en 1273.

Aléaume II de Soues, fils du précédent, et son fils Baudoin laissèrent par testament l'héritage à Isabeau de Soues, tante de Baudoin, épouse de Jean d'Oisemont.

Soues

sceau d'Aléaume de Soues (écu avec 3 marteaux)

Elle revendit la terre à l'abbaye du Gard en 1289.

On passe ensuite de longs siècles sans trouver de seigneur.

On arrive en 1697 à Jean-Baptiste Le Moictier, écuyer, seigneur de Bichecourt.

Soues

Le Moictier : de gueules au chevron d'or accompagné de trois gerbes de blé du même.

Son fils Antoine-Adrien meurt sans enfants, il lègue la terre et seigneurie en 1751 à sa soeur Marie-Madeleine, veuve de Jean-Baptiste Tillette, seigneur de Mautort, dont la famille en est restée propriétaire jusqu'au delà de la Révolution.

Soues

                                                         *

                                          Eglise Saint Marcel

Soues

aquarelle d'O.Macqueron 1868. (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron).

Date du 16ème et 17ème siècle, restaurée en 1995.

Le choeur a conservé des fenêtres du 14ème siècle.

Blochets armoriés : sur un, trois fleurs de lys et sur un autre trois fasces chargées de tourteaux ou besants.

Sur le mur sud de la nef est peint un grand écusson, très effacé, on y distingue à peine un chevron, l'écu est surmonté d'une couronne à trois fleurons, ce doit-être le blason des Le Moictier.

Soues

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Lamotte-Brebière

Publié le 17 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé avec l'aide de Jacques Dulphy : le coupeau d'or évoquant la motte féodale, les clefs de Saint-Pierre et de l'abbaye de Corbie, le cygne évoque les chasses des abbés de Corbie et le champ de sinople pour la vallée de la Somme et les marais.

 

Lamotte-Brebière

 

 

La terre et seigneurie appartenait de temps immémoriel à l'abbaye de Corbie, qui en avait inféodé quelques portions qui rentrèrent au domaine abbatial vers la fin du XIVème siècle, à l'xception d'un petit fief mouvant de la châtellenie de Daours.

Lamotte-Brebière

Abbaye de CorbieD'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

On trouve avec le titre de seigneur de Lamotte : Enguerran Cornu en 1248, Jean de Rainneville en 1316, Jean Picquet en 1327, Jean II en 1343, Jeanne Picquet, fille et soeur des précédents, épouse de Simon de Lens en 1361, elle mourut vers 1399 laissant le fief à son petit-fils Jean d'Aveluy.

En 1400, il le vendit au prévôt et au cellerier de l'abbaye.

Le prévôt de Naours en était détenteur en 1537, il fit reconstruire la maison féodale et ses dépendances.

Dom de Boucout, religieux, figure à son tour en 1582 comme usufruitier par concession du cardinal de Bourbon.

Les terres et seigneurie furent mis en adjudication en 1623.

Par acte de 1665, les habitants reconnurent à l'abbaye la seigneurie avec toute justice des marais, et ne reconnurent que le seul droit de pâturage.

Le village fut presque détruit pendant les guerres contre l'Espagne, il ne restait plus que cinq maisons en 1669.

Lamotte servait de rendez-vous pour la chasse aux cygnes sous la présidence de l'abbé de Corbie, pour tous les seigneurs hauts justiciers du cours de la Somme, de Bray à Amiens.

Ces chasses tombèrent en désuétude au XVIIIème siècle.

Le château ou plutôt  " la Folie " fut construit en briques et pierres au XVIIIème siècle par François-Léonor Clément, l'architecte fut Jacques Rousseau.

Il céde sa propriété à sa nièce Claire en 1799, elle avait épousé Maximilien Varlet des Plantys juge de paix à Corbie, ils s'installent à Lamotte.

Il a appartenu ensuite à Alexandre Fatton, négociant à Amiens, ile meurt en 1901.

 

Lamotte-Brebière

Lamotte-Brebière

 

                                                          *

                                         Eglise Saint-Léger

l'Ancienne datait de 1685, restaurée en 1839.

Elle dut être rasée durant la Seconde Guerre mondiale après avoir reçu deux obus en 1940.

Lamotte-Brebière

 

 

En 1955-56 le conseil municipal décida la construction d'un nouvel édifice plus petit, ressemblant à une chapelle.

Lamotte-Brebière

 

 

 

 

 

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Dommartin

Publié le 3 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, avec une divise ondée symbolisant la rivière Noye, deux molettes d'éperon empruntées à la famille de Boufflers et une roue de moulin à eau évoquant celui de Gollencourt.

 

Dommartin

 

 

La seigneurie relevait de la châtellenie de Boves.

Ses premiers possesseurs en ont porté le nom comme Jacques en 1150 et Enguerran en 1239.

Jean Piedeleu, bourgeois d'Amiens, la possédait en 1371.

En 1403, apparait Jean de Folleville, conseiller et chambellan du Roi, c'est lui sans doute qui aura acquis les terres de Dommartin et Gollancourt .

Dommartin

de Folleville: D'or à dix losanges de gueules posés 3, 3, 3 et 1.

Sa petite-fille Jeanne de Folleville épousa Antoine de Poix, seigneur d'Ignaucourt.

Leur fille Jeanne de Poix épousa en 1478 Raoul de Lannoy, seigneur de Morvillers.

Louise de Lannoy épousa en 1594 Charles de Lameth, bailli, capitaine et gouverneur de Conty.

Dommartin

Charles de Lameth et son épouse Jeanne de Duras baillèrent le domaine seigneurial à Jean Vétus, écuyer, seigneur du Quesnoy.

Le comte de Bussy-Lameth vendit la seigneurie à Charles de Boufflers, seigneur de Remiencourt, en 1644 au prix de 26100 livres.

Dommartin

De Boufflers : D'argent aux trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées du même, trois en chef, trois en fasce et trois en pointe ordonnées 2 et 1.

Charles-Marie-Jean-François, marquis de Boufflers-Remiencourt vendit en 1773 ses trois seigneuries de Remiencourt, Dommartin et Gollancourt à Jean-Marie d'Arjuzon, conseiller secrétaire du Roi et fermier général.

Six ans plus tard, nouvelle adjudication, les domaines furent démembrés : Claude Martin Briet de Fortmanoir acquit la seigneurie de Remiencourt et le moulin à eau de Gollancourt, et Gilbert-Nicolas de Hertes, seigneur d'Hailles, acquit le surplus.

 

Le hameau de Gollencourt est situé au Sud-Ouest de Dommartin aujourd’hui, nommé allée des sous-bois (rue de la salle polyvalente). Ce hameau s’écrivait différemment : Golencourt en 1101, Golancourt en 1105, Gollencourt en 1178, d’origine plus ancienne que le village actuel, la population y était plus importante à cette époque.

En 1196, Nicolas de Gollencourt auquel succédèrent en 1244 Nicolas Le Monnier puis Jean de Folleville en 1376, a suivi ensuite le sort de Dommartin.

Dommartin

Dommartin

 

 

 

                                                        *                                                  

                                          Eglise Saint Martin

L'ancienne était située dans le cimetière, elle datait du XIIIe siècle.

Dommartin

Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale

 

En 1827, la commune a entrepris de gros travaux de restauration, car la nef s’écroulait. Malheureusement elle n’ a pas pu être sauvée les vibrations des trains entraînant la chute rapide du chœur. En 1865, une enquête publique est organisée pour la construction d’une nouvelle église (actuelle) inaugurée en 1867.

Dommartin

aquarelle dO.Macqueron 1870

Dommartin

en 1931

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