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Blasons des communes de la Somme.

Saint-Christ-Briost

Publié le 27 Avril 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de Louis d'Oignies, seigneur de Saint-Christ et baron de Briost, avec ajout de trois roseaux évoquant les étangs et marais.

 

Saint-Christ-Briost

 

 

Saint christ, se désignait quelquefois Saint Christophe et Haut Christ dans les textes anciens , le village se composa de plusieurs autres localités.

Au 12e siécle le village se nommait Ville neuve Villa nova , il s'étendait principalement à l'est de l'église(detruite par les allemand en 1916) .

L'église actuelle a été reconstruite aprés la première guerre mondiale à quelques centaines de mètres de l’ancienne.
Sur la droite, vers Ennemain et Falvy, existait aussi une dépendance de Ville-neuve, qu'on appelait Sylvie, à cause de sa position antérieure au milieu d'une vaste forêt.

Saint-Christ était le nom du prieuré et qui se trouvait en face de la croix Saint-Claude, près de la chaussée.

Ville-neuve et Sylvie ayant été désolés par les invasions ennemies, les habitants de ces deux pays transférèrent volontiers leurs maisons dans le voisinage du monastère qui possédait la plus grande partie de leur domaine. Peu à peu les habitations se rapprochèrent de la Somme et s'étendirent même au-delà, lorsque les seigneurs de Chaulnes eurent établi une chaussée solide qui facilitait les communications entre les deux rives de ce fleuve. C'est alors que tout le pays adopta le nom de Saint-Christ qui avait été jusque là celui du prieuré seulement.

La dîme des paroisses de Saint-Christ et de Briot appartenait au seigneur de Chaulnes, par cession de l'abbaye de Jouarre qui s'était réservé seulement la nomination à la cure.

La seigneurie foncière appartenait à l'abbaye de Jouarre et au prieuré, néanmoins on découvre quelques seigneurs du nom à l'époque du 14ème siècle comme Gérard (ou Gérin) de Saint-Christ.

Il n'est plus question de seigneurs jusqu'au comte de Chaulnes qui fit l'acquisition du domaine.

 

Briost (Briot)

Cette ancienne commune rattachée en 1841 à Saint-Christ était le siège d'une puissante baronnie

Il y avait un château-fort au Sud-est de l'église, auprès du canal actuel.

Ce château était un fief noble appartenant à Bertrand VI de La Tour, comte d'Auvergne et de Boulogne, seigneur de Briost.

Le capitaine en 1484 était Antoine d'Estrées II

Saint-Christ-Briost

d'Estrées : Fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

Louis d'Oignies, baron de Briost, était gouverneur de Péronne, Montdidier et Roye en 1600. Ce personnage, qui est aussi comte de Chaulnes, avait déjà fait l'acquisition de tout le domaine en 1559 auprès de l'abbaye de Jouarre.La famille d'Oignies (ou Ongnies, ou Ognies), originaire des Flandres, déjà citée au 13e siècle, s'est éteinte au 17e siècle. Un des rameaux de cette maison a donné les comtes de Chaulnes au 16e siècle. Cette famille portait : de sinople à la fasce d'hermine. 

Saint-Christ-Briost

 aquarelle de Marcel Stiennon 1959.

*

Eglise Sainte-Jules 

 

C'était celle de l'ancien village de Villa Nova et datait du XIIème siècle, ornée d'une tour avec des meurtrières, chargée de défendre le passage de la Somme.

Restaurée en 1750 et 1766, minée par les allemands en 1916, elle fut reconstruite dans l'entre-deux guerres à quelques centaines de mètres de l'ancienne.

Saint-Christ-Briost

Saint-Christ-Briost

 

Saint-Christ-Briost

Nouvelle église

 

Eglise Notre-Dame de la Nativité de Briost

Saint-Christ-Briost

aquarelle d'O.Macqueron 1885

Dès 1103, la charte de Baudry parle de l'autel et de l'église de cette paroisse. La chapelle de Briost serait un ex-voto de l’un des barons de Briost, pour remercier la Sainte Vierge de ne pas s’être noyé dans la Somme. Cet élégant édifice dont on a supprimé quelques parties semble se rapporter à l'architecture de la fin du XIVème siècle. Elle remplacerait une église plus ancienne.

Construction primitive par Jehan de Roie, sire de Briot, dont ce fut la sépulture en 1260.

Son style ogival primitif est très rare dans l'est du département.

Saint-Christ-Briost

 

Saint-Christ-Briost

 

Ayant subie des dégats par la guerre, elle fut restaurée en 1925 et classée aux monuments historiques.

Saint-Christ-Briost

 

 

Saint-Christ-Briost

de nos jours (photo Willy02) 

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Feuillères

Publié le 23 Avril 2023 par remus80

Feuillères

http://armorialdefrance.fr/

D'argent à la couronne ouverte de sinople formée de deux bouquets de roseau à massette, chacun fruité d'une pièce de sable et fleuri de deux pièces d'or, celui de dextre sommé d'un rameau de chêne et celui de senestre d'un rameau de laurier de sinople, enfermant une perche [poisson] au naturel.

 

La commune a repris il y a quelques années, pour en faire les meubles de son blason, les éléments qui composent un motif sculpté au-dessus de la salle communale construite en 1935.

Feuillères

photo: jacques Dulphy


Ce blason, "colorisé" pour figurer sur les plaques de rues, comprend notamment des branches de roseaux et une perche, poisson d'eau douce, qui évoquent les marais et les étangs de la Somme.
Les feuillages de chêne et de laurier peuvent aussi évoquer le nom du village.
(Jacques Dulphy)

 

*

Il n'y a pas trace de Feuillères en tant que paroisse au Moyen-Âge. C'est le village de Buscourt qui concentrait la population et les activités économiques. Buscourt possédait un château. Le village était la propriété du chapitre canonial de Saint-Fursy de Péronne avec lequel un fermier nommé Quéquet eut de fréquents démêlés.

La seigneurie de Feuillères dépendait de la châtellenie de Péronne pour partie et à la baronnie d'Héricourt pour une autre. Le village de Feuillères, était un simple hameau de pêcheurs qui vivaient des ressources piscicoles de la Somme et des marais.

Plus tard, Le seigneur était François-Clément Lenoir (Lenoir de Feuillères).

Feuillères

Lenoir de Feuillères : d'or, à une fasce écartelée de sinople et d'argent

C'est l'exploitation des phosphates d'Hem-Monacu et leur exportation par le port de Feuillères ainsi que la présence d'un arrêt sur la ligne de chemin de fer d'Albert à Péronne qui permit l'essor de Feuillères au xixe siècle, Buscourt devenant dès lors un simple hameau.

                                                        *

L'église de Buscourt, renommée pour son écho, remarquable par sa grandeur et son architecture fut détruite en 1836.

Eglise Saint-Quentin de Feuillères fut détruite en 1916 ainsi que le village, reconstruite après guerre.

Feuillères

aquarelle d'O.Macqueron 1877 .

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

Feuillères

 

Feuillères

Feuillères

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Chirmont

Publié le 18 Avril 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Ravenel et celles de Mailly.

 

Chirmont

 

 

Claude de Ravenel, chevalier, seigneur de Rantigny, possédait la seigneurie en 1567.

Chirmont

De Ravenel : de gueules à six croissants d'or posés 2, 2 et 2 surmontés chacun d'une étoile du même et une étoile aussi d'or en pointe.

Puis Hesselin de Gacourt à la fin du 17ème siècle.

Chirmont

Hesselin de Gacourt : d'or, à deux fasces d'azur, semé de croix fleuronnées de l'un et l'autre.

Et Nicolas de Baillon son gendre en 1739.

Les deux quints étaient aux demoiselles de Baillon en 1770

Réunis au comté de Mailly en 1744

Chirmont

Mailly : d'or, à trois maillets de sinople

 

Fief de Courcelles-les-Chirmont, appelé aussi Courcelles d'Oleville.

La seigneurie relevait du marquisat d'Epagny.

Appartenait en 1641 à Pierre de Fresse (ou de Fraisse), puis de 1670 à 1696 à Adrien de Fresse.

Chirmont

 

de Fresse : d'or, au frêne de sinople

Entré en 1744 dans le comté de Mailly.

En 1757, Jeanne de Fresse d'Oleville et Madeleine-Charlotte de Fresse, sa soeur, s'étaient données réciproquement à la dernière survivante, les parts qui leur appartenaient.

 

                                                                  *

                                              Eglise Saint Michel

Chirmont

L'église datait de 1617, elle a été détruite en 1908, étant trop vétuste.

La commune ne possède plus d'église.

Un clocheton a été construit en 2008 pour s'en rappeler.

Chirmont

Chirmont

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Aubercourt

Publié le 14 Avril 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Picard d'Aubercourt avec une coquille d'argent empruntée aux d'Aguesseau qui leur ont succédé.

 

Aubercourt

 

Les premiers seigneurs en portaient le nom, Gérard d'Aubercourt est le plus ancien connu 1192.

On trouve ses descendants jusqu'en 1259.

En 1401, Regault de Hangard, dit Carneulx, possèdait la seigneurie par succession, elle consistait en un manoir, jardin, domaine, cens, four et moulin.

En 1425, sa fille (ou sa soeur) épousa Beaugeois de Rubempré, la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à Antoine de Rubempré qui ne laissa pas d'enfants.

Aubercourt

de Rubempré : D'argent à trois jumelles de gueules.

En 1557, son héritière fut sa nièce Marie de Hangest, dame de Becquigny, elle épousa Michel de Lignières, seigneur d'Elincourt.

N'ayant pas eu de descendance, elle laissa la terre à sa cousine Antoinette de Rubempré qui épousa en premières noces, en 1570, Charles de Mauvoisin, seigneur de Croquoison; et en secondes noces Jean de Boche en 1579.

Adrien de Mauvoisin vendit les terres en 1590 à Philippe du Bos, seigneur de Drancourt, qui épousa Marie de Louvencourt en 1594.

Adrien de Mauvoisin avait conservé la maison seigneuriale avec ses dépendances, mais elles furent vendues par décret sur lui et achetées par Marie de Louvencourt en 1603, alors veuve en secondes noces d'Antoine de Faucon.

Elle légua la seigneurie à Marie d'Aguesseau épouse de François Le Picard, en 1611.

Aubercourt

 

D'azur à deux haches d'armes d'argent passées en sautoir, les manches d'or, surmontées de deux merlettes d'argent.

 

La seigneurie resta dans cette famille jusqu'à André Le Picard, qui mourut sans descendance, ayant institué en 1742 son légataire universel Jean-François d'Aguesseau, seigneur d'Happeglène, son cousin.

Le dernier seigneur fut Armand-Louis-Xavier, marquis d'Aguesseau.

Aubercourt

d'azur, à deux fasces d'or, accompagnées de six coquilles d'argent.

                                                                 ***

                                                Eglise Saint-Quentin

Aubercourt 

aquarelle d'O.Macqueron de 1875.

L'ancienne église en pierres du XVIème siècle dont le choeur démoli pendant la Révolution n'avait pas été reconstruit, l'église se terminant par un mur plat.

Le village se trouvant dans la zone des combats de 1914-18, l'église fut détruite.

Reconstruite dans l'entre-deux guerres, elle possède des fonts baptismaux du XIIIème.

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