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Blasons des communes de la Somme.

Rouvrel

Publié le 29 Janvier 2024 par remus80

Rouvrel

 

http://armorialdefrance.fr/

Coupé: au 1er parti au I d'azur au gland tigé et feuillé de deux pièces d'or, posé en pal, le gland en chef, au II de sinople à sept épis de blé, empoignés en éventail et liés d'or, au 2e d'argent à saint Martin de carnation, vêtu de gueules, auréolé d'or, coupant son manteau avec une épée d'or, sur un cheval de tenné.

 Adopté en novembre 2023.

 

Projet de blason non adopté,  avec un chêne rouvre et deux molettes d'éperon empruntées aux armes des de Boufflers-Rouvrel, seigneurs du XVIème au XVIIIème siecle, en inversant les couleurs.

Ce sont des armes parlantes (chêne rouvre pour Rouvrel). 

 

 

Rouvrel

 

Etymologie : lieu planté de chênes rouvres. 

La seigneurie de Rouvrel formait deux parties, relevant des châtellenies de Boves et de Moreuil.

En 1219 Gilbert de Rouvrel, chevalier, et Béatrix sa femme vendirent des dîmes au chapitre de Reims, confirmation en 1225 par leurs enfants.

Rouvrel

sceau de Jean de Rouvrel

En 1371 Jean de Rouvrel, écuyer, et les enfants mineurs d'Hue de Rouvrel sous la tutelle de Marguerite de Cuignières, leur mère, se partagent la seigneurie quelques années plus tard (1387).

Ce sont alors trois fiefs diférents appartenant à trois frères : 1) Enguerran de Rouvrel auquel succèdent Antoine, son fils (1401-1410) puis Guillaume et Antoine Descaures.

2) Jean de Rouvrel, écuyer de 1387 à 1410

3) Jean de Rouvrel dit Despert, écuyer, dont est issu un autre Jean de Rouvrel (1410-1456).

 

L'autre partie appartenait à la famille d'Encre.

Eustache d'Encre parait en 1219 avec Enguerran, son fils, que l'on retrouve encore en 1234 avec le surnom de Cornu.

Il eut deux fils, Othon (1234-1253), sans descendance; et Wauthier (1240-1288).

Beaudoin d'Encre, mort avant 1393, épousa Jeanne de Hanneville.

Jean d'Encre dit Hoste, chevalier au XVème siècle.

Françoise d'Encre hérita de la seigneurie et épousa Jean de Boufflers en 1497.

La descendance de cette famille s'éteignit en 1764 en la personne d'Edouard de Boufflers, chevalier, marquis de Rouvrel.

La seigneurie passa alors à une autre branche de la famille, le comte de Boufflers fut le dernier seigneur en 1789.

Rouvrel

de Boufflers-Rouvrel : d'argent à trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées au pied fiché de même.

                                                                                  *

                                                               Eglise Saint Martin

Rouvrel

L'ancienne au choeur plus élévé que la nef a été démolie en 1903.

Reconstruite elle fut détruite lors de la Première Guerre.

Rouvrel

en 1909

RouvrelRouvrel 

en 1918

Rouvrel

Reconstruite dès 1920, elle conserve les fonts baptismaux du XIIIème siècle.

Rouvrel

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Mouflières

Publié le 27 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les croix templière et hospitalière, avec les armes des De Rambures.

 

 

Mouflières

 

 

La seigneurie appartenait avant la fin du XIIème siècle à la famille de Cayeux, seigneurs de Sénarpont.

Elle resta dans cette famille jusqu'à la donation qu'en fit Guillaume de Cayeux à l'abbaye de Séry.

Elle passa en 1185 aux mains des Templiers qui la conservèrent jusqu'à la chute de leur Ordre en 1311.

Mouflières

d'argent à la croix pattée de gueules

Réunie à cette époque à la commanderie d'Oisemont, elle demeura la propriété des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution.

Mouflières

Hospitaliers

 

Le presbytère, l'église et le cimetière faisaient partie du domaine de cette commanderie.

Un fief appartenait aux seigneurs de Rambures.

Mouflières

de RamburesD'or à trois fasces de gueules.

Un autre fief à Louis d'Acheux et son fils Alexis.

Les membres de ces familles s'intitulèrent seigneurs de Mouflières.

 

                                                                    * 

                                                     Eglise Saint Nicolas

Mouflières

L'église en pierre et sa tour, en partie du XIIIème, ont du être construits par les Templiers, indépendamment de la chapelle qu'ils avaient érigé pour leur usage personnel.

L'église a subi des remaniements à diverses époques, la façade a été refaite en briques.

Les fonts baptismaux sont du XIVème siècle. 

 

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Thieulloy-la-Ville

Publié le 24 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant le daim des Jourdain et un autre daim pour la famille de Trudaine, le tilleul sur une terrasse de sinople symbolise le nom de la commune (Thieulloy est un lieu planté de thils, ou  tilleuls)

Thieulloy-la-Ville 

 

 

La seigneurie était mouvante de Moliens-en-Beauvaisis.

On trouve au 14ème siècle une famille seigneuriale du nom de la commune.

A partir de 1402 jusqu'à 1570, la famille de Bigant.

Thieulloy-la-Ville

 

Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Marie de Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge, se remaria en 1570 avec Charles de Lannoy et lui porta la seigneurie.

Sans postérité celui-ci légua à la fille de sa femme Jacqueline du Refuge en 1591.

Elle épousa Adrien des Essars de Lignières dont la famille vendit en 1674 à François de Trudaine.

Thieulloy-la-Ville

TrudaineD'or à trois daims de sable.

La famille Trudaine de Roberval de 1674 à 1702, un autre François de Trudaine, seigneur d'Oissy, vendit à Pierre Colette-Dorvillé, médecin à Amiens.

Sa soeur Mlle Marie-Anne Colette en fit donation en 1736 à Robert Jourdain, marchand et ancien échevin d'Amiens, il avait épousé en 1711 Marie-Thérèse Hoschedé.

Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1789.

Le château fut construit par Edmond-Jourdain de Thieulloy en 1842.

Thieulloy-la-Ville

Resté dans leur descendance jusqu'en 2020.

Thieulloy-la-Ville

D'or, au daim passant au naturel à dextre d'un arbre terrassé de sinople, et à senestre d'une nuée d'azur chargée d'une étoile d'argent

 

                                                                    *

                                     Eglise Saint-Firmin-le-Confesseur

Thieulloy-la-Ville

 

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

En partie reconstruite en 1871, n'y subsiste d'ancien que le choeur et la tour du clocher que l'on peut dater du 12ème siècle.

Thieulloy-la-Ville

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Saint-Léger-sur-Bresle

Publié le 20 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une crosse d'évêque évoquant Saint-Léger, patron de la paroisse, sur champ de sinople ( qui se retrouve pour plusieurs communes du val de Bresle), une roue de moulin et deux divises ondées évoquant la Bresle

Saint-Léger-sur-Bresle

 

 

 

La commune s'est appelée Saint-Léger-le-Pauvre jusqu'en 1956.

L'abbaye de Selincourt possédait un prieuré important daté du XIIème siècle.

En 1728, l'abbaye affermait 18 journaux de terres et avait deux moulins à foulons sur la Bresle.

 

                                                                   *

                                                   Eglise Saint-Léger

                                     construite au XIXème siècle

Saint-Léger-sur-Bresle

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

Saint-Léger-sur-Bresle 

 

 L'église, petite et jolie, est située à une hauteur de 95 mètres et domine le village. La messe a lieu une fois par an !

Cela se passe le 1er samedi du mois d'octobre, la Saint Léger se fêtant le 2 octobre.

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Saulchoy-sous-Poix

Publié le 18 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Lagrené et celles de la famille des Essars, la divise ondée symbolisant la rivière de la Poix.

Saulchoy-sous-Poix

 

 

La seigneurie relevait de Conty.

Une motte entouée de fossés dite le vieux château de Thieulloy, subsiste dans le bois de Saulchoy.

Aux XII ème et XIIIème siècles on trouve une famille du nom, mais la seigneurie était déja démembrée, puisque l'on rencontre Nicolas Galeth ou Gales avant 1239.

Puis jean de Hondicourt, son héritier, de 1239 à 1247, les Gouvion au XIVème siècle, d'Avesnes et Bigant au XVème.

Saulchoy-sous-Poix

Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Marie Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge en seconde noces, se maria en troisième noces avec Charles de Lannoy en 1570.

Charles de Lannoy, en 1591, n'ayant pas d'héritiers laissa à Jacqueline du Refuge.

Saulchoy-sous-Poix

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

La famille des Essars de Lignières (1624-1676), semble avoir vendu en 1676 une partie de la seigneurie à Pierre de Lagrené (1649-1687) qui avait épousé Marie-Madeleine Pingré..

Son fils Melchior de Lagrené, né en 1671.

Puis Pierre-Antoine de Lagrené (1705-1780), marié à Marie-Françoise Le Fran çois, dame de La Boisselle.

 

Saulchoy-sous-Poix

de Lagrené (branche cadette) : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'un épi de grain au naturel, posé en pal.

Cette partie passa ensuite aux familles de Trudaine de Roberval, Colette de Dorvillé et Jourdain de Thieulloy. 

                                                       *

                            Eglise Sainte Marie-Madeleine

Saulchoy-sous-Poix 

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

En brique et pierre avec un choeur plus élevé que la nef.

Pierre tombale dans le choeur.

Saulchoy-sous-Poix

 

Sous la pierre tombale les armoiries des Lagrené sont représentées.

Saulchoy-sous-Poix

église actuelle (photo APictche)

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Marlers

Publié le 16 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : parti au I de Picquigny, au II des Essars de Lignières (en inversant les émaux).

La motte féodale de Marlers, aujourd'hui disparue, est symbolisée par un coupeau d'argent abaissé mouvant de la pointe et brochant sur la partition. Le coupeau est d'argent, pour éviter l'enquerre, et pour symboliser la couleur blanche de la marne qui a donné son nom au village. La notice communale de 1898 précise que Marlers est une corruption de Marneus, et que "cette profession a été exercée dans la commune de temps immémoriaux".
Le lion léopardé est emprunté aux De Calonne, derniers seigneurs de l'endroit.

 

Marlers

*

 

La seigneurie relevait de Picquigny.

Un donjon sur motte avait été édifié sur le côté de la voie des Flandres, la motte et les fossés subsistaient dans une ferme du baron de Septenville.

Il semble qu'il y eut une famille de chevalerie portant le nom de la localité.

Gautier VI Tyrel (1198-1227) est dit seigneur.

Béatrix de Marlers porta la seigneurie en 1270 à son mari Renaud de Picquigny.

Jean de Picquigny au 14ème siècle.

Marlers

Fascé d'argent et d'azur à la bordure de gueules.

La famille des Essars de Lignières de 1564 à 1767.

Marlers

des Essars : de gueules à trois croissants d'or

Puis les de Calonne par le mariage de Marie-Catherine des Essars avec Jean-Baptiste-Claude-Nicolas de Calonne.

Marlers

de Calonne : D'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueule

*

Château

Marlers

Marlers

 

vue arrière.

*

Eglise Saint Clément

Datée de 1826

 

Marlers

Marlers

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Meigneux

Publié le 13 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un écartelé les familles des Essars et de Bigant.

Meigneux

 

 

La famille de Lignières aurait possédé la seigneurie jusqu'en 1451, date à laquelle Marguerite de Lignières épousa Robert des Essars.

Ils ont eu deux enfants : Robert, tige des Essars de Lignières et Charles, tige des Essars de Meigneux.

Meigneux

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Une fille porta la seigneurie à la famille de Rubempré.

Meigneux

de Rubempré : d'argent à trois jumelles de gueules.

D'après Roger Rodière, Charles des Essars aurait acheté en 1485 la terre de Meigneux à Edmond de Rubempré.

Cette famille garda la terre jusqu'en 1715, date à laquelle Marie-Madeleine des Essars, veuve dès 1688 du marquis de Fresnoy, vendit à N.de Mons, seigneur d'Hédicourt, trésorier de France à Amiens.

La famille de Mons d'Hédicourt de 1726 à 1789.

Meigneux

de Mons : D'azur au chevron accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une rose, le tout d'or.

Le fief Bigant

Cette famille se disait également seigneur de Meigneux du 14ème au 16ème siècle, possédait un manoir derrière l'église dont les restes sont utilisés par un corps de ferme.

Meigneux

Bigant : d'azur à la fasce d'argent chargée de trois coquilles de sable et accompagnée de trois besants d'or 2 et 1

                                                                     *

                                 Eglise Assomption de la Vierge

Meigneux

 

Ancienne église en 1877

aquarelle d'O-Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

Reconstruite de 1895 à 1897

Meigneux

 

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Lachapelle

Publié le 10 Janvier 2024 par remus80

Dite : La Chapelle-sous-Poix

Lors de son institution pendant la Révolution, la commune est officiellement dénommée La Chapelle. Elle prend ensuite officiellement son nom de Lachapelle, bien que, localement, les gens utilisaient plutôt le toponyme de La Chapelle-sous-Poix (Capelle en picard) 

 

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant deux fleurs de lys de sable sur champ d'argent empruntées aux de Fay , une chapelle héraldique  qui évoque le nom de la commune, et un chef de gueules à troix croissants d'or pour rappeler la maison Des Essars, qui donna les seigneurs aux XVIe et XVIIe siècles.

 

Lachapelle

 

 

La seigneurie relevait de Poix.

De 1170 à 1508 une famille de chevalerie portait le nom du lieu.

De 1560 à 1676 on trouve la famille des Essars.

Lachapelle

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Puis François Trudaine de 1676 à 1681.

Lachapelle

Trudaine : 

Il vend ensuite à Nicolas de Fay, seigneur de Carnoy.

Lachapelle

de Fay de Carnoy :

Cette famille de Fay de Carnoy garda la seigneurie jusqu'à 1789.

                                                    *

                                            Le château

L'ancien château se situait à l'origine dans le fond de la vallée, il en reste les piliers d'entrée près du lit de la rivière.

En 1838, après la mort prématurée de François Guérard d'Estombelle,né en 1785 à Amiens, il revint à sa femme Amélie de Brandt.

Lachapelle

Guérard d'Estombelle : d''or à une croix dentée de gueules, chargée en coeur d'une étoile d'argent et cantonnée de quatre roses de gueules.

Elle épousa en secondes noces Jules d'Anvin d'Hardenthun , ancien garde du corps du Roi Charles X, et mourut sans postérité en 1869, le laissant à son neveu Raoul, officier de cuirassiers.

Lachapelle

D'azur à trois flammes d'or.

En 1885, Raoul de Brandt épousa Marie de Chavagnac et fit entreprendre sur un site neuf la construction d'un nouvel édifice par l'architecte Paul Delforterie.

Lachapelle

Il mourut en 1930, son neveu Pierre de Morgan vendit finalement le domaine à Paul Frenoy en 1952.

Lachapelle

                                                                   *                                         

                                          Eglise Saint Vaast et Saint Just

Reconstruite au 19ème siècle.

Lachapelle

aquarelle d'O.Macqueron 1877.bibliothèque d'Abbeville.

 

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Hescamps

Publié le 6 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant deux croix recroisetées empruntées aux Tyrel de Poix, deux merlettes de gueules et le sautoir empruntés aux De Sarcus, et la croix pattée des Hospitaliers.

Hescamps

 

 

 

La seigneurie était aux mains de trois seigneurs, le commandeur de Saint-Maulvis, les seigneurs de Poix et les seigneurs de Sarcus.

Hescamps

 

Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d’argent de six croix recroisettées et fichées d’or, posées 3 & 3

 

Hescamps 

de Sarcus : de gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même. 

 

Hescamps

 

Hospitaliers de st Jean de Jérusalem : d'argent à la croix pattée de gueules.

Le commandeur avait haute justice et était le seul voyer.

La commanderie d'Hescamps était de " l'hôpital ancien", c'est à dire qu'elle ne venait pas aux Hospitaliers par l'intermédiaire des Templiers.

D'autres personnages comme Antoine de Monthomer, François Chevestre...n'était apparemment que des seigneurs de fiefs prenant le titre de seigneurs d'Hescamps.

Hameau de Saint-Clair

Les seigneurs de Poix et de Sarcus possédaient des extensions de leur seigneurie d'Hescamps.

                                                       *

                                          Eglise Saint-Clair

Hescamps

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

L'église a été édifiée en grande partie au XVIéme siècle, à l'exception du collatéral nord, en brique et pierre, plus récent.

La nef et le chœur sont éclairés par de belles croisées à remplages flamboyants . 

Cette église a bénéficié en 2016 d'une réfection à neuf de sa toiture.

Hescamps

 Le portail en anse de panier est l'élément le plus remarquable de l'édifice : son encadrement sculpté de guirlande de fleurs avec en son centre une tête sculptée. Cet arc s'inscrit dans un arc plus élevé et plus profond qui le surmonte. Ce type de portail est très rare en Picardie, le décor Renaissance s'affranchit ici de la décoration gothique.

Hescamps

 

Dans une niche du mur sud de la nef, prend place une petite Lise au tombeau, en bois polychrome.

Sont représentés autour du Christ : Joseph d'Arimathie, Nicodème, Un personnage chauve et barbu (Simon de Cyrène ?), l'apôtre Jean barbu, la Vierge Marie, et agenouillée, Marie-Madeleine5.

Cette Mise au tombeau du XVIe siècle proviendrait d'un retable aujourd'hui disparu.

Hescamps

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Equennes-Eramecourt

Publié le 3 Janvier 2024 par remus80

Equennes-Eramecourt

http://armorialdefrance.fr/

D'argent à la feuille de chêne de sinople versée en bande.

*

La commune d'Equennes-Eramecourt ne fait, ni n'a jamais fait usage d'un blason "d'argent à trois lions de gueules" que donnent plusieurs références copiées l'une sur l'autre. Ce ne sont même pas les armes d'une famille du lieu.
Par contre, dans la commune, qui comprend les deux villages d'Equennes et d'Eramecourt, il y a, sur les plaques rues, anciennes comme nouvelles, à l'emplacement habituellement dévolu au blason , une feuille de chêne de sinople. Elle n'est pas inscrite dans un écu, mais a toutes les circonstances d'un blason, et on peut considérer que le champ est d'argent, comme le fond de la plaque. De plus, ce symbole s'applique au lieu comme des armes parlantes; en effet, Équennes viendrait du picard "éch tchène", qui signifie "le chêne". On prononce d'ailleurs toujours: Étchène, et on orthographiait encore Les Quesnes en 1148.
(Jacques Dulphy)

*

Les deux communes ont fusionnées en 1972

Equennes

D'après La Morlière, la famille d'Equennes se serait perpétué jusqu'au 15ème siècle.

On trouve Guillaume d'Equennes au 14ème siècle et début du 15ème.

Equennes-Eramecourt

d'Equennes : d'argent à la croix de gueules frettée d'or.

Equennes-Eramecourt

Puis les seigneurs de Poix, les Créquy au 16ème et les Noailles au 18ème, jusqu'à la Révolution.

Une motte entoutée de fossés au nord de l'église est tout ce qui reste du château dont il est encore question en 1721.

Equennes-Eramecourt

en 1910

*

Eglise Sainte Madeleine

Equennes-Eramecourt

 

Ancienne église

aquarelle d'O.Macqueron 1877-Bibliothèque d'Abbeville.

 

 reconstruite en brique et encadrement de fenêtres en pierre, en 1895-1896 par l'architecte Alphonse-Augustin Richardière. Dotée d'un porche néo-flamboyant, elle détient un décor exceptionnel : peintures des voûtes, décor sculpté de la façade (du sculpteur amiénois Daragon), vitraux du maître verrier Léon Avenet.

Equennes-Eramecourt 

   Nouvelle église en 1912

 

Equennes-Eramecourt

 

Fonts baptismaux du XIIème siècle. 

*

Eramecourt

 

Le plus ancien seigneur connu est un chevalier du nom de Heilo.

En 1272, Gauthier de Brettencourt prend les intérêts de la commune en obligeant Guillaume de Prouzel à remplir ses engagements de fondation d'une chapelle, agissant ainsi en véritable seigneur du lieu.

C'est un seigneur de Brettencourt, le prêtre Regnault qui vendit la seigneurie en 1326 à Guillaume d'Equennes, vicomte de Poix.

On trouve ensuite les familles de Sarcus de 1484 à 1495, de Croy en 1697, les seigneurs de Poix de 1716 jusqu'à la Révolution.

Eglise Saint-Firmin

Equennes-Eramecourt

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

 

Seul le choeur est du 16ème siècle

Sur un vitrail du XVIème on peut lire "Fremin de Br......" , peut-être Firmin de Brettencourt !

 

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