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Blasons des communes de la Somme.

Hangest-en-Santerre

Publié le 28 Juin 2016 par remus80

Hangest-en-Santerre

http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or

Cimier : Une tête de chiot de gueules, lampassé d'or, issante d'une couronne de gueules. (Jean de Hangest)

Cri "Hangest"

 

La commune a repris, telles, les armes de la famille D'Hangest (ou: De Hangest), très ancienne famille de la chevalerie picarde, originaire du lieu.

Hangest-en-Santerre

Premier connu, Florent d'Hangest mourut en 1191 au siège de Saint-Jean-d'Acre. Cette famille, éteinte au 18e siècle, est connue notamment par Jehan IV d'Hangest, grand capitaine du roi Charles VII, combattant de Poitiers, dont le gisant en armure est toujours visible dans l'église du village de Davenescourt (près d'Hangest) dont il était châtelain et seigneur quand il mourut en 1363 à Londres, otage de Jean Le Bon.

Hangest-en-Santerre

 

Hangest-en-SanterreExtrait "des voyages pittoresques" du baron Taylor

 

Marie, dame d'Hangest et de Davenescourt, dernière du nom de la branche aînée, épousa en 1428 Beaudoin de Noyelles. La famille picarde et santerroise des D'Hangest, était, pour une de ses branches cadettes, possessionnées dès le XIIIe siècle en Normandie. Elle avait conservé les mêmes armes, parfois brisées d'une merlette de gueules en franc-quartier. Elle y détint bientôt la première baronnie normande : celle de Pont-Saint-Pierre. François de Mornay, seigneur de La Chapelle et d'Etrépilly (77), qui avait épousé en 1713 la dernière des D'Hangest, fit relever le nom, les armes et les titres. (Jacques Dulphy)

Hangest-en-Santerre

 

Bâtie à la fin du XIXème siècle, la mairie a été épargnée par la Grande Guerre contrairement à l'église. Elle porte encore sur son fronton les armes communales sculptées dans la pierre.

 

Hangest-en-Santerre

Armoiries de la famille d'Hangest sur un vitrail de l'église de Marquivillers.

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Hangest-en-Santerre

Eglise, Mairie-Ecole en 1914

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Eglise

Hangest-en-Santerre

 

ancienne église

Hangest-en-Santerre

Touchée par des obus.

Hangest-en-Santerre

Nouvelle église

Hangest-en-Santerre

 

 

 

 

 

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Yzeux

Publié le 23 Juin 2016 par remus80

Yzeux

 

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D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un huchet le tout du même.

Blason de la famille Cornet (armes parlantes) qui a inspiré le blason communal d'Yzeux 

 

Les armes d'Yzeux reproduisent le blason qui se trouve sur la sépulture de Charles Cornet d'Hunval, dit Charles Cornet d'Yzeux (1813-1864) au cimetière communal. Le domaine d'Yzeux avait été acquis par son père en 1812, Jean-Baptiste Cornet d'Hunval (écuyer, fils d'un échevin d'Amiens anobli en 1816) sur les d'Aubigny. Le blason de Charles Cornet d'Hunval dit Charles Cornet d'Yzeux est également représenté sur un vitrail du chœur de l'église, à côté de celui de son épouse Françoise-Armandine de Gorguette d'Argoeuves, décédée en 1895 (supports: licornes).
Charles, qui ne fut donc jamais seigneur du lieu, pas plus qu'aucun Cornet, avait fait bâtir le château actuel, son parc et ses dépendances, qu'il légua à son neveu Adolphe de Francqueville. Sans descendance, il fut le seul à porter ce nom d'usage de "Cornet d'Yzeux", qu'il s'était pour lui-même composé. Trois frères Cornet d'Hunval (qui portaient les mêmes armes) ayant émigré en Uruguay puis en Argentine en 1873, la famille est toujours représentée en Amérique du Sud.
(Jacques Dulphy)

Sépulture de Charles Cornet d'Yzeux et de Françoise-Armandine de Gorguette d'Argoeuves

Yzeux

 

Armoiries de Charles Cornet d'Yzeux

 

Yzeux

Yzeuxcliquez pour agrandir

 

 

Armoiries  Gorguette d'Argoeuves

Yzeux

Yzeux

Yzeux

 

Yzeuxphoto : Patrice Lenne

blason sur l'ancien mur du château, près de l'église, où l'étoile en pointe remplace le huchet ! 

 

église St Cyr et Ste Julitte 

église en pierre, a subi de nombreuses retauration en 1852, le choeur est le plus ancien avec la date de 1679.

Yzeux

 

Yzeux

 

 

 

 

 

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Flesselles

Publié le 20 Juin 2016 par remus80

Flesselles

 

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D'argent au lion d'azur, lampassé de gueules, la tête courbée vers l'avant; au chef de gueules chargé de trois besants d'or.

 L'histoire de la "tête courbée" rapportée par Jacques Dulphy:

"En 1987, la commune de Flesselles décide de se doter d'un blason. Pour plus de garantie en matière d'héraldique, un dossier est présenté à la Commission Nationale d'héraldique: la municipalité adopte le blason des Marquis de Brégy, seigneurs de Flesselles dès le XVIIe siècle, mais en apportant comme brisure l'inversion de tous les émaux.

Flesselles

de Brégy : d'azur au lion d'argent, au chef d'or chargé de trois tourteaux de gueules.

La Commission acceptera le projet en suggérant "d'élargir un peu le chef et de cambrer le lion qui tiendra ainsi moins de place en hauteur".
D'où cette idée, maladroite, mais qui a fait l'originalité du lion de Flesselles, qui est sans doute le seul du genre en France! Et depuis, tous les lions de la commune baissent la tête sur leur blason!
La croix de guerre, remise en 1948 par Max Lejeune, maire d'Abbeville, secrétaire d'État aux forces armées, né à Flesselles en 1909 (mort en 1989), initiateur, avec le préfet Pierre-Marcel Wiltzer, ami de Robert Louis, de l'Armorial de la Somme en 1972 alors qu'il était président du conseil général de ce département, est appendue à la pointe de l'écu."

FlessellesSur la façade de la mairie (photo: A.Guerville)

FlessellesSur le balcon de la mairie (photo : J.Dulphy)

 

Flessellesplaque de ville

Seigneurie

Flesselles

Flesselles

Flesselles

 

La seigneurie de Flesselles est attestée à partir du 12e siècle.

Au début du 14e siècle, elle appartenait à Guillaume de Saveuse qui aurait fait construire un château à plusieurs tours, dont l'une est conservée.

Au 17e siècle, un nouveau château fut bâti pour la famille Brégy de Flesselles : de cet édifice demeure l'actuelle salle de réception (ancien commun en briques et pierres).

En 1744 le château fut vendu à Alexandre Nicolas de Bray, qui fit construire en 1747 le corps de logis actuel et le pavillon à étage-carré.

La liaison entre le corps de logis et le pavillon est assurée par un long bâtiment à portail néo-classique, qui aurait été édifié vers 1780 par l'architecte Rousseau.

Au 19e siècle, Charles de Chévigné agrandit le parc, y planta des espèces rares et fit bâtir un petit chalet de jardinier. Il remania aussi l'aménagement intérieur du château : établissement d'un fumoir près du portail d'entrée, réfection de l'escalier et des boiseries du corps de logis.

A la suite de la vente du domaine en 1976, l'ancien parc a été converti en lotissement, seuls des vestiges du mur de clôture indiquent encore son emprise. Le château a été en partie restauré par son propriétaire actuel en 1985 : aménagement de salles de réception près de la tour.

Flesselles

Flesselles

 

Flesselles

Flesselles

côté parc

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Eglise Saint Eustache

L'ancienne église occupait le même emplacement, mais beaucoup plus petite et portait la date de 1573, de style gothique flamboyant.

Au milieu du XIXème siècle, elle était très dégradée, on choisit de la démolir et d'en reconstruire une plus grande de 1869 à 1871 en style néo-gothique.

Le propriétaire du château, le marquis de Chevigné offrit les trois autels avec les chandeliers et vases, ainsi que le chemin de croix, trois chapes dorées et une bannière de procession.

Flesselles

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Rubempré

Publié le 16 Juin 2016 par remus80

Rubempré

D'argent à trois jumelles de gueules

c'est à dire : trois doubles bandes rouges horizontales sur fond de couleur argent

Le blason est surmonté d'un couronnement de château stylisé signifiant le rattachement à une place forte.

Le château fut détruit en 1589 par les ligueurs catholiques car son propriétaire Charles de Bourbon-Rubempré était un cousin d'Henri IV, protestant

La commune a relevé, pleines et entières, les armes de la famille De Rubempré, aujourd'hui disparue.
Cette famille a conservé la seigneurie du XIIIe siècle au XVIe siècle, et a donné des seigneurs à d'autres localités.

Rubempré

 

Parmi les seigneurs avérés, Baudouin de Rubempré (que la légende donne pour petit-fils de Sans-Terre de Hongrie), est attesté en 1291; c'est le premier seigneur du nom.

Rubempré

Ses successeurs portèrent le nom de la seigneurie jusqu'à Henriette de Rubempré, qui épousa Guillaume d'Humières à la fin du XVe siècle.

On trouve aussi des De Rubempré seigneurs et comtes de Vertain et d'Aubigny, seigneurs de Beauverger; le blason des Rubempré est repris tel (comme pour la commune de Rubempré) pour le blason de Vertain (59) où Philippe de Rubempré, devenu seigneur par mariage, fit bâtir la tour du clocher (où figurent ses armes) en 1628.

Rubempré

Rubempré


Le blason des De Rubempré est visible aussi, mais accompagné de partitions, sur les blasons modernes des communes de Planques (62) et de Wicquighem (62), dont les De Rubempré furent aussi seigneurs.
Le nom et les armes des De Rubempré, famille éteinte avec Philippe De Rubempré (1650-1707), dernier du nom en ligne masculine, prince de Rubempré et d'Everberghe, comte de Vert, Vertain et Vertigneul, seigneur de Winnezeele et autres lieux, grand veneur et maître d’hôtel du roi, chevalier de la Toison d'or etc., ont été repris par son beau-fils Philippe-François de Mérode-Montfort (1669-1742), marié avec Louise de Rubempré en 1704, qui transmit ces titre et armes à sa descendance. (Jacques Dulphy)

Finalement le domaine fut acquis en 1779 par Adrien Cozette, trésorier général des finances à Amiens.

Le musée de Picardie a recueilli en 1853 un manteau de cheminée et des panneaux de bois sculptés du 16ème siècle, provenant du château.

 

Plusieurs seigneurs s'illustreront par les armes au service des ducs de Bourgogne et des rois d'Espagne tels Charles de Rubempré (1419-1467) chambellan de Philippe le Bon, Jean de Rubempré, son fils,eut toute la confiance de Charles le Téméraire, Antoine de Rubempré se distingua sous Charles le Quint à la bataille de Gravelines en 1555, Philippe de Rubempré fut gouverneur général des Flandres

En 1505, Jeanne de Rubempré épouse à Amiens Jacques, bâtard de Bourbon-Vendôme, ils sont inhumés dans l'abbaye de Longpont (Aisne)

RubempréLithographie au musée de Vendôme 

A Rubempré, il ne subsiste qu'un seul emplacement du blason : dans l'église sur le bas-relief commémorant les victimes des deux dernières guerres, réalisé en 1930 par l'architecte Ansart et le marbrier Sueur . (infos et photo de Lionel Joly) 

 

Rubemprécliquez pour agrandir

 

 

 Situé à 2 kms sud-ouest de Rubempré, se trouve le hameau de SEPTENVILLE donné à l'origine par les sept fermes qui la composaient, cité en 1153 (Septenvilla)

Il appartenait à l’abbaye St Jean d’Amiens concédé par l’abbaye de Corbie en 1161. Le hameau fût rattaché à Rubempré à la Révolution. S’y trouvait une chapelle dédiée à Saint Arnoult jusqu’au XIXe siècle. Population: 28hab-1698; 42-1772; 21-1911 ; 23 habitants en 2014 répartis en 6 habitations.

Homme célèbre : Charles Langlois de Septenville (1835/1915): homme politique (député de 1876 à 1881) et propriétaire terrien. Le château de Courcelles sous Moyencourt fut construit par la famille de Septenville vers 1750. (infos aimablement fournies par Lionel Joly)

Rubempré

Coupé au 1; d'azur à l'aigle naissante d'or

Au 2; coupé émanché de gueules sur argent de quatre pièces

avec comme devise : Soli fas cernere solem

traduit par : Il est permis à l'aigle seule de regarder le soleil

Rubempré

 

 

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Domart-en-Ponthieu

Publié le 13 Juin 2016 par remus80

Domart-en-Ponthieu

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Parti : au 1; losangé d'azur et d'argent

au 2; d'azur à trois fasces d'or

 

La commune a adopté, par délibération du 7 juin 1970, un blason qui s'inspire très librement des armes de Bonne (ou Brune) de Fosseux, fille de Jean IV de Fosseux, seigneur de Fosseux (62).

Bonne de Fosseux, dame de Domart, était l'épouse de Jacques de Craon, chevalier, seigneur de Domart de 1420 à 1440. Veuve en 1440, Bonne de Fosseux, qui resta seize ans en état de veuvage, possédait un sceau connu sous un document de 1449, et inventorié par Dema(Sceau de la Picardie et de l'Artois, n° 308). Ce sceau est bien sûr sans couleurs, et on lui en a attribué de mauvaises: le premier du parti de l'écu, qui était aux armes des De Craon, losangé d'or et de gueules, l'a été d'azur et d'argent; le second du parti était aux armes des De Fosseux, de gueules à trois jumelles d'argent, on a fait des fasces avec les jumelles et de l'azur avec le gueules. Mais soit, ce sont, bel et bien aujourd'hui, et on dira que ces changements sont des brisures, les armes de la commune de Domart-en-Ponthieu, qui en fait d'ailleurs bon usage. Les De Craon ont été seigneurs de Domart aux XIVe et XVe siècles.
(Jacques Dulphy)

 

Armes des De Craon : losangé d'or et de gueules.

Domart-en-Ponthieu

 

Armes des De Fosseux : de gueules à trois jumelles d'argent

Domart-en-Ponthieu

 

Les premiers possesseurs connus furent les seigneurs de Saint-Valery puis par mariage aux comtes de Dreux, début du XIIIème siècle.

Au Moyen-âge c'était une ville fermée et fortifiée de murailles.

Dès le XIVème siècle la seigneurie fut cédée à la puissante maison de Craon, puis au XVème siècle à la famille de Soissons-Mareuil par le mariage de la fille d'Antoine de Craon avec Jean de Soissons-Mareuil.

A la fin du XVème siècle, faute d'héritier mâle, ce furent les Créquy qui en devinrent les légitimes possesseurs.

Domart-en-Ponthieu

D'or au créquier de gueules.

Le dernier du nom, Antoine, cardinal de Créquy étant mort sans descendance, son neveu Antoine de Blanchefort releva le nom et le perpétua. 

Le château fut détruit en 1597 par l'artillerie de l'archiduc Albert.

Domart-en-Ponthieu

L'église St Médard du XVIIème siècle avec le blason des sires de Créquy (le prunelier à 7 branches)

 

Domart-en-Ponthieu

 

Domart-en-Ponthieu

photo : André Guerville

 

Domart-en-Ponthieu

 

Domart-en-Ponthieu

 

Domart-en-Ponthieu

1862

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Mers-Les-Bains

Publié le 12 Juin 2016 par remus80

Mers-Les-Bains

 

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Ecartelé aux 1 et 4 ; de gueules à la bande d'or (De Torcy)

au 2 ; d'azur chargé de trois coqs d'or (De Lattaignant)

au 3 ; d'azur à la fasce d'or accompagnée en chef de deux roses d'argent et en pointe d'un croissant du même (De Mython)

 

Devise : In litore floreo (Sur le littoral, je m'épanouis)

 

Le blason de Mers-les-Bains a été créé par Jack Lebeuf (+2003), alors jeune journaliste, dessinateur et auteur de bandes dessinées. Adopté en conseil municipal en décembre 1962, le blason de Mers-les-Bains réunit, en un écartelé, les armes de trois familles ayant possédé chacun des trois hameaux (Mers, Blengues et Froideville) qui formaient, avant qu'elle devienne une importante station balnéaire à la fin du 19e siècle, la commune de Mers, devenue Mers-les-Bains.

Les De Torcy (de gueules à la bande d'or) ont possédé Mers aux 16e et 17e siècles (ils étaient aussi seigneurs de Saint-Quentin-Lamotte, 80).

Mers-Les-Bains

 

Les De Lattaignant (issus d'une famille du Boulonnais; ils portaient trois coqs) ont possédé Blengues aux 16e et 17e siècles.

Mers-Les-Bains

Les De Mython, enfin, furent seigneurs de Froideville à la même époque. Richard de Mython, chevalier, seigneur de Froideville, issu d'une famille normande, était bailli du comté d'Eu en 1580, comme ses fils et petit-fils, qui portaient le même prénom. Le manoir seigneurial de Froideville avait été converti en ferme au 19e siècle. Les armes des De Mython sculptées en 1620 à l'entrée du mur d'enceinte (une fasce, deux roses, un croissant) étaient visibles jusqu'en 1993, année au cours de laquelle le domaine a été détruit par un syndicat mixte qui souhaitait y établir un terrain de golf qui ne vit jamais le jour. Néanmoins, cette pierre a pu être sauvée; elle est aujourd'hui propriété de la commune.

Mers-Les-Bainscliquer pour agrandir

Aquarelle d'O.Macqueron 1853.

Mers-Les-Bains

Mers-Les-Bainsphoto J.Dulphy

Mers-Les-Bains

 

La devise "In Littore Floreo" (sur le littoral, je m'épanouis) a été ajoutée, par décision municipale du 17 décembre 2001, à la suggestion de Jacques Guignet (1937-2011), historien et romancier mersois, ami de Jack Lebeuf, et sur la proposition de Jean-Louis Allegrand, son neveu et conseiller municipal.
(Jacques Dulphy)

Mers-Les-Bains

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Morlancourt

Publié le 11 Juin 2016 par remus80

Morlancourt

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D'or à la fasce de vair, au lion de gueules brochant.

 

Les armes de la famille de Morlancourt, qu'a repris la commune du même nom "depuis le milieu XIXe siècle", sont connues notamment par un sceau de Geoffroy de Morlancourt, chevalier et seigneur du lieu en 1240, orné d'un écu portant une fasce et un lion brochant. Ce sceau est conservé aux Archives départementales de la Somme, appendu à un document faisant état de la fondation d'une chapelle.

 

Morlancourtsceau de Geoffroy de Morlancourt, archives de la Somme.

 

Morlancourt

Sceau de Simon de Morlancourt (archives d'Amiens)


Les De Morlancourt cessèrent d'être seigneurs du plein domaine de Morlancourt vers 1360. A partir de cette époque, ce domaine est morcelé. En 1365, Robert de Beaumont est seigneur en partie; en 1413 Renault de Morlancourt possède encore un fief restreint à Morlancourt, un autre à Chipilly.

L'histoire locale a également retenu le nom de François de Morlancourt, chanoine d'Amiens, précepteur d'Henri de Bourbon prince de Condé et 39e abbé de Saint-Vaast de Moreuil à la fin du XVIe siècle.
Les auteurs de l'Armorial de la Somme (1972), qui indiquent que le blason communal de Morlancourt "est en usage depuis le milieu du XIXe siècle" et "qu'il n'a pas été possible d'en retrouver leur origine" n'ont pas cherché bien loin. Sans doute ce blason a t-il été adopté sur la proposition de l'abbé Leroy, curé du lieu et historien du village, qui le représente dans son "Histoire de Morlancourt" parue en 1904.
Le blason de la commune de Morlancourt est sculpté au fronton de la mairie, reconstruite après les destructions de la première guerre mondiale.
(Jacques Dulphy)

Morlancourt

 

Seigneurie

C'était le siège d'une seigneurie relevant de la cité d'Ancre au XIIIème siècle, le château appartenait à la famille de Morlancourt dont hérita au XVIème siècle les Montejean.

C'était encore un important ouvrage fortifié en 1553.

Marie de Montejean épousa en 1590 Antoine de blottefière, gouverneur de Doullens.

C'est à Henri, leur fils ainé qu'il faut attribuer la reconstruction du corps de logis, entrepris après son mariage avec Mlle Le Maître en 1618.

MorlancourtBlottefière : d'or, à trois chevrons de sable

Ensuite les biens revinrent à leur cousin César de Blottefière, marquis de Vauchelles et vicomte de Domart qui n'habita pas Morlancourt.

En 1764, le château était encore suffisamment fortifié pour que la population y trouve refuge.

Après la Révolution, déclaré bien national, il fut adjugé à Jean-Baptiste Dizengremel.

En fort mauvais état en 1830, il fut acquis par Sébastien Vicogne qui vendit les pierres et le plomb des couvertures.

Les ruines disparurent lors de l'offensive de 1918.

 

Morlancourt

Lithographie des frères Thierry sur un dessin de Duthoit

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Crécy-en-Ponthieu

Publié le 7 Juin 2016 par remus80

Crécy-en-Ponthieu

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D'azur à trois croissants entrelacés d'or.

Crécy-en-Ponthieu

 

Armes parlantes (Crécy/croissants). Toutes les tentatives d'explications, au sujet des croissants de Bordeaux par exemple, et des possessions anglaises de Ponthieu et de Guyenne, se sont avérées fantaisistes. Crécy-la-Chapelle porte un blason identique (mais les croissants sont d'argent); Crécy-en Brie porte aussi trois croissants entrelacés, mais placés différemment, argent sur azur.
On présente parfois un blason de Crécy-en-Ponthieu "d'or à trois bandes d'azur": c'est une erreur; ce ne sont pas les armes de Crécy, mais celles du Ponthieu ancien.
Ornements extérieurs: croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze; médaille d'argent de la ville de Prague (1905) en mémoire du sacrifice de Jean de Luxembourg, roi de Bohême, allié du roi de France Philippe VI lors de la bataille de Crécy (1346).
Le blason de Crécy-en-Ponthieu, comme celui d'Estrées-lès-Crécy (trois merlettes) est sculpté sur le socle du monument de la Croix de Bohême, érigé sur le champ de bataille en 1902. Il ne semble pas que son usage, et même que son choix, soit beaucoup plus ancien.
(Jacques Dulphy)

Crécy-en-Ponthieu

 

Monument Jean de Luxembourg, roi de Bohême.

Crécy-en-Ponthieu

 

Monument aux morts

Crécy-en-Ponthieu

 

Crécy-en-Ponthieu

 

Crécy-en-Ponthieu

Crécy-en-Ponthieu

 

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Eglise Saint Séverin 

Crécy-en-PonthieuCrécy-en-Ponthieu

 

en 1851, aquarelles d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

L'édifice a été édifié au xve siècle mais certains éléments, comme la tour-clocher, remonteraient au xive siècle. Le porche a été ajouté au xvie siècle.

En 1749, l'église subit une importante restauration : voûtes de la nef, des bas-côtés, pavage... En 1897, c'est la tour-clocher qui connu une restauration, la rosace fut surmontée d'une niche, quatre autres niches furent aménagées sur les contreforts. la tournelle d'escalier fut surélevée et surmontée d'une croix de fer au-dessus du toit en poivrière.

L'église a été restaurée dans son ensemble au début du xxe siècle

Crécy-en-Ponthieu

Crécy-en-Ponthieu

 

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Fouilloy

Publié le 1 Juin 2016 par remus80

Fouilloy

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D'azur à la fleur de lys d'or accompagnée en pointe de deux trèfles (tiercefeuilles) du même.

L'Armorial de la Somme, publié en 1972 sous les auspices du Conseil général de la Somme, blasonne ainsi le blason de Fouilloy : "d'azur à une fleur de lis d'or accompagnée en pointe de deux tiercefeuilles du même", mais ce sont deux trèfles qui sont dessinés en regard, par la plume de Mireille Louis. Et ce sont bien deux trèfles que la commune porte couramment. Ce blason s'inspire de celui de la prévôté de Fouilloy, que l'on peut voir sur un sceau appendu à un acte de vente des moulins de Sailly. Ce sceau et ce document du 19 février 1350, provenant de l'abbaye de Corbie, sont conservés aux Archives de la Somme. Sur le sceau, la fleur de lis s'inscrit non pas dans un écu, mais dans une rosace ; elle est fleuronnée et accompagnée de deux trèfles. Les tiercefeuilles n'apparaissent donc que par une confusion du rédacteur de la notice de 1972. Les couleurs sont celles du chef du blason de Corbie, les deux communes ne constituant qu'une seule agglomération, séparées par la Somme. (Jacques Dulphy)

Fouilloy

***

Chef-lieu d'un doyenné et siège d'une prévôté royale.

Le domaine de Fouilloy appartint à l'abbaye de Corbie dès l'origine du monastère; plus tard les religieux tout en conservant une portion de ce domaine en alliénèrent le reste.

La partie inféodée appartint d'abord à une branche de la maison de Croy, qui prit par la suite le nom de Fouilloy, au nombre de ses membres : Gautier de Fouilloy 1105, Hugues de Fouilloy, prieur de St Laurent des Bois en 1146, Evrard de Fouilloy, évêque d'Amiens en 1211, iniateur de la construction de la cathédrale d'Amiens en 1220.

Fouilloy

Hugues de Fouilloy au XIIème siècle arborait : D'azur à une feuille d'or.

Robert de Fouilloy, seigneur en 1286

Robert de Fouilloy, évêque d'Amiens en 1318

Ade de Fouilloy transporta la seigneurie à son époux Guillaume de Raineval en 1325.

Jeanne de Raineval, par son mariage en 1406 avec Beaugeois d'Ailly, fera passer la seigneurie dans cette famille.

Puis par succession dans la famille de Claude de Hames en 1558.

Louis de Hames 1580, sa soeur épouse Antoine d'Estourmel, dont le tombeau fut brisé en 1636 pendant l'incendie de l'église de Fouilloy.

Jean en 1585 et Louis d'Estourmel en 1625.

Françoise d'Estourmel épouse François, marquis de Saveuse en 1671

Leur fille Charlotte-Louise de Saveuse épouse Philippe de Montmorency en 1711 et vend le domaine en 1718, 303 journaux furent achetés par l'hôpital général d'Amiens et le reste environ 2000 journaux passa vers 1726 aux mains de Françoise Raguet, veuve de François Barré, qui en fit don l'année suivante à son petit-fils Jean-François Palyart, conseiller au présidial d'Amiens puis secrétaire du Roi en la chancellerie d'Artois, il meurt en 1748.

Fouilloy

Palyart écartelé, aux 1 et 4 d'azur à trois coqs d'or

aux 2 et 3 d'argent à deux serpents de sinople adossés et passés en sautoir, cantonnés de quatre tiercefeuilles du même.

Il se maria à Bonne-Rosalie Lallart (1707-1793).

Leur fille Marie-Joseph-Albertine (1737-1795) se maria à François-Joseph Briois (1754-1793)

Fouilloy

Briois de Beaumetz : de gueules à trois gerbes d'or liées de sable, à la bordure d'or chargée de sept tourteaux de gueules.

 

Fouilloy

mosaïque sur une façade près de l'église.

Fouilloy

 

Fouilloy

Hôtel de ville fin XIXème

Fouilloycliquer pour agrandir

Blason sur l'arrière de l'hôtel de ville (famille à déterminer)

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