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Blasons des communes de la Somme.

Villers-Faucon

Publié le 27 Juin 2021 par remus80

Villers-Faucon

De gueules au faucon grilleté d'or, la tête contournée, regardant un créquier du même au canton senestre du chef.

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté en avril 2012.

Le village tirerait son nom d'une fauconnerie qu'y possédaient, en forêt d'Arrouaise, les comtes de Vermandois. Les premiers seigneurs connus sont, au 13e siècle, les De Villers-Faucon (ou Falcon), dont Hugues vivant en 1214, mais leurs armes se sont pas connues.
Leur succèdent jusqu'au XVIIe siècle plusieurs familles qui n'ont pas marqué leur passage à Villers: les De Soyécourt au XIVe siècle, les De Templeux au 15e, les De Picquigny, les De Cléry, les De Saint-Simon au XVIe.
Les De Créqui restent plus longtemps en possession de la seigneurie, du XVIIe siècle à la Révolution. Ces Créqui-là appartenaient à la branche des Créqui-Bernieulles et portaient le même blason "au créquier" (prunellier, en picard comme en terme héraldique) que les grands sires de Créqui. Ainsi, le blason communal associe à la fois les premier seigneurs de l'endroit par une allusion parlante, comme les derniers, au XVIIIe siècle; il évoque aussi le nom de la commune comme son origine, serait-elle légendaire, avec le faucon de chasse. Les couleurs ont été conservées du blason des De Créqui, et inversées pour le créquier.
(Jacques Dulphy) 

Villers-Faucon

d'or, au créquier de gueules.

Le 26 février 1780, les Affiches de Picardie proposaient à la vente la terre et seigneurie, consistant en un manoir seigneurial, en un moulin à vent, 423 journaux de labours et 480 journaux de bois-taillis.

La commune compte un hameau, celui de Sainte-Emilie, ainsi nommé au xixe siècle après avoir été connu sous le nom de Leuilly.

On y trouve une grande exploitation agricole, la ferme Capelle, des pavillons d'habitation et un site industriel de transformation de betteraves en sucre.

 Au xixe siècle, Henry Émile Victor Vion, alors propriétaire et exploitant de la ferme de Leuilly, se lance dans la transformation de la betterave à sucre. Il installe sa propre sucrerie-distillerie sur ses terres, à proximité de son exploitation sur la colline dite Mont de Leuilly. Il nomme son urbanisation Sainte-Émilie du prénom de sa fille cadette Émilie Vion, engagée dans les ordres, malgré la dénomination historique du lieu.

Son entreprise est un succès, et donne du travail à la population des alentours, depuis la culture jusqu'à la transformation de la betterave.

Villers-Faucon

Le domaine de Leuilly était la propriété d'une communauté religieuse, liée au chapitre de Saint-Quentin. La communauté a été dissoute pendant la Révolution française et la ferme, dès lors, exploitée par de nouveaux cultivateurs laïcs.

Leuilly est érigée en commune indépendante avant d'être rattachée à Villers-Faucon en 1794.

Il existait dans ce  hameau  un grand château brique et pierre élevé dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Villers-Faucon

Comme d'autres villages de la région, Villers-Faucon est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.

                                                                      *

                                                         Eglise Notre Dame

Avant la Révolution, ily avait 2 églises connues sous les noms de Saint Quentin et de Notre-Dame, cette dernière est aujourd'hui la seule paroisse.

Villers-Faucon

Le portail et le choeur paraîssaient assez anciens, la nef avait été rebâtie en 1789, le clocher placé au-dessus du portail.

Villers-Faucon

ancienne église en 1916

Villers-Faucon

Elle a été reconstruite en 1932

Villers-Faucon

 

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Templeux-la-Fosse

Publié le 22 Juin 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Templeux et celles de la famille d'Estourmel.

 

Templeux-la-Fosse

 

Au XIIIème siècle, Humbert de Templeux avait fondé près de son château un monastère de Trinitaires, que ses successeurs se firent un devoir de doter.

A la fin du XIVème siècle, Simon de Templeux et son épouse Jeanne d'Arleux .

Templeux-la-Fosse

d'argent fretté d'azur.

Leur fille Jehanne, dernière représentante de cette famille chevaleresque, épouse vers 1415 Guillaume Creton, seigneur d'Estourmel en Cambraisis et fait ainsi entrer la terre dans cette famille qui va la conserver pendant près de 4 siècles.

Templeux-la-Fosse

de gueules, à la croix engrêlée d'argent

En 1514, Jean d'Estourmel épouse Madeleine d'Aumale, il est inhumé à Templeux en 1557.

Michel d'Estourmel, capitaine de Péronne comme le seront ses successeurs, contracte de brillantes alliances avec Antoinette d'Espinay-Saint Luc puis Françoise de Pellevé, il est inhumé à Templeux en 1605.

C'est Louis d'Estourmel qui doit donner au château son aspect définitif, reconstruit à partir des fondations de l'ancien ouvrage fortifié, ruiné au cours des incursions espagnoles.

Dernier représentant de la branche aîné, il meurt en 1631 à Paris.

En 1650, sa fille Marthe épouse Gilles d'Hautefort, comte de Montignac, et lui apporte des biens considérables.

A la génération suivante, le mariage de Marie-Aimée d'Hautefort avec son cousin Louis II d'Estourmel, seigneur de Suzanne,  ramène en 1683 la seigneurie dans cette branche cadette.

Délaissé au profit de Suzanne, le château demeure dans la  famille qui cherche à le louer à la fin du 18ème siècle.

Templeux-la-Fosse

Il est finalement vendu en 1806 à Nicolas-Louis, marquis de Carvoisin qui en fait sa résidence habituelle jusqu'à sa mort en 1827.

Templeux-la-Fosse

Templeux-la-Fosse

Son fils Hyppolite meurt à 21 ans sans enfants de son mariage avec sa cousine Charlotte, il laisse le domaine à son neveu Léon de Combault d'Auteuil dont hérite en 1840 son fils Armand .

Templeux-la-Fosse

Combault d'Auteuil : d'or à trois merlettes de sable, au chef de gueules chargé à dextre d'un écusson d'or au lion de gueules enclos dans une orle de huit coquilles d'azur.

En 1874, lors des grandes manoeuvres de l'armée, le château accueille l'Etat-Major du général Montaudan.

A la mort d'Armand d'Auteuil en 1892, lui succéde sa demi-soeur la baronne de Sarret de Coussergues, née Caulaincourt, elle meurt en 1903.

Templeux-la-Fosse

Sarret de Coussergues : d'azur à deux lions affrontés d'or, soutenant une étoile d'argent, posés sur un rocher d'argent.

Puis sa fille Marie-Josèphe-Madeleine de Sarret de Coussergues  qui épouse en 1919, le comte Bernard Daru, arrière petit-fils du comte et général d'Empire Pierre-Antoine Daru (1767-1829).

Une de leurs filles occupa la demeure jusqu'à son décès en 2000.

Templeux-la-Fosse

en 1905

Pendant la Première Guerre, le prince Eitel-Frédéric, second fils de l'empereur Guillaume II de Prusse, commandant de la seconde division de la Garde, s'installa au château, situé en haut du village, il devint rapidement la cible d'une grosse pièce d'artillerie, entièrement détruit par les bombardements, comme l'église et le village.

Templeux-la-Fosse

Il a été remplacé après guerre par une grande maison sans caractère particulier.

 

                                                                  *

                                      Egise Nativité de la Sainte Vierge

Templeux-la-Fosse

aquarelle d'O.Macqueron 1876

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

Détruite en 1917

Templeux-la-Fosse

 

Reconstruite après 1918

Templeux-la-Fosse

 

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Tincourt-Boucly

Publié le 18 Juin 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, simplifiant les armes de la famille de Thieffries

Tincourt-Boucly

 

La commune de Tincourt, instauré par la Révolution française absorbe entre 1790 et 1794 celle de Boucly et prend le nom de Tincourt-le-Boucly puis celui de Tincourt-Boucly.

 

La terre de Boucly appartenait en 1300 à Pierre de Boucly.

Au 15ème siècle à Louis de Wasiers.

Au 16ème siècle à Regnault des Merliers, capitaine de Péronne, ancêtre des de Cardevac qui suivent.

Famille de Cardevac.

Pierre de Cardevac de Gouy et son épouse Lucie de la Myre ont un fils né en 1699 au village : Charles-François-Alexandre qui sera évêque de Perpignan.

Tincourt-Boucly

 

d'hermine au chef de sable. (gouache de Marcel Stiennon)

Clément de Cardevac et son épouse, née Cavoye-Longuemort ayant dissipés leurs biens, leurs héritiers mirent en vente le domaine, qui fut acquis en 1739 par Claude-Adrien de Court, contrôleur général des finances de la généralité d'Amiens en 1726 et secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie en 1739.

Tincourt-Boucly

d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or, 2 en chef et une en pointe (Gouache de Marcel Stiennon) 

Il mourut en 1755, c'est sa veuve Marie-Louise Favier qui fit construire le château en remplacement de l'ancien. 

Tincourt-Boucly

Son fils mourut prématurément en 1762 sans alliance.

Sa fille Marie-Louise épouse d'Alexandre de Bray de Flesselles, vendit en 1776 à Marie-Rosalie Scourion, qui épousa en 1788 Louis-Denis de Thieffries, seigneur de Roeulx et de Beauvoir, mestre de camp d'infanterie et lieutenant aide-major des Cent-Suisses du Roi.

Tincourt-Boucly

D'argent à quatre jumelles de gueules posées en bande, accompagnées de neuf merlettes du même posées 3, 3 et 3.(gouache de Marcel Stiennon)

Il acquiert en 1792, la terre voisine de Ticourt-Hamel cédée par le marquis d'Estourmel, et mourut en 1821.

Héritière de son oncle, Mlle de Thieffries de Layens mourut célibataire en 1863, laissant ses biens à son frère Louis (1816-1909), qui fit remanier lourdement le château dans les dernières années du Second Empire.

Tincourt-Boucly

A peine les travaux terminés que l'édifice servit de P.C à l'état-major prussien pendant le siège de Péronne en décembre 1870 et janvier 1871.

A la veille de la guerre de 1914, le domaine comptait 700 ha avec une grande ferme aux installations très modernes, quasi industrielles.

Bombardé, incendié et vraisemblablement achevé à la mine, le château disparut dès 1916 et les troupes en utilisèrent les décombres pour empierrer les routes.

La grande chapelle néo-gothique élevée en 1898 disparut elle aussi , de même que la fontaine de Moyenpont et la chapelle du 18ème siècle qui l'accompagnait.

Hubert et Edouard de Thieffries de Layen furent tués en 1914 et 1915, leurs héritiers firent disparaître les ruines, seul subsiste le site du parc aves son grand étang.

Le village a subi les combats de la Première Guerre mondiale.

Tincourt Boucly échappe à la destruction totale durant le premier conflit mondial bien qu'étant située dans une zone de combats intenses en territoire d'occupation allemand. Elle doit cette issue particulière au regard du sort qu'ont connu les autres communes du canton de Roisel au fait qu'elle a servi de lieu de regroupement pour les populations environnantes.

Notamment, une grande partie des roiseliens s'y réfugie. Cinq cents personnes y campent : une centaine d'Hervilly, autant de Jeancourt. Deux cents huit habitants de Roisel sont amenés à Tincourt Boucly le 4 mars 1917 par l'armée allemande.

 

Le village est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920

Tincourt-Boucly

la gare en 1910

                                                         *

                                     Eglise Saint Quentin

Date de 1786.

Une des rares églises du canton à ne pas être détruite.

Tincourt-Boucly

 

Tincourt-Boucly

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Naours

Publié le 10 Juin 2021 par remus80

 

Naours

D'azur à l'épée basse d'or posée en bande, à la lampe à huile du même, allumée de gueules, la flamme à senestre; au comble de sable chargé de l'inscription « NAOURS » d'or.

 

Ce blason a été utilisé dans les années 1960 et 1970. La lampe à huile allumée et l'épée évoquent le village souterrain, toujours existant, creusé pour protéger les villageois, notamment  lors des soldatesques dites "espagnoles" de la guerre de Trente Ans, au XVIIe siècle.

 On ne peut pas à proprement parler de "blason communal". Parlons plutôt de "blason officieux", car il est en tout cas d'un usage non-officiel avéré depuis les années 60..
(Jacques Dulphy

 

Gaëtan de Witasse indique que, sous l'Ancien Régime, la seigneurie appartenait « à l'abbaye de Corbie. On trouve deux versions sur l'origine de cette possession : l'une l'attribue à la charte de 662, comme faisant partie de la forêt de la Vicogne ; l'autre à la donation de l'abbé Mordrame, au viiie siècle. Le domaine comprend deux moulins et deux fours (banaux) en 1387.

Naours

Abbaye de CorbieD'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable en pointe brochant sur l'extrémité de la crosse

 

  • Le château de Naours est issu d’un site féodal très ancien qui remonte vraisemblablement au haut Moyen Âge et qui aurait pris la place d’un établissement de l’époque romaine.
Il était entouré de douves qui ont été comblées, protégé par une muraille complète avec tours d’angle. À l’emplacement approximatif de la grille se trouvait un pont-levis. Les murs ont été modifiés depuis. Les parties les plus anciennes sont le mur (brique et pierre) style Louis XIII et les restes d’un ancien donjon (sans doute du xve siècle) sur la face nord.
Plusieurs constructions se sont succédé. Après les guerres du xviie siècle, au cours desquelles il fut en partie détruit en 1636, il fut reconstruit (au début du xviiie siècle) et a subsisté dans son ensemble jusqu’à nos jours.
Le pigeonnier menaçait de tomber en ruine et n’était plus en harmonie avec le nouveau château : en 1737, l’abbé Corbie fit dresser un projet par divers artisans . Il fut achevé en 1738 puis partiellement restauré en 1987.

Naours

Le château était une dépendance de la très puissante abbaye de Corbie, qui selon les périodes, laissa plus ou moins d’autonomie à son représentant. Il semble même que celui-ci ait fini par jouir d’une véritable indépendance car, en 1435, l’abbaye dut racheter le fief de Naours à un seigneur voisin.
 À la Révolution française, le château fait partie des biens nationaux et est vendu en adjudication le 31 janvier 1783 à un Amiénois. Aux xixe et xxe siècles, le château sera la plupart du temps la propriété des notaires résidant à Naours.
Le château de Naours est transformé en lieu de réception pour les professionnels et les particuliers.

Naours

Naours est connue grâce à la présence de carrières-refuges ou muches supposées commencées à l'époque des invasions normandes du ixe siècle.

Durant la Première Guerre mondiale, Naours est situé à l'arrière du front, et sert de lieu de visite touristique pour les soldats alliés au repos. De nombreux grafitis de soldats australiens ont été découverts dans les muches de Naours en 2014.

 

                                                                     *

                                                        Eglise Saint Martin

L'ancienne datait du 16ème siècle, détruite en 1636 elle fut reconstruite peu après.

Naours

en 1910

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Port-le-Grand

Publié le 4 Juin 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy s'inspirant de la légende de Saint-Honoré, natif du village avec une des molettes d'éperon de la famille Truffier.

Port-le-Grand

 

Au début du 6e siècle, Aymeric, l´un des premiers comtes du Ponthieu, fait sa résidence à Port-le-Grand, où naît son fils, saint Honoré, évêque d´Amiens en 554 (ou 566). Peu après sa mort (au début du 7e siècle), une abbaye de Bénédictines est élevée près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourne sainte Austreberthe, se trouvait au lieu-dit « le Chantier ». Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, attirés dans le Ponthieu par les nombreuses abbayes fondées par les rois francs, il est transféré à Montreuil au 11e siècle.

Port-le-Grand

Pendant la Guerre de Cent Ans (1346), le village est fortement ravagé par les Anglais en raison de sa position stratégique. Il reste relativement miséreux jusqu´en 1713. C´est alors qu´un négociant abbevillois, Plantard, fait revivre le commerce maritime abbevillois. Port-le-Grand en profite largement puisque les navires viennent y chercher les cargaisons de bois. Avec la création du canal, dont les travaux débutent sous Napoléon Ier et s´achèvent sous Charles X, les eaux se retirent et la vallée se trouve recouverte par les limons. La construction de renclôtures empêche alors définitivement les eaux de la baie d´atteindre Port-le-Grand, mettant fin à l'activité du port.

La seigneurie appartenait au Roi avec 6 fiefs, qui au 18ème siècle étaient réunis dans les mains des mains des Chartreux d'Abbeville.

La réunion de ces fiefs consistait en une maison seigneuriale et 300 journaux de terres labourables.

Le principal de ces fiefs, celui qui avait pour chef-lieu la maison seigneuriale eut pour seigneurs :

Jean de Contes, écuyer, y demeurait en 1380 et son fils Mathieu en 1400.

Port-le-Grand

d'argent au créquier de gueules (gouache de Marcel Stiennon 1975)

Philippe de Waencourt en 1450.

au 16ème siècle, la famille Truffier, en 1566 Jacques Truffier épouse Marie Le Clerc.

Puis son fils Louis Truffier qui épouse en 1606 Louise de Gourlay.

Et en 1627, François Truffier qui épouse Jeanne Maillart.

Port-le-Grand

Truffier : de gueules, à trois molettes d'éperon d'or.

 

Bonnance

Possession de l'abbaye de Valloires depuis le Moyen-Âge, le domaine fut déclaré "bien national" à la Révolution et mis en adjudication.

Le 20 mai 1791 il est attribué à Pierre Hecquet d'Orval, issu d'une famille de marchands-cordiers.

Port-le-Grand

Hecquet d'Orval : de gueules, à un pélican avec sa piété d'argent, au chef de même chargé de trois croisettes de gueules.

Son fils Jean-Pierre Hecquet d'Orval épousa en 1812 Aminthe Cabanis, fille d'un célèbre médecin , il ne dut s'intéresser à Bonnance qu'après 1823.

Il fit reconstruire les bâtiment d'exploitation, le château était une demeure aux lignes simples.

Port-le-Grand

C'est seulement à la fin du siècle que d'importants travaux vinrent lui donner une allure plus riche.

Une seconde transformation eut lieu en 1928 après le mariage d'Honoré Hecquet d'Orval et d'Annette Le Pelletier, celle-ci fit remodeler le château dans un goût pittoresque.

Port-le-Grand

Occupé en 1940 par un haut état-major allemand, il eut le triste privilège d'héberger Hitler le jour de Noël.

Port-le-GrandPort-le-Grand

 

Vendu en 1965 à un marchand de biens lillois G.Braern, d'importantes coupes d'arbres ont eut lieu en 1974, surprès de 200 ha, dans la hétraie plantée 1 siècle auparavent.

puis acquis en 1989 par M.Jean-Pierre Decarne.

Quant au bois de Bonnance voisin, il abrite la maison carrée, élevée en 1880 par Emile Hecquet d'Orval, ami de Boucher de Perthes.

La demeure passe pour être élevée à l'emplacement d'une abbaye de Bénédictines, élevée vers 650 près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourna sainte Austreberthe. Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, il ne fut pas relevé mais transféré à Montreuil au 11e siècle.

Port-le-Grand

 

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Eglise Saint Honoré

La nef et le choeur sont romans, restaurée de nombreuses fois, notamment au 16ème siècle.

Port-le-Grand

dessin de 1851 (Bacquet)

Port-le-Grand

début 20ème siècle.

Port-le-Grand

 

 

 

 

 

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