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Blasons des communes de la Somme.

Frémontiers

Publié le 30 Septembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, resté sans suite....proposant d'écarteler les armes des Le Boucher (en changeant les couleurs) en 1 et 4 avec celles des Roussel de Belloy en 2 et 3.

 

Frémontiers

 

Il existait un prieuré bénédictin fondé avant 1140 par Gauthier 1er Tyrel de Poix et son épouse Alix, dame de Frémontiers.

Deux châteaux sont mentionnés aux Xème et XVIème siècle : au nord celui du mont Pertuy, à proximité du lieu-dit "la justice", qui dépendait de la châtellenie de Conty et seigneurie de Wailly.

A l'ouest, le château de Lamotte, qui sera réuni à la seigneurie de Famechon.

Ces deux constructions ne sont plus que ruines en 1899.

Gauthier Tyrel, sire de Poix, accrut son domaine par son mariage avec Alix de Frémontiers.

Après les Tyrel, on trouve au XVIème siècle (1557) Jeanne de Saveuse, fille et héritière de Ferry de Saveuse, veuve d'Antoine de Créquy, seigneur de Picquigny et en seconde noces de Thibault Rouhault, gouverneur de Hesdin, mort en 1556.

Comme ses deux fils meurent sans postérité, la seigneurie passe à leur soeur Barbe Rouhault qui épousera Adrien Tiercelin de Brosses.

Ensuite Charles Tiercelin, gouverneur de Doullens puis Geoffroy Tiercelin, seigneur de Sarcus.

La seigneurie passe ensuite à Nicolas Le Boucher, seigneur de Franleu, trésorier de France à Amiens, il avait épousé en 1701 Françoise de Morgan.

 

FrémontiersFrémontiers

 

Le Boucher : d'or au sautoir engrelé de sable, cantonné de quatre aiglettes de sable, becquées et armées de gueules.

de Morgan : d'argent à trois rencontres de boeuf de sable.

 

A partir du XVIIème, l'influence du prieuré décroit au profit des seigneurs, qui font reconstruire leur résidence au sud de l'église face au moulin, contrôlant ainsi le passage de la rivière.

C'est une construction massive, ce manoir sert de pied à terre pour la comtesse de La Rochefoucault, descendante des de Morgan.

Frémontiers

Photo: Jean-Noël Marchiset

Frémontiers

La petite-fille de Nicolas Le Boucher et de Françoise de Morgan,  Françoise-Gabrielle-Josèphe épousa en 1772 Jacques-Joseph-François de Paule Roussel, chevalier, seigneur de Belloy-Saint-Léonard.

Frémontiers

Roussel de Belloy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois demi-vol de même.

Frémontiers

Armoiries des de Morgan et Roussel de Belloy dans l'église.

Merci à Jacques Hebert pour la photo.

***

Eglise Saint Pierre

Construite toute en pierres de taille avec une richesse de bon aloi à la fin du XVème-début XVIème siècle

Lorsqu'elle était entière elle devait être fort jolie, mais en 1815, sa plus grande partie s'est écroulée faute d'entretien

Le  choeur fut reconstruit en 1815.

 

FrémontiersFrémontiers

Frémontiers

aquarelle O.Macqueron-bibliothèque municipale d'Abbeville

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Chapelle funéraire près de l'église

Frémontiers

 

Abrite les corps de Paul-François Le Boucher-du Mesnil (1718-1795) et de sa fille Marie-Madeleine Le Boucher-du Mesnil.

Frémontiers

Frémontiers

 

 

 

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Grivesnes

Publié le 26 Septembre 2019 par remus80

Grivesnes

Parti: au 1er d'azur à l'église du lieu d'argent, au 2e d'or au château du lieu d'argent, à la colombe en vol du même brochant en chef sur la partition; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de cinq épis de blés d'or, ceux des flancs plus petits, posés en bande à dextre et posés en barre à senestre.

Adopté en mars 2018.
Blason fautif (métal sur métal).

Grivesnes

Blason dans la mairie

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Document de la mairie.

Grivesnes

 

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Le manoir seigneurial du 15ème siècle fut détruit par les Bourguignons.

Robert de Goussencourt acheta la terre en 1577 d'une famille notable du Vermandois.

Il avait épousé Anne d'Arquinvilliers.

Après avoir abandonné l'épée pour la robe, il siégea au Parlement de Paris jusqu'à sa mort en 1594.

Grivesnes

de Goussencourt : d'hermine au chef de gueules.

C'est à Louis, l'aîné de ses fils, que l'on attribue la construction du corps de logis principal, entre 1611 date de son mariage avec Catherine Le Sellier, et 1640 date de sa mort.

Agrandi au 18ème siècle, il appartenait à la fin de l'Ancien Régime à Louis de Goussencourt, comte de Grivesnes, qui ne put s'opposer à la confiscation du domaine, décrétée en raison du départ pour l'émigration de son fils Louis-Henri (1766-1849).

Il obtint cependant la levée des scellés en l'An II et, lors des adjudications de 1793 et 1794, Roch Théry put racheter une partie des terres, ainsi que le moulin, et les rétrocéder à la famille.

Angélique de Goussencourt qui épousa en 1801 Antoine de La Myre (1773-1851), fils cadet de l'ancien seigneur de Davenescourt, hérita du domaine de Grivesnes.

A la fin du règne de Louis-Philippe, ce dernier fit restaurer le corps principal du château, construire de grandes fermes et s'assura le concours des frères Duthoit pour élever à proximité un grand sanctuaire de plan carré aces une coupole.

En 1862, sa fille Alexandrine de La Myre et son gendre le vicomte Urbain-Dominique de Beaurepaire-Louvagny donnèrent cette chapelle originale à la paroisse qui fit ajouter une nef et un haut clocher.

Grivesnes

de Beaurepaire-Louvagny : de sable à trois gerbes d'avoine d'argent.

Grivesnes

Blason dans l'église

En 1899, leurs héritiers vendirent le château à M.Lenain.

Gravement endommagé pendant l'offensive allemande de mars 1918 contre les français retranchés dans le château.

Grivesnes

Grivesnes

Il ne fut que partiellement restauré.

Grivesnes

 

Grivesnes

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Eglise Saint Aignan

La construction de cette église se déroula de 1835 à 1842. Le clocher fut construit plus tard, entre 1867 et 1875, sous la direction de l'architecte amiénois, Paul Delefortrie.

Grivesnes

L'église souffrit en 1918 des combats lors de la bataille d'Amiens. Le clocher fut décapité et la coupole s'effondra. C'est l'architecte Louis Duthoit qui assura la reconstruction de l'édifice, employant le béton, à partir de 1922.

Grivesnes

L'église en totalité et son décor intérieur, y compris la cour clôturée devant l'entrée, sont protégés au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 29 mars 2005.

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Cavillon

Publié le 16 Septembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des de Lagrenée et celles des de Saisseval.

 De gueules à deux chevrons entravaillés, le premier versé d'argent et le second d'or, à la losange d'azur chargée de deux bars adossés d'argent chargeant les chevrons en abîme.

Cavillon

La seigneurie comprenait deux parties.

La première appartint de 1466 à 1781 aux Célestins d'Amiens.

Cavillon

Celestins d'Amiens : d'azur à une croix longue et ancré d'argent, entortillée au pied de la lettre S et accostée de deux fleurs de lys, le tout d'or.  

Quant à la seconde, elle était la possession de François de Saisseval en 1532 et d'Adrien Le Clerc en 1557.

Cavillon

de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

Elle échut à Louis de Lagrené dont hérita en 1646 son frère Charles qui fut le constructeur du château en 1648 (ancres de fer sur la façade).

Cavillon

Cavillon

façade arrière

On trouve ensuite Pierre de Lagrenée.

Cavillon

 

Lui succéda Noël Roussel, président-trésorier de France et général des finances (1686-1737), fils d'un échevin d'Amiens et frère de Gabriel Roussel, seigneur de Belloy sur Somme.

Cavillon

Roussel de Belloy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois demi-vol de même.

Son fils lui succéda dans sa charge jusqu'en 1769, il épousa Marguerite Houzé de La Boullaye et vendit la terre en 1747 à son beau-frère Nicolas-René Houzé, receveur des tailles.

Cavillon

Houzé de la Boullaye et de Cavillon : d'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe de trois besants, le tout de gueules.

Revendue en 1772 à Gilles de Lhommel du Plouy.

Revendue encore 5 ans plus tard à Jean-Baptiste Pingré, marié à Ursule Cornet, il participa à la reconstruction de l'église en 1781.

Cavillon

Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive)

Sa fille Marie-Elisabeth Pingré l'apporta en mariage à Christophe de Sachy de Fourdrinoy en 1782.

Né en 1795 à Saint-Maulvis, Pierre-Ferdinand de Forceville fut maire de la commune et habita le château (Frère du sculpteur Gédéon de Forceville).

Cavillon

de Forceville : de gueules au sautoir d'argent, cantonné de quatre merlettes du mesme.

Passé ensuite à la famille Rousseau de Forceville.

Il fut acquis au lendemain de la dernière guerre par l'abbé Paul Dentin, alors doyen de Picquigny.

De nouveau vendu par la suite.....

Cavillon

 

                                              Eglise Saint Nicolas

Sur l'abside on peut lire la date de 1781, mais la nef serait de la fin du 16ème siècle.

Cavillon

En 1869

Cavillon

 

 

Cavillon

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Fourdrinoy

Publié le 11 Septembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason de Jacques Dulphy , à partir des armes de la famille chevaleresque de Fourdrinoy dont le sceau de Hugues de Fourdinoy daté de 1283, écu de six pièces dont trois frettées au lambel de Cinq pendants , les couleurs des émaux ne sont pas connues.

Fourdrinoy 

 

 

Fourdrinoy

Fourdrinoy

 

Sceaux conservés aux Archives départementales de la Somme

  

Possession d'une famille dite de Fourdrinoy à partir du 12ème siècle, la seigneurie échut à la fin du 15ème à Artus de Longueval, seigneur de Maison-Ponthieu, et demeura dans sa famille jusqu'à Geneviève de Longueval qui épousa en 1681 Georges de Guiscard, comte de la Bourlie, gouverneur de Sedan et lieutenant-général des armées du Roi.

Ce brillant personnage mourut en 1692 et son fils Louis, marquis de Guiscard-Magny vendit la terre à Jean Trudaine, mestre de camp de cavalerie, qui possédait la seigneurie voisine d'Oissy.

Fourdrinoy

de Trudaine: d'or à trois daims de sable.

Il laissa la seigneurie au cadet de ses fils prénommé Jean comme lui, c'est lui qui dut faire Construire le château dans les années 1730.

Fourdrinoy

 

                                              photo: Jn Marchiset

Il y mourut à 72 ans en 1758, quelques jours avant son épouse Françoise de Joybert de Soulange, tous deux furent inhumés dans l'église.

Son héritier fut son 4ème fils Antoine-François, grand vicaire du diocèse de Senlis, qui vendit la seigneurie à Florent de Sachy, nommé en 1763 procureur du Roi au bailliage d'Amiens, il n'avait pas 50 ans lorsqu'en 1771 il meurt, il sera inhumé dans l'église.

Fourdrinoy

de Sachy de Fourdrinoy : échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.

En 1793, son fils Christophe-Florent épousa Marie-Elisabeth Pingré et vendit le domaine à Paul Maillart, ancien procureur du Roi à Montdidier.

De nouveau vendu en 1826 à Louis-Jules du Bos de Gribeauval, le château échut à la famille de Dompierre d'Hornoy, qui le conserva jusqu'en 1898.

Fourdrinoy

Dompierre d'Hornoy: d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

Vendu ensuite à Jules  Leroy.

Il appartient depuis 1976 à M. et Mme Philippe Lamy qui s'attache à le remettre en valeur.

 

Fourdrinoy

Photo: Jn Marchiset

                                                        ***

                                        Eglise Saint Jean-Baptiste

La construction remonte pour partie au 12ème siècle (nef), la tour-clocher date du 13ème et remaniée au 16ème, la façade et les bas-côtés ont été reconstruits au début du 19ème.

Fourdrinoy 

En 1869, bibliothèque municipale d'Abbeville

 

Fourdrinoy

 

Fourdrinoy

Fourdrinoy

 

Fourdrinoy

piéta

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Raincheval

Publié le 4 Septembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

Pourtant le blason de la famille de Raincheval serait tout indiqué.

Raincheval

De gueules semé de billettes d'or, au lion d'or brochant sur le tout.

Il a existé une famille de Raincheval au Moyen-Âge, on trouve Auguste de Raincheval, né en 979 au village et mort en 1035, puis son fils Pierre (1008-161), écuyer.

Au 13ème siècle on trouve encore Hector II de Raincheval, seigneur de Marieux et de Raincheval, chevalier croisé mort en 1211, il avait épousé Blanche de Flesselles.

La terre appartint ensuite pendant plusieurs siècles à la famille de Soissons-Moreuil.

Raincheval

Soissons-Moreuil : d'azur, semé de fleurs de lys d'or, au lion issant d'argent posé en coeur.

 

En 1574 François de Moreuil épousa Marie de Fléchin.

En 1619 Artus de Soissons-Moreuil, gouverneur de Rue, épousa Charlotte d'Hallwyn.

Dans les dernières années du règne de Louis XIV, la comtesse de Chémerault, née Louise de Soissons-Moreuil, était toujours dame de Raincheval. 

Raincheval

Daté de 1719, le château doit être l'oeuvre de Jacques-Philippe de La Folie (1655-1731), directeur des Aides et receveur du sel à Doullens, il devient en 1728 secrétaire du Roi en la chancellerie d'Artois, il épousa Anne-Madeleine Gorjon de Verville.

Leur fils Jacques-Louis de La Folie de Vornes fut conseiller du Roi et exerça la charge fort rémunératrice de contrôleur ordinaire des guerres, il épousa Marie-Marguerite Le Gillon avant de mourir sans postérité en 1770.

Ses biens échurent à son neveu Antoine-Louis Gorjon de Verville, receveur des tailles et trésorier des troupes à Doullens, qui dut quitter Candas pour Raincheval où, en 1782, ses enfants parrainèrent la cloche de l'église, veuf cettemême année de Françoise Poujol d'Avankerque, il devint maire de Doullens en 1790 où il habita encore quelques années avant de se retirer sur ses terres et d'y mourir en 1807.

Son fils Louis-Adrien devint en 1814 maire d'Abbeville et se défit de Raincheval.

L'acquéreur fut Jean-Baptiste Herbet, originaire de Vadencourt, il a exercé  d'importantes activités de négoce avec le Portugal.

Son fils Jean-Baptiste-Joseph devient maire de la commune où il fixe sa résidence habituelle après son mariage avec Pauline Guérard d'une famille de négociants amiénois.

Leur fille Marie épouse en 1848 Charles Faton de Favernay qui devint conseiller général de la Somme.

Puis son fils Albert, lui aussi conseiller général.

Charles de Favernay mort en 1956, président de la Société des Antiquaires de Picardie au lendemain de la dernière guerre.

Monique de Favernay, décédée en 1996, qui lègue à son neveu Patrick Jourdain de Thieulloy et son épouse Isabelle Duquesne.

Raincheval

 

RainchevalRainchevalRaincheval

 

* Je recherche les armoiries des familles de La Folie de Vornes et de Gorjon de Verville

***

Eglise Saint Nicolas

Reconstruite en 1869

Raincheval

 

En 1876. Aquarelle bibliothèque municipale d'Abbeville.

Raincheval

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Montauban de Picardie

Publié le 2 Septembre 2019 par remus80

Montauban de Picardie

  http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent à la fasce d'azur accompagnée de trois tourteaux de gueules ; au chef du même chargé d'un léopard d'or.

*

Ce ne sont pas les armes de la famille picarde des De Montauban, seigneurs du lieu au Moyen Age, qu'a relevées la commune de Montauban-de-Picardie. Ces Montauban-là, qu'on a parfois confondu avec les Montauban de Bretagne, portaient un blason différent. Il était, au XIIIe siècle: d'azur à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules.
L'Armorial de la Somme (1972) prétend cependant que la commune de Montauban-de-Picardie, qui porte pour blason "d'argent à la fasce d'azur accompagnée de trois tourteaux de gueules, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or" (et non d'argent à la fasce d'azur chargée de trois tourteaux de gueules, etc. comme il y est écrit) utilise ces armes depuis un temps immémorial, et qu'il s'agit à l'origine d'armes seigneuriales.
De quels autres seigneurs sont alors copiées celles de la commune?

Après les de Montauban,dont Bertrand de Montauban perdit la vie à Azincourt en 1415, la seigneurie passa au XVe siècle aux de Falvy, puis au XVIe siècle aux de  Montjean ou Montejan; c'est par eux qu'elle passa aux d'Hervilly de Canisy, qui furent les derniers seigneurs du village.
Aucune de ces familles n'a porté le blason que porte aujourd'hui très officiellement la commune de Montauban. S'agit-il du blason d'une famille par alliance? On peut le croire. Le secret de leur origine demeure.
(Jacques Dulphy)

*

Les Montejan (Montjean) furent les seigneurs aux 16ème et 17ème.

René-Philbert de Montejan, marquis de Deniécourt, épousa Reine Le Cat D'Hervilly.

Montauban de Picardie

De Montejan : de gueules à la croix d'argent chargée d'une coquille de sable.

 

Leur fille Augustine de Montejan épousa en 1717 Michel-Charles Le Cat d'Hervilly, comte de Canisy.

Montauban de Picardie

Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

 *

Eglise Saint Gilles

Montauban de Picardie

En 1877

Détruite pendant la Première Guerre mondiale

Montauban de Picardie

Montauban de Picardie

Montauban de Picardie

 

Reconstruite dans l'entre-deux-guerres

Montauban de Picardie

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