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Blasons des communes de la Somme.

Le Cardonnois

Publié le 30 Octobre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Raineval avec quatre chardons de sinople évoquant l'étymologie du nom de la commune.

 

Le Cardonnois

 

 

* Historique retracé d'après les notices historiques et archéologiques du canton de Montdidier par l'abbé Godard, avec la prudence qu'il se doit sur l'authenticité de certains seigneurs pouvant être confondus avec d'autres "Cardonnoy" en Vimeu.

Les premiers seigneurs en ont porté le nom.

Au XIIème siècle Arnould du Cardonnoy et en 1185 Jean du Cardonnoy qui rendit hommage à Philippe-Auguste, puis Adam du Cardonnoy.

En 1358, pendant les troubles de la Jacquerie, le château féodal fut détruit, il ne reste plus que la base d'une des tours, bien conservée, à proximité de l'église, les dépendances ont été converties en ferme et au milieu de la cour s'élève le vieux pigeonnier qui semble dater du XVIème siècle..

Le Cardonnois

Le Cardonnois

En 1372, la famille de Raineval entra en possession de la terre, on trouve en 1412 Jean de Raineval qui mourut glorieusement à Azincourt en 1415.

Le Cardonnois

Agnès de Heilly hérita à cause de sa mère qui était de Raineval, elle mourut en 1455 laissant l'héritage à Jean d'Ailly qui devint plus tard vidame d'Amiens.

Celui-ci fit de folles dépenses et dut vendre la terre à Laurent Herbelot.

Acquise en 1480 par Robert de Pymont et son fils (il était le receveur du précédent).

Charles d'Ailly intenta un procès pour récupérer la seigneurie, pourtant en 1502 Robert de Pymont se qualifiait seigneur du lieu, vint ensuite son fils Raoul et son épouse Marie de Bailleul.

Le procès intenté depuis des années prit fin en 1505, perdu par les de Pymont, il durent restituer le domaine à Charles d'Ailly.

Il revendit peu après à Raoul de Bernetz qui s'intitula seigneur du Cardonnoy.

Son fils François de Bernetz comparut en 1567 à la rédaction des coutûmes du gouvernement de Péronne, Roye et Montdidier.

Suivit son fils Ezéchiel de Bernetz.

Le Cardonnois

de Bernetz : d'or à trois chevrons de gueules.

On ne sait pas entre quelles mains le domaine fut possédé au début du 17ème siècle.

En 1640, il appartient au comte de Saveuse qui le revend en 1680 à Jacques Vaquette.

Claude-Louis Vaquette, conseiller du Roi, le revend en 1761 à Joseph Pellerin.

A sa mort la terre entra dans la famille de Saint-Fussien.

Anne-Louise-Angélique de Saint-Fussien épousa Alexandre-Claude-Victor Dufor, comte de Mens, colonel de cavalerie, elle devint paes libéralités la bienfaitrice de la commune.

Elle mourut en 1824 et Antoine de Saint-Fussien demeurant au Forestel, hérita des terres, il fut maire de la commune de 1826 à 1840..

Le Cardonnois

de Saint-Fussien : de gueules à trois coupes d'or, accompagnées de trois trèfles du même.

 

                                                                  *

                                                   Eglise Saint Gilles

Semble datée de la fin du XIVème ou du début du XVème siècle.

En pierre, très raccommodée de briques.

Le choeur a été endommagée en 1914-18.

 

Le Cardonnois

Aquarelle d'O.Macqueron 1878.

Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville

 

Le Cardonnois

Le Cardonnois

 

 

 

 

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Domléger-Longvillers

Publié le 26 Octobre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles Tillette d'Offinicourt et Tiercelin de Brosse.

 

Domléger-Longvillers

 

 

Ces deux communes ont fusionné en 1972.

 

Domléger

On trouve Ferry de Saveuse au XVème siècle.

Au XVIIème siècle, la seigneurie appartenait en 1680 à Louis Tiercelin de Brosse marié à Suzanne de Damiette en 1679, il meurt en 1691.

Domléger-Longvillers

Tiercelin de Brosse : D'argent à deux tierces d'azur posées en sautoir accompagnées de quatre merlettes de sable.

puis son fils Louis, sans alliance.

Et en 1740 son dernier fils Etienne Tiercelin, marié à Augustine-Alexandrine de Créquy.

En 1760, sa fille Marie-Antoinette Tiercelin se marie avec Barbe-Simon de Riencourt.

Leur château disparut à la Révolution.

Domléger-Longvillers

Domléger-Longvillers

Domléger-Longvillers

vestiges du château.

 

Eglise Saint-Léger

18 et 19ème siècle

Domléger-Longvillers

Aquarelle d'O.Macqueron 1858 (Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville)

 

LONGVILLERS 

 

La seigneurie appartenait en 1360 à Jean Quiéret.

Puis en 1378 à Thomas de Neuville

En 1380 Robert, sire de Wavrin.

En 1507 Claire de Beauvoir.

La famille Tillette d'Offignicourt en prit possession dès 1648 avec Claude Tillette d'Offinicourt, conseiller du roi, lieutenant de la Sénéchaussée de Ponthieu.

En 1761, Marie-Catherine Tillette d'Offinicourt épouse le marquis Gabriel Vincent d'Hantecourt.

Domléger-Longvillers

Tillette d'Offinicourt : d'azur au chevron d'or ; au chef de même chargé d'un lion léopardé de sable armé et lampassé de gueule.

*

Eglise Saint Lô

Domléger-Longvillers

d'après nature, aquarelle d'O.Macqueron 1857  (Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville)

 

Domléger-Longvillers

Datée du XVIème siècle, très restaurée depuis.

En 2008 le clocher s'effondra, une version plus modeste fut reconstruit en 2020.

Y furent inhumés : en 1742 Marie-Anne Le Bel et son mari Claude Tillette d'Offinicourt en 1743.

En 1762 Nicolas Tillette d'Offinicourt.

Domléger-Longvillers

 

 

 

 

 

 

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Bettembos

Publié le 24 Octobre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles de Roye, d'Hallencourt et de Crussol.

 

Bettembos

 

On ne trouve pas de famille noble du nom; Jean de Bettembos qui apparait comme prévôt de l'évêque d'Amiens en 1374 est un clerc qui a pris suivant l'usage le nom de son pays d'origine.

Bettembos

de Roye : de gueules à la bande d'argent.

On trouve comme seigneurs du lieu, la famille de Lignières (1223-1382), la famille de Roye (1462-1539), celle de Conteville (1539-1575).

Bettembos

de Conteville : d'hermine, au chef dentelé de gueules.

Jeanne de Conteville épousa en 1539 Robert de Hallencourt, mais c'est seulement en 1575 qu'elle fit donation de la seigneurie à son fils Louis de Hallencourt.

Bettembos

de Hallencourt : d'argent à la bande coticée de sable.

Cette famille tint jusqu'en 1786 avec le mariage d'Adrienne-Marie-Madeleine d'Hallencourt, marquise de Boulainvillers, avec Gabriel-Henri Bernard de Saint-Saire, comte de Crussol en 1748.

Bonne-Marie-Joséphine de Saint-Saire épousa Emmanuel-Henri-Charles, baron de Crussol et lui porta la seigneurie, et la conserva de 1786 à la Révolution.

Bettembos

de Crussol : fascé d'or et de sinople

                                                                     ⊗

                                     Eglise Notre-Dame et Saint Aubin

Date du 19ème siècle.

Bettembos

aquarelle d'O.Macqueron 1876. Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville

Bettembos

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Hem-Hardinval

Publié le 12 Octobre 2022 par remus80

Hem-Hardinval

 

http://armorialdefrance.fr/

Taillé: au 1er tranché au I d'argent à trois lionceaux de gueules, au II d'azur à trois fleurs de lis ordonnées en chevron contourné, au 2e mi-taillé d'or à la roue de moulin de tenné posée sur une champagne burelée ondée d'azur et d'argent.

Création Jean-Marie Delassus.
Adopté en 2021.
Le blason évoque la Picardie (1er du taillé) et le moulin à eau sur l'Authie qui traverse la commune.

*

En 1180, le fief de Ricquemesnil est vendu à l'abbaye de Berteaucourt-les-Dames.

Au XVème siècle, on trouve un Guillaume de Beauval, seigneur de Ricquemesnil et Neuvillette.

Hem-Hardinval

 

de Beauval : de gueules,à une bande d'argent chargée d'un lion léopardé de sable.

 

En 1586, Marie de Lannoy, fille de François de Lannoy, seigneur de Porizel (ancien fief de Lucheux), épouse à Doullens Honoré Dragon, sieur de Ricquemesnil, garde du corps du Roi en 1595 .

Hem-Hardinval

Dragon : d'or à la bande de sable, accompagnée de deux têtes de lion arrachés de gueules.

(gouache de Marcel Stiennon)

Pierre Dragon, maître d'hôtel ordinaire du roi et son procureur à Amiens

Edmond Dragon, sieur de Ricquemesnil, procureur du Roi à Amiens.

Sa fille Marie-Catherine-Colette Dragon (1692-1763), dame de Ricquemesnil, épouse en 1711 Nicolas-Louis de Saisseval (1682-1760).

Puis son fils Maximilien-François-Louis de Saisseval (1717-1782), marié à Marie-Madeleine de Carpentin.

Puis son frère Jean-François-Claude (1721-1800).

Hem-Hardinval

de SaissevalD'azur aux deux bars adossés d'argent.

 

 

 

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Oresmaux

Publié le 8 Octobre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Béry d'Essertaux avec un orme pour l'étymologie du nom de la commune.

 

Oresmaux

 

Au XVème siècle Jeanne de Folleville porta la seigneurie à Antoine de Poix, chevalier, seigneur d'Happleglenne.

Leur fille Jeanne de Poix épouse en 1478 Raoul de Lannoy, chevalier, seigneur de Morvillers.

Oresmaux

de LannoyÉchiqueté d'or et d'azur.

Leur fils François de Lannoy épouse en 1518 Marie de Hangest, il meurt en 1548.

Leur successeur Louis de Lannoy épouse en 1544 Anne de la Viefville.

Leur fille Louise de Lannoy fait passer la seigneurie dans la famille de Lameth par son mariage vers 1560 avec Charles de Lameth, gouverneur et capitaine de Conty.

Oresmaux

de LamethDe gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orle.

L'un de ses descendants François de Lameth, seigneur de Pinon, vendit en 1664 à Marc-Philippe de Berry, seigneur d'Essertaux.

Oresmaux

de Béry d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

*- Le fief de la Court (12 journaux) était tenu de la seigneurie, Nicolas Aux Cousteaux, ancien mayeur d'Amiens, en fit don en 1596 à Marie Aux Cousteaux, épouse de Nicolas Roche, avocat au Bailliage d'Amiens.

* Le fief de Fontenelle était une mouvance de la seigneurie de Jumel, que Jean de Sainte Aldegonde vendit en 1492 à Raoul de Lannoy.

                                                             *

                                   Eglise Notre-Dame de l'Assomption

 

                              Oresmaux

 

aquarelle d'O.Macqueron 1877

 

Oresmaux

 

Oresmaux

en 1928.

L'ancienne église était en pierres, de la fin du XVIIIème siècle avec un clocher carré en ardoises sur la façade, avec deux nefs séparées par des colonnes rondes en pierres à base de grès.

En juin 1940 le village fut détruit lors des combats de la bataille d'Amiens.

Une nouvelle église fut reconstruite dès 1955.

Oresmaux

 

 

 

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Muille-Villette

Publié le 4 Octobre 2022 par remus80

Muille-Villette

http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules au pal d'or accosté de quatre demi-vols du même, adossés deux à deux.

*

L'Armorial de la Somme, publié en 1972, indique au sujet du blason de Muille-Villette: "Armoiries transmises par la commune et dont l'origine est inconnue". C'est peu.
Ces armes figurent aussi dans la fresque héraldique de la gare de Ham, réalisée vers 1929 par Marie-Fernande Van Driesten-Parys, peintre et illustratrice née à Lille en 1874. La gare de Ham se trouve d'ailleurs sur le territoire de... Muille-Villette!
Depuis lors, la commune en fait une usage constant. Il semble que ces armes sont reprises de la description que Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) fait des armes de Charles de Bovelles, seigneur de Muille en 1541. Pourtant, Decagny se trompe dans son blasonnement. Les armes de Charles de Bovelles, qui sont d'ailleurs à enquerre, figurent sur un vitrail de son temps, à la basilique de Saint-Quentin (verrière de la Vierge). Elles y sont peintes: de gueules au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.
Charles de Bovelles (1479-1567), était issu d'une vieille famille picarde originaire de Bovelles. Il naquit à Saint-Quentin, et devint un grand humaniste de son temps. Il fut l'auteur, notamment, du premier livre de géométrie imprimé en français, en 1511. Retiré à Ham en 1552, il y mourut en 1567.Il était aussi chanoine de Noyon, seigneur de Roisel, de Sancourt, de La Viefville, de Muille et d'autres lieux.
(Jacques DULPHY)

 

*

Au Moyen-Âge Muille était un fief détaché et mouvant de la châtellenie de Ham.

Au XVIème siècle, Charles de Bovelles était le seigneur de Muille-les-Ham.

Il se maria avec Antoinette de Hénin-Liétard.

Muille-Villette

de Bovelles : de gueules, au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.

Cette famille tint la seigneurie jusqu'en 1716 quand la fille unique de François de Bovelles, Gabrielle-Pélagie (1695-1749) épousa Louis-Armand de Caulaincourt, capitaine de cavalerie, il décède en 1734 à Eppeville.

Muille-Villette

de Caulaincourt : de sable au chef d'or

*

Eglise Saint Médard

Ruinée et reconstruite à différentes reprises.

Elle n'est pas sortie indemne de la Grande Guerre, une restauration s'imposa, les travaux ont trainé trois ou quatre ans puis repris en 1923.

Muille-Villette

en 1875 (Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville)

Muille-Villette

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Grecourt

Publié le 2 Octobre 2022 par remus80

Curtis gregis (métairie du troupeau).

Ancienne commune, elle a fusionné avec Hombleux le 1 janvier 2019.

 

Au XIIIème siècle (1239), Jean de Croisilles, écuyer, obtient l'indépendance de la paroisse.

Son successeur Allard de Croisilles prendra le nom de Allard de Croisilles d'Esnes après son mariage avec Alix d'Esnes de Landas.

Grecourt

Allard de Croisilles : de sable à dix losanges d'argent

Possession de Daniel de Hurtebise en 1642, puis de Charles de Fransures à la fin du XVIIème siècle.

Elle échut à Marie de Fransures qui épousa en 1711 Louis-Henri de Blottefière, seigneur de la Viefville, elle mourut en 1729 et Grécourt revint à son beau-frère Antoine, commandant à Marsal, il meurt en 1750.

Ses héritiers furent Jean-Charles de Blottefière, colonel de cuirassiers, et Marie-Alexandrine de Blottefière qui épousa en 1799 Alexandre Le Tellier de Grécourt.

Grecourt

de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.

Robécourt

La terre appartenait au XVIIème siècle à la famille Dehaussy de Robécourt, avec Jean V Dehaussy (1628-1698), conseiller du Roi et avocat au bailliage de Roye, mayeur de Péronne en 1676.

Il fit construire à la fin de ce siècle un château brique et pierre.

Jacques-Edmond Dehaussy de Robécourt (1810-1888), étant le dernier de sa race il fit graver sur le fronton du château, à côté de ses armoiries, la devise latine " Mors nihil ad nos" traduit par La mort ne nous est rien.

Grecourt

Dehaussy : d'azur, à une tour d'argent flanquée de deux palmes d'or, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or.

(Le franc quartier des barons de l'Empire est celui de Mathias-Antoine Dehaussy.)

Il fit démolir le château seigneurial en 1866 et le remplaça vers 1875 par une demeure en brique et pierre dont sa veuve était encore propriétaire en 1914 et qui a été incendié par les Allemands.

Il ne subsiste de nos jours qu'une tour, ressemblant à un donjon.

 

Grecourt

Grecourt

vue arrière.

Grecourt

Il est détruit avec le village pendant la Première Guerre.

Les infirmières du Smith Collège de New-York ont créées un dispensaire dans les ruines du château dès la fin 1917.

 

Grecourt

Grecourt

Grecourt

 

Grecourt

la tour actuelle.

                                                         *

                                     Eglise Saint Mathieu

Datant du XIIIème siècle, son coeur gothique du XVIème a traversé les épreuves du temps.

 

Grecourt

photo : Deroletz

 

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