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Blasons des communes de la Somme.

Quiry-le-Sec

Publié le 28 Juin 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois jars de la famille Du Gard et trois annelets des Gaillardbois apparus au 18ème siècle.

Quiry-le-Sec

 

 

La seigneurie était divisée , une partie appartenait à l'abbaye de Corbie qui avait acheté dès 1238 un domaine consistant en une ferme et des terres labourables, augmentées en 1331 et 1571.

L'autre partie relevait de Broyes (Oise), mouvant d'Ailly-sur-Noye.

On trouve Robert de Quiry au XIIIème siècle.

Puis Jean le Rendu de 1506 à 1539.

Il laissa la seigneurie à son neveu Adrien Vilain qui avait épousé Marie de May.

Sa fille Barbe Vilain épousa en 1567 Christophe du Gard.

Quiry-le-Sec

du Gard : d'azur, à trois jars d'argent, becqués et membrés de gueule.

On trouve ensuite en 1626 Anne Gobelin, veuve de Charles d'Estourmel.

Puis au début du XVIIIème, N.d'Hémont, dont la fille épousa en 1739 N. de Gaillarbois.

Quiry-le-Sec

 

Gaillardbois : d'argent à six tourteaux de sable, 3,2 et 1.

Quiry-le-Sec

Gaillardbois : d'argent à six annelets de sable, 3,2 et 1. (d'Hozier)

Leur fils Henri-Pomponne de Gaillardbois, comte de Marcouville, seigneur de Chepoix, qui mourut en 1780.

En 1774, il avait donné l'ancienne maison seigneuriale à son receveur Adrien Guilluy.

La terre fut rachetée en 1782 sur sentence du châtelet par le duc de Mailly, qui fut le dernier seigneur. 

                                                      *

                                Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul

Quiry-le-Sec

en 1867 (Aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville)

Datée du XVIème siècle, elle a conservé un porche avec voûte en tiers-point et nervures de pierres.

La porte en anse de panier avec de gros tores.

Sur le tympan s'ouvrent 3 niches que surmontent un gable et une croix.

Les fonts baptismaux sont du XVème siècle.

Quiry-le-Sec

en 1927

Quiry-le-Sec

Quiry-le-Sec

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Saint-Leger-les-Authie

Publié le 27 Juin 2022 par remus80

Saint-Leger-les-Authie

 

 Parti émanché de quatre pièces et une demie d'argent et de gueules.

Armes de la famille De Landas.

Création Claude SONGIS (2007).

Devise: «Fidelis in minimo et in majori fidelis» (celui qui est fidèle pour les petites choses, est aussi fidèle pour les grandes).

 

 

Il a existé un château qui dominait le village.

Saint-Leger-les-Authie

Les premiers seigneurs en portaient le nom comme Mainard de Saint-Leger.

Adrien (Drien) de Saint-Leger, chevalier, qui vend une partie de sa dîme aux chapelains d'Amiens en 1282.

On trouve plus tard Louis de Saint-Simon de 1550 à 1580.

Etienne de Saint-Simon et son épouse Jeanne Piquet jusqu'en 1680.

La famille de Cacheleu occupa le château soit à titre de locataire, soit à titre de parenté avec la famille de Beaufort, de 1650 à 1720, car dès 1670 les de Landas de Beaufort en étaient propriétaires.

Dans un acte daté de 1717, il est question de messire Jean-Baptiste de Cacheleu, chevalier, seigneur de St Léger, lieutenant des Gardes françaises.

Dès la fin du XVIIème siècle, le domaine était entré avec celui de Couin dans la famille de Landas avec Nicolas par son alliance avec Dame Adrienne de Beaufort.

Saint-Leger-les-Authie

Armes de la famille De Landas.
Gouache de Marcel Stiennon, vers 1975.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

Leur fils Ernest de Landas, vicomte de Fleurival, baron de Grincourt, de 1670 à 1694.

Puis Philippe-Ernest-André de Landas de 1694 à 1732.

Puis Philippe-Albert-Joseph de Landas, comte de Louvignies, député général des Etats de la noblesse d'Artois, de 1732 à 1780.

Il demanda en 1748 au gouvernement une exemption d'impôts pour le château; elle fut accordée à condition qu'il soit démoli, il le fut bientôt et ses débris entrèrent dans la construction de celui de Coin....

Marie-Charles-Guislain de Landas de 1780 à 1787.

Ces derniers n'ayant pour héritier que 3 nièces, ils favorisèrent celle qu'ils aimaient le plus : Mlle Aglaé-Charlotte-Félicité de Ste Aldegonde et lui transmirent les domaines de Coin et de St Léger.

Elle épousa Marie-François-Joseph, marquis de Louvencourt.

Saint-Leger-les-Authie

de Louvencourt : d'azur à la fasce d'or chargée de trois merlettes de sable, accompagnées de trois croissants d'or.

Leur fils Louis-Arthur de Louvencourt qui épousa en seconde noces Emma de Gondrecourt.

Ses enfants Adolphe-Marie-Guislain et Marie-Marthe de Louvencourt seront propriétaires ensemble du domaine.

La famille de Landas suffit à elle seule pour illustrer un petit pays comme Saint-Léger, une des familles les plus anciennes et illustre du Hainaut.

 

                                                     *

                                          Eglise Saint Léger

datée de 1792, restaurée en 1954.

Saint-Leger-les-Authie

                                                                En 1876

                                              

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Authie

Publié le 4 Juin 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les blasons des familles de Rubempré et de Rambures en 1 et 4 et celles de Daours et de La Roche-Fontenilles en 2 et 3, la divise ondée représentant l'Authie.

 

Authie

 

 

Avant la moitié du XIIème siècle, on trouve comme seigneurs la famille de Daours.

Authie

de DaoursD'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant.

Dreux de Daours (Drogo de Durz) de 1125 à 1180.

Puis Beaudoin de Daours de 1180 à 1208, de retour de la 4ème croisade il fonda en 1206 la maladrerie.

Puis son fils Nicolas de Daours de 1208 à 1260.

Ensuite nous trouvons la famille de Waillaincourt, originaire du Cambrésis, qui possèda la terre environ 60 ans, jusqu'en 1325.

A cette date Baudoin de Rubempré devient seigneur par son alliance avec Mlle d'Authie.

Authie

de Rubempré : d'argent, à trois jumelles de gueules.

En 1395, Courbet de Rubempré, mort en 1405 au siège du château de Merk, près de Calais.

Puis son frère Lancelot de Rubempré, tué à la bataille d'Azincourt en 1415.

Antoine de Rubempré jusqu'en 1450, puis son fils Jean 1er de Rubempré, tué lui aussi au combat, en 177 au siège de Nancy.

Son frère Charles prit la succession jusqu'en 1510, il avait épousé Françoise de Mailly.

Sa fille Jehanne de Rubempré hérita de la terre qu'elle apporta à son second époux Jacques-François de Bourbon, dit le bâtard de Vendôme.

En 1530, leur fils Claude de Bourbon-Vendôme, gouverneur de Doullens, qui avait épousé Antoinette de Bours.

En 1578, Jean VII sire de Rambures devient le seigneur par son alliance avec Claude ou Claudine de Bourbon, à partir de ce moment la maison d'Authie passa dans la famille de Rambures jusqu'en 1676 dans la branche masculine; puis elle restera à la branche féminine jusqu'en 1793.

Authie

de Rambures :d'or à trois fasces de gueules.

C'est sous le sire de Rambures que le château féodal fut détruit en 1590 par les Huguenots et les partisans d'Henri IV, le roi fit aussi saisir la seigneurie au profit du sieur de Tencques, chevalier et gentilhomme ordinaire de sa chambre.

En 1594, on retrouve le fils de Jehan, Charles de Rambures, surnommé " le brave Rambures", lui aussi gouverneur de Doullens et du Crotoy., il meurt en 1633.

Ses fils prendront la succession, il meurent tous au combat ou accidentellement.

En 1677, la succession revint à Charlotte de Rambures qui avait épousé François de La Roche-Fontenilles en 1645.

Authie

de La Roche-Fontenilles : d'azur,à trois échiquiers d'or.

Cette famille jusqu'en 1755 avec Louis-Antoine de La Roche-Fontenilles.

Sa veuve Elisabeth-Marguerite de Saint-Georges de Vérac tint la seigneurie en faveur de son fils mineur Antoine-César.

En 1764, Charles-Adrien, baron de Ligny, par son union en seconde noces avec Elisabeth-Jeanne de La Roche-Rambures.

Authie

de LignyDe gueules à une fasce d'or, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

Il meurt en 1770 et sa veuve tint la seigneurie jusqu'à la Révolution pendant laquelle elle émigra en 1793, tous ses biens furent vendus comme propriété nationale.

 

                                                                       *

                                                         Le château

Authie

Le premier château semble dater du IXème siècle, sa situation géographique explique son importance stratégique.

Détruit au 16ème siècle en représailles par les Huguenots.

Le château actuel ne sera reconstruit que sous le règne de Louis XV .

 

Authie

en 1911

Authie

Authie

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Eglise Saint-Pierre

 

La première église d'Authie fut la chapelle du prieuré bénédictin fondé au VIIIe siècle.

Si le prieuré fut toujours reconstruit au même endroit, il n'en fut pas de même de sa chapelle qui devint par la suite, l'église paroissiale. C'est au XIIIe siècle que l'église d'Authie fut construite indépendamment du prieuré mais à la suite des destructions dues aux guerres, l'église du prieuré et l'église paroissiale ne firent un seul et même édifice. Le prieuré garda la propriété de l'église en se réservant le chœur, tandis que les paroissiens avaient à leur charge la nef. Cet état de fait dura jusque 1789.

Après moult destructions, il fut décidé de reconstruire l'église à un autre emplacement à l'écart du village. Cependant, elle n'en eut pas terminé avec les destructions : en 1522, le village et l'église furent brûlés par les Anglais alliés des Impériaux sous le règne de François Ier. Reconstruite, elle fut dévastée par les huguenots en 1590. Une fois encore rebâtie, elle fut à nouveau ruinée par les Espagnols, en 1635. L'église d'Authie fut une nouvelle fois relevée. En 1744, le portail fut reconstruit en partie et les murs latéraux furent exhaussés. Un incendie, en 1803, endommagea la toiture et en 1818, le chœur fut restauré

Authie

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