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Blasons des communes de la Somme.

Heudicourt

Publié le 30 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'échiqueté d'or et d'azur des comtes de Vermandois, le village est situé au croisement de deux routes reprenant le tracé de deux voies antiques, d'où la coix d'azur, l'église Saint Remi est symbolisée par la colombe du Saint-Esprit fondante d'argent tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or, évocation du baptême de Clovis.

Heudicourt

 

Haldinicurtis au XIème siècle.

Possède le hameau de Révélon, rattaché entre 1790 et 1794.

Heudicourt

Selon toute vraisemblance l'appellation trouve son origine dans le nom de son fondateur Eudes 1er, comte de Vermandois.

Heudicourt

Vermandois : échiqueté d'or et d'azur.

 

Comme la plupart des villages de la région, il est sorti meurtri de la Grande Guerre, il fut entièrement détruit, l'église, la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées en 1917.

Heudicourt

occupation allemande

 

 

  • Borne royale de Gouzeaucourt. : Borne octogonale en grès de 40 X 100 cm, ornée de dauphins et de fleurs de lys sur six faces. Elle porte à son sommet la date « 1578 ». Ce type de borne représentait une limite de territoire ou une limite seigneuriale. Elle fait encore aujourd'hui figure de frontière entre les départements du Nord et de la Somme mais aussi entre les territoires d'Heudicourt (Somme) et de Gouzeaucourt (Nord).
  • Heudicourt

  •                                                                 *
  •                                                      Eglise Saint Remi

    Heudicourt

  •                                                     ancienne église

     

  • Heudicourt

  • reconstruite dans l'entre-deux guerres.

     

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Pozières

Publié le 27 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Sailly et celles des de Hangre.

Pozières

 

Autrefois simple hameau dépendant de Séraucourt-les-Contalmaison.

Ce dernier aurait été brûlé lors des guerres anglaises du 14ème siècle, réduit en cendres, sa population en partie décimée vint se grouper autour du modeste hameau.

Au 16ème siècle, Antoine de Fricourt est le seigneur de Contalmaison et Pozières, il lègue tous ses biens à sa fille Marie de Fricourt qui épouse Olivier de Hangre.

Pozières

de Hangre : Écartelé : au 1er d'azur à une aigle d'or, aux 2e et 3e de gueules à une étoile d'or, au 4e d'azur à deux merlettes d'or rangées en fasce

En 1577, son petit-fils Sébastien de Hangre vendit une partie au seigneur de Sailly.

Dès le 17ème siècle, la terre était tenue, en partie, par le marquis Aimar-Louis de Sailly (1655-1725) et par Messire de Hangre, seigneur de Contalmaison.

Pozières

de Sailly : d'azur, au lion d'argent armé de gueules, lampassé d'azur et couronné d'or.

En 1780, Marie-Anne-Françoise de Hangre, fille d'Henry, épouse Pierre-Gilbert Du Peyroux, capitaine de dragons, il meurt en 1804 . 

                                                               *

                                Eglise Notre-Dame de l'Assomption

L'ancienne église construite vers 1724 fut détruite par un incendie, reconstruite quelques années plus tard, fut à nouveau détruite en 1916, pendant la Première Guerre mondiale.

Pozières

Pozières

 

Pozières

Reconstruite et achevée en 1931.

Pozières

 

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Clairy-Saulchoix

Publié le 22 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Ce blason d'azur à la fasce d'argent chargée de trois besants de sable que l'on retrouve sur certains sites est celui de la famille de Landouillette, qui n'a rien à voir avec Clairy !

Clairy-Saulchoix

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Louvencourt.

Clairy-Saulchoix

 

 

Commune composée de Clairy et du hameau de Le Saulchoix.

Au Moyen-Âge, la puissante maison de Picquigny possédait de nombreux biens acquis auprès d'Evrard de Fouilloy, évêque d'Amiens, qui fut probablement obligé de vendre pour bâtir la cathédrale au début du 12ème siècle.

On trouve donc Gérard de Picquigny en 1115 puis Enguerrand de Picquigny en 1218.

Clairy-Saulchoix

de Picquigny : fascé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

Enguerrand de Croÿ en 1270

Robert, sire de Clairy, chevalier Bachelier en 1342 et 1348, et Hue, sire de Clairy, chevalier Banneret en 1382.

Au 15ème siècle, en 1470, les troupes du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, rançonnèrent le village et brûlèrent le château.

Imbert de Batarnay en 1507, puis René de Batarnay, comte du Bouchage, en 1557.

Clairy-Saulchoix

de Batarnay : écartelé d'or et d'azur.

Françoise de Batarnay, dame de Clairy, veuve de François d'Ailly, en 1560, elle vivait encore en 1585 au décès de son mari.

En 1595, les Espagnols s'emparent du village.

Puis Antoine de Conty et son épouse Anne de Lameth.

Clairy-Saulchoix

de Conty : d'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair, brochant sur le tout.

Leur fille Marie-Marguerite de Conty épouse en 1638 Jacques-Eustache de Louvencourt, seigneur de Pissy.

Cette famille tiendra la seigneurie jusqu'à la Révolution.

Clairy-Saulchoix

de Louvencourt : d'azur, à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable et accompagnée de trois croissants d'argent.

 La motte de l'ancien château se trouvait derrière l'église, une opération archéologique menée en 2008 a montré que la motte fut détruite en 1990.

Clairy-Saulchoix

Clairy-Saulchoix

destruction de la motte.

*

Fief de Tanfol

Tenu de Picquigny, était divisé en 1690 ; les sieurs Morel et Gontier en possédaient des parties; François de Mareuil, seigneur de Framicourt, en avait les 4/5° au 18ème siècle.

 

Le Saulchoix

 Seigneurie relevant de Picquigny et comprenant une maison seigneuriale.

Même seigneurs que Clairy.

Marie-Marguerite de Conty épousa en 1638 Jacques-Eustache de Louvencourt et lui apporta la sezigneurie.

La maison seigneuriale qui existait alors figure en 1669 dans l'acte de mariage de leur fils François avec Jeanne Leroy.

Officier au régiment de Picardie, François de Louvencourt la fit remplacer par le château actuel daté de 1679.

Clairy-Saulchoix

Jacques de Louvencourt, mousquetaire de la Garde à cheval du roi épousa en 1741 Marie-Jeanne de Saisseval et dut faire mettre le domaine au goût du jour.

Leur fils Eustache se maria au château en 1782 avec Antoinette de Campagne, dame d'Avricourt.

Lors de la Révolution, il ne semble pas qu'il fut dépossédé de son domaine, les nécessités financières l'obligèrent à le vendre, en 1793 à Jean-Baptiste Daveluy, négociant amiénois, qui fit dit-on des réparations considérables, il fit réfectionner le château qui tombait en ruines et fit bâtir une ferme neuve.

Contraint à son tour en 1799 d'abandonner à ses créanciers une pertie de ses biens, il vit son domaine attribué 3 ans plus tard " par des voies illicites et à vil prix" à M.Poujol d'Avankerque qui fit démolir plusieurs bâtiments et couper les arbres.

Remis en vente en 1809, il fut finalement adjugé à maître Portebois, notaire et futur maire de Clairy, qui le fit restaurer.

A nouveau mis en vente en 1821, il fut acquis par Mme de Gilles, née La Fontayne, ancêtre de M.Yves de Saint-Jouan.

Clairy-Saulchoix

 

*

Eglise Saint Nicolas

 L'église Saint-Nicolas date du xve siècle, bâtie en pierres, réparée avec des briques. Elle possède une tour carrée plus récente surmontée d'une flèche octogonale volontairement inclinée pour résister aux vents dominants (Clairy, point élevé de la Somme, servait aux Allemands de poste d'observation pendant la Seconde Guerre mondiale).

Clairy-Saulchoix

 

 

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Conteville

Publié le 18 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes de la maison d'Harcourt, de la famille de Béchameil (en changeant la couleur du fond) et le lys d'or sur fond d'azur du comte d'Artois avec sur le tout le blason d'or aux trois bandes d'azur des comtes de Ponthieu .

Conteville

 

Le plus ancien seigneur connu est Guillaume II, comte de Ponthieu, de 1191 à 1224.

Vers le milieu du 13ème siècle, la seigneurie passe à Ferdinand III, roi de Castille, par sa femme Jeanne de Ponthieu.

Elle revient ensuite dans la famille de Ponthieu en 1380, à Jacques d'Harcourt, comte de Tancarville, petit-fils de Blanche de Ponthieu.

Conteville

d'Harcourt : de gueules à deux fasces d'or.

Cette famille jusqu'en 1488.

L'existence d'un château est attestée à cette époque, près de l'église.

De 1512 à 1707, la famille des princes d'Orléans, ducs de Longueville.

Léguée à Philibert-Emmanuel-Amédée de Savoie, elle fait son retour en 1715 à la couronne, le roi s'empresse de la vendre à Louis de Béchameil, marquis de Nointel.

Conteville

Conteville

de Béchameil de Nointel : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois palmes du même

 

En 1770, le marquis lègue à ses soeurs Louise-Catherine-Elisabeth et Louise-Elisabeth Béchameil de Nointel.

En  décembre 1777, la première, épouse de Thomas Ribault, vend  au comte d'Artois, futur roi de France sous le nom de Charles X.

 

La maison du Temple d'Aimont  remonte au XIIe siècle; il est même possible d'en préciser l'origine exacte. C'est en 1146 que Thibaud, abbé de Saint-Josse , concéda aux frères du Temple la dîme de 4 journées de terre en la paroisse de Conteville, pour les aider dans la construction de la maison qu'ils devaient édifier à cet endroit même.

"Aimont. En Ponthieu, Ahii Mons en 1224, ferme, commune de Conteville, (...) baillage de Crécy, 12 habitants. En 1239 on l'appelait Temple de Aiemont, et du 17e siècle jusqu'à nos jours , on l'a appelé tantôt Maison d'Aimont, ou l'abbaye d'Aimont, d'Esmond, d'Edmond, Desmont, Daimont, etc". (Belleval, Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, 1870). Le domaine  d'Aimont se composait, au 14e siècle, d'un hôtel pour la résidence des commandeur (il prirent plus tard leur résidence à Abbeville), avec chapelle et ferme, le tout construit sur 25 journaux. Les terre du domaine comptaient 846 journaux, notamment sur les territoires de Drucat, Buigny-Saint-Maclou, Menchecourt et La Bouvaque.

 

 

Conteville

 

ContevilleConteville

 

Conteville

 

La pierre sculptée d'un blason serait celle d'un commandeur, en l'occurence François de Brenne, chevalier de Malte puis bailli grand croix, receveur procureur de l'Ordre au Grand Prieuré de France, mort en 1746 à Paris.

Il portait comme armes : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, coiffé d'une couronne de gueules. (Info de Jacques Dulphy)

Conteville

Conteville

Photos prises vers 1984 dans un état lamentable, merci à Daniel Tant.

 

Conteville

La voici de nos jours.

*

Eglise Saint-Pierre

du 17 et 18ème siècle

Conteville

Conteville

en 1905.

 

 

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Buigny-lès-Gamaches

Publié le 17 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Rouault de Gamaches, ne conservant qu'un léopard d'or, en y associant la croix à huit pointes d'argent des chevaliers hospitaliers.

Buigny-lès-Gamaches

 

Le dernier seigneur fut le marquis de Gamaches, Nicolas-Aloph-Félicité Rouault, il avait épousé en 1763 Justine-Josèphe Boucaut, il émigra à la Révolution après avoir vendu tous ses biens, perdit sa fortune et mourut à Londres.

Buigny-lès-Gamaches

Rouault : de sable, à deux léopards d'or, armés et lampassés de gueules.

Cette seigneurie a du être longtemps tenue par cette famille et par conséquent avoir les mêmes seigneurs que Gamaches.
 
Il convient d'ajouter les hameaux de Grand-Selve et Petit-Selve.
L'existence d'un établissement templier est attestée en 1301.
La ferme templière du Grand-Selve passa ensuite aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Après la chute des templiers, et à la transmission aux hospitaliers en 1307, le domaine comptait encore 500 journaux de terre dont 300 labourables, et 16 journaux de bois à la fin du 15e siècle. Il dépendait de la commanderie d'Oisemont.
 

Buigny-lès-Gamaches

 

Bâtiment actuel, il servait à la fois de chapelle et de logement pour le commandeur.

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Eglise Marie-Madeleine

18ème siècle.

Buigny-lès-Gamaches

Buigny-lès-Gamaches

 

 
 
 
 
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Cantigny

Publié le 14 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes de la famille de Bernetz et celles des de Goussancourt, l'étoile en chef rend hommage aux Américains en rappelant que ce fut la première attaque d'une division US au cours de la Première Guerre Mondiale.

 

Cantigny

 

 

La terre et seigneurie appartenait vers le 16ème siècle à Jean de Sains.

En 1593, Frédéric de Bernetz, écuyer, comparait comme seigneur de Cantigny lors de la convocation des Etats de la Ligue.

Cantigny

de Bernetz : de gueules, à trois chevrons d'or.

En 1730, on trouve François de Sacquespée.

Sa veuve Aimée Renée de Monchy, donna en 1737, une maison à l'un de ses dpmestiques, nommé Jacques Lalouette, pour le récompenser de ses longs services.

Cantigny

de Monchy : de gueules à trois maillets d'or.

En 1747, elle donna à son cousin Louis-Pierre de Monchy la propriété de 30 journaux de terre au lieu-dit "Le camp de Mailly et du Bois des Routis", et l'érigea en fief.

En 1760, la seigneurie appartenait à Charles de Goussencourt de Grivesnes, il avait épousé Marie de Coullanges.

Cantigny

de Goussencourt : d'hermine au chef de gueules.

devise : Malo Mori Quam Foedari (Mourir plutôt que faillir)

Le fief du bois des Routis qui appartenait à Louis-Pierre de Monchy depuis 1747, fut acheté à sa veuve Antoinette de Formé, par Jean-Baptiste de Pille, écuyer, conseiller du Roi, contrôleur du greffe et procureur de la Chambre des Comptes.

Cantigny

d'azur, à trois bandes ondées d'argent (gouache de Marcel Stiennon 1975)

Il le donna en 1777 à son fils Jean-Baptiste-Louis de Pille.

Cantigny

d'or, au chevron d'azur chargé de trois étoiles d'argent, accompagné en chef de deux têtes de cheval affrontées de sable et en pointe d'un lion rampant de même.

 

Il a existé un château brique et pierre construit en 1850 par Charles Massart, maire de Cantigny, il disparut totalement pendant la Première Guerre Mondiale, en 1918.

Le seul vestige existant est un morceau du perron sur un soubassement de briques dans une pâture.

Cantigny

en 1903

Cantigny

Cantigny

On peut y lire cette inscription :

« Du château que je fus

Reste ce seul perron

J’aurais bravé le temps

J’ai cédé au canon

Et ce ne fut pas long. Avril 1918 ».

Source : « le Journal du Cercle Maurice Blanchard ».Mars 2013. Cantigny: le château du Second Empire, par Anne Parvillé.  

 

  • En 1918, les Américains participèrent à la bataille de Cantigny du 28 au 31 mai 1918. Ce fut là leur premier engagement majeur de la Grande Guerre. Plus de 1 000 soldats américains ont été mis hors de combat durant cette bataille, 199 sont morts. Ces soldats sont enterrés au cimetière américain de la Somme à Bony dans l'Aisne.

 

*

Eglise de la Nativité de la Vierge

Cantigny

ancienne église

Reconstruite après 1918.

Cantigny

 

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Warsy

Publié le 9 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armoiries des familles de La Tournelle, de Chambly et de Rune.

Warsy 

 

 

Possession de la famille de La Tournelle du 12ème au 14ème siècle, on trouve Roques de La Tournelle en 1170.

Warsy

de La Tournelle : d'or, aux cinq tourelles tourellées de trois pièces de sable.

Puis la famille de Chambly à partir du 16ème, Jean de Chambly en 1567 puis Jacques de Chambly.

Warsy

de Chambly : de gueules à trois coquilles d'or.

La commune est dévastée par les Espagnols en 1636

En 1638 Charlotte de Chambly apporta la seigneurie en mariage à Jacques de Rune, seigneur de Vieux-Rouen, il fut inhumé en 1670 dans l'église voisine de Guerbigny.

Warsy

de Rune: d'argent, au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules.

Son fils Claude-François mourut en 1703, 2 ans avant son petit-fils Antoine, capitaine de chevau-légers, tué en Italie, il avait épousé Charlotte Pingré.

Né en 1688 à Warsy, Jacques-Antoine, premier marquis de Rune, épousa en 1718 Marie-Renée de Boufflers, la fille de son voisin de Remiencourt, c'est lui vraisemblablement qui dut faire construire le château vers 1725, il meurt en 1740 à Paris.

Warsy

Son fils Charles-François (1722-1788), lieutenant-colonel du duc de Lorraine, il mourut à la veille de la Révolution, sans postérité de son alliance avec Anne-Charlotte de La Myre.

Le domaine revint à son neveu Alexandre-François dont l'épouse Adélaïde de Folleville était originaire de Manancourt.

Vinrent ensuite Alain-Charles qui épousa en 1825 Amélie de La Tour du Pin-Chambly de La Charce, puis Alexandre (mort en 1879) et son petit-neveu Gabriel-Ulric qui mourut en célbataire en 1892.

C'est à la comtesse de Villiers de Rune, soeur du dernier marquis de Rune, que l'on doit la complète restauration du château, très gravement endommagé au cours de l'offensive allemande sur l'Avre en mars 1918.

Warsy

Occupé par l'armée allemande et l'Etat-Major de la Xème division d'infanterie, à nouveau occupé de 1940 à 1944, saccagé et vandalisé.

La famille de Villiers de Rune conserva le domaine jusqu'en 1994. 

Warsy

vitrail dans l'église avec les armoiries des de Rune à droite et celles des de Villiers à gauche (merci à J.Dulphy).

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Eglise Sainte Madeleine

construite de 1833 à 1836 sur l'emplacement de l'ancienne chapelle castrale, restaurée après 1918.

 

Warsy

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Erondelle

Publié le 5 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Fontaines, en y ajoutant une divise ondée symbolisant la rivière Bellifontaine et une roue de moulin (d'après le linguiste picard René Debrie, le mot Erondelle désignait jadis un moulin à eau).

 

Erondelle 

 

Jeune commune dont la naissance remonte à 1875, c'était auparavant un hameau de la commune de Bailleul, il s'en est détaché par un décret du maréchal de Mac-Mahon, président de la république.

En 1580, le seigneur est Jacques de Fontaines, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, il avait épousé en1581 Gabrielle de La Radde, ils sont inhumés dans l'église de Ramburelles. 

Erondelle

de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair

Puis Barbe de Fontaines en 1630, épouse de Louis de Moreuil, puis en secondes noces de Louis Gaillard de Lonjumeau.

Erondelle

Gaillard de Lonjumeau : D'argent semé de trèfles de gueules, à deux tau du même en chef et deux papegais [perroquets] de sinople, affrontés en pointe.

En 1640, Charles Gaillard de Ramburelles.

En 1670, Nicolas Gaillard de Ramburelles, chevalier, mort dans postérité en 1715 et léguant à sa soeur Suzanne Gaillard de Ramburelles.

Elle donne la seigneurie en 1742 à son cousin Nicolas-Antoine de Grouches, marquis de Chépy, époux de Marie-Geneviève Becquin d'Angerville en 1705, le marquis meurt en 1751.

Erondelle

De Grouches-Chépy : d'or, à trois bandes de gueules.

Son petit-fils Antoine-Jean-Etienne de Grouches, marquis de Chépy, jusqu'à la Révolution.

                                                          *

                                             Eglise Saint Martin

date de 1842

Erondelle

Erondelle

Maison de maître

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