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Blasons des communes de la Somme.

Hangest-surSomme

Publié le 26 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes des Le Moictier et celles des Tillette avec un roseau des marais.

Hangest-surSomme

 

 

 

Village considérable encore aujourd'hui, il eut au Moyen-Âge une certaine importance.

Il appartenait originairement aux sires de Picquigny qui le tenaient de l'évêque d'Amiens.

Hangest-surSomme

de Picquigny : fascé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

Il existait un château situé sur un promontoire dominant la vallée de la Somme, son emplacement est reconnaissable au milieu du pâté de maisons derrière l'église.

 

Hangest-surSomme

Il passa ensuite à la famille d'Auxy dans la seconde moitié du XIIIème siècle.

Hangest-surSomme

d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules.

Au milieu du XVème, on le trouve en la possession de la famille de Croÿ-Roeulx.

Hangest-surSomme

Croÿ- Rœulx : Écartelé: aux 1 et 4, de Croÿ ; aux 2 et 3, de Renty ; sur le tout écartelé, aux 1 et 4, de Lorraine ; au 2, de Valois-Alençon ; au 3, d'Harcourt.

Cent ans plus tard, par suite du mariage de Marie de Croÿ et d'Adrien de Boulainvilliers, cette famille  lui succède.

Hangest-surSomme

de Boulainvilliers : d'argent à trois fasces de gueules.

Puis au XVIIème, Jean-Baptiste-Olivier Le Moictier qui épousera en 1679 Agnès Pingré.

Hangest-surSomme

Le Moictier : de gueules au chevron d'or, accompagné de trois gerbes de blé d'or.

Sa fille Marie-Madeleine Le Moictier, dame d'Hangest, épouse en 1714 Jean-Baptiste Tillette (1679-1730).

Hangest-surSomme

Tillette : d'azur au chevron d'or; au chef de même chargé d'un lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules.

 

Puis son fils François-Nicolas Tillette, connu sous le nom de M. de Belleville, capitaine au régiment de la reine, marié en 1767 à Marguerite-Charlotte de May, il meurt en 1773 à Abbeville mais son corps est inhumé à Hangest.

Hangest-surSomme

Pierre tombale des Le Moictier et Tillette dans l'église.

 

*

Eglise Sainte Marguerite

La construction de l'église remonte pour partie à l'époque romane, elle a été remaniée par la suite, façade et clocher sont protégés au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 16 septembre 1907.

Hangest-surSomme

 

Hangest-surSomme

 

Hangest-surSomme

Hangest-surSomme

Fonts baptismaux

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Forest-L'Abbaye

Publié le 23 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projets de blason proposés par Jacques Dulphy

1) Le chêne arraché de sinople, évoquant la forêt et le chêne des Chartreux, encadré par une croix pattée pour les Templiers et une croix de Malte pour les Hospitaliers, le chef est de Ponthieu.

Forest-L'Abbaye

2)  le même sans le chef de Ponthieu

Forest-L'Abbaye

 

                                                                     * 

 

- Forestis (la forêt) en 797
- Forest domus templi en 1247
- A fin du XIIe siècle, les templiers établissent à Forest-l'Abbaye une commanderie, sur une terre et un domaine offerts par le seigneur de Nouvion, après l'abolition de l'ordre, les hospitaliers remplacent les templiers .
- Avec plus de précision, Gérard Bacquet (le Ponthieu, 1992) écrit plus précisément, sur la foi de documents qu'il a consulté aux Archives Nationales : la petite commanderie du Temple date de la fin du XIIe siècle ou du  XIIIe siècle.
Elle occupait une terre qu'elle tenait d'Eustache de Nouvion et de son père, à charge de lui remettre la moitié des fruits qu'elle en retirait.
Après la mort de son père, Eustache en réduisit, en 1209 , la charge à la troisième gerbe, c'est à dire au tiers de la récolte ".
- Le choeur de l'église Notre-Dame est l'ancienne chapelle des templiers.
La commanderie passa, après les templiers, dans l'ordre de Saint-Jean, commanderie sans doute détruite pendant les guerres du XVe siècle.
 Il n'y eut jamais d'abbaye à Forest-l'Abbaye.
Le terme d'abbaye, contenu dans le toponyme, est sans doute utilisé en référence à l'abbaye des chartreux d'Abbeville, dont les moines avaient une ferme importante (jusqu'au 15e siècle ?),  sans doute établie sur des biens provenant de l'ancienne commanderie (une autre partie fut transmise aux hospitalier de Beauvoir-lès-Abbeville).
- Il y a un chêne plusieurs fois centenaire dit "chêne des Chartreux" (26 m, circonférence de 4,45 m). Ce nom aurait  été donné en souvenir d'une ancienne ferme de "moines chartreux".
- La seigneurie appartenait en 1556 à Claude de Lamiré, chevalier.

Forest-L'Abbaye

Et en 1700 à M. de Caulaincourt. (seigneurs en partie, forcément puisque les chartreux de Beauvoir y ont encore des biens).

Forest-L'Abbaye

de Caulaincourt : de sable, au chef d'or.

 
Ces deux noms sont donnés par le Marquis de Belleval qui précise : "Les renseignements sur cette seigneurie et ses possesseurs nous font presqu'absolument défaut".
- En 1793, la République met en vente aux habitants 185 ha de biens nationaux dépendant encore de la commanderie de Beauvoir à Abbeville, venant de l'ancienne commanderie de Forest-l'Abbaye.
 
                                                                     *
                                   Eglise de la Nativité de la Sainte Vierge

Forest-L'Abbaye

 
L'église aurait été construite par les Templiers, le choeur est du 12ème siècle, la nef a été rebâtie au milieu du 17ème suite à sa destruction par les Espagnols en 1635.
Une pierre tombale non identifiée, en deux parties, a été retrouvée en 1982 lors des fouilles conduites par l'association archéologique Emhisarc, de Crécy,  entreprises avant la réfection du choeur. 

Forest-L'Abbaye

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Forest-Montiers

Publié le 19 Février 2021 par remus80

Forest-Montiers 

 

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

  Parti: au 1er d'argent à l'arbre au naturel, au 2e de gueules au moine bénédictin tenant un livre ouvert d'or; le tout sur une plaine ondée d'azur.

Création Jean-François Binon.
Adopté en octobre 2021.

 

Près de l'ermitage où Saint-Riquier se retira pour finir ses jours, on construisit en 640 un monastère "Monasteri Foresti", qui devont plus tard une abbaye.

L'abbaye dédiée à Notre-Dame abritait des moines bénédictins, puissance financière et politique, elle possédait la plupart des terres du village.

Il y avait une trentaine de chanoines en 831.

Guy de Ponthieu, petit-fils d'Hugues Capet, y fut abbé.

En 1645, Charles d'Orléans, 3ème fils de François 1er, se rendait au siège de Boulogne sur Mer avec son frère aîné le dauphin, futur Henri II, il contracta la peste au camp de Forest-Montiers et y mourut une semaine plus tard, il fut inhumé à l'abbaye pendant deux ans, puis sa dépouille fut transférée à la basilique de Saint-Denis.

Depuis le xvie siècle, l'abbaye était gouvernée par un abbé commendataire comme toutes les abbayes.

En 1646,  l'abbaye tomba en ruines : la ferveur des moines était refroidie.

En 1730, le nombre de religieux était réduit à cinq. La communauté fut supprimée par décision épiscopale et lettres du Roi en 1767, les biens de la mense conventuelle furent remis au Collège d'Abbeville.

Le 11 novembre 1767, les religieux quittèrent l'abbaye pour aller s'installer près de Saint-Quentin.

Les biens furent vendus en 1773 à Antoine François de La Pâture, chevalier, les objets, le mobilier, les vases sacrés, furent partagés entre plusieurs églises.

À la Révolution, l'Assemblée nationale déclara les biens de l'Église "Bien national".

Ce qu'il restait de l'abbaye fut vendue en 1793, la moitié fut achetée par un seul propriétaire, l'autre moitié fut morcelée en plusieurs lots.

Forest-Montiers

Le baron Anatole de Romance épousa en 1873, à Abbeville, Antoinette de Witasse-Thézy, il mourut en 1921 à Forest-Montiers.

Forest-Montiers

Photo J.Dulphy

Forest-Montiers

 

de Romance : Écartelé, au 1 d'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules, aux 2 et 3, d'azur semé de lys d'or au franc-canton d'argent chargé d'une d'une merlette de sable et au 4, de gueules à une quintefeuille d'argent 

 

 

Forest-MontiersForest-Montiers

 

Forest-Montiers

En 2013, la ferme de l'abbaye est toujours détenue par les descendants des acquéreurs de 1793. La maison de l'abbé a, depuis la Révolution, plusieurs fois changé de propriétaire.

Forest-Montiers

Forest-Montiers

 

 

Le général d'Empire, le baron Jean-Auguste Ernouf est venu finir son existence à Forest-Montiers, maire de la commune de 1825 à 1827, il mourut en son château le 12 septembre 1827.

Forest-Montiers

sépulture du général Ernouf au cimetière

Forest-Montiers

Ernouf : Coupé: au I d'azur au léopard d'or, surmonté d'une croisette d'argent ; au II d'argent, à une ancre de sable surmontée d'une épée du même rangée en fasce .

 

 

* Le fief de La Motte était tenu par Baudoin de Trion, il demeurait à Forest-Montiers en 1584

*

Eglise Saint-Martin

aurefois dépendance de l'abbaye

La tour de guêt du 16ème supporte le clocher.

Plafond à caissons du 18ème

Maître-autel de 1777.

Forest-Montiers

 

 

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Fricourt

Publié le 18 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant le pin fruité de la famille Pingré avec deux coquelicots sur un champ d'or, symbolisant la renaissance des champs de blé après la Grande Guerre.

 

Fricourt

 

 

Il y eut des seigneurs de ce nom, leur château s'élevait probablement sur la côte où se reforma le village, Anchérus de Friecort apparait comme signataire de la charte de la commune d'Ancre en 1178.

En 1211, on trouve Gérard de Fricourt.

Leurs armes ne sont connues.

 Au 15ème siècle, il semble que Louis Le Josne, seigneur de Contay et Morcourt fut aussi seigneur du lieu, il meurt en 1492.

Au 16ème siècle Antoine de Fricourt, seigneur de Fricourt et de Contalmaison,  en 1554, il donna cette dernière en dot à sa fille Marie de Fricourt à l'occasion de son mariage avec Olivier de Hangre.

Ainsi la famille de Fricourt se confondit, sans postérité masculine, dans celle des de Hangre.

Pendant la guerre de Trente Ans, les Impériaux sous les ordres du prince de Condé ont brûlé le village et détruit l'ancien château.

Au 18ème siècle, Pierre Pingré (1691-1768) est seigneur de Fricourt et du Quesnoy, il a épousé Jeanne Gorguette d'Argoeuves.

Fricourt

Pingré de Fricourt : d'argent, au pin de sinople, fruité d'or, accosté de deux têtes tranchées de licorne de gueules.

Puis le marquisat d'Albert avec le duc de Penthièvre, au début du 19ème siècle la famille d'Orléans possédait encore 381 ha de bois.

Eugène Danicourt fit construire un château dans la seconde moitié du 19ème, qui fut détruit pendant la Première Guerre mondiale .

FricourtFricourt

 

Fricourt

Fricourt

 

*

Eglise Saint Jean-Baptiste

L'ancienne église fut détruite pendant la Première Guerre mondiale.

Fricourt

Fricourt

Reconstruite après guerre

Fricourt

 

 

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Warlus

Publié le 15 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes parlantes des Cornet de Coupel avec sur le pal quatre larmes d'argent évoquant l'abbaye de la Sainte-Larme de Selincourt.

 

Warlus

 

 

 

Le village se serait construit au 12ème siècle autour d'un ancien couvent dépendantde l'abbaye de Selincourt.

 

La terre fut donnée au couvent des Celestins d'Amiens avant 1401 par Robert Coeurderoi, chevalier, maître des requêtes de l'hôtel du roi, mais il ne s'agit là sans doute que de la terre lui appartenant ; car Jean Tyrel, 3ème du nom, sire de Poix, se qualifiait seugneur du lieu, il mourait avant 1383, sa famille s'y succèda ensuite.

Jean de Soissons, seigneur de moreuil et prince de Poix, en 1507.

Au 17ème siècle, la terre et seigneurie étaient possédées par Françoise de Bonne de Lesdiguières, maréchale de Créquy qui la vendit en 1699 à Dufresne Fontaine, bailli de Poix et à Cornet, bailli de Warlus.

En 1700, les deux acquéreurs partagèrent leur acquisition et Warlus échut à Charles-François Cornet de Coupel.

Warlus

Warlus

Cornet : d'argent, à un pal alaisé d'azur, accosté de six cors de chasse de gueules, enguichés de sinople, trois de chaque côtés.

Sa famille s'y succéda jusqu'à François-Edouard Cornet de Coupel, prêtre, chapelain de la cathédrale d'Amiens, qui vendit en 1747 à Alexandre-Joseph-Gabriel de Mannay, chavalier, seigneur de Wargny.

Warlus

de Mannay : d'argent, à l'aigle au vol abaissé de sable.

Sa fille Marie-Louise-Angélique porta la seigneurie par mariage à Louis-Gabriel, vicomte de Bizemont.

Warlus

de Bizemont : d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux croissants d'argent, et en pointe d'une molette d'éperon d'or.

En 1789, appartenait à ses enfants mineurs et en même temps à Louis-François, marquis de Belloy; et à Jean-Guislain-Marie Boucquet de Sarton, ces deux derniers étaient sans doute des gendres du vicomte.

 

                                                          *

                                               Eglise Saint Apré 

Warlus

aquarelle O.Macqueron 1872, bibliothèque municipale d'Abbeville.

En pierre, à base de pierres et silex taillés en échiquier, datée du 16ème siècle.

Avec une énorme tour-clocher carrée et une tourelle polygonale renfermant l'escalier. 

Warlus

en 1909

Warlus

Warlus

crucifixion du 16ème siècle.

            

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Berny-en-Santerre

Publié le 12 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Parthenay de Berny avec un ours en pointe, symbolisant l'église Saint-Vaast et la racine germanique "bern" signifiant l'ours.

Berny-en-Santerre 

 

 

Berni est cité en 1177 dans un cartulaire d'Arrouaise.

 En 1214, Simon de Berni rendit hommage au châtelain de Péronne.

François-Antoine de Parthenay de Berny, chevalier, seigneur vers 1700, épouse Marguerite de Fontaines.

Berny-en-Santerre

de Parthenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.

de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

Ensuite  la seigneurie passa aux Rouvroy de Saint-Simon.

Berny-en-Santerre

Rouvroy de Saint-Simon : écartelé : aux 1 et 4, échiqueté d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

aux 2 et 3, de sable, à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules.

Le dernier seigneur fut Antoine Galiot Mandat de Grancey (1731-1792), chevalier, commandant de la Garde nationale de Paris, chargé de la défense des Tuileries en août 1792, il fut massacré par la foule sur les marches de l'hôtel de ville.

Berny-en-Santerre

Galiot Mandat : d'azur au lion d'or, au chef d'argent chargé d'une hure de sanglier de sable, défendue d'argent, accostée de deux roses de gueules

 

Le château considérable fut détruit pendant la Révolution

Le village se trouva en première ligne en 1916, repris le 17 septembre 1916 par l'armée française, repris en mars 1918 par les Allemands, définitivement libéré en août 1918.

Berny-en-Santerre

 *

Eglise Saint-Vaast

détruite lors de la Première guerre mondiale comme le village.

Reconstruite en 1928

Berny-en-Santerre

 

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Lamotte-Warfusée

Publié le 5 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des familles d'Ailly et Du Fresne à celles de la famille de La Motte avec ses deux roses sur une motte.

Lamotte-Warfusée

 La commune est composée de deux entités principales : le village de Lamotte (ancienne commune de Lamotte-en-Santerre) à l'est et Warfusée (ancienne commune de Warfusée-Abancourt) à l'ouest. Le hameau d'Abancourt a disparu au xviie siècle, dévasté par les troupes espagnoles. 

Fusion en 1974.

 

* Lamotte-en Santerre

La seigneurie relevait du comté de Corbie, mais l'abbaye n'en possédait que la mouvance, sans aucun domaine.

La famille de La Motte en furent les seigneurs de 1200 à 1355, ils sont connus par un sceau montrant un poisson en pal et deux roses en chef, les émaux sont inconnus.

Lamotte-Warfusée

On trouve Nicolas en 1204, puis Aubert et Sohier de La Motte en 1338.

En 1355, Jean de Fouilloy, seigneur d'Abancourt et de La Motte-en-Santerre.

En 1363, Guillaume de Fouilloy, qui vendit en 1390 à Pierre de La Trémoille (écrit également de La Trémouille), seigneur de Daours, puis cette famille jusqu'en 1477 avec le mariage de Marguerite de La Trémoille-Daours avec Antoine de Crèvecoeur.

Lamotte-Warfusée

de La Trémoille : d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois aiglettes d'azur, becquées et membrées de gueules.

En 1505, leur fille Philippe de Crèvecoeur épouse Charles d'Ailly, vidame d'Amiens et baron de Picquigny.

Lamotte-Warfusée

d'Ailly : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur

En 1518, Antoine d'Ailly-Picquigny, seigneur de Daours, puis ses deux fils, morts sans postérité et en 1567 Philibert-Emmanuel d'Ailly leur neveu .

Cette famille jusqu'en 1704, Pierre Dufresne en prit possession.

En 1734, Alexandre Du Fresne et ses héritiers jusqu'à la Révolution.

Lamotte-Warfusée

d'or, au frêne arraché de sinople 

 

 * Warfusée-Abancourt

La seigneurie relevait du comté de Corbie, l'abbaye l'avait inféodée en diverses parties.

Vers 1525, l'une d'elles appartient à Nicolas de Chables, seigneur de Bailleumont, Walburge de Beetzelaer, sa veuve, en fit relief en 1530 au nom de leur fille mineure Philipette (Philippe) de Chables.

Lamotte-Warfusée

de Chables : de sable à la bande d'or, chargée de trois fers de moulin de gueules.

Plus tard vinrent Antoine du Hamel, seigneur de Bousseule en 1554.

N....de Melun et son époux vendent en 1585 à Jean Cordelois, à sa mort, le fief fut divisé, une moitié attribuée à Augustin Cordelois, à qui succéda en 1654 son cousin et héritier Adrien d'Amiens; l'autre moitié échut à la famille Roussel, représentée en 1675 par Hélène Roussel qui vendit sa part à Adrien Damiens qui réunit ainsi la totalité du fief.

Lamotte-Warfusée

d'Amiens (Damiens) : Echiqueté d'argent et d'azur, à une croix de gueules. (gouache de Marcel Stiennon 1982)

 

Puis en 1676 son fils Jean-Baptiste Damiens, sieur d'Hébécourt.

En 1726, Alexandre-Michel Damiens qui vend en 1738 à Alexandre Du Fresne,

seigneur de La Motte et de Villers-Bretonneux.

                                                           *

                                      Eglise Saint-Pierre de Lamotte   

L'ancienne église fut endommagée par les Huguenots en 1577 et détruite en 1636 par les Espagnols, un nouvel édifice néogothique est érigé peu avant 1870, en briques avec une flèche en bois.

 

Lamotte-WarfuséeLamotte-Warfusée

 

 

Détruite pendant la Première Guerre mondiale.

Lamotte-WarfuséeLamotte-Warfusée

 

 

Reconstruite de 1929 à 1931

Lamotte-Warfusée

Lamotte-Warfusée

 

*

Eglise Saint-Thomas de Warfusée 

reconstruite en 1772

Lamotte-Warfusée

Lamotte-Warfusée

 

 

Détruite pendant la Première Guerre

Lamotte-WarfuséeLamotte-Warfusée

 

 

                                             Reconstruite après guerre

Lamotte-Warfusée

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Proyart

Publié le 4 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'arc de triomphe du lieu avec en écu central les armes de la famille de Proyart, le comble ondé symbolisant la Somme qui coule au nord du territoire. 

Proyart

 

 

Fief dépendant de la châtellenie de Péronne, trois autres fiefs appartenaient aux Celestins d'Amiens.

Il y avait un château et des seigneurs feudataires.

Milon de Proyart est cité en 1203, Jean de Proyart paraitcomme homme-lige d'Aubert de Longueval en 1262, en 1302 Mamert de Proyart concourt à l'érection de la chapelle de Boucly.

Proyart

gouache de Marcel Stiennon 1985.

d'argent, au chevron de sable accompagné de trois merlettes du même.

En 1326, ce fief appartient à Colart Vavasseur.

Puis passe en différentes mains.

Un des derniers seigneurs fut le marquis d'Harcourt, qui vendit en 1713.

Proyart

de gueules, à deux fasces d'or

Le château seigneurial était situé près de l'église, il fut vraissemblablement détruit avec le village en 1636 par les Espagnols.

Un autre château fut construit vers 1860 par Eugène Odon François, riche propriétaire foncier, négociant en vins et champagne.

ProyartProyart

 

Il avait épousé Hermance Normand et ont eu deux fils, Lionel né en 1866 et Edgar en 1867, c'est ce dernier qui reprendra le négoce laissé par son père, ainsi que le château.

Pendant la Première Guerre, après la bataille de Proyart-Framerville, le château est occupé par les allemands et pillé en août 1914.

Le village est encore occupé en mars 1918, libéré par les Australiens en août 1918.

Profondément marqués par ce qu'avaient vécu les Picards, Edgar et son épouse Juliette décident de faire bâtir en 1924, en face du château, un monument exceptionnel dédié aux héroïques défenseurs français et alliés.

Proyart

En 1940, le château est occupé par des officiers allemands, tous les matins, ils découvrent ce soldat français menaçant, les fixant baïonnette au canon, le pied posé sur un casque allemand....Le maire est mis en demeure de mettre fin à cette muette provocation, faute de quoi la statue sera dynamitée !

Proyart

Aidé de quelques habitants, le magistrat communal descelle le soldat et le dissimule dans une grange jusqu'à la fin de la guerre.

Le château est vendu au lendemain de la Seconde guerre à Gaz de France et transformé en colonie de vacances.

Il est de nouveau à vendre actuellement. 

                                                         *

                                               Eglise Sainte Geneviève

L'ancienne église datée des 15 et 16ème siècle avec son clocher massif qui semblait avoir été destiné à la défense du château voisin, fut détruite en 1918.

Proyart 

ancienne église

Proyart

 

Proyart

 

explosion de l'église

ProyartProyart

Proyart

 

Proyart

Rebâtie en 1931-1932

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