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Blasons des communes de la Somme.

Heuzecourt

Publié le 9 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes de la famille Manessier de Brasigny, l'anille (fer servant à fixer la meule) symbolise le moulin et la lettre H du nom de la commune.

Heuzecourt

 

 

 Il existe deux hameaux : Mont-Renault et Grimont

 

Landry d'Orchicourt est le premier seigneur connu en 1275;

Jacques de Bourbon, bâtard de Vendôme, époux de Jeanne de Rubempré, est seigneur en 1507.

Louise de Crévecoeur, fille du premier mariage de Jeanne, fut mariée en secondes noces  à Antoine d'Halluin (Hallwyn), tué au siège de Thérouanne en 1553.

Heuzecourt

d'argent, à trois lions de sable, armés et lampassés de gueules, couronnés d'or.

 

Son fils Charles d'Hallwyn lui succède en 1559 et déclare  la seigneurie "ravagée, pillée et bruslée par les Anglais".

Il vend en 1572 à Jean de Guillermé.

Revendue en 1657 à Louis et Abraham de Brossard, dont avait hérité David de Brossard, seigneur de Grosmesnil et du Quesnel.

Heuzecourt

En 1732, Catherine de Brossard et Jean-Jacques de Vieillemaison s'en étaient défaits à leur tour, au profit de Charles-Louis Manessier de Brasigny, lieutenant d'épée au siège présidial d'Abbeville, il a épousé Françoise Le Moictier.

Il est le constructeur du château .

Heuzecourt

Les Manessier de Brasigny écartelaient les têtes de sangliers nien connues des Manessier avec les armes des Le Moictier : de gueules, au chevron d'or accompagné de trois gerbes de blé du même.

Marie-Anne Manessier épousa Jean-Baptiste Gaillard de Framicourt qui rendit hommage en 1772 pour la terre d'Heuzecourt.

Il la céda en 1782 à Marie-Anne Cossart, veuve de Jean-Baptiste Boistel d'Welles.

Le 20 avril 1793, on proposait à la location le château avec de belles écuries et remises....

Rien ne semble subsister de cette demeure si ce n'est une allée de tilleuls visible dans une pâture.

Heuzecourt

 

 

 

Le moulin à vent du 18ème siècle , restauré récemment.

HeuzecourtHeuzecourt

 

 

 

La ferme du Mont-Renault

Domaine agricole ayant appartenu à l'abbaye de Cercamp du 12ème au 14ème siècle.

La ferme actuelle date du 18ème siècle.

Heuzecourt

***

Eglise Saint Jean-Baptiste

15ème et16ème siècle, très restaurée.

Heuzecourt

 

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Morcourt

Publié le 8 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des Petyst de Morcourt, avec le pélican, le champ d'azur est passé en sinople pour symboliser les marais et tourbières et complété de deux roseaux et d'une champagne ondée sur laquelle flotte l'aire du pélican.

 

                                              Morcourt           

 

La seigneurie était tenue en pairie du comté de Corbie.

La famille d'Humières détenait la seigneurie au 15ème et au tout début du 16ème siècle.

En 1605 Daniel de Hardencourt acquit la seigneurie.

En 1641, Claude Petit (Petyst), avocat à Amiens, acheta 200 journaux de terres au seigneur.

En 1645, le marquis de Feuquières acquit la seigneurie.

Puis Claude Petyst, conseiller du roi en 1740, l'acquit à son tour et se fit appeler "Petyst de Morcourt".

Morcourt

Petyst : d'azur, au pélican d'argent ensanglenté de gueules, en son aire d'argent, accosté de deux étoiles d'or et surmonté d'un croissant du même.

  

En 1789, le dernier seigneur est Joachim-Charles de Seiglière, marquis de Soyecourt.

*

Eglise Saint Fuscien et Saint Gentien

date du XIIème siècle, restauré au XVIème siècle

Morcourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

 

Morcourt

Morcourt

 

MorcourtMorcourt

 

Ecce-Homo avec un écu comportant les instruments de la passion.

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Mesnil-Bruntel

Publié le 5 Janvier 2021 par remus80

 

 

Mesnil-Bruntel

 

http://armorialdefrance.fr/

Écartelé: aux 1er et 4e échiqueté d'or et de gueules de cinq tires de cinq points, aux 2e et 3e de gueules au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or.

 

 Le blason de la commune de Mesnil-Bruntel (80) a été adopté en septembre 2023 (sur un projet de Jacques DULPHY, avec l'aide de Rémy GODBERT, Daniel JURIC et Arcady VORONZOV) et présenté officiellement à la population lors de la cérémonie des voeux de la municipalité du 18 janvier 2024.

Ce blason associe dans un écartelé les armes des maisons d'Auxi et de Blécourt. Une branche de la maison d’Auxi s’implante au XVe siècle à Bruntel pour un peu plus d’un siècle. Antoine 1er d’Auxi de la Tour-Bruntel, dit Turquet d’Auxi, fils de Jean IV d’Auxi, fonde la branche. Sa petite-fille et seule héritièrre, Jehanne d’Auxi, fille d'Antoine III d’Auxi, épouse en 1573 Antoine de Blécourt, seigneur de Béthancourt.
Il existait en bas du choeur de l’ancienne église (détruite lors de la Grande Guerre) une pierre tombale avec figure et armoiries ; c’était celle de Jehanne d’Auxi-Bruntel, dame de Béthancourt (aujourd'hui Béthancourt-en-Vaux, Aisne), décédée en son château de Bruntel en 1633. Le blason écartelait les ames d'Auxi et de Blécourt.
(Jacques Dulphy)

 

A reçu ce nom distinctif de son château de Brunnetel et s'est formé des ruines de l'ancien village d'Emme ruiné au XIIIème siècle.

Le village actuel n'est donc pas le bourg d'origine. Bruntel correspond à la seule ferme isolée qui demeure à l'extérieur du village. Ce lieu-dit correspond au château de Brunnetel .

En 1214, il est fait mention de Robert de Mesnil (Roberti Magni de Mesnilio), dont les armes sont inconnues.

En 1230 Hadwige de Hardecourt, mère de Gautier de Hardecourt, abbé du Mont-Saint-Quentin à Péronne, donne des biens considérables situés au village d'Emme, c'est la dernière fois que les archives font mention de ce village.

En 1301, Jean Crau, chevalier de Bruntel.

Une branche de la maison d'Auxy s'implante au XVème siècle et ne dure que pendant un peu plus d'un siècle, Antoine 1er d'Auxy de la Tour Brunetel, dit Turquet d'Auxy,bâtard de Jean IV d'Auxy ou issu d'un second mariage, fonde la branche, il a épousé Antoinette de Bruntel en seconde noces en 1511, il meurt en 1515.

Mesnil-Bruntel

d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules 

Son fils Antoine II, issu du premier mariage, lui succède.

Puis son frère Antoine III, issu du second mariage, qui épousa Anne de Miremont .

Leur fille Jehanne d'Auxy épousa en 1573 Antoine de Blécourt, seigneur de Bethencourt.

Mesnil-Bruntel

de Blécourt : de gueules au lion d'argent

Decagny dit que dans l'ancienne église, il a vu une pierre tombale, en bas du choeur, avec figure et armoiries effacées en partie, c'était celle de Jehanne d'Auxy-Bruntel, dame de Bethencourt, décédée en son château de Bruntel le 13 août 1633.

Ce fut sans doute la dernière vraie chatelaine, le château ayant été pris par les troupes epagnoles de Jean de Werth en 1636, ne laissant que des ruines.

* La forteresse, l'une des plus importantes du pays était située au nord du Mesnil, vers Doingt-Flamicourt, on y arrivait par une belle avenue qui conduisait de la chapelle d'Emme j'usqu'au bord de la Somme. Les anciens chatelains étaient assez puissants pour faire la guerre aux seigneurs du voisinage, c'était encore un poste redoutable au XVIIème siècle, les Espagnols l'assiège le 30 juillet 1636 et l'emporte d'assaut.

Après ce désastre, il ne parait pas s'être relevé de ses ruines.

Au XVIIIème siècle, le domaine appartient à de nombreux "seigneurs" qui ne s'y sont pas attaché et qui n'y résidaient pas comme les d'Harcourt puis les Boisgelin, les Beaumont, les Noailles....et enfin les de Nicolay qui vendirent en 1854.

                                                         *

                                             Eglise Saint-Médard

L'ancienne église dont le choeur paraissait ancien mais le reste datait de 1767

détruite pendant la Première Guerre avec le village.

Mesnil-Bruntel

En 1875 

Mesnil-Bruntel

1914

Mesnil-Bruntel

Mesnil-Bruntel

Mesnil-Bruntel

reconstruction 1922-1924

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Vaire-sous-Corbie 2

Publié le 4 Janvier 2021 par remus80

Chapelle de la famille Genet de Chatenay

Cimetière

19ème siècle

 Cette famille possèdait des terres sur la commune, elle a donné le terrain pour faire le nouveau cimetière.

 

Vaire-sous-Corbie 2

Vaire-sous-Corbie 2Vaire-sous-Corbie 2

 

Vaire-sous-Corbie 2

 

Vaire-sous-Corbie 2

Vaire-sous-Corbie 2

d'argent, au chevron d'azur accompagné en chef de deux étoiles de gueules et en pointe d'un genêt de sinople.

Vaire-sous-Corbie 2

 

Alexandre-Marie-Ernest Genet de Chatenet

écuyer, décédé au château de Bonneleau (Oise) le 27/9/1872

 

Vaire-sous-Corbie 2

Vaire-sous-Corbie 2

 

Alexandre-Marie Genet de Chatenay

décédé à Amiens le 26/1/1851

Marie-Marguerite-Claire-Sophie Morillon

décédée à Amiens le2/4/1817 

Vaire-sous-Corbie 2

Vaire-sous-Corbie 2

 

Jean-Baptiste Morillon

décédé à Amiens le 29/5/1812

Marie-Jeanne-Françoise Pruvost de Mironval

décédée à Amiens le 25/5/1808

Vaire-sous-Corbie 2Vaire-sous-Corbie 2

Morillon : d'argent à la tête de Maure de sable, tortillée du premier, accompagnée de trois trèflrs du second

Pruvost  de Mironval : d'azur, à la fasce d'argent chargée de trois étoiles à six branches de gueules (!), accompagnée de trois coquilles d'argent.

(merci à Jacques Dulphy).

 

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Vaire-sous-Corbie

Publié le 30 Décembre 2020 par remus80

Vaire-sous-Corbie

 De sinople à deux bandes d'or, à l'écusson de gueules à la croix endentée d'argent brochant en abîme ; au chef d'or chargé de trois corbeaux de sable

                                                             *

Création Jacques Dulphy.
Adopté le 15 janvier 2021.
Le domaine de Vaire appartenait à l'abbaye de Corbie; elle en inféoda plusieurs parties avant le XIVe siècle, ne conservant que la suzeraineté et haute justice sur les fiefs. L'abbaye de Corbie est symbolisée sur ce blason par les trois corneilles, qui furent se armes parlantes et qui constituèrent sa légende.
En 1550, François de Sarcus, seigneur ainsi inféodé, vendit la seigneurie à Robert de Boffles. Cette famille portait un blason de sinople à deux bandes d'or. Elle resta en possession du domaine jusqu'en 1621, année où Jossine de Boffles épousa Jean d'Estourmel.
L'illustre famille d'Estourmel, qui conserva le domaine jusqu'en 1719, portait de gueules, à la croix dentelée d'argent.

(Jacques Dulphy) 

*

Toute la terre et seigneurie appartenait jadis à l'abbaye de Corbie, elle en inféoda plusieurs parties avant le 14ème siècle, ne conservant que la suzeraineté et haute justice sur les fiefs.

 

* Fief dit de Vers ou de Sarcus.

Les premiers seigneurs portèrent le nom de Vers depuis 1100.

En 1387,Jeanne Marguerite de Villers en hérita.

En 1398, Regnault de Sarcus époux de la précédente, puis sa famille.

En 1550, François de Sarcus vendit à Robert de Boffles.

Vaire-sous-Corbie

de sinople à deux bandes d'or.

Cette famille jusqu'en 1621, Jossine de Boffles épouse Jean d'Estourmel.

Vaire-sous-Corbie

de gueules, à la croix dentelée d'argent

L'abbaye de Corbie leur fit défense de prendre le titre de seigneurs du village qui appartenait à l'abbaye, mais elle leur concéda le droit de s'intituler "seigneurs de Vers".

En 1662, Marie d'Estourmel, veuve de Nicolas de Fay, puis cette famille jusqu'en 1719 quand Charles-Antoine de Fay vendit à Louis de la Gauterie.

Vaire-sous-Corbie

de la Gauterie : de gueules, à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre, chargé chacun sur l'épaule d'un croissant du champ.

Sa fille Louis épousera Nicolas-Louis de Fay (second du nom), en 1755 Marie-Jeanne-Louise de Fay, leur fille, épouse Jean-Armand de Macquerel de Pleineselve.

Vaire-sous-Corbie

 

* Fief de Canchy

Avec une maison seigneuriale, au centre d'une boucle formée par la Somme.

On trouve une famille de Vadencourt vers 1386

En 1422 une famille d'Obbegny (Obigny)

En 1442 Madeleine de Guisy, épouse d'adrien de Gand, proche parente de Jean d'Obigny fit le retrait lignager.

En 1489 leur fils Hue de Gand puis son frère Jean jusqu'en 1576.

Acquis par François Aux Cousteaux et son épouse Marguerite des Essarts,puis leur fils Antoine jusqu'en 1600.

Baltazar de Fay en fut l'acquéreur, sa famille gardera jusqu'en 1639 quand Barbe de Fay épousera Noël de la Gauterie.

Ses successeurs garderont la seigneurie jusqu'en 1716, Louise de la Gauterie épouse Nicolas-Louis de Fay.

Vaire-sous-Corbie

de Fay : d'argent semé de fleurs de lis de sable.

En 1755 Marie-Jeanne de Fay épouse Jean-Armand Macquerel de Pleineselve, il est donc seigneur de Vaire.

A l'écart du village, près du cours de la Somme, se profile le château appareillé en assises alternées de brique et de pierre, élevé sur un soubassement de grès, remontant à la fin du 18ème ou au début du 19ème, accessible par un pont de pierre franchissant un fossé.

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

***

Eglise Saint-Germain l'Auxerrois

L'ancienne datait du 17ème siècle, après les invasions Espagnoles.

Elle fut détruite en 1918.

Vaire-sous-Corbie

ancienne église en 1877

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

Vaire-sous-CorbieVaire-sous-Corbie

Vaire-sous-Corbie

Reconstruite dans l'entre-deux guerres, elle fut terminée en 1927

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Sailly-le-Sec

Publié le 28 Décembre 2020 par remus80

Sailly-le-Sec

D'or à la bande de sable chargée de trois ancres d'or posées à plomb, accompagnée de deux saules arrachés de sinople.

*

NOTES, COMMENTAIRES, BIBLIOGRAPHIE


Les armes de la commune de Sailly-le-Sec (80) ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa réunion du 11 février 2021.
Après une demande exprimée par la commune auprès de Jacques Dulphy, plusieurs projets ont été élaborés avec la participation de Rémy Godbert, Daniel Juric et Arcady Voronzov.
La bande de sable et le champ d’or sont empruntés aux armes de Pierre Dragon de Gomiecourt, capitaine aux grenadiers de France, dernier seigneur châtelain de Sailly-le-Sec à sa mort en 1788.
Les trois ancres sont tirée des armes de la famille De Lancry, qui donna les seigneurs du lieu au XVIIe siècle.
Les deux saules rappellent l’étymologie de Sailly: lieu planté de saules.

Ornements extérieurs: deux banches de saule, couronne murale et croix de Guerre 1914-1918. 

Sailly-le-Sec

 

Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)
(Avec son aimable autorisation)

En 1294, Guy de Chastillon, comte de Saint-Pol, donne à l'abbaye de Corbie l'avouerie et toute la justice haute et basse de la seigneurie de Sailly-le-Sec.

En 1340, Mathieu d'Heilly donna à l'abbaye de Corbie tout le bien qu'il possédait dans la commune.

En 1347, Jean Boitoire, citoyen d'Amiens et sire de Contay et Marie le Mondière, son épouse, seigneurs de Sailly le Sec échangent la seigneurie avec l'abbaye de Corbie contre celle d'Omecourt.

En 1533, Charles de Raincheval, écuyer, est seigneur du Petit Sailly et du fief d'Etouvy, il épousa Marie de Soissons et en eut quatre enfants, dont Jeanne qui épousa en 1559 Nicolas Judas, conseiller au présidial d'Amiens, le nom de Judas était affecté aux aînés de la famille du Souich.

Sailly-le-Sec

Judas : coupé, au 1er, d'azur à deux merlettes d'argent surmontées d'un croissant de même, poé au milieu du chef ; au 2, de gueules à deux trèfles d'or en chef et d'une merlettes de même en pointe.

Leur fils Louis Judas, avocat, épousa Magdeleine de Morlancourt.

Leur fille Françoise Judas, dame de Sailly le Sec vendit la seigneurie à Christophe Laignel, moyennant 600 écus.

Il en fit le dénombrement en 1614.

En 1623, Charles de Sarcus est qualifié seigneur de Sailly le Sec et Libermont lors de son mariage avec Marie de Gard.

En 1631, il acquiert à nouveau deux fiefs.

Sailly-le-Sec

de Sarcus : de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même.

Une de ses filles, Françoise de Sarcus transmet la seigneurie dans la maison de Lancry en épousant en 1646 René de Lancry, seigneur de Carouge.

En 1639, nous trouvons un autre seigneur, Louis Arthus, receveur de la seigneurie de Plessier-Rozainvillers, qualifié bourgeois d'Amiens.

Jean de Lancry, fils de René, lieutenant au regiment de Limoges, épousa entre 1667 et 1673 Jeanne Clément du Vault.

Sailly-le-Sec

de Lancry :d'or à trois ancres de sable

Leur fille Eléonore transmit le domaine à François Rémond Pavée de Villevieille, seigneur de Vaux sur Somme, qu'elle épousa en 1709.

Sailly-le-Sec

 Puis en 1732 son fils Louis-Bernard de Pavée qui meurt en 1759.

Ensuite Pierre Dragon de Gomiecourt, capitaine aux grenadiers de France, chevalier de Saint-Louis.

Sailly-le-Sec

Dragon de Gomiecourt : d'or à la bande de sable

 

Il épousa en 1782 à Sailly Marie-Sophie-Caroline Cannet dont l'amie, l'illustre Madame Roland fut témoin de leur mariage, il meurt le 13 décembre 1788.

En 1789, Marie-Sophie Cannet prit part aux assemblées de la noblesse tenues à Amiens comme tutrice de ses enfants mineurs.

Cette année là, assignation est donné à Firmin-Paul-François de Bosquillon de Frescheville, écuyer, seigneur du fief de Sailly.

En 1844, le château appartenait au comte de Valenglart.

Il n'en reste rien aujourd'hui si ce n'est l'enclos et le dessus du portail.

Sailly-le-SecSailly-le-Sec

 

 

Le fief d'Etouvy 

Il appartenait en 1663 à Claude Bourgeon, écuyer, premier capitaine au régiment de Speltz, anobli en 1659, il meurt en 1673.

Sailly-le-SecSailly-le-Sec

 

Bourgeon : d'azur, à deux épées d'argent posées en sautoir, garnies d'or, accompagnées en chef d'un croissant montant d'argent et de trois étoiles d'or, 2 et 1.

Sailly-le-Sec

anciens fonts baptismaux en 1877 avec les armes des Bourgeon.

 

Son épouse Dame Claude Eudel meurt en 1709 à l'âge de 87 ans.

Marie-Antoinette Bourgeon, dame d'Etouvy et de Sailly le Sec en partie en fit donation à la cure et à la fabrique en 1718, c'est ainsi que les curés de Sailly devinrent successivement seigneurs de ce fief.

                             Pierres tombales dans l'église Saint Martin

Sailly-le-Sec

pierre tombale de Claude Bourgeon, de son épouse Claue Eudel et de leur fille Alix morte à 18 ans.

Sailly-le-Sec

Pierre tombale de Marie-Antoinette Bourgeon, décédée le 28 avril 1733

***

Eglise Saint Martin

Elle fut reconstruite au commencement du 18ème siècle, l'évêque d'Amiens en fit la consécration le 14 juillet 1714.

Sailly-le-Sec

acquarelle en 1877

Sailly-le-Sec

 

 

Elle fut totalement détruite lors de La Première Guerre

Sailly-le-Sec

Sailly-le-Sec

reconstruction de l'église actuelle

Sailly-le-Sec

 

 

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Méharicourt

Publié le 27 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Blescourt et d'un fuseau de laine symbolisant  l'industrie lainière très florissante autrefois.

Méharicourt

 

Pierre de Méharicourt vivait en 1248.

Gilles VI de Mailly en 1372.

Méharicourt

de Mailly : d"or à trois maillets de sinople

François de Mailly en avait hérité par testament, mais sous tutelle, la seigneurie semble aux mains de Jean de Sarcus et d'Antoinette de Saveuse, comme garanties de créances.

Puis Antoine I d'Auxy qui s'est remarié en seconde noces avec Antoinette de Saveuse.

Méharicourt

d'Auxy : d'or, échiqueté de gueules

Jacques d'Auxy en hérite en 1567 et achète en 1602 le reste de la seigneurie.

Suzanne d'Auxy en hérite en 1602 lors du partage fait du vivant de son père, elle a épousé Gallois de Blescourt.

Méharicourt

de Blescourt : de gueules, au lion d'argent

Leur fils, Louis de Blescourt , chevalier, vicomte de Tincourt et capitaine au régiment de Piemont, il épousa Marie de Marle dont il eut quatre enfants, l'un deux, Denis de Blecourt lui succèda.

Puis Alexandre-Charles-Louis de Fay et son épouse Marie-Louise de La Goille de Selles

Méharicourt

de Fay : d'argent, semé de fleurs de lys de sable

Louise-Adelaïde de Fay épouse Loui-Alexandre Aubé (1737-1799)

Méharicourt

d'Aubé : de gueules, à huit losanges d'argent en croix.

 

Le village subit d'importantes destructions lors de la Première Guerre

***

Eglise Saint Martin

Elle datait de 1607, le clocher avait été reconstruit en 1842

Détruite lors de la Première Guerre

Méharicourt

en 1875

Méharicourt

avant 1914

Méharicourt

en 1909

Méharicourt

1915

Méharicourt

Méharicourt

Méharicourt

 

 

Méharicourt

Nouvelle église reconstruite dans l'Entre-deux guerres

 

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Breilly

Publié le 25 Décembre 2020 par remus80

 

http://armorialdefrance.fr/

D'azur à la colline d'or mouvant du flanc senestre, au moulin à vent d'argent, maçonné de sable, ouvert essoré et ailé de gueules, brochant à senestre, accompagné d'un canard d'argent couché au milieu de brins d'herbe de sinople.

 

Le blason montre "les deux visages du village: la vallée de la Somme (eaux, canard, en bas) et le coteau (colline, moulin à vent, en haut)."
(Jacques Dulphy)

*

La famille de Breilly tenait la seigneurie jusqu'au 12ème siècle

Elle passe ensuite aux seigneurs de Gorenflos.

Breilly

de Gorenflos : de gueules, au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même

En 1368, Jehan de Gorenflos vend la terre à Raoul de Raineval, grand panetier de France, qui meurt sans héritier.

Breilly

de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent.

Son héritière sera sa nièce Marguerite de Picquigny qui épouse Robert d'Ailly.

Breilly

d'Ailly : de gueules, à deux branches d'alisier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent.

Dès lors la terre n'eut d'autre seigneur que celui de Picquigny.

En 1751, bénédiction d'une nouvelle cloche par Ferdinand d'Albert, duc de Chaulnes et de son épouse, née Bonnier de La Mosson.

Le duc de Chaulnes la posséda jusqu'en 1774, il n'y avait vraisembleblementpas de maison seigneuriale digne de ce nom.

Ce n'est qu'au milieu du 19ème siècle, vers 1850, qu'Adolphe Fougeron et son épouse Louise Coulon, firent élever un imposant château brique et pierre, dans un style Louis III assez élaboré.

Breilly

Son fils Léonce exploitera la ferme et sera maire de la commune pendant près de deux décennies.

En 1881, un incendie ravagea l'édifice, il renonça à le faire restaurer et les ruines se dégradèrent progressivement pendant plusieurs dizaines d'années.

Breilly

On en reconnait l'emplacement en haut d'un vallon bois, à l'extrémité d'une longue allée d'arbres.

Jean Courier de Méré après son mariage avec la fille de Léonce, sera le nouveau propriétaire, mais le jeune couple quitte la ferme rapidement, pour la mettre en location vers 1900, avant de la vendre définitivement après la 1ère Guerre.

Ainsi se termine la présence des châtelains à Breilly.

Ce sont des agriculteurs du village, la famille Pecquet, qui rachetèrent la propriété en 1924.

Breilly

La ferme connait de violents combats en mai 1940 où de nombreux bâtiments furent détruits.

 

Breilly

 

Breilly

 

***

Eglise Saint Sulpice

Reconstruite en 1834

Breilly

en 1867

Breilly

Breilly

 

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Englebelmer

Publié le 24 Décembre 2020 par remus80

Englebelmer

 http://armorialdefrance.fr/

  Écartelé: au 1er d'or fretté d'azur, au 2e d'or à la rose des jardins de gueules, tigée et feuillée de sinople, au 3e de gueules à la tête coupée de cheval d'or, au 4e d'argent fretté de sable; à la médaille de la Croix de Guerre brochant sur le tout en abîme.

 

Création de l'association "Cercle historique des Hauts de l'Ancre".
Adopté le 7 octobre 2021.

Les armes d'Englebelmer réunissent en un écartelé: 1 Les armes de la maison d'Englebelmer citée du XIIIe au XVe siècles à Englebelmer (en inversant les émaux), 2 une rose, attribut de Notre-Dame de Vitermont, 3 le cheval symbolisant saint Martin, patron de l'église d'Englebelmer, 4 les armes de la famille d'Humières ayant possédé la seigneurie de Vitermont aux XVe et XVIe siècles. Et la Croix de Guerre sur le tout. (La règle veut que la Croix de Guerre ne figure pas sur l'écu mais qu'elle y soit appendue)

 

 

On sait peu de chose de la famille d'Englebelmer qui donna les premiers seigneurs de l'endroit;

Elle portait comme blason : d'azur, fretté d'or.

 

Englebelmer

A la fin du 15ème siècle, on trouve la famille de Miraumont

d'argent à trois tourteaux de gueules

Englebelmer

 

Au 17ème siècle, on trouve un Pierre d'Avoust qui se dit seigneur du lieu.

Puis au début du 18ème, des de Villers, seigneurs d'Englebelmer et d'Authieule.

Il semble que les derniers seigneurs soient les Damiens, en 1728 Antoine Damiens, avocat au Parlement et maître de la confrérie de Notre-Dame du Puy à Amiens.

En 1769, Augustin-Pierre Damiens vend le fief de Val-de-Maison ainsi que le quart des fiefs, terres  et seigneuries de Gomicourt aux terroirs d'Englebelmer et Vitermont.

Englebelmer

Damiens : d'azur, à une fasce engrêlée d'or.

*

Eglise Saint Martin

Englebelmer

en 1877

Englebelmer

avant 1914

Englebelmer

 

détruite pendant la Première Guerre mondiale

Englebelmer

reconstruction 1932

 

Vitermont

Ancienne paroisse rattachée en 1801

Pierre-Auguste Damiens avait acheté cette seigneurie en 1670.

Augustin-Pierre Damiens, né en 1723, avocat réputé, homme de lettres, ajouta de Gomicourt à son nom suiteà l'attenta contre le roi Louis XV en 1757 par un nommé Damiens (sans parenté).

*

Ancienne église Notre Dame de l'Assomption désacralisée et transformée en salle polyvalente.

Englebelmer

en 1877

Englebelmer

en 1913

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Guillaucourt

Publié le 21 Décembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Warluzel avec le marteau de Saint-Eloi (Saint-patron de l'église).

 

Guillaucourt

La seigneurie relevait de l'abbaye de Corbie

 

En 1284, on trouve Mathieu de Guillaucourt et Dame Marie son épouse.

Jean 1er d'Avroult (Averhoult)( mort en 1409) avait épousé Jeanne de Sercus (Morte en 1412)

Guillaucourt

d'Averhoult : d'or, à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermines

Aléaume II d'Averhoult, écuyer, épouse en 1475 Bonne de Launay.

Son fils aîné Christophe d'Averhoult, mort en 1520.

Puis son fils Robert III d'Averhoult qui épouse en 1543 Isabeau de Joyeuse, sans descendance, son oncle Guillaume IV reprend l'héritage.

Au 16ème siècle, Jean d'Averhoult, chevalier du Roi et lieutenant de 100 hommes d'armes, en est le seigneur.

Il épouse en 1ères noces : Françoise de Verrières, puis en seconde noces en 1562: Marie de Varmoise et enfin en 3ème noces Claude Deschamps en 1596.

 

En 1661, Marie-Louise de Blécourt,épouse Louis-Adrien de Faÿ, seigneur de Guillaucourt.

Guillaucourt

de Faÿ : d'argent, semé de fleurs de lis de sable.

Leur fils Alexandre-César de Fay épousa en 1717 Charlotte d'Inger, il meurt en 1741.

En 1772, la famille de Warluzel.

Guillaucourt

 

Guillaucourt

château actuel devant l'église

 *

* La commune d'Enguillaucourt a été absorbée par Guillaucourt

La seigneurie était tenue par la famille de Tassart

***

Eglise Saint Eloi

Guillaucourt

en 1875

La partie la plus ancienne est le choeur élevé au Moyen-Âge.

La nef et les bas-côtés furent reconstruits durant la seconde moitié du 18ème siècle ainsi que la facçade en pierre, ornée d'un décor d'ailerons en volutes, la date de 1772 est inscrite sur le pignon du bas-côté nord, tandis que la clef du portail porte celle de 1781.

Restaurée en 1842, on reconstruit les bas-côté en briques et on démolit le clocher pour le reconstruire en briques.

Endommagée pendant la Première Guerre, elle fut restaurée par Paul Martin, architecte du village.

Guillaucourt

en 1918

Guillaucourt

Les statues avaient été évacuées au château de Chantilly.

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