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Blasons des communes de la Somme.

La Neuville-Sire-Bernard

Publié le 28 Janvier 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de Bernard IV de Moreuil, Les roseaux évoquent le hameau de Quiry le vert et l'Avre, la flamme évoque le hameau de Saint-Aubin brûlé en 1715.

La Neuville-Sire-Bernard

 

La commune était constitué de La Neuville et des hameaux de Quiry-le-Vert et de Saint-Aubin*en-Harponval.

La seigneurie de La Neuville était la possession de Jean de Chaumont et relevait de l'abbaye de Corbie.

Bernard IV de Moreuil acquit la seigneurie en 1229, c'est à lui que la commune doit le complément "Sire Bernard".

La Neuville-Sire-Bernard

Soissons-Moreuil : d'azur semé de fleurs de lys d'or au lion naissant d'argent, brochant sur le tout.

La famille de Moreuil-Soissons resta en possession jusqu'à la fin du Moyen-Âge.

Elle passa à la famille de Créquy par le mariage de Jossine de Soissons-Moreuil avec Jean VII de Créquy en 1497, prince de Poix.

La Neuville-Sire-Bernard

Créquy : d'or au créquier de gueules.

 

La Neuville-Sire-Bernard

                        de Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent.    

En 1715 un vaste incendie réduit en cendres le hameau de St Aubin en Harponval où il ne resta que l'église, vestige d'un ancien monastère.

La localité fut abandonnée par ses habitants et l'église démolie.

Jusqu'au début de 1918, le village est à l'arrière du front et accueille un hôpital d'évacuation de l'armée française (ambulance 1/9), ainsi qu'un parc d’artillerie.

La Neuville-Sire-Bernard

parc d'artillerie 1916.

Il se trouve dans la zone des combats de l'offensive du printemps de 1918.

La commune fut libérée le 8 août 1918.

À la fin de la Grande Guerre, le village, considéré comme totalement détruit, a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 octobre 1920.

La reconstruction s'est déroulée dans les années 1920.

 

                                                                   *    

                                  Eglise de l'Assomption de la Sainte Vierge

L'ancienne a été Détruite en 1918 et reconstruite dans les années 1920.

 

La Neuville-Sire-Bernard

aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque municipale d'Abbeville.

La Neuville-Sire-Bernard

La Neuville-Sire-Bernard

 

La Neuville-Sire-Bernard

 

 

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Cartigny

Publié le 24 Janvier 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les armes des de Gouy d'Arcy et une tour symbolisant le fort du Catelet détruit au XVIème siècle, la divise ondée symbolisant la rivière la Cologne.

 

Cartigny

 Les deux hameaux, Brusles et Beaumetz, font partie de la paroisse de Cartigny.

Au sud, deux fermes sont mentionnées: Le Câtelet qui existe encore de nos jours et Bias dont il ne subsiste aucune trace.

Cartigny

Il y avait d'anciens seigneurs du nom comme Jean de Cartigny en 1245 et un château-fort qui était déja détruit à l'époque du siège de Péronne en 1536.

A la féodalité, les puissants seigneurs de Cartigny, Doint et Bruntel se livraient entr'eux des guerres cruelles et désastreuses.

Antoine de Basincourt (Bazincourt), écuyer, en était le seigneur au XVIème siècle, il épousa en 1544 Antoinette de Sailly.

Sa fille Hélène (ou Madeleine) de Bazincourt épousa Jean de Gouy d'Arcy qui mourut en 1553.

Cartigny

Gouy d'Arcy : écartelé : au 1 et 4 d'argent à une aigle bicéphale de sable becquée, armée, languée, chaque tête couronnée de gueules ; aux 2 et 3 de gueules à la bande d'or.

Puis Michel de Gouy (1544-1615) qui épousa Françoise d'Hallwyn.

Anne-Antoine de Gouy, gouverneur de Pierrefonds en 1594, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Henri IV.

A sa mort en 1643, son fils François de Gouy d'Arcy, dit Monsieur le marquis de Cartigny, lui succéda, il décéde en 1688.

Au XVIIIème siècle  Louis de Gouy, comte d'Arcy , lieutenant du roi à Péronne,était le seigneur.

Puis M.de Court.

Cartigny

Le Catelet

Sur les hauteurs du village il y avait au XIIIème siècle une maison des Templiers qui consistait en un château-fort qui fut pris en 1639 par les Espagnols.

En 1311, lors de la suppression de l'Ordre leurs biens passèrent aux Hospitaliers de St Jean de Jérusalem.

                                                                *

                                       Eglise Sainte Radegonde

Une église fut construite à Cartigny au XIIe siècle et fut fortifiée au XVe siècle. Elle fut totalement détruite au cours de la Première Guerre mondiale et fut reconstruite durant l'entre-deux-guerres.

Cartigny

Aquarelle d'O.Macqueron en 1875, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Cartigny

en 1915

Cartigny

chapelle et église détruite.

Cartigny

 

Cartigny

Bas-relief très endommagé.

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Longavesnes

Publié le 22 Janvier 2022 par remus80

Longavesnes

http://armorialdefrance.fr/

Écartelé: au 1er d'azur à l'aigle d'argent, au 2e d'azur à la tête de brebis d'or, coupée et posée de trois-quarts, au 3e de gueules à la tête de cheval d'or, coupée et contournée, au 4e de gueules à la tête de vache coupée d'argent; à la burelle ondée d'argent brochant sur le coupé de l'écartelé.

 

Si on en croit Paul Decagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1847) Longavesnes a toujours appartenu, depuis le XIIe siècle en tout cas, "et exclusivement" à l'abbaye du Mont-Saint-Quentin à Péronne. Les religieux y avaient d'ailleurs établi "un prieuré considérable", comme il ressort d'une charte de 1128.
Sans souvenirs seigneuriaux, sans autre histoire que celle des moines propriétaires et des destructions de la Grande guerre, c'est un blason qui résume les spécialités locales d'élevage d'autrefois qu'a choisi la commune il y a une dizaine d'années: le mouton, le cheval et le bovin. On lit en effet dans une enquête de 1899 (Archives de la Somme) que, pour 227 habitants alors, "les chevaux sont au nombre de 89, on compte 24 boeufs et 117 vaches; le mouton est au nombre de 840, pour la moitié dû à l'élevage".
Pour imiter le blason du département de la Somme (mais en inversant les couleurs), le blason est écartelé d'azur et de gueules, une burelle ondée d'argent brochant sur la partition, quoiqu'il ne coulât ici le moindre ruisseau.
En ornement extérieur, des tiges d'avoine rappellent le nom de la commune (Longues Avesnes). Quant à l'aigle d'argent du premier quartier, on est bien en peine au village d'en donner l'explication.
Aucune famille en rapport avec Longavesnes n'a porté une aigle en son blason, comme aucune famille du Vermandois n'a porté une aigle d'argent. Les D'Abancourt du Soissonnais portaient bien une aigle, mais ils ne sont jamais venus à Longavesnes.
Depuis 2001, le maire s'appelle Jean Delaigle, mais nous n'osons pas croire à une facétie du dessinateur!
(Jacques Dulphy)

Longavesnes

Blason sur la façade de la la mairie.
(Photo Jacques Dulphy, 2012)

*

Le territoire appartenait aux moines de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin jusqu'en 1506, date de la mort de son abbé Jean d'Estrées qui était seigneur du lieu.

Il était entré en religion dans l'abbaye de Corbie.

Son fils Antoine II d'Estrées, chevalier, fut capitaine de la ville de Péronne.

Longavesnes

Fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

 

*

Eglise Saint Martin

Longavesnes

ancienne église

Longavesnes

ancienne église en 1876, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale.

Le projet de reconstruction date de 1926, les travaux débutent en 1928 et la réception le 3 septembre 1930.

Longavesnes

 

Plaque funéraire dans l'église qui reste un mystère, aucune dame de ce nom dans l'histoire de la commune ! 

Longavesnes

 

Icy git le corps de Noble Dame Madame Françoise Catherine de Martinon, épouse de Messire Dominique François de Barelier chevalier seigneur de Saucourt lieutenant des gardes du corps de Feu son altesse royale Monseigneur le Duc d'Orléans, frère unique du Feu Roy Louis XIV, laquelle décéda le 23 septembre 1734 Requiescat in pace – Amen.

Longavesnes

 

photos Jean Peuvion

 

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Fontaine-le-Sec

Publié le 19 Janvier 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Forceville et celles des de Buissy.

Fontaine-le-Sec

 

Le olus ancien seigneur connu est Simon d'Ollehain en 1204.

Puis Gauthier d'Hallencourt en 1221.

En 1342, Jean de Belleperche se qualifiait seigneur du lieu.

Puis au XVème siècle Adrien de Mailly qui vend en 1495 à Thomas du Fay.

En 1534 Jean du Fay puis Nicolas du Fay en 1566.

Puis la famille de Forceville au XVIIème siècle jusqu'à François  qui cède en 1698 à Jean Cornu .

Fontaine-le-Sec

de Forceville: de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même.

Fontaine-le-Sec

Cornu : de gueules à l'orle d'argent.

Puis en 1700 à Claude-Joseph de Buissy.

Le dernier seigneur fut Jacques-Joseph-Wulfran de Buissy de 1770 à 1789.

Fontaine-le-Sec

de Buissy : d'argent, à la fasce de gueules chargée de trois fermaux d'or

*

Eglise Saint Roch

 date du XVIIIème siècle

Restaurée en 1854.

Fontaine-le-Sec

aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Fontaine-le-Sec

Fontaine-le-Sec

 

 

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Bermesnil

Publié le 14 Janvier 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes de la famille Routier de Bernapré et celles de la famille de Calonne. 

 

Bermesnil

Commune nouvelle formée en 1972 par la réunion des communes de Bernapré et Mesnil-Eudin.

 

Bernapré.

Il y avait deux seigneuries.

l'une appartenait dès le XIIIème siècle à l'abbaye Saint Lucien de Beauvais.

Vendue au XVIème siècle à Jean Soulas, ses héritiers Jean et Claude de Soulas la conservèrent jusqu'à la fin du XVIème.

Ensuite Philippe Dugardin, seigneur de Longpré, qui la donna en 1660 à son fils Philippe.

Bermesnil

d'azur au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent, tigées et feuillées du même, boutonnées d'or.

Puis Antoine-Bernard d'Houdetot en 1751, et son fils Pierre-François, comte d'Houdetot, qui fut le dernier propriétaire de cette seigneurie.

La seconde, beaucoup plus importante eut à l'origine des seigneurs qui en portèrent le nom, le plus ancien en date est Hugues, au début du XIIIème siècle, ses successeurs durent la garder jusqu'au début du XVème.

En 1458, Jean Vilain, avocat du Roi et bailli de St Pierre d'Abbeville.

Sa fille Marguerite en hérita et la porta par mariage en 1484 à Jean de Saint-Delis, seigneur d'Heucourt.

Puis Antoine 1500-1524, Pierre 1524-1590 et Marie de Saint-Delis qui épousa en 1595 Charles Le Conte de Nonant. 

La seigneurie fut achetée avant 1618 par Jean Routier, archer des gardes du corps du Roi, qui laissa à son fils Philippe, anobli en 1647.

Bermesnil

Routier de Bernapré : d'aur, à la fasce d'argent chargée de trois roses de gueules et accompagnée de trois coquilles d'or.

Son fils Jean obtint en 1665 de Louis XIV la permission de faire la religion protestante dans sa demeure et dans la limite de 30 personnes.

Son fils Daniel mourut relaps en 1731 et laissa un fils Florent-Philippe.

Philippe du Gardin l'acquiert peu après, sa fille Anne-Barbe épouse en 1725 Pierre-Wulfran Briet, qui fit construire le château, il meurt en 1772 en son château.

Bermesnil

Briet de Rainvillers : d'argent au sautoir de sable, accompagné de huit perroquets de sinople. 

son Fils Pierre Briet lui succéda, il meurt en 1784 ne laissant que des filles, il céda à Joseph-Louis de Quérecques qui en eut la saisine en 1785.

En 1861, Adalbert, baron Lallart de Gommecourt épouse à Chaussoy-Epagny, Marie-Thérèse de Morgan, tous deux font reconstruire le château, mais meurent sans postérité.

Adolphe de Colnet et Marie-Thérèse de Thézy, qui leur succèdent à la fin du siècle, vendent le domaine en 1896 au diplomate Henri Jeannequin.

En 1905, Marie-Joséphine Jeannequin épouse Paul Bignon, fils de Charles Bignon, banquier à Abbeville.

Leur fils Charles-Henri Bignon sera député de la Somme en 1968, comme le sera à son tour leur petit-fils Jérôme, avocat et vice-président du Conseil Général de la Somme.

Bermesnil

P.C du général Berniquet en 1940, le château a été détruit au cours de cette guerre et remplacé par une agréable habitation sans caractère particulier.

 

Mesnil-Eudin

Plusieurs seigneuries existaient, la plus importante relevait de Sénarpont et consistait en un manoir avec 254 journaux de terre et 17 journaux de bois.

Robert Eudin est le plus ancien seigneur mentionné, il apparait dans une charte de Sélincourt en 1167.

Guillaume de Mesnil apparait au début du XIVème siècle.

Watier d'Eudin en 1326, Jean d'Eudin en 1358 et Enguerran d'Eudin, chambellan du Roi, vers 1372.

Puis N.du Mesnil-Eudin dont la fille Yolande épousa Jean de Forceville en 1395.

La seigneurie passa ensuite à Jean de Bourbel et à la famille du Hamel, Jean du Hamel la possédait en 1480, puis ses descendants jusqu'à Antoine du Hamel au début du XVIème.

Bermesnil

du Hamel : d'argent à la bande de sable, chargée de trois flanchis d'or.

En 1575 Jean de Calonne, sieur d'Avesnes, le manoir daté de 1677 par les ancres de fer, fut construit par François de Calonne, cadet de la maison d'Avesnes, il fut tué en 1674 lors de la bataille de Seneffe au côté du prince de Condé, les travaux durent être menés à terme par un second François, qui mourut 6 ans plus tard.

Bermesnil

de Calonne : d'azur au chef d'argent chargé d'un léopard de gueules.

Sa famille resta en place jusqu'au début 1789, à cette époque Jeanne-Françoise de Calonne qui avait épousé François-Eustache de Dompierre mis en vente la seigneurie, elle fut acquise par Louis-Henri de Riencourt qui fut donc le dernier seigneur.

Le domaine passa ensuite à M.du Passage puis au comte de Waziers en 1899, ancêtre des propriétaires actuels.

Bermesnil

 

*

Eglise Saint Barthelemy

XVIème et XVII ème siècle.

Dans le choeur est inhumé Charles-François de Calonne mort en 1674  et dans l'église Jean de Calonne mort en 1685 .

Bermesnil

Bermesnil

 

 

 

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Sentelie

Publié le 9 Janvier 2022 par remus80

Sentelie

 

D'azur à deux crosses d'abbé d'or passées en sautoir, à la gerbe de blé du même, liée de gueules brochant en coeur; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'argent, le premier surchargé d'un lion de gueules et le second de la lettre S de sable.

*

Semitaclia au XIIème siècle

La seigneurie était partagée en deux parties.

Sentelie

d'Estrées : fretté d'argent et de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.

Robert d'Estrées, écuyer, seigneur de Quevauvillers et Jeanne de Coqueville son épouse, donnèrent  en 1586 l'une des parties à leur fille Françoise, à l'occasion de son mariage avec Robert de Sarcus, seigneur de Courcelles-sous-Moyencourt.

Françoise mourut en 1618 et Robert en 1621.

Louis de Sarcus, écuyer, capitaine au régiment de Rochefort en 1698, semble être le dernier de sa famille à possèder cette partie de la seigneurie.

L'autre partie eut les mêmes seigneurs que le fief de Brassy.

Nicolas Caignet et Antoinette Le Normand.

Sentelie

Caignet : d'argent à trois aigles de sable.

Leur fille Marguerite Caignet épousa en 1538 Jacques de Monsures.

Sentelie

De Monsures : de sable à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.

Gérault-Florimond de Monsures épousa Françoise Traville en 1681.

Puis vente à la famille delattre, Anne la fille de Jean Delattre épousa en 1699 Louis-Vespasien de Cossart d'Espiès (1674-1740).

Puis son fils Louis-Vespasien de Cossart (2ème du nom), né eb 1700 à Sentelie, décédé en 1788 à Omiécourt.

Sentelie

de Cossart d'Espiès : De gueules à la croix ancrée d'or chargée de cinq ancres d'azur.

*

Eglise Saint Nicolas

XV et XVIème siècle

Sentelie

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

 

Sentelie

 

Chapelle Saint Lambert au cimetière

XVIème siècle

Sentelie

Aquarelle d'O.Macqueron 1877.

La chapelle a été construite en pierre en style gothique flamboyant comme en témoigne le fenestrage. Elle était le but d’un pèlerinage pour les infirmes qui s’y rendaient jadis, des trophées de béquilles étaient suspendus comme ex-voto près de l’autel.

Sentelie

Sentelie

 

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Lawarde-Mauger-L'Hortoy

Publié le 3 Janvier 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une feuille d'ortie chargée d'une tour d'or, évoquant l'Hortoy et l'ancien château-fort de Lawarde-Mauger.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

 

 

 La Warde veut dire "tour de garde", c'était semble t-il l'ancien château-fort de Mauger (René Debrie).

L'Hortoy est une ancienne commune rattachée en 1922, veut dire "lieu couvert d'orties".

 

Parmi les seigneurs on trouve en 1314 Jean De Barbençon qui meurt en 1375.

En 1384, son épouse Yolande de Lens, dame de Barbençon, faisait aveu à la Salle du Roi à Montdidier, au nom de ses enfants mineurs, sa fille Eustachie  et son fils Jean, tandis que les héritiers de Hue de Barbençon  avaient un tiers indivis de la seigneurie.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

de Barbençon : d'argent à trois lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or.

En 1396, Eustachie de Barbençon et son mari Jean II, baron de Ligne, vendirent  à Pierre, duc de Bourbon, comte de Beaujeu.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

Bourbon-Beaujeu : d'azur, à trois fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée au franc quartier d'or au lion de sable et un lambel de gueules. (brisure des Bourbon avec le lion de Beaujeu).

L'année suivante les frères Gilles et Jean de Barbançon cèdent au même duc de Bourbon le tiers indivis qu'ils possédaient, de sorte que le duc possédait tout l'héritage.

On trouve ensuite en 1567, la seigneurie aux mains de Firmin Le Cat, maïeur d'Amiens.

Et en 1573 à Pierre Louvel dont la famille gardera jusqu'à 1702.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

Louvel : d'or, à trois hures de sanglier de sable, défendues d'argent.

Vers cette époque Marie de Bourbon, comtesse de Soissons apparait, par acte d'aliénation ou de retrait lignager !

Jacqueline de Bourbon-Soissons épousa en 1710 Charles-Philippe d'Albert de Luynes et lui apporta la seigneurie.

Leur petit-Fils Louis-Joseph Marie d'Albert de Luynes mourut en 1807 et fut le dernier seigneur.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

d'Albert de Luynes : 

  • Ecartelé : au premier et au quatrième d'azur aux quatre chaînes d'argent posées en sautoir aboutissant en abîme à un anneau du même, au deuxième et au troisième d'or au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'azur, sur le tout d'or au pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent.

Le village a presque été détruit en juin 1940.

Il a existé un château-fort au Moyen-Âge, on en voyait encore l'emplacement à la fin des années 1800, des souterrains sont existants.

 

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

 

en 1916.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

                                                          *

                                          Eglise Saint Michel

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

Aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

L'ancienne église datait de la fin du XVIème siècle avec une grosse tour carrée, le choeur avait été rebâti en briques en 1866.

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

Détruite pendant la 2ème guerre, elle a été reconstruite en briques en 1956. 

Lawarde-Mauger-L'Hortoy

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