La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes de la famille de Roye avec le renard, qui d'après l'étymologie du nom de la commune viendrai de vulpil en vieux français ou du picard vipillon, signifiant repaire du renard (R.Debrie).
La coexistence de plusieurs fiefs dont les titulaires se disaient tous seigneurs du lieu ne facilite pas la tâche des historiens.
Possession de la famille de Roye, la seigneurie principale passa aux Hangest, avant de revenir aux Roye à la fin du Moyen-Âge.
de Roye : de gueules, à la bande d'argent.
A Antoine de Roye, tué en 1515 à Marignan, succédèrent son fils Charles, puis sa petite-fille Eléonore qui épousa en 1551 Louis de Bourbon, prince de Condé.
Passées à Charlotte de La Rochefoucauld, les terres de Roye et de Vepillières furent finalement adjugées en 1630 à Maximilien de Belleforière, seigneur de Tilloloy.
En 1643, Robert du Chesne acheta la maison seigneuriale.
En 1757, la veuve de Charles de Lancry la revendit à Charles-André Poitevin.
Devenu par la suite propriété de M.Dollé, de Saint-Quentin.
Le château avait du perdre dès la fin du XVIème siècle sa vocation résidentielle.
Il était en 1914 le siège de l'exploitation agricole de Louis Poizeaux, maire de la commune, qui mourut tragiquement fusillé par les Allemands.
Gravement endommagé par l'artillerie, il fit l'objet de plusieurs expertises, lors de la détermination de l'indemnité due au titre des dommages de guerre.
L'un des architectes jugeait que des sauvetages étaient susceptibles d'être opérés, mais il ajoutait qu'il faudrait employer des ouvriers spéciaux que l'on rencontre peu dans les régions libérées; la modicité de l'indemnité allouée en 1924 détermina finalement Mme Poizeaux à faire abattre les ruines.
C'était un exceptionnel exemple de demeure seigneuriale du XVIème siècle.
Le village eut à souffrir des guerres au XVIIème siècle, en 1636 lorsque les français,reprirent Roye, l'armée du duc d'Orléans y cantonna quatre jours.
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Eglise Saint Martin
Datée du XVIIème siècle, très abimée par la Grande Guerre, fin août 1917 par les occupants allemands qui ont fait sauter le clocher.
Les travaux de restauration ont commencé en 1926 et la nouvelle cloche fut baptisée en 1932.
Avant sa destruction