Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Miannay

Publié le 31 Octobre 2017 par remus80

Miannay

http://armorialdefrance.fr/ 

D'azur à trois molettes d'argent.

 

Quand en 2011 Xavier Normand, journaliste à l'Action Agricole Picarde, qui publie dans son hebdomadaire des photographies aériennes et des notices historiques consacrées aux communes de la Somme, sollicite Mme Gallet, maire de Miannay, pour connaître le blason de cette commune, c'est un blason "d'azur à trois molettes d'argent" qui lui est indiqué, quoique la commune n'en fasse pas usage.
[Il restait] quelques doutes au sujet de ce blason que donnaient quelques sites en ligne. Sans doute, fallait-il chercher du côté de la famille De Miannay, mais même Belleval, grand spécialiste des vieilles familles du Ponthieu et du Vimeu, avoue son incompétence en matière d'armoiries, pour cette famille qui a tenu la seigneurie de Miannay de la fin du XIIe siècle (au moins) jusqu'à 1380. "[La famille...] disparut entièrement après la première moitié du XIVe siècle" écrit Belleval (Nobiliaire, tome 2, 1864, p 207), précisant que "Martin de Miannay est au nombre des nobles et fieffés du baillage d'Amiens convoqués pour la guerre le 25 août 1337", et avouant: "Les armes de cette famille nous sont inconnues".
Un élément vient confirmer la justesse du choix de la commune de Miannay: dans la collection provenant du peintre héraldiste belge Marcel Stiennon (†2000), réalisée vers 1958 et consacrant un bon nombre de ses gouaches (rendues récemment publiques) aux familles picardes, la famille De Miannay est représentée par un "d'azur à trois molettes d'argent". La rigueur de l'héraldiste louviérois est connue; il n'y a pas lieu de douter davantage du bon choix de la commune de Miannay.
(Jacques Dulphy)

Miannay

Armes de la famille de Miannay (XIIIe-XVIe siècles).
Gouache de Marcel Stiennon, 1958.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

******

Ancienne seigneurie, fief de la famille de Miannay, mouvance des seigneurs de Ponches en Ponthieu.

On trouve en 1200 Godefroy de Miannay puis vers 1243 Geoffroy de Miannay qui conclut un accord avec l'abbaye de Sélincourt.

Vers 1300, Jean de Miannay, chevalier.

Son fils Martin est convoqué pour la guerre en 1337.

De 1373 à 1380 Remy de Miannay.

Vers 1390, la seigneurie fut vendue ou cédée à la famille de Pierre Roussel, écuyer, seigneur de Mons, anoblie en 1391, bailli de Bailleul comme le furent ses successeurs pendant 5 générations, il fut maïeur d'Abbeville à 6 reprises entre 1390 et 1450.

Miannay

Roussel : de sable à trois aigles éployées d'or.

 

Daniel Roussel, maréchal de camp, fut député général des protestants au début du règne de Louis XIV.

Suzanne Roussel de Miannay, sa fille et seule héritière, épousa en 1659 Daniel de Boubers, vicomte de Bernâtre, capitaine de cavalerie, qui acheta en 1693 la terre de Boismont, y fit construire un château et y fut inhumé en 1702.

Miannay

de Boubers : d'or, à une croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent.

 

Pressé par ses créanciers, son fils Henri-Louis dut vendre Boismont en 1727 et revenir habiter sa maison de Miannay où lui succédèrent Clause-Charles, comte de Boubers-Abbeville et son épouse.

Ils furent inhumés dans l'église paroissiale en 1769 et 1770. 

Miannay

 

A la veille de la Révolution, Amédée de Boubers-Abbeville, capitaine au corps-royal des carabiniers de Monsieur, en était le seigneur.

René de Belleval voyait dans l'aile perpendiculaire au manoir, un vestige du château d'Hector de Créqui, écuyer du duc d'Alençon au début du XVIIème siècle, détruit un siècle plus tard et partiellement rebâti par les Buissy.

Toujours est-il que l'édifice était encore habité sous la Restauration par Armand le Blond du Plouy qui mourut en 1838, sa veuve Hélène de Buissy-Fontaine fit ramener le mobilier à Rogeant.

Miannay

Le Blond du Plouy : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois roses du même.

 

Miannay

Converti à usage de ferme et mis en vente après la mort de son fils Arnould, il fut acquis par M.Dumont-Fréville.

Miannay

Miannay

 

******

Fief de Lambercourt

Vers 1435, Marie de Gouy épouse de Jean du Quesnoy, acquit des héritiers de sa tante Marguerite de Bacquemont, la seigneurie de Lambercourt, près de Miannay.

En 1580, Claude de Bourbon-Vendôme, seigneur de Ligny, y fonda une chapelle où 5 ans plus tard fut inhumée son épouse Antoinette de Bours, dame de Lambercourt.

Le sanctuaire devint le lieu de sépulture habituel de ses successeurs : Bourbon-Vendôme,Rambures et La Roche-Fontenilles.

François de La Roche, marquis de Fontenilles, y fut inhumé en 1728 et Jean-Baptiste Colbert de Croissy, marquis de Sablé en 1791.

Saccagé pendant la Terreur puis démoli, le château n'a pas laissé de traces, quant au bâtiment à usage de chapelle, il fut adjugé en 1794 pour 2300 livres et aussitôt abattu par son acquéreur, le citoyen J-B Jumel-Riquier, architecte-entrepreneur.

Ecoeurée par ce vandalisme, la marquise de Sablé, née La Roche-Fontenilles-Rambures, abandonna définitivement le site et vendit même les bois.

Miannay

Dalle funéraire de Guillaume de Bours mort en 1551.

On retrouve les armes de la famille D'Occoches sur la plate-tombe gravée du seigneur de Lambercourt Guillaume de Bours (16e) dans l'église de Miannay, où elles a été remisée dans la cave de la nouvelle église après avoir échappé vers 1980, brisée de toutes parts, au remblaiement d'un chemin. Les trois coqs y sont nettement apparents, allusion parlante à la forme ancienne et picarde du lieu, qui se prononçait originellement: Ococ.

MiannayMiannay

 

de Bours : d'or, à la croix ancrée de gueules.

d'Occoches : d'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules.

Miannay

Armoiries au-dessus de la porte latérale de l'église

Miannay

 

commentaires

Bazentin

Publié le 29 Octobre 2017 par remus80

Bazentin

http://armorialdefrance.fr/ 

D'azur semé de fleurs de lis d'argent

 

La petite commune de Bazentin, patrie de Lamarck, relève les armes de la famille du même nom, et notamment celles de Huart de Bazentin, seigneur de Bazentin à la fin du XIIIe siècle.
Huart de Bazentin était au nombre des 500 chevaliers appelés au tournoi de Chauvency (1285). La première joute de ce tournoi, racontée par le trouvère Jacques Bretel, opposa Huart de Bazentin et Ferri de Chardogne. Les deux protagonistes, dont les blasons sont décrits dans l'armorial du «Tournoy de Chauvency» (Lorraine) furent blessés. Le seigneur de Bazentin portait: d’azur semé de fleurs de lis d’argent. La famille ajoutait en cimier: un cygne issant d’argent, vol levé.
(Jacques Dulphy)

 

Bazentin

Bazentin

Ainsi, le lundi matin, lendemain de la Saint-Rémi, les préparatifs furent achevés ! Les premiers jouteurs qui ouvrirent la compétition furent Ferry de Chardogne et Huart de Bazentin. Le héraut du premier chevalier se mit alors à crier "Chardogne !", ne manquant pas d’interpeller Héface, le héraut adverse qui rétorqua fortement "Tais-toi, ladre ! Dieu te maudisse ! C’est Bazentin ! Vous vous trompez !". La joute s’engagea vivement ; Bazentin emportant la décision en désarçonnant le chevalier barrois qui fut malencontreusement piétiné par son cheval. Ferry de Chardogne s’en tira avec le bras cassé. Après le combat, le ménestrel Henriot de Laon fit l’éloge des deux vaillants combattants qui venaient de proposer un beau spectacle.

 *

A Bazentin le Grand s'élevait un château considérable dont les seigneurs eurent beaucoup de célébrité au Moyen-Âge dont Huart de Bazentin.

Les seigneurs, leur habitation et le village, ayant disparu au milieu des désastres des guerres, il s'éleva alors à Bazentin le Petit une nouvelle maison seigneuriale auprès de laquelle les habitants vinrent se fixer.

Cette seigneurie appartenait au seigneur de Guillebon dont le nom primitif était Le Thoillier, sous le règne de Charles VII, Guy le Thoillier fut surnommé 'Le bon', donc Guy-le-bon....telle est l'origine du nom que portèrent ses descendants comme Jean Le Thoillier dit Guilbon.

Bazentin

de Guillebon : d'azur à la bande d'or accompagnée de trois besants de même, deux en chef et un en pointe.

Support : deux lévriers, une couronne de comte et cimier avec un lévrier issant.

Bazentin

Chapelle du cimetière en l'honneur de la famille de Guillebon, bienfaitrice de la commune, céramique de Maurice Dhomme.

Bien plus tard en 1656, Philippe de Monet de La Marque épousa Catherine de Fescamps qui lui apporta la terre de Bazentin, il fit orthographier son nom " De Monet de Lamarck

A un second Philippe de Monet, maintenu dans sa noblesse en 1697, succéda Philippe-Jacques de Monet, capitaine au régiment de Conty, qui eut dix enfants de son mariage avec Françoise de Fontaines de Chuignolles.

Louis-Philippe, le second de ses fils, page du roi puis capitaine d'infanterie, lui succéda et épousa Catherine de Wasservas.

Tandis que le dernier Jean-Baptiste de Monet, dit de Lamarck, né en 1744, rejoindra l'armée à 17 ans muni d'une recommandation de la marquise de Lameth.

Officier au rgt de Beaujolais, le chevalier de Lamarck quitta l'armée sept ans plus tard et se consacra avec passion aux sciences naturelles, il mourut en 1829.

Bazentin

Monet de Lamarck : écartelé, aux 1 et 4 : d'azur au lion d'or

aux 2et 3 : d'or à trois colonnes de sable, au chef chargé de trois roses de gueules.

Bazentin

Les combats de 1914-1918 n'ont rien laissé subsister du château.

Bazentin

 

Bazentin

 

*

Eglise de la Nativité de la Sainte-Vierge

L' église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, et son lutrin du xviie siècle L'édifice précédent datait de 1774. Il a été complètement détruit lors des combats du 14 juillet 1916, lors de la bataille de la crête de Bazentin

Bazentin

commentaires

Quesnoy-le-Montant

Publié le 27 Octobre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy reprenant les trois fasces et la bande sur le tout des Du Quesnoy en Vimeu (qui sont connues par un sceau dont on ignore les couleurs), les molettes sont reprises des de Bellengreville avec changement d'émail et la tour évoquant l'ancien château-fort détruit en 1589.

Quesnoy-le-Montant

 

Possession d'André du Quesnoy au XIIIème siècle, de Jean du Quesnoy à la fin du XIVème.

Le dernier seigneur du nom fut Guillaume du Quesnoy, chevalier, il rédige son testament en 1354.

Pierre du Quesnoy scelle de son sceau chargé de trois faces et d'une bande (les couleurs sont inconnues), la requête des maïeurs et échevins d'Abbeville dont il était homme-lige en 1321.

La seigneurie passa à Lancelot de Haucourt en 1450, puis à Jacques de Bailleul en 1495, à Edme de Mailly, gouverneur de Neufchâtel en 1560.

En 1589 les ligueurs qui tenaient Abbeville décidèrent de s'emparer du château qui appartenait à Robert Aux Epaules et Jeanne de Bours, ils le firent démolir.

Il fut reconstruit en 1613 par eux.

Jean L'Hyver, vicomte de Bouillancourt-en-Séry, le posséda de 1639 à 1663.

En 1770, la terre passa à l'hôpital général d'Amiens qui en fut le dernier titulaire.

                                                       *

La terre du Montant appartenait au début du XVIIème siècle à Joachim de Bellengreville qui la légua en 1619 à son neveu Nicolas.

Quesnoy-le-Montant

De Bellengreville : d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre molettes du même.

 

Vendue en 1690 par Jean, marquis de Bellengreville à Pierre Godart, juge-consul et échevin d'Abbeville.

Au milieu du XVIIIème siècle, on retrouve Philippe Le Sergeant puis Jean-François et Jean-Jacques auquel on attribue la construction du corps de logis.

Elle appartint ensuite à Louis de Colnet.

Quesnoy-le-Montant

De Colnet :"D'argent à un senestrochère de gueules paré d'argent mouv du flanc vers la pointe la main gantelée d'or portant sur le poing un faucon au naturel chaperonné de gueules et accosté de deux branches de fougère de sinople" (Rietstap)

 

Quesnoy-le-Montant

                                                       *

Hymneville

Christophe de La Motte, écuyer, fut déclaré noble en 1487, son petit-fils Pierre de La Motte, marié à Isabeau de Fontaine, ont offert les vitraux renaissance de l'église voisine(1556).

Il y est représenté avec ses deux fils, Nicolas l'ainé, épousa Jossine de Bernes et vers 1570 fut soupçonné d'assassinat sur la personne de Charles Lourdel, autre seigneur d'Hymneville.

Son fils Gédéon de La Motte épousa Hélène de Friaucourt et en 1637 se déclara Héritier de son père.

Marie de La Motte épousa Daniel de Cornilles, sieur de Gannes.

Leur fille Hélène épousa en 1668 François Le Fèvre, seigneur de Milly, lieutenant de chevau-légers au régiment de Prouville.

Ce qui explique la présence au-dessus de la porte de la ferme d'une pierre rapportée aux armes Cornilles-Le Fèvre de Milly avec la date de 1673.

Quesnoy-le-Montant

Quesnoy-le-Montant

cliquer pour agrandir 

Quesnoy-le-Montant

 

Le blason de droite ne semble pas être celui des de Cornilles !

Quesnoy-le-MontantQuesnoy-le-Montant

 

Le Fèvre de Milly : de sable au chevron d'argent chargé de trois roses de gueules

De Cornilles : d'argent à trois corneilles de sable

 

La terre échut à leur fils cadet François Le Febvre d'Ansennes, prêtre et chanoine de Saint-Fursy de Péronne.

Il appartenait vers 1890 à Stanislas Paillart qui fit restaurer l'église à cette époque.

Quesnoy-le-Montant

commentaires

Piennes-Onvillers

Publié le 23 Octobre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Brouilly (lion de sinople) et celles de la famille d'Aumont (merlettes de gueules). 

                

Piennes-Onvillers

 

Piennes s'appelait Mesvillers jusqu'en 1764

Les communes de Piennes et Onvillers ont fusionné en 1972

                      *************

Le château avait dû être bâti au XVIème siècle par la famille d'Hallwyn ou d'Halluin, dont l'église voisine portait les marques de munificence.

Piennes-Onvillers

D'Halluin (d'Hallwyn) : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

Fils de Louise d'Halluin, dame de Piennes, et de François de Brouilly, tué en 1589 à la bataille de Senlis, Charles de Brouilly, siègea aux Conseils du Roi et fut capitaine d'armes de ses Ordonnances, il obtient l'érection en marquisat de sa terre de Mesvillers sous le nom de Piennes.

Piennes-Onvillers

de Brouilly de Piennes : d'argent au lion de sinople, armé et lampassé de gueules.

 

Louis, son fils ainé, mourut prématurément, tué au siège d'Arras en 1640.

Antoine, le second, fut lieutenant-général des armées du Roi et gouverneur de la forteresse de Pignerol, avec son épouse Françoise Godet des Marais, il s'interessa particulièrement à sa terre avec des séjours répétés.

Jean Varin fut capitaine du château en 1659 et Eugène Lesueur en 1683.

En 1690, le mariage de sa fille ainée Olympe de Brouilly avec Louis II de Villequier d'Aumont, fit entrer le marquisat dans cette famille.

Piennes-Onvillers

d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes du même, 4 et 3.

 

Son fils Louis III Marie d'Aumont, brigadier et maître de camp de cavalerie, se maria avec Catherine de Guiscard, il meurt en 1723.

Son fils Louis IV d'Aumont, gentilhomme de la Chambre du Roi et chevalier de ses camps et armées, épousa en 1727 Victoire de Durfort de Duras.

Son fils Louis V Marie-Guy d'Aumont, épousa en 1748 Louise-Jeanne de Duras.

Ils obtinrent l'érection de la terre en duché en 1781

Le domaine fut confié aux régisseurs et aux fermiers du grand domaine agricole, mis en vente en 1786.

La Révolution survint et les d'Aumont partirent pour l'émigration, leur terre fut vendue comme biens nationaux, le caveau de la famille fut vandalisé et l'église transformée en fabrique de salpêtre.

En mai 1793, le 10ème régiment de hussards y fut cantonné.

Ce qui pouvait subsister du domaine a disparu au cours de la quasi-destruction du village pendant la Première Guerre mondiale.

Piennes-Onvillers

*

L'église de Piennes en 1875

Piennes-Onvillers

 

Piennes-Onvillers

Piennes-Onvillers

Piennes-Onvillers

en 1875

Piennes-Onvillers 

église de Piennes en ruines en août1918

Piennes-Onvillers

 

Entièrement restaurée de 1920 à 1933

commentaires

Marquivillers

Publié le 22 Octobre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de Jacques Dulphy à partir des armes de la famille Aubert de Rozainville, reprenant un heaume et trois de leurs roses, tigées et feuillées comme il se doit, la divise ondée symbolise la rivière Avre qui borde le territoire.

Marquivillers

                    

Au XIIIème siècle on constate l'existence de quelques seigneurs portant le nom de Marchaviller comme Pérégrin vers 1232 ,  de Markaisvillers comme Mathieu en 1271, fils d'Aubry.

Cette famille disparut un demi-siècle plus tard, la seigneurie passa aux mains de la famille de Laboissière, puis à la fin du 15ème à la maison de Rouy, puis par alliance à celle des Lannoy.

Marquivillers

Sceau de Mathieu de Markaisvillers : portant une croix cantonnée de huit coquilles (archives départementales).

A la fin du 17ème siècle, passa dans la maison de Lorraine par le mariage de Anne-Eisabeth, comtesse de Lannoy avec Charles III de Lorraine.

Quelques années plus tard le domaine passa à une autre branche de cette maison, celle de Vaudemont par suite du mariage d'une fille de Charles avec son cousin Charles-Henri, prince de Vaudemont, il meurt en 1723.

Depuis plusieurs années la seigneurie avait été achetée par Pierre Aubert de Rozainville

Il n'y a jamais eu de château féodal, celui actuel est une modeste gentilhommière qui doit remonter aux années 1770, elle a dû remplacer un premier édifice construit à la fin du règne de Louis XIV par Pierre Aubert, seigneur de Rozainville

Marquivillers

Pierre-Charles Aubert de Rozainville, fourrier des logis du Roy, est cité dans son acte de décès de 1757 comme demeurant au château.

Il avait épousé en 1711 Marie-Anne Butin de Lafosse.

Marquivillers

Aubert : de gueules, à trois hauberts d'argent accompagnés de cinq roses d'or.

 

Le dernier représentant mâle fut Marie-Pierre-Charles Aubert de Rozainville, il passa sans éprouver trop d'ennuis la Révolution, il remplit un certain temps (1808-1831) les fonctions de maire et mourut à Roye en 1840, ne laissant qu'une fille Marie-Louise, laquelle se maria en 1817 à Jules-Auguste-Jacques de Louvencourt, chevalier et ancien officier de chevau-légers.

De ce mariage sont issus deux enfants, un garçon et une fille qui épousa Monsieur d'Estouilly et lui apporta en dot une partie du domaine.

Marquivillers

Acquis ensuite par Victor Mauduit qui l'a transformé et en a fait une maison de campagne assez élégante.

Marquivillers

Merci à Jean-Noël Marchiset

*

Eglise Saint-Aubin

L'ancienne église Saint-Aubin datait du XIIème siècle, elle fut détruite lors de la Première Guerre mondiale, en 1916.

Marquivillers 

EN 1875

Marquivillers

 

Marquivillers 

 

Marquivillers

 

Marquivillers

 

Marquivillers

 

 

 

commentaires

Brouchy

Publié le 17 Octobre 2017 par remus80

Brouchy

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

De gueules à deux chevrons d'argent accompagnés de trois trèfles d'or.

 

"Ce blason figure dans le très officiel Armorial de la Somme, publié en 1972 sous les auspices du Conseil général de la Somme sous le contrôle d'une "Commission d'héraldique urbaine du département de la Somme", qui ne s'est plus réunie depuis. La notice de l'Armorial indique seulement que ce blason est repris de celui "des seigneurs de Brouchy avant la Révolution". C'est maigre. Victorien Poiteux, historien local, conteur et écrivain en langue picarde, dit E.V Poiteux de Brouchy (1878-1954) s'est intéressé aux De Brouchy. Comme d'autres, il a montré, notamment, que cette commune a obtenu son affranchissement dès le 13e siècle. En 1223 est encore cité Jean, comte de Brouchy. En 1303, Jean, chevalier, est dit seigneur de Brouchy. On cite encore, en 1409 Jean de Brouchy, père de Galhaud de Brouchy, qui paraît être le dernier du nom.
Ornements extérieurs: croix de guerre 1914-1918 avec palme; croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze."
Le blason communal de Brouchy est au nombre des blasons peints sur la frise héraldique de la gare de Ham, réalisée vers 1929.
(J. Dulphy)

*

D'après mes recherches ce blason est celui de la famille Langlois de Brouchy

(Nobiliaire de Picardie)

Brouchy

Brouchy

*

Après la disparition des sires de Brouchy, la seigneurie avait été démembrée au cours du Moyen-Âge, Géraud Langlois acquis en 1510 la seigneurie du Pré à laquelle il réunit plusieurs terres.

Le château est connu par l'inventaire fait à la demande d'Alexandre de Langlois, seigneur du Metz, tuteur des enfants de feu Isaac de Langlois

La seigneurie principale échut sous Louis XVI à François-Henri Langlois de Brouchy, chevau-léger de la Garde du Roi.

Il fit rebâtir le château entre 1779, date de son mariage célébré à Noyon, et 1787 date gravée sur le fronton près de ses armoiries.

Brouchy

cliquer pour agrandir.

Mis en vente après sa mort en 1813, le château appartenait en 1817 à Jacques Tardieu, négociant à Saint-Quentin.

Puis en 1838 à Honoré Lhote, en 1879 à Louis Ponche, industriel à Amiens et enfin à la famille Bernot.

Gravement atteint en mars 1918 et incendié par les Allemands, il n'a pas été restauré, seuls subsistent la grille d'entrée avec ses piliers brique et pierre.

Brouchy

 

Merci à André Vincent pour ces photos

Brouchy

Brouchy

église en 1875

Brouchy

Brouchy

 

Brouchy

Pierre tombale du début du XIV ème siècle de Jehan d'Aubigny, retrouvée sous le pavage de l'église.

Brouchy

cliquer pour agrandir

 

commentaires

Hargicourt

Publié le 15 Octobre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason associant les armes des de Conty et celles des de Vendeuil

Hargicourt

 

François de Conty avait acheté la terre en 1531, saisie après la mort d'Antoine de Mailly en 1518.

Antoine-Germain de Conty, capitaine de cavalerie au régiment de Marivaux, auquel on attribuait la construction du château de 1700 à 1702, avait épousé Jacqueline-Françoise de Vendeuil en 1686.

Hargicourt

de Conty : d'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair, brochant sur le tout.

Hargicourt

de Vendeuil : d'azur au lion naissant d'or

 

 

 

Hargicourt

Hargicourt

Plusieurs de ses enfants naquirent dans les dernières années du siècle à Hargicourt où lui même mourut en 1716.

Jacques-Germain, son fils ainé, capitaine de chevau-légers au régiment d'Esclainvillers, épousa en 1710 Thérèse de Court, la seconde fille du seigneur de Raineval.

Il obtint l'érection en marquisat de sa terre mais mourut prématurément en 1728.

Jacques-Timoléon de Conty, second marquis d'Hargicourt, vendit à Henry-Gabriel de Béry le marquisat voisin de Jumel, se voyant sans postérité de son mariage avec Françoise de Montbel, il fit don de la nue-propriété d'Hargicourt à sa nièce Elisabeth du Barry, qui mourut avant lui sur l'échafaud.

Incarcéré à Amiens pendant la Terreur , le vieux marquis y retrouva son cousin Antoine du Puget de Bachimont et se lia d'amitié avec lui.

 Une fois libéré, il revint à Hargicourt qu'il lui céda en échange d'une rente viagère et mourut en 1797 à 80 ans.

Antoine du Puget meurt en 1851.

Jean-Estève-Arnold, comte du Puget fut maire de la commune de 1872 à 1874, de 1878 à 1882 et de 1884 à 1895.

Hargicourt

Chapelle funéraire des comtes du Puget dans l'église St Georges

Hargicourt

 

Du Puget :  Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois pals de gueules au 2 d'azur à trois coqs d'argent 2 et 1 au 3 de gueules au lion d'or Sur le tout d'or à trois bandes de sable 

Hargicourt

 

 

 

Hargicourt

En 1879 Jeanne du Puget épousa Paul Espivant de la Villeboisnet qui fit restaurer le château.

Hargicourt

 

Vitrail dans l'église St Georges

Elle laissa le domaine à sa fille, la comtesse Gaspard de Bourbon-Chalus.

Partiellement éventré par l'artillerie et complètement saccagé lors de l'offensive de mars 1918, le château fut jugé irréparable et entièrement rasé, seuls subsistent un portail encadré de piliers de pierre et des dépendances remaniées et agrandies en 1853 lors de la reconstruction de l'église.

Hargicourt

Hargicourt

 

Hargicourt

Photo de Jean-Noël Marchiset

*

Eglise Saint Georges

du 19ème siècle, endommagée pendant la Première Guerre, restaurée après celle-ci.

 

Hargicourt 

église en 1876

Hargicourt

 

église endommagée pendant la Première Guerre, restaurée ensuite.

commentaires

Ochancourt

Publié le 5 Octobre 2017 par remus80

 

 

Ochancourt

http://armorialdefrance.fr/ 

  De sable à la bande d'or accompagnée en chef de trois billettes ordonnées en orle et en pointe de trois molettes d'éperons ordonnées en orle, le tout du même, à la chouette d'argent brochant sur la bande.

                                                                    *

Création Jacques Dulphy.

Adopté le 22 juin 2023.

Le champ de sable, la bande d'or et les trois billettes sont empruntées aux armes de la famille D'Anvin de Ardenthun, dont sont issus les principaux seigneurs d'Ochancourt du XVe au XVIIIe siècle. Les molettes d'éperons sont empruntées aux armes (parlantes) de la famille Lesperon. Les Lesperon ont été seigneurs d'Ochancourt "en partie" aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils portaient les molettes sur champ d'azur. Elles sont mises ici sur champ de sable pour préserver l'équilibre de la composition.
La chouette est, depuis les années 1990, la "mascotte" du village. On l'a vue sur des banderoles et même en décoration stylisée aux entrées du village. Elle évoque aussi le blason populaire picard d'Ochancourt: chés Dort in l'air d'Ochincourt.
Ornements extérieurs:
Le feuillage de chêne est une allusion au bois de chênes dit "le Bois de Fiennes", et le feuillage d'orme, évoque les arbres qui entouraient jadis les villages du Vimeu.
(Jacques Dulphy)

 

Il y avait plusieurs seigneuries qui portaient le nom de la seigneurie principale. les coutumes locales furent rédigées en 1507.

Au début du XVème siècle la famille d'Anvin de Hardenthun s'établit à Ochancourt avec Pierre en 1494.

Ochancourt

d'Anvin de Hardenthun : de sable à la bande d'or accompagnée de six billettes d'or ordonnées en orle, trois en chef et trois en pointe.

On retrouve aussi ce blason chargé d'une molette de sable

Ochancourt

Son ultime descendant fut Jean-Adolphe, ancien garde du corps de Charles X, qui mourut sans postérité en 1856.

Ils furent inhumés dans l'église puis dans une chapelle sépulcrale bâtie au XIX ème siècle, non loin de l'entrée principale.

 

Cette chapelle armoriée fut restaurée par la commune en 2015.

Les Lesperon ont été seigneurs d'Ochancourt "en partie" aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils portaient les molettes sur champ d'azur.

Ochancourt

 

I

OchancourtCliquer pour agrandir

Ochancourt

 

Ochancourt

Quant à Louise-Victoire de Ponthieu, fille d'Anicet et de Catherine de Crény, elle épousa Claude-Ferdinand d'Hantecourt et mourut en 1848 en son château d'Ochancourt.

Le manoir situé derrière l'église fut victime d'un incendie dans les années 1980, il a appartenu à M. de Roussé puis à M. de Montmignon.

Ochancourt

 

Ochancourt

scanné par APictche — collection personnelle, vue d'avant 1914, 

On en attribuait la construction à Antoine Rolland, receveur de l'abbaye de St Valery qui avait acquis le fief dans les premières années du XVIII ème siècle.

Suit Charles Rolland, garde de la Porte du Roi en 1750, lui succéda Antoine Rolland d'Ochancourt, garde du corps du Roi en 1780, il fit preuve de bravoure lorsque le peuple de Paris investit le château de Versailles, la reine lui donna une montre en or émaillé que son petit-fils appelé Rolland d'Ochancourt, tombé dans la misère et devenu facteur à Abbeville, conservait précieusement.

Les descendants habitèrent le manoir jusqu'au milieu du XIXème siècle.

Le château actuel est une importante demeure élevée au XIXème siècle.

Ochancourt

scannée par APictche — collection personnelle, photo ancienne sans mention

Ochancourt

 

Copyright ©webmaster@chateau-fort-manoir-chateau.eu 

Ochancourt

Ochancourt

Ochancourt

 

*

Eglise Saint-Ouen

 

Ochancourt

aquarelle d'O.Macqueron 1850-bibliothèque d'Abbeville.

La partie la plus ancienne, maçonnée en silex grossièrement taillés, est datée du xiie siècle. Malgré de nombreuses réparations attestées par ses murs en un mélange de brique et moellon de craie, son clocher penche sérieusement. C'était un lieu de pèlerinage pour les sourds qui s'y rendaient le dimanche qui suit l'Ascension.

commentaires