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Blasons des communes de la Somme.

Vermandovillers

Publié le 13 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason à partir des armes des Witasse de Vermandovillers, qui portaient "d'azur à trois bandes d'or", et des De Carbonnel, qui portaient "d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même.

 

Vermandovillers

 

Le premier seigneur connu, rappelé dans une charte de 1327, est Colart, dit Paira de Vermandovillers, demeurant à Beaulieu, bienfaiteur de l'hôpital Saint-Jacques de Noyon.

- XVIe siècle : on trouve concuremment les De Carbonnel et les Witasse.

- Simon III de Carbonnel, (fils de Simon II de Carbonnel, écuyer), "seigneur de Vermandovillers", épouse à Wallieux en 1607 Isabeau Morel de Bécordel, dont il eut 6 enfants.

Vermandovillers

 

Nicolas Witasse (1530-1610), seigneur de Hauteloge et de Vermandovillers, marié en 1559 à Marie Châtelain, d'où deux fils.

Vermandovillers

de Witasse : d'azur à troid bandes d'or.

Aaron Witasse, l'aîné des précédents, sgr de Vermandovillers et de Ricourt, épouse en 1604 Antoinette de Bayencourt.

Jacques de Witasse, fils des précédents, capitaine au régiment du vidame d'Amiens, épouse en 1629 Anne de Collemont.

Puis Claude de Witasse (1636-1729), épouse en 1658 Eléonore d'Y.

Jean-Jacques de Witasse, né en 1660, épouse en 1723 Marie-Jeanne de Fontaines.

Claude-Joseph-Barnabé de Witasse (1724-1757), premier aide de camp du duc de Chaulnes, épouse en 1750 à Bazentin, Marie de Monet de Lamarck. 

Leur fils, Jacques-Joseph,  avait épousé en 1780 Henriette-Julie de Sacquépée, dame de Thézy, dont il releva le nom pour constituer : De Witasse-Thézy, branche toujours existante, il meurt en 1834 .

En 1789, la liste de noblesse  pour la députation rappelle encore ce "chevalier Witasse de Vermandovillers. "

 

Le domaine et le château de Vermandovillers appartenaient  après les Duchaussoi, aux De Lagrenée" (note de Decagny, fin XIXe siècle).

                                          *

                             Eglise Saint-Martin

L'ancienne datait du XVIIIème siècle, détruite pendant la Première Guerre.

Vermandovillers

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

Vermandovillers

Vermandovillers

Vermandovillers

 

 

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Bouvincourt-en-Vermandois

Publié le 12 Février 2024 par remus80

Bouvincourt-en-Vermandois

http://armorialdefrance.fr/

  

de sinople à trois fasces d'argent

*

La commune relève des armes de la famille De Bouvincourt.
Bouvincourt était encore au XIIIe siècle un hameau de la paroisse de Vraignes-en-Vermandois. A cette époque, une demoiselle de Chaumont épouse Roger de Bouvincourt, parents de Galon de Bouvincourt, chevalier, et à son tour père de Bouchard de Bouvincourt, cité en 1235, vassal de Guillaume de Rosay pour ses terres situées entre Chapet et Bavincourt. Radulphus (Raoul) de Bouvincourt et Mathilde, sa femme, sont cités dans un titre de l'évêque de Noyon en 1360.
Les couleurs sont sans doute de fantaisie.
(Jacques Dulphy)

                                                                    *

                                                       Eglise Saint-Hilaire

Bouvincourt-en-Vermandois

aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville

Bouvincourt-en-Vermandois

 

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Licourt

Publié le 10 Février 2024 par remus80

Licourt

 

http://armorialdefrance.fr/

 

 De sable à la bande d'or chargée d'un annelet de sinople et accompagnée de deux têtes de loup arrachées d'argent, languées de gueules, celle de la pointe contournée.

*

Le conseil municipal de Licourt a adopté ce blason le 7 décembre 2020, après une demande faite auprès de Jacques Dulphy et Daniel Juric, à l'initiative de Christian Glowacki, conseiller municipal.
Ce blason associe aux armes des Dournel, anciens seigneurs du lieu, deux têtes de loups qui rappellent le surnom collectif des Licourtois: "chés leups".
En 1650, noble homme Robert Dournel (ou d'Ournel) est seigneur de Grandcourt et de Licourt, et maïeur de Péronne. On retrouve la famille Dournel, suzeraine de Licourt, Fransart, Chuignolles, Quivières, Tincourt, Bonneval et autres lieux jusqu'à la Révolution.
L’Armorial Général de France (Edit de 1696) donne aux Dournel le blason suivant pour «Fursy Dournel, avocat au Parlement et aux sièges royaux de Péronne»: de sable, à bande d’or, chargée d’un annelet de sinople. Il s’agit d’armes établies sur le principe des "attribuées d’office".
Sur le blason de Licourt ont été associées deux têtes de loups, qui évoquent à la fois la présence nombreuse de ces fauves jusqu'au XIXe siècle dans les bois environnants, ainsi que le blason populaire attribué aux habitants du village: "chés leups d'Licourt" (les loups de Licourt). La troupe de théâtre picardisante locale, créée en 1983, a pris ce nom.
(Jacques Dulphy)

*

Licourt

*

Eglise Saint Pierre

Licourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

L'église datait du XIIème siècle, modifiée à la Renaissance.

Gravement endommagée pendant les deux guerres, elle est reconstruite

Licourt

En 1905

Licourt

Licourt

 

Licourt

de nos jours (Photo Deroletz)

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Saint-Acheul

Publié le 9 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy intégrant dans un "tiercé en pointe" (qui symbolise la lettre A de Acheul) les trois gerbes des de Beauval, seigneurs au 14 et 15ème siècle.

 

Saint-Acheul

 

 

Quelques anciens seigneurs sont connus comme Robert de Saint-Acheul, chevalier, qui apparait en 1213, son fils Engelran de Saint-Acheul ratifie une donation à l'abbaye de Willencourt en 1245.

En 1327, Jehan de Beauval est seigneur en partie.

Vers 1372, Robert de Beauval, sire d'Occoches, avoue tenir du Roi un fief séant à Saint-Acheul, contenant son manoir de la Motte.

Saint-Acheul

de Beauval : d'azur à trois gerbes d'avoine d'or.

1507 Jean de Warluzel.
1557 : Eustache de Prouville.

Saint-Acheul

de Prouville : de sinople à la croix engrêlée d'argent.

1609 : Jehanne de Prouville, fille du précédent, épousa Charles de Soyécourt et fit passer le domaine de Saint-Acheul dans cette  maison. Le fils de Charles de Soyécourt vendit le domaine en 1609 à Hugues Le Fournier de Neuville. Succédèrent à ce dernier : René Le Fournier de Neuville, puis Jean Le Fournier de Neuville, son frère (mort en 1673).

Saint-Acheul

 

Le Fournier : d'argent à trois roses de gueules. 

On trouve ensuite : Charles Le Fournier de Neuville, baron de Neuville (aujourd'hui commune d'Oneux), vicomte de Saint-Acheul, seigneur d'Heuzecourt, de Neuville, de Coulonvillers, d'Agenvillers, de Lamotte-Buleux et de Montigny-les-Jongleurs et d'Acquet (aujourd'hui commune de Neuilly-le-Dien), épousa N... de Boubers-Bernâtre.
- Avant 1737 : François de Fontaines, écuyer (mort en 1737).
- Lui succèdent les Manessier de Brassigny, seigneurs jusqu'à la Révolution. (portaient : D'argent à trois hures de sangliers de sable armées et éclairées d'argent, lampassées de gueules).

Saint-Acheul

 

*

Eglise Saint Acheul

                                                              18ème siècle     

Saint-Acheul

Aquarelle d'O.Macqueron 1872-bibliothèque d'Abbeville.

Saint-Acheul

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Barly

Publié le 7 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : d'azur à deux clés d'or passées en sautoir, au chef de Ponthieu (en égard au rôle des comtes de Ponthieu et à la situation géographique d'origine).

Barly

 

 

Au XIème siècle faisait partie du domaine des comtes de Ponthieu.

Barly

Ponthieu : d'or aux trois bandes d'azur à la bordure de gueules. 

L'église avec la plus grande partie du territoire est alors donnée au prieuré Saint-Pierre d'Abbeville par Guy 1er comte de Ponthieu, qui venait de le fonder.

Quelques années après 1100, après la mort de son épouse Ade, Guy leur abandonnait en toute propriété la terre de Barly. 

Barly

Prieuré Saint-Pierre : d'azur à un saint Pierre tenant de sa main dextre deux clefs passées en sautoir, le tout d'or sur une terrasse de même.

 En 1567, Pierre de Bonneval, prieur de Saint-Pierre (prieuré d'Abbeville) était par sa fonction seigneur de Barly. (En fait tous les prieurs de St Pierrre furent "seigneur de Barly ").

La terre était affermée moyennant 4000 livres.

 

                                                                               *

                                                              Eglise Saint Pierre

Construite au 18ème siècle en pierre.

Barly

aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

Barly

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Montigny-les-Jongleurs

Publié le 6 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason : deux mains appaumées d'argent jonglant avec trois besants d'or.

Le champ de sinople s'impose, par la nature du paysage et par le champ des armes de deux familles seigneuriales notables : les De Warluzel et les De Prouville.
 

Montigny-les-Jongleurs

 

 

 "Le déterminatif "les Jongleurs" s'explique (d'après Vincent, toponymie des lieux habités de l'arrondissement d'Amiens, manuscrit des Antiquaires de Picardie, 1914) par la présence de nombreux habitants exerçant la profession de jongleurs." Dusevel dit à peu près la même chose, en l'enjolivant.
A noter que ce déterminatif apparaît en 1720 dans le nom de "Montigny-aux-Jongleurs".
A noter qu'en picard, "jongler", ou "jougler" signifie simplement : jouer. Et qu'il y a une rue des Jongleurs à Eaucourt.
 

Au XIVème siècle, Robert de Beauval, chevalier, sire d'Occoches en est le seigneur.

Jean de Warluzel au début du XVIème .

Montigny-les-Jongleurs

Gouache de Marcel Stiennon.

de Warluzelle : De sinople à la fasce d'argent à une bande de sept losanges de gueules brochant sur le tout.

En 1557, on trouve Eustache de Prouville.

Montigny-les-Jongleurs

 

gouache de Marcel Stiennon 1976.

de Prouville : de sinople à la croix engrêlée d'argent.

Jeanne de Prouville épousa Charles de Soyecourt et fait passer la terre dans cette illustre maison.

Elle transmet à son fils François de Soyecourt en 1604.

Celui-ci vend en 1609 à Hugues Le Fournier, écuyer, seigneur de Neuville, qui en transmet la moitié à son fils Benjamin.

L'autre moitié est réservée à son épouse, qui lui survit et se remarie avec Benjamin de Montmorency.

En 1737 meurt à Mézerolles François de Fontaines qui se dit seigneur de Montigny.

Les derniers seigneurs seront les Manessier de Brassigny

                                                          *

                                            Eglise Notre-Dame  

Montigny-les-Jongleurs

 

aquarelle d'O.Macqueron 1872-bibliothèque d'Abbeville

 

L’église actuelle remonte au XVIIIe siècle, bien qu’elle puisse très probablement remplacer un édifice plus ancien. Son appareillage de pierre blanche et son clocher-porche massif orné de contreforts lui donnent un aspect très caractéristique des églises de campagne de la France d’Ancien Régime.

Montigny-les-Jongleurs

 

 

 

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Estrées -sur-Noye

Publié le 2 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec un cygne d'argent inspiré d'un ancien logo de la commune et trois merlettes en chef extraites des armes de Firmin Du Croquet, seigneur au XVIIIème siècle.

 

Estrées -sur-Noye

 

 

 

La seigneurie en un seul fief , et principale, relevait du roi et eut pour seigneurs :

1230 : Pierre d'Estrées

1231 : Robert d'Estrées

1308 : Pierre II d'Estrées

1341 : Jean d'Estrées, chevalier, vend à Florent d'Encre, écuyer, des fiefs à Guyencourt et Estrées

 

Après les d'Encre apparaissent les Frérot

- En 1546 Antoinette de Saisseval est mère et tutrice de Jean Frérot, écuyer. Puis vient

- Claude Frérot, écuyer, mort en 1652 .

- En 1639 le précédent avait fait donation à Henri Frérot, écuyer, son fils aîné, du quint (du cinquième) des terres de Guyencourt, Estrées et L'Hermitage. Ce fils mourut-il jeune ? On l'ignore. Henri Frérot , qui s'était remarié en 1638 avec Claude Gouffier, se ravisa et laissa ses biens à la famille De Gouffier, de la branche des seigneurs de Thoix.

- En 1698, Estrées et Guyencourt sont aux mains d'Augustin de Gouffier, chevalier, comte de Rozamel, brigadier des armées du roi.

Estrées -sur-Noye

de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable. 

 

- En 1716, Françoise de Gouffier, épouse de Jacques d'Ailly, chevalier, marquis d'Annebaut, comte de Pont-Audemer, et Marguerite de Gouffier, dame de Chaussoy et marquise d'Epagny (sa soeur ?) vendent à Firmin du Croquet, seigneur de La Mairie de Vers, conseiller du roi à Amiens, les domaines d'Estrées et de Guyencourt.

Estrées -sur-Noye

Du Croquet :équipolé à cinq points d'argent et quatre de sable, chargé chacun d'une merlette de l'un et l'autre.

 

Il a existé une seigneurie secondaire, qui eut pour seigneurs :

- En 1507, Nicolas Fauvel, bourgeois marchand d'Amiens, puis maïeur de la ville, se disant "seigneur d'Estrées en partie".

Il semble qu'après les Fauvel, la seigneurie secondaire d'Estrées se divisa.

- 1569 : Aubert Vilain, écuyer, sgr de Quiry-le-Sec.1596

- 1596 : Adrien Vilain dit "de Quiry", chevalier.

- Début XVIIe siècle, à la mort du précédent : Charles Le Caron, médecin, qui achète les 4 cinquièmes de sa part.

 

                                         *

                             Eglise Saint-Firmin

L'ancienne église église remontait au XVème siècle.

Estrées -sur-Noye

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

Estrées -sur-Noye

 

 

Estrées -sur-Noye

Econstruite après 1945.

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Rouvrel

Publié le 29 Janvier 2024 par remus80

Rouvrel

 

http://armorialdefrance.fr/

Coupé: au 1er parti au I d'azur au gland tigé et feuillé de deux pièces d'or, posé en pal, le gland en chef, au II de sinople à sept épis de blé, empoignés en éventail et liés d'or, au 2e d'argent à saint Martin de carnation, vêtu de gueules, auréolé d'or, coupant son manteau avec une épée d'or, sur un cheval de tenné.

 Adopté en novembre 2023.

 

Projet de blason non adopté,  avec un chêne rouvre et deux molettes d'éperon empruntées aux armes des de Boufflers-Rouvrel, seigneurs du XVIème au XVIIIème siecle, en inversant les couleurs.

Ce sont des armes parlantes (chêne rouvre pour Rouvrel). 

 

 

Rouvrel

 

Etymologie : lieu planté de chênes rouvres. 

La seigneurie de Rouvrel formait deux parties, relevant des châtellenies de Boves et de Moreuil.

En 1219 Gilbert de Rouvrel, chevalier, et Béatrix sa femme vendirent des dîmes au chapitre de Reims, confirmation en 1225 par leurs enfants.

Rouvrel

sceau de Jean de Rouvrel

En 1371 Jean de Rouvrel, écuyer, et les enfants mineurs d'Hue de Rouvrel sous la tutelle de Marguerite de Cuignières, leur mère, se partagent la seigneurie quelques années plus tard (1387).

Ce sont alors trois fiefs diférents appartenant à trois frères : 1) Enguerran de Rouvrel auquel succèdent Antoine, son fils (1401-1410) puis Guillaume et Antoine Descaures.

2) Jean de Rouvrel, écuyer de 1387 à 1410

3) Jean de Rouvrel dit Despert, écuyer, dont est issu un autre Jean de Rouvrel (1410-1456).

 

L'autre partie appartenait à la famille d'Encre.

Eustache d'Encre parait en 1219 avec Enguerran, son fils, que l'on retrouve encore en 1234 avec le surnom de Cornu.

Il eut deux fils, Othon (1234-1253), sans descendance; et Wauthier (1240-1288).

Beaudoin d'Encre, mort avant 1393, épousa Jeanne de Hanneville.

Jean d'Encre dit Hoste, chevalier au XVème siècle.

Françoise d'Encre hérita de la seigneurie et épousa Jean de Boufflers en 1497.

La descendance de cette famille s'éteignit en 1764 en la personne d'Edouard de Boufflers, chevalier, marquis de Rouvrel.

La seigneurie passa alors à une autre branche de la famille, le comte de Boufflers fut le dernier seigneur en 1789.

Rouvrel

de Boufflers-Rouvrel : d'argent à trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées au pied fiché de même.

                                                                                  *

                                                               Eglise Saint Martin

Rouvrel

L'ancienne au choeur plus élévé que la nef a été démolie en 1903.

Reconstruite elle fut détruite lors de la Première Guerre.

Rouvrel

en 1909

RouvrelRouvrel 

en 1918

Rouvrel

Reconstruite dès 1920, elle conserve les fonts baptismaux du XIIIème siècle.

Rouvrel

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Mouflières

Publié le 27 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les croix templière et hospitalière, avec les armes des De Rambures.

 

 

Mouflières

 

 

La seigneurie appartenait avant la fin du XIIème siècle à la famille de Cayeux, seigneurs de Sénarpont.

Elle resta dans cette famille jusqu'à la donation qu'en fit Guillaume de Cayeux à l'abbaye de Séry.

Elle passa en 1185 aux mains des Templiers qui la conservèrent jusqu'à la chute de leur Ordre en 1311.

Mouflières

d'argent à la croix pattée de gueules

Réunie à cette époque à la commanderie d'Oisemont, elle demeura la propriété des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution.

Mouflières

Hospitaliers

 

Le presbytère, l'église et le cimetière faisaient partie du domaine de cette commanderie.

Un fief appartenait aux seigneurs de Rambures.

Mouflières

de RamburesD'or à trois fasces de gueules.

Un autre fief à Louis d'Acheux et son fils Alexis.

Les membres de ces familles s'intitulèrent seigneurs de Mouflières.

 

                                                                    * 

                                                     Eglise Saint Nicolas

Mouflières

L'église en pierre et sa tour, en partie du XIIIème, ont du être construits par les Templiers, indépendamment de la chapelle qu'ils avaient érigé pour leur usage personnel.

L'église a subi des remaniements à diverses époques, la façade a été refaite en briques.

Les fonts baptismaux sont du XIVème siècle. 

 

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Thieulloy-la-Ville

Publié le 24 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant le daim des Jourdain et un autre daim pour la famille de Trudaine, le tilleul sur une terrasse de sinople symbolise le nom de la commune (Thieulloy est un lieu planté de thils, ou  tilleuls)

Thieulloy-la-Ville 

 

 

La seigneurie était mouvante de Moliens-en-Beauvaisis.

On trouve au 14ème siècle une famille seigneuriale du nom de la commune.

A partir de 1402 jusqu'à 1570, la famille de Bigant.

Thieulloy-la-Ville

 

Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Marie de Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge, se remaria en 1570 avec Charles de Lannoy et lui porta la seigneurie.

Sans postérité celui-ci légua à la fille de sa femme Jacqueline du Refuge en 1591.

Elle épousa Adrien des Essars de Lignières dont la famille vendit en 1674 à François de Trudaine.

Thieulloy-la-Ville

TrudaineD'or à trois daims de sable.

La famille Trudaine de Roberval de 1674 à 1702, un autre François de Trudaine, seigneur d'Oissy, vendit à Pierre Colette-Dorvillé, médecin à Amiens.

Sa soeur Mlle Marie-Anne Colette en fit donation en 1736 à Robert Jourdain, marchand et ancien échevin d'Amiens, il avait épousé en 1711 Marie-Thérèse Hoschedé.

Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1789.

Le château fut construit par Edmond-Jourdain de Thieulloy en 1842.

Thieulloy-la-Ville

Resté dans leur descendance jusqu'en 2020.

Thieulloy-la-Ville

D'or, au daim passant au naturel à dextre d'un arbre terrassé de sinople, et à senestre d'une nuée d'azur chargée d'une étoile d'argent

 

                                                                    *

                                     Eglise Saint-Firmin-le-Confesseur

Thieulloy-la-Ville

 

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

En partie reconstruite en 1871, n'y subsiste d'ancien que le choeur et la tour du clocher que l'on peut dater du 12ème siècle.

Thieulloy-la-Ville

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