Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blasons des communes de la Somme.

Gauville

Publié le 29 Août 2021 par remus80

Gauville

 

 https://armorialdefrance.fr/

 De gueules aux rais d'escarboucle d'or; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or, celle de dextre disparaissant sous un franc-canton d'argent chargé d'un lion de sable.

La seigneurie relevait d'Aumale, malgré tout en 1160, nous trouvons Robert de Gauville et son fils Raoul, leurs successeurs portaient le nom de la seigneurie au moins jusqu'en 1233.

Ensuite apparaît la famille de Caumont, seule de 1524 à 1725.

Gauville

de Caumont : d'argent à trois fasces de gueules, la première surmontée de trois tourteaux du même.

A partir de cette date, plusieurs noms apparaissent durant les mêmes périodes et on verra plus loin que des fiefs se détachent.

De 1749 à 1757, il y a Gayard de Saint-Clair, chevalier de Saint-Louis; en 1753 N.de Saint-Georges Verac, marquis d'Orival; en 1764 Pierre-FlorimondFrançois Froment qui vendit la seigneurie en 1777 à Charles-Louis-Etienne Fautereau, seigneur de Monchy-le-Castel.

 

                                                         *

                             Eglise Saint Clément et Saint Léonard

Gauville

 

L'église actuelle date de 1764 ne présente pas une architecture particulière.

Elle a subi des travaux de restauration de 1840 à 1842, puis le clocher réparé en 1887.

Elle a certainement été érigée à l'emplacement de l'ancienne église ou chapelle du XIIème siècle à côté du manoir.

Il existait également une chapelle st Nicolas qui était adjacente à l'ancienne église.

Gauville

église actuelle et l'arbre de mai (Photo François Goglin)

 

Gauville

Tradition de l'arbre de mai.

 

commentaires

Etelfay

Publié le 27 Août 2021 par remus80

Etelfay

d'azur au lion d'or

 

 Blason de la famille De Vendeuil, qui détenait le fief à partir de 1490, relevé par la commune.

                                                                    *

En 1163, on trouve comme seigneur Jean d'Etelfay.

En 1220, Guillaume de La Tournelle, chevalier, seigneur d'Etelfay et de Bérencourt.

Le principal fief était celui "d'Etelfay" possédé depuis longtemps par les de Vendeuil pour moitié et par les de Thory pour l'autre moitié.

En 1490, Jeanne de La Barre, dame d'Etelfay, épousa Jean IV de Vendeuil, grand bailli de Ham et de Marle.

Leur fils Claude de Vendeuil épousa Claire de Wallon, ils eurent un fils Charles qui épousa en 1579 Hélène-Charlotte de Prouville, qui fut soupçonné de calvinisme et se vit interdire par les ligueurs l'entrée de Montdidier.

Etelfay

de Vendeuil : d'azur au lion issant d'or.

En 1606, leur fils Philippe de Vendeuil épousa Jeanne de Gueulluy, fille du seigneur de Rumigny.

Puis leur fils François en 1637 , lieutenant au régiment de Saucourt, qui épousa Florence de Caboche.

Leur fils aîné René de Vendeuil épousa Catherine de Thory.

Concernant l'autre moitié du fief : en 1482 Paul de Thory, écuyer, seigneur de Hourges, possédait cette moitié, il avait épousé Jacqueline de Milly.

Etelfay

de Thory : de gueules, à deux fasces d'or, surmontées de trois molettes du même 2 et 1, mises au quarier dextre, senestrées d'une fasce retraite d'or.

Leur fils Charles de Thory épousa Charlotte de Fonsommes d'où Pierre de Thory qui épousa en 1633 Louise de Vely-Dodieu.

Leur fils Pierre, 2ème du nom, épousa en 1ère noces en 1670 Gilonne de Henin qui ne lui donna pas d'enfants, et en 2ème noces Marguerite Hardy dont il eut 3 enfants.

* En 1739, les deux même familles possédaient le fief qui appartenait à Mr de Thory de Bérancourt et à Mr Doudeville, à qui il était échu par son mariage avec Marguerite de Vendeuil. 

 

                                                                  *

                                                 Eglise Saint Martin

Datant de la fin du XVème siècle, ensemble très restauré, la tour a été reconstruite en briques en 1932.

Etelfay

En 1914.

 

Dans le cimetière se trouve un monument assez curieux sur la tombe de Mr Cousin de Beaumesnil, ancien président du Tribunal Civil de Montdidier, conseiller honoraire à la Cour d'Amiens : c'est un Christ couché provenant du Sépulcre de la deuxième église de ce nom à Montdidier. Cette statue qui date de la fin du XVe siècle avait été donnée aux Ursulines en 1754 et placée dans leur chapelle. Elle fut vendue avec le couvent en 1795 à Mr Cousin qui par son testament ordonna qu'on la mit sur sa tombe.

Etelfay

Etelfay

 

commentaires

Marestmontiers

Publié le 16 Août 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, les roseaux symbolisent les marais (Marest), les clefs et l'épée pour le monastère sous le vocable de St Pierre (Clés) et St Paul (l'épée).

Maresmontiers

 

 

En 1229, Jean de Pontrond se qualifie seigneur du lieu.

Plus tard la seigneurie passa dans la famille de Mailly, seigneurs de Bouillancourt, Malpart, Gratibus....

Maresmontiers

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

Puis dans celle des de Gouffier.

Maresmontiers

de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable.

Le fief noble de Montovillers ainsi que le fief de l'Alval appartenaient aux Caboche de la Folie Guérard, à la fin du 18ème siècle, mourut le dernier héritier du nom Anne-François de Caboche, ses terres et seigneurie passèrent à ses deux nièces, Françoise et Catherine de Rangueil, filles de Guillaume de Rangueil et de Catherine-Rosalie de Caboche. 

Maresmontiers

Caboche : d'argent à trois quintefeuilles de sable.

 

Le monastère remonte au 11 et 12ème siècle, c'était un prieuré simple de l'ordre de Saint Benoit, le présentateur était le prieur de St Arnould de Crépy.

Le monastère très riche d'abord perdit de sa splendeur au milieu des guerres du 13 et 14ème siècle, et peu à peu en arrive à presque la misère, dans les derniers temps il ne restait plus que le prieur et deux moines, on finit par l'abandonner en 1739 et fut réuni à celui de Notre-Dame de Montdidier.

La pierre tombale d'un des premiers prieurs se trouvait à l'entrée du sanctuaire, elle a été sauvée des destructions et relevée contre le mur du choeur, elle est malheureusement en mauvais état, cette pierre est celle de Dom Pierre de Lancelles, la date est effacée...

Maresmontiers

Les bâtiments du monastère était situés dans la vaste prairie qui s'étend derrière l'église, il n'en reste aucun vestige.

L'église sous le vocable de St Pierre était à l'origine celle des anciens religieux, la date de 1550 qui était gravée sous la piscine située dans le choeur indiquait la reconstruction.

Elle a été ravagée pendant la Première Guerre , elle fut reconstruite sur les restes de l'ancienne.

 

Maresmontiers

Maresmontiers

Maresmontiers

Maresmontiers

Bibliothèque municipale d'Abbeville, fond Macqueron.

 

commentaires

Bonnay

Publié le 6 Août 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en s'appuyant sur le blason de la famille de Gouffier, ne conservant que deux jumelles de sable, et en y associant trois grenouilles rappelant le blason populaire "Chés cracras d'Bonnay", en raison du cri des grenouilles. 

Bonnay

 

C'est une des plus anciennes terres du comté de Corbie.

Dès 1287 l'abbaye de Corbie racheta à Raoul d'Heilly l'avouerie, la vicomté et la justice, qu'elle avait auparavant inféodées à ses prédécesseurs, comme Raoul de Bonnay.

Plus tard, elle divisera cette seigneurie en plusieurs fiefs dont les principaux étaient : le fief de la Mairie, de Bayempont et d'Auberville.

Ces fiefs ont vu se succéder de nombreuses familles qui n'habitèrent pas la commune, il n'y avait pas de maison seigneuriale, il n'est pas intéressant de les citer.

Louis-Charles de Gouffier, marquis d'Heilly acquéra le tout en 1752 et sera le dernier seigneur.

Bonnay

de Gouffier : d'or, à trois jumelles de sable posées en fasce.

*

 

Au début de la Première Guerre mondiale, Bonnay fut occupée par les Allemands de la fin août à début septembre 1914. La commune était, jusque 1918, située à l'arrière du front.

Au matin du 24 avril 1918, un bombardement allemand s'abattit dès quatre heures sur les lignes tenues par les Australiens. La bataille de Villers-Bretonneux commençait. Le bombardement dura sept heures, des obus à gaz furent tirés sur le village de Bonnay qui fut en grande partie détruit. Un obus tomba sur l'hôpital de la Croix rouge installé dans l'école communale faisant de nombreux morts. De nombreux soldats australiens furent tués alors qu'ils tentaient de se replier vers l'arrière. Certains des obus tombèrent dans l'Ancre provoquant des jets d'eau de plusieurs mètres. Le bataillon australien qui tenait le village eut de lourdes pertes : plus de quarante tués et soixante blessés. À la mi-journée le bombardement cessa. Le lendemain, un avion allemand survola les positions australiennes et tira des balles de mitrailleuses, les canons anti-aériens réduisirent l'avion au silence qui s'écrasa en flammes, tuant ses occupants. Le 27 avril, le calme revint dans Bonnay en ruine. 

Bonnay

1/4/1918 3ème RD Australien

Pendant l'occupation allemande de la Seconde guerre, une cantine militaire fut installée dans une ferme du village. À la suite du sabotage d'une moissonneuse appartenant à cette ferme, cinq résistants habitant à Bonnay furent arrêtés par les Allemands. Conduits à Amiens, ils furent exécutés dans la nuit du 28 au 29 août 1944. Leur cadavre fut retrouvé le 8 septembre 1944, au bois de Gentelles.

Le secrétaire d'État à la Guerre attribua la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze à la commune de Bonnay.

*

Eglise Saint Waast

Une ancienne église fut brûlée  en 1636  par les Espagnols, elle se trouvait à l'emplacement de l'école.

En 1736, les habitants s'engagèrent à reconstruirent et entretenir les plafonds du choeur.

L'actuelle date de 1855.

Bonnay

Bonnay

Bonnay

La date de construction 1855 est gravée en chiffres romains avec une erreur.

commentaires