D'azur à trois aigles d'or
La commune a relevé, telles, les armes de la maison De Nouvion, qui fut seigneur de Nouvion depuis un temps immémorial, qui a pour premier connu du nom Henri de Nouvion vivant en 1128, et qui passa aux De Doudelainville puis en d'autres familles au XIVe siècle après le mariage de la dernière du nom, de prénom inconnu, avec Guillaume de Doudelainville.
On note aussi, de ci de là, des De Nouvion isolés jusqu'au 15e siècle, mais qui n'ont pu être rattachés avec certitude. Les De Nouvion étaient vassaux des comtes de Ponthieu, qui avaient octroyé une charte communale à Nouvion avant 1210.
Le blason qui figurait sans doute sur le sceau communal de Nouvion n'est pas connu, pas plus que la charte: tous deux ont disparu dans les aléas de l'Histoire. Le blason familial aux trois aigles est connu, notamment, par le sceau de Jehan de Nouvion, écuyer, datant de 1271, conservé aux Archives départementales de la Somme et provenant de l'abbaye du Gard; ce document atteste de l'abandon de droits sur des terres situées à Yzeux (80).
(Jacques Dulphy)
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Photo : J.Dulphy
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Siège de l'une des pairies du Ponthieu, le château-fort joua un rôle important au cours de la guerre de Cent-Ans.
Louis XI y rendit une ordonnance en 1463.
Signalés dans un aveu de 1584, les donjon et chasteau durent peu à peu tomber en ruine, tant par manque d'entretien que du fait du passage des troupes en campagne.
La seigneurie fut acquise en 1571 par Jean de Lamiré, capitaine puis maïeur d'Abbeville, il épousera Barbe L'Yver.
De Lamiré : d'argent à la bande de sable accompagnée de six billettes du même
Leur fils Gilles fut tué à la bataille d'Ivry.
Le successeur fut André de Lamiré, baron de Nouvion et gentilhomme de la Chambre du Roi, il fut incarcéré en 1636 à Abbeville car son fils Adrien était accusé de collaborer avec le comte de Frezin, chef des Espagnol qui ravageaient le pays.
Après la mort de Claude de Lamiré en 1654, la seigneurie passa à Antoine de Brouilly, marquis de Piennes.
Brouilly de Piennes : d'argent au lion de sinople, armé et lampassé de gueules.
Puis à sa fille Marie-Rose, marquise de Châtillon, qui en 1730 vendit à Pierre Brunet de Chailly, président en la Cour des Comptes de Paris, le prix de 231.000 livres correspondait au Château, aux moulins, aux dépendances et surtout au très important domaine foncier.
de Carvoisin : d'or à la bande de gueules, au chef d'azur.
30 ans plus tard en 1760, Jacques-François de Carvoisin, marquis d'Achy, en hérita, on voyait encore l'ancien château.
Il n'en subsiste plus rien de nos jours.
Sépulture au cimetière des de Belloy,de Lamiré, Guéroult du Valmet, Courteville-Hodicq, de Postel.
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Eglise Saint Maurice
"l'église, placée sous le vocable du saint martyr Maurice,a été
consacrée le 30 mars 1876. Elle fait suite à un sanctuaire,
probablement édifié au XIVème ou XVème siècle.Trop petit
pour accueillir la population croissante de la paroisse,
cet édifice fut agrandi en 1862 d'une chapelle latérale
dédiée à Notre Dame des Victoires. Cependant l'exiguïté
des lieux et 'état de vétusté de l'église imposèrent
son remplacement en 1873, ne laissant subsister que le
vieux clocher en moellons et la chapelle mariale. Les
travaux, exécutés sur les plans de l'architecte Coulombel
Ancienne église en 1852.
Piedestal octogonal en grès avec date de 1531.