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Blasons des communes de la Somme.

Billancourt

Publié le 30 Décembre 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 Projet de blason associant les armes des de Mazancourt et celles des du Maitz de Goimpy, la croix pattée sur le chevron évoque à la fois la présence ancienne d'un établissement des templiers à Froidmont et une croix de chemin pattée présente dans le village

Billancourt

 

A la fin du XVème siècle, la terre et seigneurie appartenait à Jean II de Merlin dit de Mazancourt, prévot royal de Noyon et bailli de Nesle, marié en 1482 avec Jacqueline d'Estrées.

Le château-fort de Froidmont était situé sensiblement au même endroit que le château actuel, il en reste quelques vestiges.

Billancourt

Billancourt

Après lui vinrent Adrien de Mazancourt (mort en 1540) puis Charles, vicomte de Courval, homme d'armes de la compagnie du dauphin à Péronne en 1532, et Christophe, chevalier de l'ordre du Roi en 1565, gentilhomme de la Chambre en 1607, il rédigea son testament en 1617 et mourut en son château âgé de 80 ans.

 

Son fils David de Mazancourt, né en 1607 de son troisième mariage avec Suzanne de Poix, fut plus brillant encore, conseiller du Roi, capitaine de 100 hommes d'armes au régiment de Chanceaux en 1628 puis capitaine d'une compagnielégère allemande en 1635 et enfin capitaine de cavalerie en 1638, il combattit sur la plupart des champs de bataille de son temps et mourut en 1670 à Moyenvic.

Billancourt

De Mazancourt

D'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles du même.

Nul doute qu'il ne faille lui attribuer la construction du château, vraisemblablement au milieu du XVIIème siècle, après le passage des troupes en campagne de 1636 et 1653.

Son fils Jean-Baptiste de Poix, colonel du régiment de Courval fut tué en campagne, sans laisser de postérité.

Ses biens revinrent à sa soeur Diane, épouse de Louis de Pas, comte de Feuquières.

Louise de Pas de Feuquières épousa en 1686 Paul Berbier, baron de Ville et seigneur de Goimpy, aïeul de François-Louis du Maitz de Goimpy qui était en 1772 seigneur de Billancourt, capitaine de vaisseaux puis chef d'escadre en 1784.

Après la Révolution, il vit ses titres brûlés en l'an II, il passa quelque temps dans les géôles révolutionnaires et mourut à Billancourt en 1807.

Billancourt

Du Maitz de Goimpy

D'azur au chevron d'or, accompagné de trois molettes du même.

 

Son neveu Louis-Pierre du Maitz, marquis de Goimpy, vendit le domaine en 1828 à Charles Quenescourt, notaire honoraire, à sa mort en 1839, il laissa le domaine à sa nièce Madame Louis-René Le Noir de Becquincourt, née Alexandrine Fouant de La Tombelle.

Leur fils Louis-Adrien de Becquincourt, marié à Zénaïde Fouant de La Tombelle, fit quelques modifications au château en 1840.

Billancourt

Saccagé et incendié dès septembre 1914 par les troupes allemandes.

Billancourt

Les descendants habitent la demeure bâtie en 1924 sur le même emplacement.

Depuis la fin du 20ème siècle elle appartient à la famille Reguieg.

Billancourt

 

Billancourt

 

Armoiries sur le château des Le Noir de Becquincourt

Billancourt

D'or à la fasce écartelée de sinople et d'argent.

 

Billancourt

Sépulture de la famille de Becquincourt

Billancourt

 

*

Eglise Saint Martin

Billancourt

aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Reconstruite après les destructions de 1914-18.

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Herly

Publié le 28 Décembre 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy s'inspirant des armes des Le Carlier.

Herly

Herly

 

Fronton armorié aux armes des de Bouteville : de sinople à une bande d'argent chargée d'un croissant de sable.

Herly

 

Herly

 

La terre d'Herly est le siège d'une fort ancienne seigneurie, puisqu'en 1153, un certain Jean d''Herly consentait des donations à l'abbaye Saint-Augustin de Thérouanne.

En 1215, Oudart de Rellye (Herly) est vassal de Jean de Nesle.

Un château-fort se dressait sur les rives de l'Ingon et en défendait le passage.

A la fin du XIV° siècle Catherine de Luxembourg, fille de Jean de Herly comte de St Pol, est dame de Herly.

Louis Le Carlier qui l'acquit en 1613 de Jean d'Ancienville, était seigneur de Masnières en Cambraisis, gentilhomme de la Chambre du Roi et gouverneur d'Etaples.

Herly

gouache de Marcel Stiennon

Le Carlier d'Herlyes : d'argent, à un lion de sable, langue et griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

 

Mort sans postérité 5 ans plus tard, il laissa le domaine à son frère Philippe, auquel succéda son neveu Louis.

Au 17ème siècle, on édifia sur un côteau proche du village, un nouveau château en brique et pierre.

Herly

Ce dernier lieutenant de chevau-légers, épousa en 1648 Madeleine Brunier, il mourut en 1671 laissant 4 fils, lieutenants-colonels des armées royales.

Les deux premiers furent tués en opérations, le troisième mourut en 1735 au château d'Herlyes, quant au dernier, Salomon vicomte de Trosly, il épousa en 1709 Marguerite Trinquant et en eut 6 enfants, dont Jacques-Nicolas, seigneur d'Herly et mousquetaire du Roi, il épousa en 1738 Louise-Olympe de Béry d'Esserteaux.

Né en 1740, Louis-Nicolas Le Carlier d'Herly, page du Roi en sa grande écurie à 17 ans, maréchal de camp en 1791, il fut incarcéré à Roye pendant la Terreur et libéré sur l'intervention des habitants du village.

Le dernier comte d'Herly, qui semblait avoir préservé l'essentiel de sa fortune, devint maire sous l'Empire, et du connaître sous la Restauration de graves difficultés financières, le domaine fut mis en vente.

L'acquéreur fut Robert de Bouteville, représentant d'une famille notable du Santerre  anoblie par Louis XVIII, et ancêtre de l'actuel propriétaire.

Endommagé par l'artillerie puis dévasté par le feu au cours de la guerre de 1914-1918, le château fut jugé irréparable et ses ruines furent abattues.

Georges de Boutteville, marié avec Françoise Boudoux d'Hautefeuille, le fit remplacer par la demeure actuelle, élevée entre 1923 et 1925 sur les plans des architectes Paul et André Schroeder.

Il décédera en 1972 au château de Fransart.

                                                                   *

                                                      Eglise Saint Eloi

Herly

ancienne église 1875

Herly

HerlyHerly

 

 

Nouvelle église reconstruite en briques après sa destruction pendant la Première Guerre.

Herly

Eglise Saint-Eloi avec les armoiries des de Bouteville.

Herly

Herly

 

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Bus-Les-Artois

Publié le 24 Décembre 2016 par remus80

 

Bus-Les-Artois

http://armorialdefrance.fr/

   

 

Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules à deux clés d'or passées en sautoir, au 2e d'argent au chêne au naturel, au 3e d'azur à la fleur de lis d'or.

 

Création Jean-François Binon. (2018)

Le chêne symbolise un ancien bois, qui aurait donné le nom de "Bus".
La fleur de lis est extraite du blason de la famille "Pelet" et peut également faire référence aux blasons de la Somme et de la Picardie
Les deux clés sont celles de saint Pierre, patron de la paroisse.

 

* Note personnelle : je trouve ce blason peu représentatif de l'histoire de la commune et ne tenant pas compte des armoiries représentées sur le clocher de l'église, c'est bien dommage.

 

Bus-Les-Artois 

château actuel

 Les premiers seigneurs portaient le nom de la commune comme Charles de Bus, né vers 975 qui avait épousé Louise d'Heilly vers 998. 

La terre de Bus appartenait sous Louis XIII au chanoine Guillain Lucas (mort en 1628), aumonier du Roi et fondateur de l'orphelinat "des enfants bleus", c'est sur son monument funéraire dans la cathédrale d'Amiens que veille le célèbre "ange pleureur" de Nicolas Blasset.

Situé en zone frontalière, le village et le château fortifié sont ravagés par les Espagnols.

Mis en vente en 1676, après la mort de son neveu Honoré-Gabriel Brunel, lui aussi chanoine d'Amiens, la terre de Bus ne quitta pas la famille car elle fut acquise par Elisabeth Lucas, épouse de François Brunel, avocat du Roi au bailliage, qui la laissa à Joseph-François le second de ses fils, trésorier de France de 1695 à 1717.

Vinrent ensuite Joseph-François-Bernard et son fils Jean-Baptiste Joseph Brunel dont les armes timbrent le portail de l'église, accolées à celles de sa femme Honoré Durieux (Du Rieux), avec une erreur sur la couleur du fond (rayures horizontales : azur).

Bus-Les-Artoisclic pour agrandir

 

Bus-Les-Artois

Brunel de Bus : d'argent à trois merlettes de sable

Bus-Les-Artois

Durieux : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux flanchis d'argent et en pointe d'un épi du second.

 

 

En 1743 Marie-Madeleine Brunel, dame de Bus, épousa Jean-Guislain du Val, seigneur de Nampty et de Courcelles sous Thoix, qui fut trésorier de France de 1744 à 1770.

Bus-Les-Artois

Duval de Nampty : de gueules à un chevron d'or accompagné en chef de deux fers de piques d'or posés en pal, les pointes en bas, et en pointe d'une molette d'éperon de même.

Guislain du Val de Nampty leur fils ainé, mousquetaire noir, épousa Marie-Victoire de Lestocq, sa voisine de Louvencourt, il fit rebâtir presque entièrement l'église Saint Pierre en 1804 à la suite d'un incendie survenu en 1797.

Bus-Les-Artois

René du Val de Nampty épousa Marie-Léonore Poujol d'Acqueville, fit élever le château actuel entre 1838, date de la mort de son père Honoré et 1848, date de sa mort à l'âge de 41 ans.

Bus-Les-Artois

Armes des De Poujol : d'azur, au pal d'argent accosté de deux croissants du même supportant chacun un bouquet de trois roseaux à massette tigés et feuillés d'or.

Bus-Les-Artois

Bus-Les-Artois

 

sépulture au cimetière avec les armoiries des Duval de Nampty et celles des de Poujol

Bus-Les-ArtoisBus-Les-Artois

 

Son fils Gustave mourut sans postérité en 1886 en son château, qui revint à sa mère.

Acheté par Jean-Louis Bouthors dans les dernières années du 19ème siècle.

Le domaine fut ensuite cédé à une collectivité après la dernière guerre puis morcelé, délaissé et partiellement vandalisé.

Le château a été récemment acquis par M. et Mme Gabriel Lannoy qui en ont réparé le gros-oeuvre et s'attachent à le mettre en valeur.

A gauche du château en contre-bas, s'élève une ancienne chapelle funéraire en pierre.

Bus-Les-Artois

 

*

Eglise Saint-Pierre

Bus-Les-Artois

aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque municipale d'Abbeville.

restaurée en 1804 (éléments en brique, ensemble des charpentes et de la décoration) à la suite d'un incendie survenu en 1797, l'église paroissiale a connu auparavant diverses époques de reconstruction et d'agrandissement (probablement xviie siècle pour le clocher et la nef, xviiie siècle pour le chœur).

 

Bus-Les-Artois

Placée en avant-corps de la nef, la tour massive bâtie en pierre calcaire révèle les armes des familles Brunel et Durieux, portées au dessus du portail entre 1691 et 1723.

Elle incorpore dans sa structure une fenêtre de nature ogivale antérieure ( ca. xve siècle), vraisemblablement baie occidentale de l'ancienne façade, occultée par un placard donnant sur une tribune du xixe siècle. L'arche surbaissée qui communique avec la nef, constitue probablement la partie la plus ancienne de l'édifice (origine médiévale).

  • Selon la tradition, depuis le xiiie siècle, l'église a été le lieu d'un pèlerinage très suivi en l'honneur de saint Jean-Baptiste, à la suite du don d'une relique du saint (os du pouce) fait par Wallon de Sarton, chanoine de Picquigny en 1206, probablement frère d'armes d'Alexandre (ca. 1145-1215), sire de Bus et chevalier croisé en 1187.

Bus-Les-Artois

Vitrail avec les armes des Duval de Nampty et celles des Poujol d'Acqueville.

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Humbercourt

Publié le 22 Décembre 2016 par remus80

Humbercourt

 http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

  

D'argent aux trois aigles de gueules.

 

 

La commune a relevé les armes de la puissante famille De Brimeu, originaire de Brimeux (avec un x), en pays d'Artois, aujourd'hui commune du Pas-de-Calais (62). Jeanne Fretel de Vismes, fille de Robert Fretel de Vismes, seigneur d'Humbercourt, fit passer la seigneurie d'Humbercourt aux De Brimeu par son mariage avec Jean I de Brimeu en 1371.

 

Humbercourt 

Blason des Fretel de Vismes : d'azur fretté d'or.

Le seigneur de ce nom le plus connu fut Guy de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu (80), comte de Mergen, chevalier de la Toison d'or, qui prit part à de nombreuses actions militaires et diplomatiques au service de Charles le Téméraire. Son fils Adrien de Brimeu fut tué à la bataille de Marignan en 1515.

 

Humbercourt

Les armes de la famille De Brimeu sont sculptées au-dessus du portail de l'église d'Humbercourt  à côté de la Toison d'or.

Humbercourt

 

Humbercourt

à gauche blason des De Brimeu avec la Toison d'or 

 

 

à droite blason des De Brimeu 

Querrieu

 

Dernier seigneur lieu et du nom, Georges de Brimeu, mort en 1571, chevalier, comte de Mergen, seigneur d'Humbercourt, de Querrieu, Montigny et autres lieux, laissa la seigneurie à sa fille Marie, qui épousa en secondes noces Charles II duc de Croÿ, sans postérité.

 (Jacques Dulphy)

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Gezaincourt

Publié le 11 Décembre 2016 par remus80

Gezaincourt

 

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'or à trois quintefeuilles mal ordonnées

 

La commune de Gézaincourt s'est inspirée, pour ses armoiries, de celles de la famille De Fouquesolles, qui fut seigneur du lieu au 18e siècle. Cette famille était originaire de Fouquesolles, aujourd'hui hameau de Audrehem (62). En 1698, Joseph de Fouquesolles achetait le domaine et le château de Gézaincourt à la duchesse de Caderousse, héritière de Charles de Rambures.

Pierre-Louis Blin de Bourdon, dernier seigneur du lieu, avait épousé en 1748 Marie-Louise de Fouquesolles, fille de Louis de Fouquesolles(1701-1784), chevalier puis vicomte de Doullens et baron de Fouquesolles, seigneur de Gézaincourt et d'Hulleux, ancien mousquetaire du roi, époux de Marie-Louise d'Amerval.

Au 17e siècle, Les Fouquesolles n'étaient pas fixés sur leurs armoiries. Dans l'armorial d''Hozier, en 1697, selon les déclarants porteurs du nom on trouve : "d'argent à trois quintefeuilles de sable posés 2 et 1" pour Jacques de Fouquesolles,

Gezaincourt

 

écuyer, seigneur de Monstrelet, et : "d'argent à trois quintefeuilles de sinople posés 2 et 1" pour Charles de Fouquesolles, écuyer, seigneur des Barres. Rietstap (Armorial général, tome I , 1934)

Gezaincourt

et Jougla de Morenas (Grand armorial de France, tome IV, 1939) donnent pour leur part : "d'or à trois quintefeuilles de gueules posés 2 et 1".

En conséquence de ce manque de rigueur dans l'héraldique familiale, la commune de Gézaincourt ne pouvait pas se priver d'en modifier encore les couleurs, et même la disposition des quintefeuilles. Elle porte donc : d'or à trois quintefeuilles mal ordonnés de gueules. (Jacques Dulphy)

 

Historique

Vers 1225, Robert Frestel" feit fortereche à Gisencourt, dedans la banlieue de Dorlens", il fut un turbulent personnage qui encourut l'excommunication.

En 1372 lui avait succédé Jean de Clair qui rendit aveu pour son manoir de Gesainecourt.

Acquise en 1463 par Guy de Brimeu, l'un des proches conseillers de Charles le Téméraire, la seigneurie échut à la fin du 16ème siècle à Marie de Brimeu, épouse de Charles de Croÿ, duc d'Arschot, qui demanda en 1605 à son cousin Charles de Rambures, gouverneur de Doullens, de lui bâtir une maison pour sa retraite.

Gezaincourt

Quelques temps plus tard elle lui en fit don sous réserve de l'usufruit.

La duchesse de Caderousse en hérita à la fin du 17ème siècle.

En 1698, Jacques, baron de Fouquesolles l'acquit moyennant 35500 livres.

En 1748, sa petite-fille Marie-Louise l'apporta en mariage à Pierre-Louis Blin de Bourdon.

Le ménage s'installa à Gezaincourt où naquirent leurs enfants dans les années 1750, avant de pouvoir habiter le château qu'il faisait construire à Bourdon.

Alexandre, vicomte Blin de Bourdon et député de la Somme, laissa Gezaincourt à sa fille Charlotte qui épousa en 1828 le baron Lallart de Lebucquière.

En 1846, il fit remplacer le vieux château par la demeure actuelle.

Gezaincourt

Les frères Duthoit se chargèrent de la sculpture des frontons et des consoles de balcons.

Gezaincourt

Gezaincourt

Lallart de Lebucquière : d'or au chevron de gueules, accompagné de trois étoiles de sable en chef et en pointe d'un croissant montant de même

Gezaincourt

 

Blin de Bourdon : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés 2 et 1, surmontés de trois merlettes aussi de sable, rangées en chef. 

 

Berthe Lallart de Lebucquière épousa en 1855 le comte Adalbert de Franqueville.

A la génération suivante en 1897, leurs héritiers vendirent le domaine à René de Vésian.

Au lendemain de la dernière guerre, le château devient la propriété des mines de Beaumont, il fut converti en colonie de vacances de la CAF de Valenciennes.

Gezaincourt

Fronton arrière avec les initiales Lallart de Lebucquière.

 

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