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Blasons des communes de la Somme.

Marché-Allouarde

Publié le 26 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une tour symbolisant la "Warde" ou tour de guet, accostée de deux bars et soutenue d'un trèfle empruntés les uns et l'autre aux armes du marquisat de Nesle. Les émaux (or et gueules) sont empruntés aux armes des Nesle.

 

Marché-Allouarde

La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.

En 1239, Raoul de Marché-Allouarde, chevalier, fait au profit du chapitre de Noyon un legs d'une rente d'un muid de froment, pour la célébration de son anniversaier au cas où il viendrait à décéder au cours du voyage en Terre Sainte qu'il va entreprendre.

Au XVIème siècle la seigneurie appartient à la maison d'Aumale, représentée par Nicolas d'Aumale qui épousa Charlotte Gaillard de Longjumeau.

Marché-Allouarde 

d'Aumale : D'argent à une bande de gueules chargée de trois besans d'or.

Leur fils aîné Daniel d'Aumale, favori du Prince de Condé, épousa Françoise de Saint-Pol.

Puis Philippe-Nicolas, comte d'Aumale, qui meurt en 1669.

Jusqu'en 1659, année de la signature du traité des Pyrénées, Marché-Allouarde était une ville frontière. Elle était donc en première ligne lors des guerres de l'Ancien Régime.

En 1698, la seigneurie est entre les mains de Charles du Rosoy, doyen du chapitre de Nesle.

En 1772, le seigneur dominant est encore le marquis de Nesle. 

Marché-Allouarde

De gueules semé de trèfles d'or à deux bars adossés du même

 

                                                          *

                                           Eglise Saint Martin

L'église avait été reconstruite dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Elle avait conservé du précédent édifice un portail en cintre surbaissé, orné de moulures du XVIème siècle.

Marché-Allouarde

aquarelle d'O.Macqueron 1875

 

Détruite lors de la Première guerre.

et reconstruite entre les deux guerres.

Marché-Allouarde

photo : APictche.

 

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Potte

Publié le 24 Janvier 2023 par remus80

Potte

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or à la barre de sinople chargée de trois pots ou marmites de sable.

 

blason adopté en 1992.

 


Certaines publications précisent que ces armes s'inspirent de celles d'une famille "De Potte", seigneur du lieu.
D'abord, le sable sur le sinople présente une erreur d'enquerre qu'aucune ancienne famille picarde n'a jamais commise. Quant au fait que ce blason soit inspiré des armes d'une famille du lieu, là, c'est moins sûr encore. Il semble qu’on se soit quelque peu trompé, en ce qui concerne les seigneurs et le blason communal de Potte. Mais les erreurs viennent de loin.
L'histoire communale, largement diffusée par l'abbé Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) assure, heureux sans doute d'une telle parenté, que Marie de Potte, "fille du seigneur du lieu" (au prénom et aux ancêtres inconnus) épouse en 1362 son presque voisin, Jean III, seigneur de Ham. Il existe à la même époque, et du même âge, une "Marie de Pottes", fille du seigneur de Pottes, dans le Hainaut (aujourd'hui en Belgique Wallone) qui épouse... le même Jean de Ham!
On trouve bien un Henri de Potes (ou De Pottes) capitaine du château de Coucy en 1402, mais celui-là n'est pas plus Picard que les autres, mais Hennuyer lui aussi!
D'ailleurs, le village de Pottes en Hainaut, devenu commune de Pottes en Belgique, puis section de la commune belge de Celles, a reçu en 1924 par arrêté royal, un blason "burelé d'argent et d'azur (qui est le blason des De Pottes en Hainaut, moderne), à la bande de gueules brochante sur le tout chargée de trois marmites, ou pots, d'or" (qui est inspiré du blason des De Potte en Hainaut ancien).
Curieux comme cette bande "aux trois marmites" d'un blason communal belge se retrouve aujourd'hui sur les armes d'un village picard du même nom, à 150 km de distance!
La famille De Potte picarde, si tant est qu'elle ait jamais existé (ce n'est absolument pas sûr), aurait porté "d'or à trois marmites de sable", et c'est de ces armes que s'est inspirée la commune en 1992: mais il y a confusion une fois encore, car ce sont les armes, façon ancienne, des De Potte de Belgique!
Pour autant, Potte, dans la Somme, peut très bien se satisfaire, et s'enorgueillir, de son blason actuel; l'héraldique municipale est partout truffée de ces confusions et de ces anecdotes. A l'enquerre près (il suffirait de changer les chaudrons en argent ou en or!), ce blason constitue de jolies armes parlantes; l'or peut évoquer la terre à blé du Santerre, et la bande de sinople peut symboliser la "chaussée de Beaulieu", ancienne voie de Paris vers le nord, actuelle route départementale 35.
(Jacques Dulphy)


*

Marie de Potte, dame du lieu et de Brouchy, s'est marié à Guillaume d'Hébuterne au début du XVème. 

Du début du XVème au début du XVIIème, l'histoire reste muette sur les seigneurs du lieu !

Au début du XVIIème, apparait la famille Desfossez ou Des Fossés en possession du domaine.

 

Potte

 

Desfossez : d'or à deux lions de gueules, adossés et passés en sautoir, leurs queues passées en double sautoir .

François Desfossez, 2ème du nom, capitaine au régiment de Balagny, gouverneur de Ribemont, il meurt en 1595.

Puis son fils puiné Antoine Desfossez qui épouse en 1603 Michelle de Bachelier d'Hyauville.

puis leur fils Wallerand Desfossez, baron d'Honnecourt, marié en 1661 avec Marie-Renée d'Harzillemont.

Charles Desfossez, baron d'Honnecourt en partie, seigneur de Potte et de Lasalle, capitaine au régiment de Neuville, maintenu dans sa noblesse en 1700.

Inhumé en l'église de Morchain

Louis-Wallerand Desfossez,né en 1697, seigneur de Potte, capitaine d'infanterie au régiment d'Aumale-Picardie. 

Sa fille, Louise-Angélique Desfossez, vicomtesse de Rouy et dame de Potte, épousa en 1748 Jean-Guillaume-François-Marie, comte de Gand-Vilain.

 

Potte

 

Le château rebâti dans le XVIIème siècle sur l'emplacement de l'ancien, était une construction en briques qui n'offrait rien de remarquable, remanié en 1860.

Jadis, une chapelle, bien plus grande que celle de la place du village, était située dans l'enceinte du château seigneurial. Dessous étaient enterrés les seigneurs de Potte. Les ruines du château fut rasé en 1972.

 

Il n'y a jamais eu d'église.

.

Sur la place, au centre du village, se trouve la chapelle de Potte datant de 1932. Elle porte à l'extérieur une plaque en pierre tenant lieu de monument aux morts, où sont inscrits les nom des enfants de Potte morts pour la patrie. Elle fut réalisée par Martial Bled, tailleur de pierre. A l'intérieur se trouve un bel autel avec la Vierge.

Potte

 photo Claude DEROLETZ

 

 

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Crémery

Publié le 22 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant en chef les armes des Morel de Crémery et en meuble principal un phénix, qui symbolise la renaissance constante du village. Par trois fois au moins : détruit par les Espagnols en 1636 et 1653, puis en grande partie, avec son château, à la Révolution, puis lors de la Grande Guerre en 1915 où il fut rasé complètement et reçut à ce titre, en 1920, la croix de guerre.

Crémery

 

Geoffroy de Crimery (sic), chevalier, donna ses biens situés à Lassigny à l'occasion de son départ en Terre Sainte pour la 5ème croisade.

Pas de trace de seigneurs aux XIII et XIVème siècle.

Crémery

Morel de Crémery : D'azur à une fleur-de-lys d'or accompagnée de trois glands versés du même.

Nous trouvons Philippe Morel, écuyer, seigneur de Crémery, garde du scel royal à Péronne en 1519, maïeur de cette ville de 1808 à 1510, marié à Marie de Cailleu.

Leur fils Philippe Morel, deuxième du nom, fut lui aussi maïeur de Péronne en 1520-1521, marié à Jeanne Le Convers.

Claude Morel, écuyer, maïeur de Péronne en 1557, épousa Françoise de Lannoy puis Madeleine Lefebvre.

Crémery

Puis sa descendance  jusqu'en 1704, Claude Morel IV  épousa en 1672 Marie-Marguerite de Suin qui, par contrat du 10 mars 1704 vendit à André-Charles Collier (alias Collin), chevalier, grand-maître des Eaux et forêts de Picardie, seigneur de Liancourt-Fosse.

Crémery

Collier (Collin) : Coupé au premier de sinople à un croissant d'or surmonté d'une aigle bicéphale du même  ; au deuxième de sable au lion léopardé d'or ; une fasce diminuée d'argent brochant sur la partition.

Armorial général de France, édit de 1696, registre de Paris 2


Crémery

Puis son petit-fils César-Charles de l'Escalopier.

Cette famille jusqu'à la Révolution. 

Crémery

De gueules, à la croix d’or cantonnée de quatre croissants du même.

 

              Il y avait un château au Moyen-Âge, à l'est du village, dont on ignore l'époque de sa destruction, peut-être lors de la Révolution.                                       

                                                         *

                                       Eglise Saint Martin

L'ancienne église datait du 18ème siècle, c'était une construction en briques.

 

Crémery 

aquarelle d'O.Macqueron 1875

Crémery

église en ruines 1918

 

 Crémery

église actuelle reconstruite vers 1925 ( photo : APictche)

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Carrépuis

Publié le 17 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy 

Il a semblé nécessaire de faire figurer une cloche sur le blason de Carrépuis, évoquant la famille Cavillier. Les couleurs des LE FLAMENC ont été conservées, et inversées pour les mâcles.

 

de gueules à la cloche d'or , bataillée d'argent, accostée en chef de deux macles d'or

Carrépuis

 

 

Signification apparente du nom : Puits carré (Carrépuits).

Il est imposssible d'évoquer Carrépuis sans évoquer la dynastie des fondeurs de cloches : les Cavillier, qui y eurent leur atelier de 1540 à 1914. Ils fondirent la plus grande partie des cloches de Picardie durant quatre siècles, dont celles des cathédrales. Ils fondirent 54 cloches pour Amiens à partir du milieu du XVIIe siècle ; ils furent aussi les auteurs des cloches de la sonnerie de Corbie.

Carrépuis

 

Les Le Flamenc sont les premiers seigneurs connus.

Raoul Le Flamenc, premier du nom, est seigneur de Canny, Varesnes, Carrépuis, Champien, Beauvoir....

Puis Raoul II Le Flamenc, vivait en 1141

Raoul III Le Flamenc, qui prit part à la bataille de Bouvines en 1214.

Il semble que cette famille n'ait plus été en possession de la seigneurie au-delà du XIIIème siècle.

Carrépuis

Le Flamenc : d'or,à dix mâcles de gueules, au lambel à cinq pendants d'azur

En 1567, la famille de Soyecourt possède le fief, elle le conservera jusqu'à la Révolution.

Carrépuis

de Soyecourt : d'argent fretté de gueules.

 

Autrfois un fort faisait partie d'une ceinture défensive pour protéger la ville de Roye, il reste peu de souvenirs de cette période militaire.

Au XVème siècle, les archives indiquent qu'une motte était encore visible.

En 1497, un manoir modeste fut élevé à proximité.

Au XIXème siècle, une élégante maison en briques et pierres, entourée d'un parc arboré fut construite, englobant la chapelle des Cavillier.

 voici les ruines en 1926.

Carrépuis

 

Carrépuis

Chapelle de la famille Cavillier. photo Anne Parvillers

*

Eglise Saint Nicolas

Carrépuis

aquarelle d'O.Macqueron 1867

Carrépuis

 

Reconstruite en 1925

Carrépuis

photo Deroletz

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Buverchy

Publié le 15 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des de Maloizel et celles des de Carvoisin.

 

Buverchy

 

 

La seigneurie était formée de deux fiefs : Le fief de Buverchy proprement dit et la vicomté de Caletot.

 

Pierre de La Motte était seigneur  vers 1260.

La seigneurie passa ensuite au marquisat de Nesle, Louis de Sainte-Maure, marquis de Nesle (1515-1572)

Denis de Maloizel qui épousera Marguerite de Blottefière.

Buverchy

de Maloizel ( Malrizel) :

Leur fille Marie de Maloizel en devint propriétaire par la donation que sa mère lui fit de la moitié qui lui appartenait et par l'acquisition de l'autre moitié qui appartenait à Marie de Villechole, cousine germaine.

Marie de Maloizel épousa Alexandre de Carvoisin.

Marie-Joseph de Carvoisin, chevalier, épousa en 1690 Charlotte de Blottefière.

Leur fils François de Carvoisin, écuyer, vicomte de Caletot, meurt sans postérité en 1778.

Son héritier sera son neveu Nicolas-Louis de Carvoisin.

La légende raconte que le dernier seigneur de Buverchy, le marquis de Carvoisin, émigré, revint après la Révolution pour partager ses biens entre les habitants du village qui cultivaient sa terre.

Cela vaut bien que ses armes figurent sur un blason communal !

Buverchy

de Carvoisin : d'or à la bande de gueules, au chef d'azur.

Buverchy

 

Le château a été démoli en 1809

 

                                                         *

                                       Eglise Sainte Vierge

Buverchy

aquarelle d'O.Macqueron 1875 

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

L'ancienne église construite en 1663 était desservie au XVIIIème siècle par les Cordeliers de Moyencourt, elle fut totalement détruite pendant la 1ère Guerre mondiale et reconstruite sur ses fondations en 1925.

Buverchy

 

 

 

 

 

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Fouquescourt

Publié le 14 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les couleurs de l'abbaye de Corbie, avec une clé de Saint Pierre symbolisant le vocable de l'église et de l'abbaye, le faucon symbolisant selon la tradition : la ferme du faucon.

 

Fouquescourt

 

 

 

D'après la tradition le village serait " La ferme du faucon".

 

Appartenait à l'abbaye de Corbie dès le 7ème siècle.

Fouquescourt

D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable en pointe brochant sur l'extrémité de la crosse

En 1225, les habiyants se reconnaissent sujets de l'abbaye qui est tenue d'entretenir un maire pour y exercer la justice.

Par la suite, quelques seigneurs ont possédé la terre comme Louis du Plessier en 1598, marié à Louise de boistel, fiile du seigneur de Vrely.

En 1629 Charles du Plessier.

En 1663 Charles-Louis du Plessier qui avait épousé en 1633 Marie Ogier de Cavoye, qui lui donna 16 enfants !

Ayant subi des pertes considérables, il dut subir l'exigence de ses créanciers, un délai de trois ans lui fut accordé par le Roi, la vente des terres et seigneurie se fit le 10 avril 1679.

La seigneurie rentra à l'abbaye en 1680.

En 1729 il existait une maison seigneuriale avec dépendances.

                                                                   *

                                                     Eglise Saint Pierre

Fouquescourt

ancienne église en 1877

Fouquescourt

Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale

Fouquescourt

 

Fouquescourt

 

Reconstruite après guerre

Fouquescourt

 

 

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Flaucourt

Publié le 7 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Elle a choisi d'utiliser durant quelques années, vers 2010,  un logo en forme de blason, illustré d'un vieux moulin et d'un corbeau qui évoque le blason populaire en pîcard de la commune : "chés cornailles éd Floucourt" (les corbeaux de Flaucourt).

 

Ne parait pas avoir eu de château ni de seigneurs de ce nom.

Jeanne de Béhurelle (Béruhel) épouse Jean 1er de Caulaincourt dit le Gaucher avant 1400.

Flaucourt

Caulaincourt : De sable au chef d'or

Veuve en 1427, elle meurt en 1443 et lègue ses biens à ses trois filles Jacquette, Anne et Pasquette qui épousera Pierre de Chambly.

Il n'y avait qu'un simple manoir pour le receveur et le garde de la terre.

Le domaine échoue ensuite à la maison de Chaulnes, par acquisition ou alliance?

Flaucourt

de Chaulnes : D'azur au chevron d'or accompagné de trois clous de la passion du même.

                                                                       *

                                                   Eglise Sainte Geneviève

Flaucourt

aquarelle d'O.Macqueron en 1877

Le choeur et la tour remontaient au 15ème siècle

Flaucourt 

 

 L'église fut détruite en même temps que le village pendant la 1ère Guerre mondiale

Flaucourt

Flaucourt

Flaucourt

reconstruite après guerre

Flaucourt

photo Deroletz

 

 

 

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Fresnoy en Chaussée

Publié le 5 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles Soissons-Moreuil et de Sailly à un frêne pour l'étymologie du nom de la commune.

Fresnoy en Chaussée

 

 

La seigneurie relevait de Moreuil.

Fresnoy en Chaussée

D'azur, semé de fleurs-de-lys d'or, au lion naissant d'argent, brochant sur le tout.

 

Elle appartenait au 15ème siècle à une branche bâtarde de la famille de Soissons-Moreuil avec Arthus de Moreuil en 1490.

Cette famille la posséda jusqu'en 1568 avec François de Moreuil, sur lequel la terre fut confisquée car étant protestant.

Le marquis Aymar-Louis de Sailly en devint propriétaire. 

Fresnoy en Chaussée

de SaillyD'argent au lion de gueules, lampassé d'azur, armé et couronné d'or.

Son fils Louis-Hector de Sailly la vendit en 1745 à Jean-Gilbert-Christophe de Linars d'Aveluy.

Fresnoy en Chaussée

de Linars : d'argent au chevron d'azur, chargé de trois besants du champ, accompagné en chef de deux coqs d'azur et en pointe d'un lion du même

 

Sa fille Louise-Madeleine la porta en mariage en 1751 à Nicolas de Herte, seigneur de Ferrières.

Leur fille Marie-Clotilde-Dorothée, née en 1759, dame de Fresnoy, épousa Pierre de Famechon, seigneur d'Yzeux, qui fut le dernier seigneur.

                                                            *

                        Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Fresnoy en Chaussée

aquarelle d'O.Macqueron 1877 

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

L'église paroissiale actuelle de Fresnoy fut construite au XVIe siècle en pierres calcaires.

Les invasions espagnoles du XVIIe siècle et leur cortège de destruction entraînèrent une reconstruction partielle de l'édifice au milieu du XVIIIe du XVIIIème.

La croisée du transept est surmontée d'un clocher avec toit en flèche recouvert d'ardoise. La nef a vaisseau unique a été reconstruite en 1756.

Fresnoy en Chaussée

 

A l'été 1914, le village subit l'invasion allemande. Il fut ensuite un village de l'arrière immédiat du front notamment en 1916 lors de la Bataille de la Somme, l'église subit des dommages et fut restaurée après guerre.

Fresnoy en Chaussée

 

La curieuse façade baroque qui a échappé aux destructions.

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Thory

Publié le 2 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en partie les armes des familles de Thory, de Famechon et Du Chesne, la flamme symbolisant l'incendie du village de 1816 et la destruction de 1916.

 

Thory 

 

Dès la fin du XIIème siècle, la seigneurie faisait partie du domaine de la châtellenie de Raineval.

Elle a suivi entièrement le sort de Louvrechy avec comme seigneurs les de Raineval, les d'Ailly, les de Mailly.

Le chef-lieu en était une ferme avec cour, jardins et terres labourables.

 

Le fief de Belleval eut pour possesseurs Isambart de Thory dit Thoirion le marchand (1419-445).

Puis Colart de Thory.

Thory

de Thory : de gueules, à deux fasces d'or surmontées de trois molettes d'éperon du même et mise en quartier dextre, senestrées d'une fasce retraite aussi d'or. 

Sa fille Antoinette de Thory épousa Jean de Famechon en 1482.

 

ThoryThory

 

de Famechon : d'azur au chevron d'argent surmonté d'un cor de chasse et accompagné de trois trèfles du même.

 

Leur fille Charlotte de Famechon épousa Antoine d'Ailly vers 1529.

Claude Du Chesne entra en possession par son mariage avec Marguerite d'Ailly en 1561.

Thory

Du Chesne : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois glands de même

 

Depuis 1615 il est aux mains des de Herte, seigneurs d'Hailles.

Thory

 

 de Herte : d'azur à trois fleurs de souci d'or.

 

                                                       *

                                        Eglise Saint Leger

L'ancienne église a été détruite lors de la Première Guerre en 1918.

Thory

Thory

Reconstruite en briques après la 1ère Guerre.

Thory

en 1954.

 L'ancienne église conservait une jolie piéta de la fin du XVème, le socle était orné d'armoiries qui semblaient celles de la famille d'Amiens : de gueules à trois chevrons de vair avec comme brisure un franc canton chargé de cinq mouchettes d'hermine.

Thory

Il n'en reste que la tête, retrouvée dans les ruines après le bombardement.

Thory

 

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